Le sujet des pourboires dans la restauration afro-caribéenne est assez sensible.
Personne ne voudrait être qualifié de radin bien que chacun diverge sur le véritable sens de ce mot. Pour quelqu’un qui reste fidèle aux restaurants du classement Dalekh basé sur le système de gratuité (par opposition aux fast food) et qui s’y rend 3 à 4 fois par semaine, il en ressort une analyse à deux branches.
20% remplace définitivement 15%. En estimant que le montant de la note est inférieur à 100$, la différence entre 15 et 20% de 100 s’élève à moins de 5$. C’est le prix HT d’un dessert ou d’un accompagnement,dont le prix normalement ne devrait pas influencer les consommateurs dans leurs commandes.
Mais quand on en vient au pourboire, tout de suite chaque dollar a toute son importance. On regarde le montant de la note (qui est parfois plus élevée qu’on ne le pensait) et d’un coup on devient réticent à l’idée d’être plus généreux. Au lieu de cela, on raisonne que $10 représentent seulement 15% de gratuité, c’est tout de même de la gratuité noble.
Et bien entendu pour la serveuse 15% c’est 15%. Alors pourquoi diable chipoter/marchander pour quelques pièces alors que l’effet sur notre porte-monnaie est des moindres, comparer au sien qui est si important ?
Comme l’a bien indiqué un internaute sur mon Twitter il y a quelques jours « si je n’ai pas d’argent pour le pourboire, je n’en ai pas pour aller au restaurant tout court ».
Toutefois, en estimant que vous fréquentez ledit établissement, il serait plus approprié que l’on se souvienne de vous comme d’un bon client qui donne des pourboires ! Car satisfait par la qualité du service !
On se plaint habituellement du service dans les restaurants africains, qu’ils sont de piètre qualité. Mais on remarquera que les pourboires ne sont pas non plus de bonne qualité. Aussi, bien qu’une serveuse ne puisse pas transformer le goût du repas à un fin gourmet, elle peut en revanche faire en sorte que le dîner soit des plus agréables possible (température, bruits, retards…).
Et de toutes les choses que l’on devrait réduire dans le cadre de la restauration AfroCaribéenne, les pourboires ne devraient pas en faire partie, pour le bien de nos frères et sœurs serveurs et pour le nôtre en place de client.
Cet article rédigé par Jean-Gabriel Jemea Kuoh.
De nombreuses recettes et des adresses de restaurants sont disponibles sur notre site partenaire Dalekh.com
Tchiiiiiip !, Tchip !, Tcchuip ! Ce son éminemment nuancé, variable, différencié, réalisé, mixé et remixé avec maestria par les femmes africaines et afrodescendantes est aussi un des grands marqueurs de la présence nègre dans le monde où depuis la nuit des temps il se paie un franc succès de hit parade. Bien qu’à tort quelques créolistes aient cru en faire un idiome exclusif à une culture insulaire caribéenne, séparée par amateurisme, volontarisme d’autonomie identitaire, ou relents idéologiques de rejet de l’Afrique trop obscurément noire des années 2000, les faits sont bien plus têtus.
Qu’il s’agisse des Africains Américains, des Africains des Caraïbes, des Créoles et des Africains anciens et contemporains, ils portent souvent cette marque linguistique que les Antillais nomment le Tchip, par référence au son produit par la pression de la langue sur le palais en aspirant le stock salivaire, ce qui, en entrouvrant la bouche, libère une sonorité particulière. Plus difficile à expliquer qu’à réaliser. (Voir Potomitan.info qui fait une analyse linguistique intéressante malheureusement faussée par son côté créolocentrique)
Ce fameux Tchip est à la base asexué, libre d’accès aux hommes comme aux femmes. Seulement, les femmes en font l’usage le plus généreux et le plus expert probablement. Il sert en fait comme un outil linguistique qui viendrait compléter le sens, l’émotion, la charge affective, non exprimable directement d’un message, d’une information.
Il peut jouer le rôle d’un déterminatif, d’un complément phonétique, permettant d’accentuer ou de préciser un environnement de sens, émotion, exclamation, lassitude … On peut distinguer deux grandes classes de Tchiiiip. Ce que l’on pourrait appeler un Tchip réflexif, traduisant les émotions, la vie non dicible du message qu’une personne s’exprime à elle-même, douleur, agacement, peine, comme dans la phrase: “je suis en retard, Tchiiip !”, et ce que l’on pourrait nommer le Tchip incident -rayonnement orienté vers un autre corps, au sens physique du terme- ad hominem dirigé contre quelqu’un, comme dans la phrase : “Pour qui te prends-tu espèce de maquerelle ! Tchip !”.
