Jeunesse camerounaise, préparons-nous à prendre la relève par Hiram Samuel IYODI

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Jeunesse camerounaise, préparons-nous à prendre la relève !

Si Jeunesse savait, si Vieillesse pouvait ! Aucun autre adage ne saurait aussi bien décrire la collaboration qui devrait être celle des différentes générations qui constituent la population Camerounaise. Je les ai nommés les générations 0-20, 20-40, 40-60 et 60 et plus.

Il est temps que Vieillesse pour le temps qu’il lui reste, trouve l’énergie et fasse preuve de volonté pour transmettre l’expérience et le pouvoir ; De même, Jeunesse doit avoir l’intelligence et la sagesse de vite apprendre et comprendre pour agir !

La première génération constituant la population camerounaise, celle des 0-20ans représente plus de la moitié de la population de notre pays. Ce sont ces enfants et petits-frères que nous devrons éduquer et former afin qu’ils prennent activement part à la Vie du Cameroun émergent dès 2035.

La seconde, la mienne, pour ne pas dire la nôtre, est celle-là que je souhaite voir prendre en main les destinées de notre pays par une plus grande représentativité dans les cercles de décision, dans la haute administration publique, dans le top management dans entreprises majeures exerçant sur le territoire, mais aussi et surtout dans les directions de nos différents partis politiques afin qu’ils soient plus nombreux parmi les maires et députés élus en 2012 et surtout en 2017 !

La troisième génération, celle de nos parents, aurait dû être celle qui préside actuellement la conduite de la Nation. Soit! Le choix est leur de mener le combat de leur génération; le prochain remaniement ministériel nous donnera sans doute une indication sur la volonté que semble afficher le pouvoir en place de rajeunir l’équipe dirigeante de notre pays.

La dernière génération enfin, celle de nos grands-parents, majoritaire dans les cercles de décision et de pouvoir, tout horizon politique confondu à qui je fais appel afin qu’ils passent plus rapidement les témoins pour garantir à notre Mère-Patrie une paix sociale durable et une prospérité économique certaine!

C’EST LE MOMENT

Souvent traité de naïf et d’utopiste par les miens, j’ai envie de dire à la génération mienne, celle des camerounais âgés de 20 à 40 ans que c’est NOTRE moment! En effet, la conjoncture actuelle et la marche de notre Humanité ne laissent aucun autre choix à nos dirigeants que celui d’adopter la mise en place des institutions prévues par notre constitution (principalement les conseils régionaux en ce qui nous concerne) et de démarrer les grands projets même s’il faut déplorer la lenteur dans leur mise en place. Le sénat aura pour effet de concentrer l’attention et les ambitions d’une partie de notre élite politique. Des places vont ainsi être créées et libérées par ce fait, par l’adoption des conseils régionaux, par l’incapacité de certains aînés à continuer à diriger mais aussi et surtout par notre promptitude à leur faire comprendre que notre Amour pour la Terre-Mère et surtout que nos ENERGIES et nos COMPETENCES doivent être mises à contribution pour le développement du Cameroun et nous avons un atout, LE NOMBRE!

QUE FAIRE ?

Comment l’a dit le Président Barack Obama à Accra en Juillet 2009, c’est à la Jeunesse Africaine de provoquer le changement, elle le peut parce qu’en ce moment l’histoire est en marche.
Rêveur comme l’indique le titre de mon livre récemment paru, j’ose croire en cette marche de l’histoire favorable à la jeunesse Africaine dans son ensemble et à la jeunesse Camerounaise en particulier. Le lancement des grands chantiers promis par le Président de la République va créer des emplois mais aussi et surtout nous donner des opportunités de nous lancer en affaires. Pour ce faire, il va nous falloir penser et mettre en place des moyens de pression pour faire passer des lois et des mesures qui faciliteront et encourageront l’entrepreneuriat des jeunes dans des secteurs aussi stratégiques pour notre économie que le sont les Mines, l’Agroalimentaire, l’Energie et les services financiers.

