Vous l’avez sûrement remarqué, j’adore vulgariser et éclaircir certaines choses par rapport au foot et à la MLS en général. Aujourd’hui, je vous dresse une petite liste d’informations que vous ne savez peut-être pas sur la Major League Soccer, ligue bien complexe s’il en est une.
1 : La ligue existe sous le nom de MLS depuis 1995, mais le premier match a été joué le 6 avril 1996. Avant cela, la première ligue des États-Unis était la NASL de 1968 à 1984. Il y a eu une sorte de hiatus par la suite, mais en échange d’attribuer la coupe du monde de 1994 aux É.-U., la FIFA a demandé à la fédération américaine de reformer une ligue sérieuse l’année d’après, de là la naissance de la MLS.
2 : Il y a actuellement 20 clubs dans la MLS et déjà 3 franchises d’expansions ont été attribuées pour les prochaines saisons. Le Atlanta United FC (2017), le Minnesota United FC (2017) et le Los Angeles FC (2018) joindront donc la ligue sous peu. Une quatrième expansion demeure à être attribuée. On jase très fort de Miami, St-Louis et San Antonio dans les coulisses.
3 : Dans les grandes ligues européennes, il y a en général 20 clubs dans une ligue et chacune des équipes s’affronte 2 fois (une fois à domicile et une fois à l’étranger). Cela donne un calendrier équilibré et équitable pour tous. Par contre, outre la Russie, aucune ligue d’Europe n’a à faire affaire avec des voyages aussi longs que Montréal vers Los Angeles. C’est pourquoi la ligue est divisée en 2 conférences et que tout le monde ne joue pas 2 fois contre tout le monde. Il y a 34 matchs, tout le monde s’affronte au moins une fois et on tente de faire jouer les équipes proches géographiquement plus souvent entre elles.
4 : Ce ne sont pas toutes les équipes qui ont leur stade à eux pour du soccer exclusivement. L’Impact, le Columbus Crew, le Philadelphia Union, les New York Red Bulls, Le Chicago Fire et le Toronto FC (qui partagera son terrain avec les Argonauts cette saison par contre) sont les seules équipes de l’est à avoir un terrain à eux. Dans l’ouest, il y en a plus. Houston, Portland, Los Angeles, Dallas, Kansas City, Salt Lake City, Colorado et San José ont leurs stades bien à eux. Portland joue par contre sur une surface synthétique à cause du climat supposément rugueux. C’est donc dire que seuls Vancouver et Seattle dans la conférence Ouest jouent sur un terrain synthétique prévu pour du Football américain. Dans l’est, il y a le Revolution qui joue dans le stade des Patriotes mais qui est en négociations pour la construction d’un stade de soccer dans le sud de Boston. Le DC United a des plans pour un stade de 25 000 personnes et jouent quand même sur du Gazon au RFK stadium. Orlando City a un stade en construction pour 2017 alors que New York City joue pour le moment au Yankee’s stadium sur du gazon, mais ouf… ce n’est vraiment pas un endroit pour du soccer. Leur plan de stade a été refusé par les instances gouvernementales, ils cherchent donc actuellement des alternatives. Ce serait une très bonne chose que d’ici 2020, toutes les équipes aient leur stade à eux pour le sérieux de la ligue.
5— L’équipe la plus titrée est le L.A. Galaxy avec 5 titres. Le DC United en a 4 dont 3 dans les années 90. 3 équipes en ont 2 (San José, Kansas City et Houston) alors que 5 équipes en ont 1 seul (Portland, Columbus, Chicago, Colorado et Salt Lake). Parmi les équipes qui existent depuis le début, seuls Dallas, New England et New York n’ont pas de titres. Au chapitre des joueurs, parmi les joueurs actifs, les meneurs pour les buts sont Chris Wondolowski (109 buts) et Kei Kamara (74 buts) alors que le meneur de tous les temps est Landon Donovan avec 144 buts.
6— 5 équipes nord-américaines se qualifient chaque saison pour la Concacaf Champions League ; le gagnant de la coupe MLS, le finaliste de la coupe MLS, le gagnant du Supporter Shield (Gagnant de la saison MLS), le gagnant de la coupe des États-Unis Lamar Hunt et le gagnant du championnat canadien. La coupe des É.-U. est une compétition à part de la MLS où plein d’équipes américaines de différentes ligues s’affrontent dans un format d’aller et retour. Le championnat canadien lui est une compétition entre les 5 équipes canadiennes professionnelles. Techniquement donc, la MLS n’a que 3 places assurées en CCL puisque des équipes de la NASL ou USL peuvent techniquement gagner la coupe Lamar Hunt et le championnat Canadien. Si une équipe canadienne gagnait le Supporter Shield ou accédait à la finale de la coupe MLS, elle ne se qualifierait pas pour la CCL, ce serait l’équipe américaine suivante qui y accéderait à sa place. Il faut comprendre que les places sont attribuées par fédération, et le Canada n’en a qu’une seule: celle qu’elle donne au vainqueur du championnat canadien.
7— Pour assurer un nombre minimal de joueurs domestique dans la MLS, la ligue a instauré une sorte de « quotas » obligeant les équipes à avoir un nombre x de joueurs des É.-U. dans leur équipe. La règle est simple, il est possible d’avoir n’importe combien de joueurs domestiques dans l’effectif, mais il y a un maximum de joueurs étrangers permis par ce qu’on appelle les « international spot ». Chaque équipe a 8 de ces « spots » au début de la saison et peut les échanger ou aller en chercher d’autres à leur guise. Un joueur domestique est un joueur qui a sa nationalité américaine ou est un résident permanent qui a sa « green card » de travail. Pour les équipes canadiennes, un joueur domestique peut aussi être un citoyen canadien. Les clubs du Canada doivent aussi avoir minimum 3 joueurs canadiens dans leur effectif.
Voilà pour aujourd’hui, je vous en sortirai d’autres un de ces 4. Si vous avez des suggestions de choses dont vous voudriez que je parle, ça me fera plaisir de prendre les suggestions ! Simplement me contacter via Facebook ou Twitter (@JamesSimoneau).
Cet article a été rédigé par Borat Simoneau
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