Si le Tchip incident est celui sur lequel règne la gent féminine nègre, il est celui qui s’entend le plus, prononcé à l’adresse de l’autre en guise de reproche, de marque de mépris, de concurrence, il est un parfait communiquant dans les rivalités de voisinages, de copinages, d’amours, de démonstrations de pouvoir d’achat, de rayonnement interpersonnel.
Ce succulent déterminatif provoque souvent les éclats de rire de ceux qui l’entendent et à qui il n’est pas destiné tellement chacun peut imaginer à sa façon l’aigreur des sentiments ou l’acrimonie contenue dans ce son.
Caractéristique très nègre unifiée par le berceau africain, le Tchip est associé à une infinité de variations phonétiques, ductile, allongeable selon l’intensité de l’émotion à transmettre, plus il sera long et bruyant plus la marque de mépris par exemple sera grande : “Ne t’occupe pas de ce qui ne te regarde pas Ttttchhiiiiiiiiiiiiiiiiipppp !”.
Le Tchip est par ailleurs miscible avec d’autres voyelles proches comme le “u” et produit là encore des variantes individuelles enrichissant son spectre de développement. En général il se place plutôt à la fin des phrases mais il peut également commencer une phrase, les usages sont assez variables.
Le Tchip est aujourd’hui à notre insu, un instrument linguistique et culturel caractéristique du monde nègre et à la richesse des effets de communications propres à ce monde, allant du langage non verbale abondant en gestuelles, mimiques et autres attitudes parlantes, à cette ressource à polémique cachée jusque sous la langue. Il pourrait être relié, du point de vue technique -production de sons non articulé à valeur phonétique- au click sud africain.
Je sais que ce propos ne plaît pas à tous, vous n’avez qu’à réagir si vous en êtes capables, Tchiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiipp !
Justin Itoko, a grandi à Yaoundé, c’est là qu’il est devenu aujourd’hui Just Wôan. Après des années de travail et de réflexion, en 2011, sort son premier album Des Reines, qui lui vaut d’excellentes critiques dans les médias et lui donne l’opportunité de jouer dans des festivals d’ampleur internationale.
Ma philosophie musicale est fondée sur l’harmonie des mélodies, l’émotion, la capacité à rythmer les atmosphères par divers effets vocaux et à transporter le public dans des univers variés et inédits où fusionnent les genres et les accords.
Qu’il chante en français, en bassa, en douala, en éwondo ou en pidgin, Just Wôan a le chic pour embarquer les auditeurs vers son pays natal, pour les faire plonger tout entiers dans cette autre culture.
Belle Musicalité Camerounaise avec #JustWôan au @nuitsdafrique. Belle voix et une rythmique afro pop! Un plaisir de présenter ce new talent!
Selon guadeloupe-fr.com venir sur Marie-Galante sans goûter au «bébélé», spécialité locale, d’origine africaine, reviendrait à ne pas manger de crêpes en Bretagne !
Aujourd’hui Dalekh vous fait découvrir un plat chargé d’histoire. En effet, le «bébélé» apparaît au moment de la traite des noirs aux Antilles. Les maîtres donnaient à leurs esclaves les abats du boeuf après l’avoir tué.
On ajoutait à ces tripes des dombrés, boulettes à base de farine et d’eau, auxquelles étaient associés des fruits à pain, des bananes vertes et du jus de citron qui formaient ainsi une soupe.
Ingrédients pour 8 personnes :
3 Figues Vertes 2 Carottes 1/4 De Fruit À Pain 1 Morceau De Giraumon 1 Morceau D`igname 2 Navets 1/4 De Chou 1 Christophine 2 Branches De Céleri Persil, Thym 1 Oignon 2 Pieds De Cives (Ou Oignons-Pays) 4 Gousses D`ail Piment 250 G De Pâte À Dombrés 1 Poignée De Pois Mélangés 1 Queue De Porc 250 G De Poitrine Fumée 500 G De Tripes De Mouton 1 Malanga 5 Clous De Girofle 10 Cl D`huile Sel, Poivre
Préparation :
Après avoir soigneusement nettoyé la queue de porc, coupez-la en morceaux. Faites-les cuire en cocotte-minute pendant 15 minutes.
Hachez finement les épices : les cives, oignon, ail, piment.
Coupez les légumes en petits dés : carottes, fruit à pain, giraumon, igname, navet, chou, christophine, céleri, malanga et figues vertes.
Dans une cocotte contenant l`huile chaude, faites revenir les épcices.
Egouttez les morceaux de queue de porc ainsi que les lardons préalablement blanchis.
Incorporez lardons et queues aux épices. Laissez revenir.
Nettoyez les tripes correctement. Coupez-les en petits morceaux et faites-les blanchir. Ajoutez-les dans une cocotte.
Ajoutez les pois mélangés et les clous de girofle. Remuez le tout.
Ajoutez tous les légumes coupés en petits dés. Mouillez à hauteur. Salez et poivrez. Laissez mijoter une heure.