 

COMMENT Y PARVENIR ?

Les camerounais âgés de 20 à 40 ans représentent plus de la moitié du corps électoral de 2011 et 2012, ce sera encore plus le cas en 2017 (législatives et municipales), 2018 (présidentielles) et 2022 (législatives et municipales).

Mathématiquement, nous sommes donc en droit de réclamer la moitié des postes décisionnels dans les organes des directeurs des partis politiques mais aussi dans les instances politiques nationales (principalement les conseils municipaux, les conseils régionaux, le futur sénat et l’assemblée nationale); l’autre moitié de la population politiquement active (40-80ans) ayant pour rôle de nous former et de nous encadrer.

Cet argument mathématique tient aussi pour l’engagement politique et la représentativité des femmes! Ces dernières constituent plus de la moitié de la population camerounaise, une parité doit donc être observée au niveau des places qui leur sont allouées. Ceci constitue donc également un appel à l’engagement adressé à nos sœurs !

Organisons nous dès aujourd’hui en constituant des mouvements de jeunes par régions, par départements et au niveau de la diaspora, dans le but de mettre la pression sur les principaux partis politiques pour imposer sur leurs listes aux échéances électorales, des candidats à même de faire de nos problèmes des priorités.

Engageons-nous pour prendre les places qui nous reviennent en tant que maires et députés (2012 et 2017) et membres des conseils régionaux qui seront très prochainement mis en place en même temps que le sénat.

Qui serait en effet mieux habilité que nous pour parler en notre nom et pour proposer des solutions concrètes aux problèmes qui nous concernent ?

Certaines réticences légitimes seront faites par nos aînés du fait de notre manque d’expérience dans le champ politique; l’engagement des jeunes au sein des formations politiques devra donc exiger comme priorité des véritables programmes de formation politique pour les jeunes de 2012 à 2017.

Notre implication ne doit se faire qu’au sein des partis qui nous garantissent des formations en rapport avec les questions prioritaires de la jeunesse à l’exemple de celles soulevées dans mon ouvrage «  ».

Voici que le moment est venu pour nous de prendre les places qui nous reviennent dans les organisations chargées de déterminer les principales lignes de la politique nationale.

Soyons vigilent afin de ne pas manquer cette occasion que nous offre LE TEMPS…Parlons d’une seule voix et ENGAGEONS-NOUS !!!

Pour reprendre les paroles de mon Père Jérôme Minlend dans la préface de mon œuvre : « Pour les cinquante prochaines années, tout le mal que je peux souhaiter à Hiram et ses congénères, c’est qu’ils n’aient jamais plus de vingt ans et que ces rêves qui permettent de réaliser de grandes choses, soient à tout jamais, autant que l’amour qu’ils ont pour notre chère patrie, le puissant moteur de leurs actions ».

Et mon Frère et Ami Dieudonné Iyodi de conclure dans sa postface : « Hiram, annonce à tes frères et sœurs, à toutes les jeunes filles et tous les jeunes garçons de ta génération et celles qui suivront, que le chaînon que certains ont cru manquant est bien là. Nous n’avons pas tous abdiqué! Nous sommes debout, pas à l’ordre, mais en marche! N’ayez pas peur! Vous n’êtes pas seuls! Votre Père ne vous a pas abandonnés! Voici que le soleil se lève sur notre drapeau, proclamant votre inaliénable liberté, celle qui s’est transmise par les larmes, le sang et la sueur de tous les patriotes. Voici que triomphe enfin la Vérité, et que tous les enfants du Cameroun, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest deviennent tout Amour ! ».

Comme nous l’a dit Ghandi, le Mahatma, SOYONS DEFINITIVEMENT LE CHANGEMENT QUE NOUS PRONONS DANS CE MONDE !!!

Par Hiram Samuel Iyodi