L’évaluation finale des joueurs de l’Impact pour la saison 2016, Partie 2.
Évaluation des joueurs de l’Impact 2016: On vous a demandé de proposer votre évaluation finale des joueurs de l’Impact de Montréal. Mathieu Lemée , de MLS Africa Plus, partage ses commentaires sur chaque joueur du Bleu-Blanc-Noir. Après l‘évaluation des gardiens et de la défense, il passe aux joueurs du milieu de terrain.
À Lire : Ep. 236 : Le bilan #IMFC | FC Montréal n’existe plus | Futsal : Ententre FSQ + LF5E
Kyle Bekker :
Il a un potentiel pour être bon comme milieu relayeur, mais la direction technique se doit de clarifier son rôle dans le schéma tactique, car trop souvent, on lui a confié plusieurs sièges différents, et il est apparu mélangé et inconfortable, surtout en récupération. Il est cependant plus utile que Mallace.
Jeremy Gagnon-Laparé :
Pas assez joué.
David Choinière :
Pas assez joué pour être jugé cette saison, mais le peu qu’on a vu démontre un beau potentiel.
Calum Mallace :
Le bouc-émissaire qu’on aime bien varloper. Il sait courir et couvrir du terrain comme Bernardello, mais sa façon bien pauvre de tenir le ballon et de savoir quoi en faire lui attirent rires et quolibets. Il n’a pas profiter de sa chance en 2016 pour faire taire les mauvaises langues et a régresser au lieu de progresser. Difficile de justifier qu’on le garde dans ses conditions, mais le staff technique aurait dû mieux définir son rôle également pour voir où il peut réussir à s’émanciper.
Lucas Ontivero :
L’échec de la saison. Trop individualiste, négligeant, entêté. Tout le contraire de la philosophie du club et cela a paru sur le terrain. Il s’est en somme tiré dans le pied et a perdu toutes ses chances de revenir l’an prochain. Un autre diamant de talent gaspillé en pure perte. Le plus mauvais retour sur l’investissement.
Andres Romero :
On espère que sa blessure ne l’a pas ralenti ni affecté mentalement pour son retour en 2017.
Harry Shipp :
Avec Ontivero, il est la déception de l’année. Acquis pour combler un besoin dans l’axe offensif central, il avait bien commencé, puis il a disparu pour devenir “Ghost Shipp”. N’a pas semblé s’acclimater à Montréal, comme si le fait d’avoir quitté sa ville natale de Chicago lui avait donné le mal du pays. Il a un certain talent pourtant et la direction technique devra discuter avec lui de son rôle afin de lui permettre de rebondir s’il reste ici, tout comme il devra travailler de son côté pour s’exprimer à son aise sur le terrain, car il est visiblement égaré et donc pas en confiance, ce qui affecte trop ses performances. Ne semble cependant pas assez outillé pour être un titulaire même lorsqu’il est à son meilleur.
Ballou Jean-Yves Tabla :
La jeune pépite de l’Impact. Talentueux au possible. Il pourrait devenir le plus jeune joueur de l’impact à devenir une vedette du club s’il continue sa progression, s’insère bien dans le projet collectif du club et s’il a la chance d’avoir des minutes l’an prochain et d’en profiter pour s’exprimer comme contre l’AS Roma. Une beau diamant à polir, mais qu’on souhaite de voir illuminer de tous ses feux dans la MLS.
Marco Donadel :
Plus discipliné cette saison et plus propre qu’en 2015. A également été plus stable dans son rôle et a été solide contre d’excellents joueurs offensifs en fin de saison et en séries. Ne rajeunit cependant pas et on se doit d’avoir un récupérateur sans doute d’un style différent selon l’adversaire. Relance bien, mais rate parfois ses passes. Il a quand même mis moins son équipe dans le trouble que l’an dernier.
Patrice Bernier :
Il n’a pas joué autant qu’il aurait dû même s’il ne rajeunit pas. Mais l’ambassadeur du coeur sur le terrain et hors du terrain, c’est lui. Lorsqu’il est titulaire, cela a un effet sur le terrain, ses coéquipiers sont plus calmes, et son intelligence de jeu fait souvent la différence sans que cela paraisse. À l’aise au poste de milieu relayeur en vrai 8 où il peut se mettre en évidence au point où il en est dans sa carrière. Ne panique jamais balle au pied et lit le jeu comme peu savent le faire dans l’effectif. Il a cependant perdu un peu de sa vitesse d’antan, ce qui le rend plus vulnérable en couverture, mais compense par son engagement et sa façon de doser ses efforts.
Hernan Bernardello :
Il a mal commencé, mais il s’est vite repris et s’est inséré fluidement dans le schéma de Biello pour terminer la saison sur une note positive. Véritable chien de garde qui court des kilomètres de terrain, il s’est avéré plus utile qu’Alexander, Mallace ou Bekker en récupération. Semble à l’aise dans son rôle à Montréal malgré ses limites notamment dans certains duels plus musclés. On ne pouvait cependant lui demander plus, mais avec le manque à combler à l’arrière, ce qu’il a procuré est déjà beaucoup.
Johan Venegas :
Il n’a pas profité de ses chances pour être un titulaire et faire montre de son talent comme il le fait en équipe nationale. Semble timide, mais a quand même démontré que son poste de prédilection était celui de meneur de jeu, car il a mieux fait que Shipp à ce poste dans les deux matchs où il a joué à cette position où ses qualités techniques se sont mis plus en évidence. Il a démonté aussi un bel esprit d’équipe en affirmant vouloir rester plutôt que d’être transféré, signe qu’il n’a pas baissé les bras malgré la confiance plutôt mince de Biello envers lui. Il a aussi bien fait comme substitut dans les playoffs. Mais pour ce qu’il représente comme talent et potentiel, il devra en donner nettement plus s’il veut devenir un titulaire et réussir dans la MLS avec l’Impact. Sauf que là aussi, le staff technique devrait aussi discuter avec lui de son rôle pour mieux l’utiliser, car il a clairement ce qu’il faut pour réussir.
Et si on parlait foot ?
Prenez part au débat sur Twitter : @KanFootClub ou sur la page Facebook de la communauté du Kan Football Club. Contactez nous par courriel à kanfc@afrokanlife.com.
Tous nos podcasts, chroniques et exclusivités sur le soccer montréalais sont disponibles sur Stitcher, Player FM, Google Play Music, RZO, iTunes et sur la page kanfootballclub.Merci à notre partenaire miseojeu.