Un quart d`heure avant la fin de la cuisson, incorporez les dombrés. Mélangez délicatement. Servez très chaud.
De nombreuses recettes et des adresses de restaurants sont disponibles sur notre site partenaire Dalekh.com
Sekou Kouyaté et Joe Driscoll se rencontrent en 2010, au festival Nuits Métis de Marseille. Une rencontre improbable pour un duo remarquable.
À ma gauche le natif de Conakry, ex membre du groupe Ba Cissoko et musicien hors pair de Kora. À ma droite le new-yorkais, multi-instrumentiste, rappeur, beatboxer.
Malgré leurs influences musicales opposées et la barrière de la langue, ils communiquent à travers leur passion commune pour la musique. « Il ne parlait pas un mot de français et je ne parlais pas anglais… Mais à travers la musique, nous nous comprenions »
En 2012, Faya, fruit de leur collaboration, inonde les charts européens. Neuf chansons plus tard, la fusion entre l’afrobeat, le rock, le reggae, le hip hop et la folk en font un album plus que réussi.
Video 1 : Faya http://www.youtube.com/watch?v=DSWvlys0NLE
Présent au Festival Nuits D’Afrique 2013, à Montréal, ce duo explosif ne manquera pas de vous faire voyager, avec ce son unique de Kora associé à un rifle de guitare plus rock.
Video 2 : New York http://www.youtube.com/watch?v=C6CW-BYIvQM
Lien vers leur site : http://joeandsekou.com/
Cet article a été rédigé par Astha Konaté
Bio de Astha : Joyeuse Mélomane. Biberonnée à la Soul, au Funk et l’afrobeat. Passionée d’art et de nouveaux médias. Chroniqueuse radio. DJ.
Suivez la sur Twitter : @malaika84
Ajoutez la sur Tumblr : @youareunik
L’ancienne mannequin, maintenant présentatrice TV, Tyra Banks, ajoute une nouvelle corde à son arc d’entrepreneuse, en investissant dans une nouvelle plateforme de “social shooping”!
Avez-vous déjà navigué sur Pinterset, Instagram, Tumblr puis repérer un article qui vous plaît sans savoir où vous le procurer? Avec “The Hunt”, c’est du passé!
La formule est simple, il suffit de poster l’image du fruit de ses désirs (allant du simple gadget à une chaussure de créateurs, en passant par une robe pour un cocktail), qui sera vu par les autres internautes (“les chasseurs”) , qui pourront ainsi vous indiquer là où vous procurer l’article en question !
Vous avez aussi la possibilité de “suivre” des profils et être avisé des découvertes des utilisateurs !
“The Hunt” est le premier investissement de Mme Banks via son entreprise Tyra Banks Company. La compagnie veut investir principalement dans les start-up dirigées par des femmes ou des PME !
Le montant de l’investissement des banques n’a pas été divulgué, mais le CEO Tim Hunt Weingarten dit que l’argent ira à l’amélioration de la fonctionnalité et de l’engagement de l’utilisateur. À noter que Ashton Kutcher y a récemment investit 700 000 $.
“The Hunt apporte une approche ludique et innovante pour faire du shopping et de la mode», a déclaré la gourou de la mode dans un communiqué. «Ce que j’aime le plus à propos de The Hunt est que les femmes aident d’autres femmes trouvent leur tenue parfaite [head-to-toe]. Je suis heureuse de faire partie de cette nouvelle approche sociale de la vente au détail .”
La compagnie compte déjà 300 000 inscrits et plus de 250 000 produits. Que la chasse commence !
LE RETOUR À MONTRÉAL DE LA LÉGENDAIRE FORMATION MARTINIQUAISE KASSAV’
Jocelyne Béroard, Georges Décimus, Jacob Desvarieux, Jean-Philippe Marthély et Jean-Claude Naimro alias KASSAV’ avaient une mission: enflammer le Métropolis de Montréal. C’est chose faite avec ce concert du 13 juillet au Métropolis qui souligne leur grand retour.
L’occasion de révéler le nouvel album SONJÉ sorti en mai 2013. Ce tout dernier opus est présenté comme celui qui renoue avec le style de leur début et rend hommage à Patrick Saint-Eloi, l’un des membres du groupe pendant de nombreuses années et fondateur du Zouk Love, décédé en septembre 2010.
Début 1986, KASSAV ‘ célèbre son premier disque d’or devant 40 000 personnes rassemblées en Guadeloupe. Les albums Vini Pou et Majestik Zouk, sortis respectivement en 1987 et 1989, sont disques de platine et plusieurs des CD suivants sont disques d’or. En 1987 et 1988, le groupe reçoit la Victoire de la musique (Prix musical français) dans la catégorie Meilleur groupe français et, en 1989, il obtient le Prix de la Francophonie au Québec. Le zouk se forge ainsi une place de choix dans le paysage musical francophone.
