Part ouane du best-of des pièges à filles à Paris ! C’est cadeau.
Grand aventurier des sentiers bitumés, tu gravis l’Annapurna dans tes rêves, et t’imagines dans une orgie de naïades en caressant la barre du métro. Malgré la barbe naissante que tu laisses gambader naïvement en espérant qu’on te confonde avec Walter Mitty, tu ne comptes plus les râteaux que tu te ramasses avec les gonzesses que tu branches sur adopte. Eh bien, écoute, lecteur avisé, Afrokanlife, c’est pas que des trucs de noirs, c’est aussi le meilleur du web pour te chopper plein de meufs !
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La touriste étrangère
Certainement rencontrée dans ces rades à chagasses où les étudiants Erasmus viennent s’encanailler (Hideout, Café Oz, Sullivan) avec du son en conserve, son quotidien ressemble à un tableau de Dali, tout y est sujet à contemplation même si elle n’y comprend rien. Cette meuf se fout bien des conséquences socio-écologiques engendrées par la réorganisation territoriale des régions françaises sur la cartographie nationale, pourvu que votre discours soit glam’. N’oubliez pas que c’est le film « Midnight in Paris » de W. Allen qui l’a décidée à venir en France.
Pour commencer, rien de tel que le quartier des Abbesses et son illustre Mur des je t‘aime. Malgré, les qualités artistiques douteuses de cette fresque murale, votre compagnonne de voyage devrait pousser un petit gloussement de gourdasse avant de chercher je t’aime dans sa langue natale. Au préalable, ne pas oublier de préparer une petite explication pompeuse sur l’histoire de la fresque et la poésie que l’artiste a voulu insuffler à sa création (LOL), si vous faites ça bien, elle ne prendra pas pour un faussaire.
Le mur des je t’aime
Attention toutefois, à ne pas s’aventurer trop loin et tomber sur le populaire quartier de Château-rouge. Son univers s’effondrerait à la vue de ces êtres de couleur. Comme vos espoirs de la ramener chez vous. En fin d’après-midi, un petit tour au Valentin, le salon de thé le plus cute des Grands Boulevards, lui en bouchera un coin. Ce petit commerce dissimulé dans un des passages du quartier est un ravissement pour le cœur tendre qui se terre en vous : une décoration de mille feux qui vous évoque sans ambages la féerie de Noël que complète une vitrine pleine à craquer de desserts et de carrés de chocolats disposés avec une attention pornographique. A l’étage, une salle d’une beauté telle que vous devriez pouvoir accrocher des étoiles dans le clair-obscur de ses yeux.
Le Valentin
Enfin, le clou de la soirée. Emmenez-la manger un morceau au Vieux Belleville, un établissement perché sur les hauteurs du XIXe, où l’on picole et chante de concert avec l’artiste rétro du soir, qui non content de fredonner des chansons commerciales d’un autre temps, distribue les paroles au public. Dans cette ambiance d’insouciance, la participation de l’auditoire demeure la valeur ajoutée qui devrait l’enchanter, si on y ajoute la bonne humeur générale qui y est d’ordinaire très contagieuse.
Vous aurez compris: Romantisme + alcool + accordéon = Piaf, belle époque = ce soir, tu ramènes !
Riton la manivelle et son accordéoniste – Vieux Belleville