Le seigneur des Hauts-de-Seine : BOOBA

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Par où est ce que je devrais commencer ? Afin de vous en dire plus sur BOOBA, un des personnages les plus macho, égocentriques, travailleur, et bien évidemment musclé (pour mesdames) du rap Game.

Revenons un peu sur ces quatres dernières années, nous sommes donc en 2008. Depuis un an, Monsieur Booba a quitté la France pour s’installer une partie de l’année à Miami, cependant en tant que bon citoyen français il paie toujours ses impôts, contrairement à ce que les mauvaises langues voudraient nous faire croire.

Là où la musique est comme la sienne, sourde électronique et sensuelle. Il voit dans la France “un pays conservateur où le rap n’est toujours pas accepté comme une musique à part entière“, où “l’on donne jamais leur chance aux jeunes” et où “l’on va finir par voir crever en direct les vieux présentateurs de télé” (petit hommage à Thierry Roland). Booba est ce que l’on peut appeler un mélancolique, ses principales références concernent l’histoire Afro-Américaine. En effet, il n’y a quasiment pas un de ses titres qui ne fasse pas allusion à l’esclavage ou à la lutte pour les droits civiques.

Inspiré par Martin Luther et Shawn Carter“, il ajoute à l’ego trip des références historiques au moment où on les attend le moins. Par exemple lorsqu’il dit : “Va dire au chauffeur que je pose mon cul où je veux comme Rosa Parks“.

Ou bien avec des allusions cryptées comme un prolongement de son arrogance. “Je suis mort deux fois: une fois à Memphis, une fois à Harlem“, il faut comprendre par cette mesure, qu’il fait référence aux lieux de mort de Martin Luther King et Malcom X.

Les textes du “meneur leader black entrepreneur” télescopent tout, la ségrégation dans les bus de l’Alabama et ses virées en Lamborghini, le vulgaire et le sublime.

BOOBA – Nouvel album “FUTUR” rentrée 2012
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