En tout, les membres du groupe enregistreront une trentaine d’albums solos et quinze ensemble. L’influence du groupe Kassav’ à travers le monde est immense ! On peut citer quelques chiffres records : plus de cinq millions d’albums vendus depuis 1979 ; premier groupe français à avoir rempli le Stade de France ; plus de 200 concerts devant plus d’un million de personnes entre 2009 et 2012.
At the occasion of the first SUPAFRIK PARIS event, which will stand from the 26th to 28th of July, we met Chinedu Ukabam, the founder of the concept !
Hi, can you introduce yourself to our readers ?
My name is Chinedu Ukabam and I’m from Toronto, Canada. The first time I went to school, it had nothing to do with fashion or business. I studied Computer Science, Philosophy and Writing at University of Toronto. The second time around, my Chinedesign label was already established and I attended HEC Paris to study Luxury Marketing.
What is SUPAFRIK and why did you create it?
After I left Paris two years ago, I wanted to try something different. I am a businessman and an artist. I am passionate about Africa (my heritage is Nigerian) and I had also become interested in what is know as “social entrepreneurialism” which is basically using business to achieve social goals such as alleviating poverty. I wanted to create a new business that would allow me to engage all of my interests simultaneously. At that time pop-up shops were starting to become more and more popular but there was none like SUPAFRIK focusing on African-inspired creations. I was very nervous when I did the first one in Toronto because I did not have any clue how people would react to it. First we had to explain what a pop-up shop was and then we had to show Africa in a way that many people are not used to thinking about. It ended up becoming a huge success and here I am in Paris spreading the gospel. I’ll be bringing some brands from Canada such as my label Chinedesign, BLKKANGAROO, Les Enfants Sauvage and Eloli. I am also looking forward to working with the local brands such as Kévé, Nefer and Ohiri Kréations and artists like Myriam Maxo. SUPAFRIK was the first pop-up of its kind and there have now been a few similar ones since then.
Can you explain us the concept of SUPAFRIK Paris?
The idea is simple. We take over La Cremerie for three days and use it as a shop and gallery featuring the best cutting edge African-inspired art. Art is a broad umbrella so it will include work by fashion and furniture designers, visual artists, “food stylists” and musicians. What we do is to create a dynamic experience by transforming the space every single day so that you can come to the shop every day and have a completely different experience. For example the opening night, there will be an intimate in-store performance by rising star Laetitia Dana and then on the closing day we will have a brunch party where the guests will watch Dieuville Malongo prepare a gastronomic dish and then a few minutes later, get a chance to eat it. I am very excited to work with Dieuville. The first time I did this “Palattes of Africa” event was in Toronto and the dishes were prepared by different chefs but for this one Mr. Malonga is preparing everything himself from scratch and it is entirely original. I got hungry just reading the menu! The African continent is blessed with so many flavors and Africans and people of African origin live in many countries outside Africa so Afro-fusion is a very natural extension of our experience. To step into the future, sometimes you need to step away from tradition.
How do you do the selection of the designers?
It happens in an organic manner. Some of the designers I know personally or somebody else on the SUPAFRIK team would recommend them. For instance, I was having coffee with my friend and her fiancee and we ended up talking about brands manufacturing in Ethiopia. One of them happened to be Enzi which was founded some friends of his . I was already familiar Enzi and impressed with their quality. He made the introductions and that was a done deal. There are also other designers I discovered on the internet and initiated a conversation with. Lastly, now that we are moving into our fifth and sixth editions, we are starting to get alot of requests for inclusion directly from the designers and artists. We are always interested in looking at cutting edge, contemporary African-inspired designs and art. The type of stuff you can find in the typical tourist market we usually find boring but if somebody took that same boring souvenir, cut it in half and transformed it into a lampshade, that would excite me! The website has an email and the blog has a submission form so anybody reading this, please feel free to send us suggestions for the next SUPAFRIK.
After Toronto & Washington, why are you landing in London and Paris now?
The plan in the beginning was to do the pop-up in London and Paris because that’s where I was living at the time. This is why most of the brands I featured in the past were from Paris like Africa Is The Future or SAWA Shoes. Eventually I decided to do it at home first because I can get people on-board with the easier since I was already known there through my work in music, fashion and graphic design. I also had left Toronto for two years and was starting to get homesick. For Paris, I was in communication with Chayet Chenin who has an awesome blog Nothingbutthewax. She was a fan of SUPAFRIK and has now transitioned into co-ordinating the logistics for the Paris Pop-Up. In fact she is probably the one translating this interview right now so if anything wrong you can blame her for it…hahaha!
Have you planned to do it in Africa?
People keep on asking us this so I know the demand is definitely there. SUPAFRIK is growing too big and to do it the way we really want to do it in Africa, we would need a sponsoring partner. We are in talks with some now and my hope is that in 2014 or early 2015, we will be able to finally take SUPAFRIK back to the source of its inspiration.
