C’est le film crève-cœur THE CENTRAL PARK FIVE qui clôturera la 8e édition du Festival International du Film Black de Montréal, le 30 septembre prochain, en première québécoise.
THE CENTRAL PARK FIVE, qui a aussi été sélectionné en mai dernier au Festival de Cannes et au Festival de Toronto cet automne, est réalisé par Ken Burns, David McMahon et Sarah Burns qui ont dit de ce film qu’il représente « l’histoire jamais racontée d’un des crimes les plus horribles de la ville de New York. »
« C’est un honneur d’avoir ce film en première québécoise au FIFBM. Nous clôturons toujours le festival avec un film percutant et THE CENTRAL PARK FIVE est incontestablement un film à vous faire frémir, qui vous emmène jusqu’au bout de la méchanceté humaine et qui nous pousse au-delà de la réflexion », a déclaré Fabienne Colas, présidente-fondatrice du Festival.
En 1989, cinq jeunes noirs et hispaniques de Harlem furent arrêtés et condamnés pour le viol d’une femme blanche dans Central Park, à New York. Ils passèrent entre six et treize ans de prison avant qu’un violeur en série ne confesse être le seul auteur du crime, conduisant à l’exonération des charges qui pesaient contre eux. Avec en toile de fond une ville en déclin, dans un climat de violence et tension raciale, le film décrit l’histoire de ce crime horrible, de l’empressement des conclusions de la police, des médias en quête de sensationnalisme, du public outré, et des cinq vies brisées par cette erreur judiciaire.
« Cette tragédie nous rappelle combien nous luttons pour nous réconcilier avec le péché originel de l’Amérique, qui est le problème racial. On n’a qu’à regarder les livres d’histoire pour comprendre que, malheureusement, The Central Park Five n’est pas le seul cas du genre dans l’Histoire américaine », a dit Ken Burns.
« Cette affaire est une lentille à travers laquelle nous pouvons comprendre les faux pas continuels quant à la question raciale en Amérique. Ces jeunes hommes ont été condamnés longtemps avant leur procès, par une ville aussi aveuglée par la peur que par leur racisme. Ils ont été condamnés parce que c’était bien trop facile pour les gens de les voir comme des violents criminels simplement à cause de la couleur de leur peau », a déclaré Sarah Burns, qui a également écrit The Central Park Five : A Chronicle of a City Wilding, (Knopf, 2011).
« Au bout du compte, dans The Central Park Five il est question de dignité humaine. Il s’agit de cinq jeunes hommes qui perdent leur jeunesse, mais conservent leur dignité face à une situation horrible et inimaginable », a conclu David McMahon.
Le 8e FIFBM se tiendra du 19 au 30 septembre 2012 et est présenté par Global Montréal.
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