Le Alvin Ailey American Dance Theater est une compagnie de danse moderne, basée à New York, New York.
Elle a été fondée en 1958 par le chorégraphe et danseur Alvin Ailey. « Casser les murs entre les artistes et le public », disait le maître chorégraphe Alvin Ailey (1931-1989) en 1958. Depuis son nom est une légende et le Alvin Ailey American Dance Theater s’impose comme l’une des compagnies de danse les plus appréciées du monde.
Le vendredi 20 avril, Alvin Ailey American Dance Theater présente quatre œuvres étourdissantes qui mêlent modern jazz et contemporain à la salle Wilfrid-Pelletier dans le cadre des grands ballets canadiens de Montréal.
Revelations
Classique parmi les classiques, cette œuvre créée en 1960 est la pierre angulaire du répertoire afro-américain. Puisant dans les souvenirs de son enfance dans le Texas rural des années 1930, Alvin Ailey y théâtralise la souffrance du peuple noir dans les champs de coton et leurs pratiques religieuses sur un fabuleux mélange musical de gospel, de blues et de ragtime. Sublime et incontournable.
Anointed
Créée en 2010 sur des musiques de Moby et une composition originale de Sean Clements, Anointed est la première contribution du chorégraphe Christopher L. Higgins au répertoire de l’Alvin Ailey American Dance Theater. Entre solos, duos et mouvements de groupe, l’ex-danseur de la compagnie y rend hommage à la chorégraphe Judith Jamison, actuelle directrice artistique de l’AAADT, à la veille de son départ à la retraite.
The Hunt
Signée Robert Battle, The Hunt déploie la force virile de six danseurs sur les rythmes trépidants des Tambours du Bronx pour traiter de l’instinct de chasseur-prédateur qui sommeille en chaque homme. Sauts et tours abondent dans cette création athlétique et exigeante où les danseurs se livrent à un puissant rituel rappelant les dynamiques à l’œuvre dans le monde actuel du sport et dans celui des gladiateurs de l’Antiquité.
In/Side et Cry
La compagnie présentera également In/Side, un captivant solo chorégraphié par Robert Battle sur la voix vibrante de Nina Simone interprétant Wild Is the Wing, ainsi que Cry, une pièce riche et exubérante en trois partie qu’Alvin Ailey a créée pour son égérie Judith Jamison et qu’il a dédiée à sa mère, en guise de cadeau d’anniversaire, ainsi qu’à toutes les femmes noires.