If I tell you Afro Inspiration, what do you say? what come in your mind?
I think about about color. I think about patterns. I think about storytelling. I think about diverse beauty. Africa is the most diverse place in the world. The inspiration is truly endless!
Essentials Hair Products to have BY Marcela De Vivo
Although there’s a spectrum within African hair types, most have a few things in common. In general, black hair retains less water, grows more slowly and is more prone to breakage than Caucasian or Asian hair.
With that in mind, there’s a lot you can (and should) do to protect your delicate hair. There is a wide range of products available that can help you hair stay strong and moisturized.
Moisturizing Shampoo
Regular shampoos can be harsh to your hair— they strip your hair of moisture as well as the natural oils from your scalp. Luckily, there are specially-designed moisturizing shampoos that take the fuss out of managing more difficult hair types. The best shampoos for black hair have special ingredients to help your hair stay supple—such as argan oil and emu oil (two wonder products for dry hair).
Conditioner
Using extra-moisturizing conditioner is just as important as finding a shampoo that won’t strip your hair of its natural oils. An effective conditioner will help seal the moisture in your hair, keeping it soft and supple.
You may also want to add deep conditioners to your rotation— they can be used weekly, biweekly, monthly—however often you need it. There are several protein treatments to select from that help to prevent breakage and work to repair and protect the damage that has already been done.
Leave-in Conditioner
Leave-in conditioner is another great option. It’s like your day-to-day conditioner, but with longer-lasting effects, as you don’t need to rinse it out— it can help tame frizz in your hair.
Depending on your hair’s dryness, you can use it as needed. Some use it each time they wash their hair, while others use it more on a weekly or even monthly basis.
Styling Product
In addition to leave-in conditioner (which can, in a pinch, be used to style your hair), there are a lot of great styling products that are also healthy for your hair. Styling products can shape, smooth, defrizz— whatever suits your particular needs.
Hair Masks
Hair masks can be key in restoring moisture and strengthening your hair. You will want to choose a hair mask that will repair your brittle>, broken hair that contains strengthening proteins. Hair masks are also very effective in restoring and adding moisture to chemically-processed hair. Treat yourself; massage it into your scalp, and think of it as a spa treatment!
Clarifying Shampoo
After all of these moisturizing treatments, your hair will need an occasional clarifying shampoo to restore its shine and keep it happy, healthy and manageable.
Not all shampoos and conditioners are created equal; you need to find the best products that will show the best results for the type of hair you have, as well as the condition that it is currently in. Having these essential hair products will certainly give the push your hair needs to be damage-free.
This guest post was written by Marcela De Vivo
About Marcela : Marcela is a Freelance writer in the Los Angeles area who offers beauty tips and tricks for hair, skin and nails through her writing. She uses these products herself to keep her locks shiny and healthy.
Pourquoi Twitter n’aide pas les Noirs – Partie 2 (lire partie 1 : ici)
Pour faire travailler un groupe autour d’une vision ambitieuse, il faut:
– Un groupe
– Une vision ambitieuse (jusque là, tout va bien)
– et une manière de communiquer la vision à la communauté qui incite chacun à participer.
Mais de quelle communauté parle-t-on ? De la “communauté noire” ? Non. S’il vous plaît. Tout sauf ça. Je ne veux plus appeler soeur ou frère, celles et ceux avec qui je ne partage rien. J’ai un frère. Un vrai. Nous sommes différents, mais nous partageons les valeurs transmises par nos parents. Nous n’avons pas les mêmes revenus, mais nous participons, chacun à notre échelle, au remplissage du frigo. Nous n’avons pas le même âge, mais nous avons le même droit de parole lors des conseils de famille. Nous n’habitons pas au même endroit, mais nous voulons pouvoir nous retrouver, à la moindre envie, dans la maison familiale. Alors nous chérissons cette maison.
Puis-je en dire autant de notre chère “communauté noire” ? Avons-nous des valeurs communes ? Une économie communautaire ? Une maison à protéger ? Non. Au mieux une blessure partagée. Etre noir n’a rien à voir avec le fait d’être africain ou de sentir africain. Se définir comme militant noir, c’est, dans le “meilleur” des cas, être un apôtre de l’antiracisme, c’est-à-dire le rejet du rejet. Et c’est, dans le pire, être un Afro-faché, qui considère que les initiatives des autres ne sont jamais assez bonnes. Pas une vision très ambitieuse, n’est-ce pas ?
C’est pourquoi je ne m’adresse pas aux noirs, mais aux panafricains. A eux, je propose une vision. Ou plutôt, je transmets. Car d’autres l’ont eu avant moi. Nous voulons une Afrique unie ? Alors oublions les nationalités coloniales et les micro-nationalités (pays et ethnies). Une #teamafrica aura surement plus d’impact que les #team972, #teambeti, #teamaloko et autres #teamchenillegrillée.
