La presse française s’intéresse à la femme noire en ce milieu d’été. Voici pour vous une sélection d’articles sur la femme afro.
Les thèmes touchant à la femme black – comme ils disent – abordent les cheveux afros, l’identité afro-brésilienne, l’acculturation, le racisme ordinaire, Hollywood.
Racisme ordinaire dans le monde merveilleux de la musique classique – Rue 89
Le jury a fini de délibérer et les élèves sont rappelés dans la salle pour la proclamation des résultats des examens techniques. J’ai 11 ans et demi et c’est ma première année au conservatoire national de région (CNR).
Le président du jury, un homme brun et qui paraît grand, appelle les élèves un à un et donne la note obtenue accompagnée d’un petit commentaire. Il m’appelle en dernier. Je m’avance. Il sourit et me lance avec bonhommie : « Je m’attendais à entendre “Saga Africa” mais finalement, c’était très bien ! » avant de m’attribuer la meilleure note.
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Nappy hair : la revanche des femmes noires – Madame Figaro
Solange Knowles, Alicia Keys, Oprah Winfrey, Tyra Banks… Sur les tapis rouges comme sur les réseaux sociaux, les stars Afro-américaines sont de plus en plus nombreuses à troquer leurs extensions contre des crinières crépues. Depuis quelques années aux États-Unis, on assiste à un grand retour au naturel chez les femmes noires. Tendance, désir de prendre soin de soi, revendication ? On fait le point.
« Nappy ». Il suffit de taper le mot dans Google pour mesurer l’ampleur du sujet. Résultat : quelques 5,5 millions de contenus. Contraction de natural happy, le phénomène du retour des afros envahit l’univers de la beauté noire depuis près de six ans aux États-Unis. Sur la Toile, nombreuses sont les femmes qui racontent leurs expériences et revendiquent leurs cheveux crépus. « Je n’ai pas l’impression d’être la même personne qu’avant » avoue la comédienne Raven-Symone, qui a troqué ses extensions lisses contre son afro naturel. Comme elle, Alicia Keys, Oprah Winfrey, et Solange Knowles – la plus connue – ont fait le même choix.
Cette tendance capillaire gagne du terrain et notamment le Web. Blogs, vlogs, forums… À l’image des coiffeuses pro, les internautes enseignent l’art de la coiffure afro à coups de tutoriels et de fiches pratiques. Ainsi, on apprend ce qu’est un big chop (« la grande coupe » du cheveu défrisé vers le crépu), une transition (période de sevrage de défrisant), une coiffure protectrice (comme les tresses qui préservent les pointes), untwist out (coiffure qui permet de boucler son afro), le fameux processus du shrinkage (phénomène de rétrécissement lorsque la fibre capillaire est en contact avec l’eau)… Et tout ce qui entoure l’univers du cheveu crépu, à des années-lumière de ce qu’on avait l’habitude d’entendre.
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Jill Neal ou le choix d’être noire – La Croix
D’une certaine façon, être noire a été un choix pour Jill. Fille d’un couple afro-américain du sud du pays, cette jolie femme de 45 ans a la peau encore plus claire que celle de sa mère. Elle ne compte pourtant qu’un grand-parent blanc, du côté de son père. Mais les mystères de la génétique, et les mélanges lointains remontant, côté maternel, aux temps incertains de l’esclavage en Caroline du Nord, expliquent le teint de sa peau. Un teint qui, aux yeux de beaucoup, peut la faire passer pour blanche.
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Iggy Azalea : Quel est son rapport à la culture noire ? – Atlantico
Le label raciste lui a colle à la peau lorsque la rappeuse grande-gueule Azalea Banks l’a traitée de raciste, sans aucun fondement. De nombreux blogs Tumblr l’accusent de prétendre être noire. Son accent est souvent critiqué aussi. On lui reproche de tenter de s’approprier une culture à laquelle elle ne veut pas rendre hommage, et de le détourner. On y voit presque comme une atteinte à la culture afro-américaine et l’histoire de la population noire aux Etats-Unis. Pas parce qu’elle rap, mais parce qu’elle imiterait des rappeurs ou rappeuses noires.
Mais de nombreux artistes de couleur prennent aussi sa défense, dont récemment Questlove. Dans une interview accordée au magazine Time, le batteur des Roots rappelle que la culture hip-hop et rap est en train de se démocratiser : “Vous savez, nous, les Noirs devons accepter que le hip-hop est une culture contagieuse.
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“Hollywood est considéré comme une machine à blanchir” Zoé Saldana – Ozap
L’interview du Hollywood Reporter est également l’occasion pour l’actrice d’évoquer les problématiques de racisme dans l’industrie. Elle revient notamment sur la polémique qui entoure son prochain film, un biopic sur Nina Simone, qui sortira en fin d’année. Car certains ont estimé que l’actrice avait la peau trop claire pour camper la chanteuse !
“Il faut comprendre les gens. Ca a toujours été un sujet dans notrs société. Une femme blanche peut jouer Cléopatre, alors que c’était une femme nord-africaine à la peau mate. Mais ça ne vend pas à Hollywood. Alors on se retrouve avec Elizabeth Taylor“, commence Zoe Saldana. “Il y a toujours eu beaucoup de tension dans la communauté afro-américaine à cause d’Hollywood, qui est considéré comme une machine à blanchir“, poursuit-elle.
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