Accorder 3 buts n’est pas nécessairement un désastre national. En marquer zéro à la maison n’aide pas la cause de l’Impact, qui semblait perdu face à un Fire de Chicago inspiré et téméraire.
Oui, oui, je vous assure que le club de la métropole ,qui vise les hauts sommets, a perdu face à la pire équipe du circuit Don Garber, du moins dans la conférence de l’Est. J’entends déjà l’argument de Réginald qui va parler de jeu pauvre, Fred d’un manque au milieu de terrain etc..etc..
Tous ces arguments sont plus que valides et l’obligation de gagner au Stade Saputo met beaucoup de pression sur le Bleu-Blanc-Noir. Ce même club qui peine à trouver un rythme offensif. Mais au fond, est-ce que l’Impact était tout simplement en manque d’inspiration face à Chicago qui a su maximiser parfaitement ses qualités tout en étouffant tout ce que Montréal sait faire, peut faire.
Si on revient à la formation de samedi soir, ça ne devrait surprendre personne de réaliser l’inefficacité du trio au milieu composé de Bernardello, Donadel et Mallace. Aucun offre un style de jeu distinct pour que ce collectif puisse varier dans ses choix. Et ça nous ramène à l’absence remarquée de Patrice Bernier, qui même s’il ne joue pas autant qu’avant, a un impact évident sur le jeu du onze montréalais.
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Je ne vois pas ce que Mauro Biello aurait pu changer lorsqu’il aligne cette équipe. Ca revient aux joueurs qui doivent “livrer la marchandise” à un minimum afin de compétitionner. En regardant la différence d’intensité et d’aggressivité dans les duels entre les 2 clubs, il y a rien de surprenant en regardant le résultat final. Dès que le collectif devient la somme de 11 joueurs qui essaient de se trouver, la débandade est plus que possible. Au fait, c’est devenu une vérité au Stade Saputo.
En parlant d’absent, je reste toujours abasourdi lorsqu’on critique Ambroise Oyongo pour tel action ou tel match alors que son apport offensif, notamment pour épauler Ignacio Piatti, donne un plus pour le club.
Comme on dit, les absents ont toujours tort. Et comme on dit en MLS, c’est la parité.