Nous voulons une Afrique puissante ?
Alors soutenons les projets solides, qu’ils soient dans les secteurs dits “vitaux” comme l’agriculture, la santé et l’éducation, mais aussi les technologies et la défense. Le continent sera demain au centre des Guerres de l’Eau, de l’Air, et de la Faim, et ce ne sera pas l’AFRICOM qui le protègera.
Nous voulons une Afrique égalitaire ? Vraiment ? Alors respectons les choix de chacun, et nettoyons notre vocabulaire. Le Vaudou est une religion, pas un culte satanique. L’homosexualité est une préférence sexuelle, pas une maladie. Le cousin du pays est un africain du continent, pas un bledard. Le panafricanisme n’est pas un morceau de pagne avec lequel on cache sa blessure identitaire. C’est une manière de penser et travailler basée sur la quête de l’excellence, le respect de l’autre et l’action concrète. 3 formules incompatibles avec un réseau social qui interdit le débat.
Alors si Twitter n’aide pas les noirs, c’est, certes, à cause de la culture du clash des égos qui y règne. Mais c’est surtout parce que 140 caractères sont insuffisants, pour déconstruire l’escroquerie de l’identité noire. C’est d’ailleurs ce que signifie mon nom. Noir, donc Immobile. Mauvaise pioche.
Cet article a été rédigé par Noir Immobile
Bio de Noir Immobile : Je suis noir et paralysé, mais je voyage avec mon esprit.
Suivez la sur Twitter : @NoirImmobile
A l’occasion du ZOOFEST Bruno Ly et Dominique Bottex se sont associés pour un spectacle : Plan de Relance.
Zoofest est un festival artistique bilingue qui se tient a Montréal du 4 au 28 juillet, pour ceux d’entre vous qui ne le connaîtrais pas encore, prenez une petite piqûre de rappel en lisant, l’article sur le Cabaret des Maudits Français
Plan de Relance est un spectacle de 1 h animé par Bruno Ly et Dominique Bottex, chaque artiste se partage 30 minutes. Les sujets abordés sont le parcours personnel des artistes, le marché de l’emploi et les difficultés qui vont avec.
Zoofest est un festival qui promeut les artistes de la relève, les étoiles montantes, les vedettes de demain. Pour ma part, en assistant à ce spectacle, j’ai plus eu l’impression de voir des professionnels du métier qui avait fait ça toute leur vie.
Le spectacle était vivant, les blagues bien senties, que ce soit du côté de Bruno Ly ou Dominique Bottex, il y avait de nombreuses interactions avec le public, de l’improvisation, mais pas d’hésitation. Tout était naturel, les artistes ont pris le temps d’échanger quelques mots avec les membres du public, et ont même accepté de répondre a quelques questions pour les lecteurs d’Afrokanlife.
Bonsoir Bruno, peux tu nous dire, qu’est-ce qui a donné, a un français comme toi l’envie de s’installer à Montréal ?
Je suis à Montréal depuis 15 ans, et au début c’était pour les études, de fil en aiguille je suis resté, je suis rentré dans le marché de l’emploi et… je suis devenu un québécois !
Comment es-tu arrivé à une carrière d’humoriste ? Qu’est-ce qui donné envie de te lancer dans ce métier là ?
J’ai toujours été un comique dans ma jeunesse, on m’a toujours poussé à essayer ça, parce que je faisais toujours rire mes amis excessivement, puis un jour, un ami m’a dit que je devrais essayer une scène ouverte, un “open mike”, comme on dit en anglais, un jour j’ai essayé en anglais, ça a fonctionné, puis j’ai jamais arrêté.
Certains de tes shows sont en anglais. Quelle est la langue que tu préfères ? Quelles sont les avantages et inconvénients de chacune ?
C’est le jour et la nuit, je crois. SI je devais en choisir une, ce serait comme avoir deux enfants et demander d’en choisir un. C’est sur qu’il y a des avantages de faire de l’humour en anglais ou de faire de l’humour en français. La langue anglaise est très malléable, tu peux faire rire en deux ou trois mots, tu n’as pas à maîtriser chaque syllabe, le français est une langue beaucoup plus complexe. Je dirais qu’il y a des défis et des avantages dans chacune des deux langues.
Un conseil pour un humoriste qui débute ou pour quelqu’un qui aurait envie de se lancer ?
Ne faîtes pas ce métier à moins d’en avoir besoin, c’est la chose qui peut t’aider persévérer.
Quels sont tes prochains projets ?
J’anime le show “Les Z’importés”, qui commence le 19 juillet, avec de très grands humoristiques de la relève, une anglophone Jess Salomon, que je respecte beaucoup, Dominique Bottex que vous avez vu ce soir, Richardson Zéphir, qui est très fort en impro, qui a des blagues vraiment originales, ça va être le fun.
