Le best-of des pièges à filles de Paris (Part 1)

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  • La parisienne (innée et acquise)

Née dans la région ou provinciale adoptée, elle se différencie par son caractère de cochon, et ses prétentions affectives bien élevées que le niveau de son charme. Usée par ses deux heures de métro quotidiennes effectuées depuis bien 4 ans, Madame Je-sais-tout sera très difficile à désarçonner, son environnement a fait d’elle un condensat de dépit et de complainte. Et le pire, c’est que le jeu n’en vaudrait pas forcément la chandelle puisque lasse d’une vie si vide de sens, la donzelle cache certainement en son sein, quelques névroses ou des petits traumas bien vicelards. Etes-vous vraiment sûr de vouloir persévérer ?

En tout cas, elle a beau se vanter d’être aux nouvelles de toutes les tendances, elle n’a certainement jamais mis les pieds dans la rue Irénée Blanc qui est LE havre de paix perché sur son petit mont de Vénus en plein XXe arrondissement. Cette cité dénote d’autant plus le reste de Paris qu’il y règne un calme déconcertant. Décidément la Butte-aux-Cailles, c’est décidément trop mainstream.

 

pic 1.4. - rue Irénée Blanche

La rue Irénée Blanc

Puis comme toute parisienne qui se respecte, elle adore se la péter. Et pour se la péter à Paris, il faut connaitre des choses que les autres ignorent, comme les restos (le parisien ne parle que de travail et de bouffe en général). Donc pourquoi ne pas l’emmener manger détox chez Madame Lee, une excentrique coréenne qui cuisine généralement sous LSD, ou bien vous empiffrer d’un gigantesque calamar chez Ramona l’ibérique, et sa salle à manger pour hobbits ? Il y a aussi pas mal de boui-boui indiens vers La Chapelle et des cantines africaines rue des écuries (Paris 9e), mais il faut s’y connaître car vos petits estomacs de blancs ne tiendraient pas la route, une intoxication alimentaire en prime vous assurerait des moments des plus glamours. Mais comme on dit, no pain no game.

 

Chez Ramona

Chez Ramona