Merci pour l’entrevue.
C’est moi qui vous remercie.
Bonsoir Dominique, est-ce que tu pourrais te présenter pour les lecteurs ?
Dominique Bottex, humoriste de la relève, je viens de finir la première du Plan de Relance, ici au Zoofest.
Tu as fait l’École Nationale de L’Humour, peux-tu nous en parler ?
Oui, c’est ça, j’ai fait le programme Humour de l’École Nationale de l’Humour, il y a deux programmes, le programme Auteur (1 an) et le programme Humour (2 ans), j’ai fait le programme Humour de 2009 à 2011, qui s’est soldé avec une tournée à travers le Québec, on a fait 35 shows à travers le Québec, pour moi qui suis rentré à l’École avec aucune expérience, cela m’a permis de prendre des galons, de prendre contact avec le public, c’est un chemin que j’aurais pu faire sans [l’École], certains choisissent de faire seulement dans les bars, mais je pense que n’ayant jamais fait d’humour avant d’avoir fréquenté l’École, cela m’a permis de mieux évoluer que dans le milieu des bars.
Qu’est-ce qui t’as donné envie de faire de l’humour ?
J’ai toujours aimé l’humour, quand j’étais petit, je connaissais les sketchs d’Anthony Kavanagh par cœur, j’ai découvert récemment l’humour anglophone, j’aime beaucoup Dave Chappelle, Louis C.K., il y a tellement de styles différents en humour, que tu trouves forcément quelque chose qui t’interpelle, qui te ressemble un peu plus, depuis que je fais de l’humour, j’essaie de trouver ma couleur, mon propre style, j’aime faire des accents…J’essaie encore de définir mon propre style, de savoir sur quoi m’appuyer, je connais un peu mes forces.
Est-ce que tu penses que tout le monde pourrait faire une école et apprendre à devenir humoriste ?
Je connais des gens dans le milieu de l’humour qui n’ont pas fait l’École, qui ont un talent incroyable et je pense que cela ne leur enlève rien. Pour moi qui n’avait jamais fait d’humour, cela m’a beaucoup aidé, je pense que je n’aurais pas pu faire la même chose, je la recommande vraiment à ceux qui veulent faire de l’humour, c’est un bon cheminement, on touche à tout, cours d’écriture, cours d’impro, techniques vocale, techniques de respiration… J’ai beaucoup aimé ce parcours.
Quels sont tes prochains projets ?
Le mois d’Août, c’est un peu le mois des vacances pour les humoristes , mais début Septembre on commence à tester notre matériel, pour que lorsqu’on arriver à l’été, on récolte le fruit de notre travail durant l’année. L’année prochaine je risque d’aller au festival Grand Rire de Québec, qui est début juin, j’y étais cet été, j’ai fait un numéro avec Boucar Diouf, au Grand Théâtre de Québec, je pourrais refaire un show avec lui, un duo l’année prochaine. J’ai aussi un duo avec Dave Gaudet, humoriste anglophone qui fait aussi de la scène en français, donc c’est plus pour l’été prochain, après le Zoofest ne fait que commencer, je fais aussi parti du show “Les Z’importés”.
Je te remercie pour cette entrevue.
Merci à toi.
Retrouvez Plan de Relance les 21 et 22 Juillet, à l’Espace des Arts.
Retrouvez le show “Les Z’importés” les 18, 19, 25 et 26 Juillet, à L’Espace des Arts.
Projecteur sur la beauty box Nana Secrets du mois de juin…
Créee en 2013, les beauty box Nana Secrets proposent chaque mois des produits de beauté et de mode grand format inspirés de l’Afrique pour 29,90 euros. Actuellement, la beauty box Nana Secrets est distribuée sur le marché européen (France, Belgique, Suisse,…) et projette de s’étendre vers d’autres horizons.
J’ai testé pour vous la Nana Secrets du mois de juin 2013…
Ce maillot de bain une pièce en tissu wax de la marque L’île de Gorée est conçue par la designer Coumba Chioubou. Idéal pour toutes celles qui iront à la plage cet été. Apprenez-en plus sur le travail de cette jeune créatrice en visitant le site l’Île de Gorée.
Les produits de la marque française Farity sont fait simplement à base de karité associé aux huiles de sésame, de jojoba et de baobab issus de l’agriculture biologique. Aucun colorant ni conservateur sont utilisés lors de la fabrication. Actuellement, 5 saveurs sont disponibles: fleur de Tiaré, vanille, mangue passion, rose et nature.
La texture est facilement maléable et fond dans la main de sorte que l’on puisse l’utiliser aisémenent pour la peau et les cheveux. Rapidement absorbé par la peau, ce soin laisse un délicat parfum aux senteurs exotiques.
Dans un souci d’éco-responsabilité, la marque Noliana fabrique en France des savons et produits naturels à la main. Ce savon 100% végétal est fait à base d’huile d’amande douce, de beurre de karité et d’huile essentielle biologique. Grâce aux vertus de l’amande douce et du beurre de karité, ce savon hydrate, nourrit et régénére les peaux fragiles et/ou sèches. De plus, l’huile essentielle d’orange et l’extrait de vanille tonifient et adoucissent l’épiderme.
La marque Black Colors est fabriqué aux Etats-Unis sous le contrôle vigilant de la FDA (Food and Drug administration) en charge d’approuver les produits de nutrition, de santé et de cosmétique. Mis au point par une pharmacienne et une maquilleuse professionnelle d’origine antillaise, les produits Black Colors Cosmetics répondent adéquatement aux besoins des peaux noires et métissées. Concernant le fard à paupière présenté ci-dessus, il s’agit de la couleur Mojo de la collection Summer Pop. Vous apprécierez la longue tenue et le côté hyper-pigmenté qui unifie la couleur sur toute la paupière.
La beauty box Nana Secrets du mois de juillet sera bientôt dévoilée, pour en savoir plus visitez le site de Nana Secrets.
Le jeudi 4 juillet fut le coup d’envoi de la cinquième édition du Zoofest qui se déroulera du 4 au 28 juillet 2013.
Zoofest est un festival bilingue dont la programmation varie entre théatre, muisque, humour, danse et magie dans le but de faire valoir les talents éemergents.
Le premier spectacle a été l’œuvre du Cabaret des Maudits Français. Il s’agissait d’une sorte de mise en bouche de 6 humoristes qui faisaient la promotion de leur spectacle solo.
Ces humoristes sont inconnus du public québécois, mais ils commencent à s’installer dans les plus grandes salles de spectacle de la France. Ils sont pour la plupart passés par le désormais très célèbre « Jamel Comedy Club », ou bien l’émission de France 2 « On n’demande qu’à en rire ».
Les artistes ont abordé des thèmes plutôt récurrents dans le milieu humoristique comme les rapports Hommes/Femmes, l’immigration, le racisme, etc.
Paul Serré, un des bons de la soirée a abordé le thème de son nouveau spectacle « P*** j’ai 30 ans ». Dédo qui s’est fait connaître au Jamel Comedy Club a été mon citron de la soirée, malgré un CV imposant (animateur du Jamel Comedy Club à plusieurs reprises).
Mon coup de cœur n’est pas français, mais suisse, Charlotte Gabris. Une jeune humoriste pleine de vie et de sarcasme. Elle a surpris le public avec ses blagues crues et le réalisme de ses imitations.
Cette soirée aurait mérité un plus fort achalandage et une meilleure ambiance. Pourtant le studio Hydro-Québec du monument national paraissait une salle propice à la communion du public avec les artistes, mais ça n’a pas été le cas. Un brin timide ou intimidé, le public a le temps de se rattraper.
Ces jeunes humoristes nous ont fait rire pendant près d’une heure. Cela a été un peu court, sachant que chaque humoriste était sur scène de 5 à 8 minutes. On aimerait en avoir plus. Pour cela, il faut aller les voir à leur one man show d’une heure les 4-5-6, 8-9-10-11 juillet 2013 au Studio Hydro-Québec du Monument National http://zoofest.com/fr/spectacles/cabaret-des-maudits-fran-ais.
L’Hair Academy est un atelier capillaire sur l’entretien des cheveux crépus…
Le 29 juin dernier, le site bellebene.com a organisé un atelier Hair Academy spécial édition été pour l’entretien des cheveux crépus. Les ateliers Hair Academy sont des lieux d’échange et de conseils pour apprendre les techniques d’entretien des cheveux crépus (naturel, défrisé ou en transition).
À l’ordre du jour, de nombreux points ont été évoqués pour aider les participantes à adopter une routine capillaire saine pour garder leurs cheveux en bonne santé au cours de la saison estivale. L’atelier a debuté avec la présentation des Laboratoires MAI à l’origine de la création des marques Miss Antilles et Activilong en présence de Mr Jean-Claude Cheffre (Président Fondateur, Laboratoires MAI). À la fois pertinente et instructive en ce qui a trait au processus de mise en élaboration de leur produit, l’intervention du Présient Fondateur a mis l’emphase sur le souci de qualité qui est un volet primordial au sein des Laboratoires MAI.
Pour plonger les participantes dans le bain, Clarisse Libene, l’animatrice de l’atelier et fondatrice de Bellebene, nous a soumise à un quizz beauté du cheveu qui passe en revue des informations clés et démystifie les idées reçues.
Par la suite, l’atelier a abordé les multiples particularités liées à la saison d’été vis-à-vis de l’entretien des cheveux crépus. En été, les cuticules des cheveux crépus sont fermées et cela empêche la retention d’eau au niveau de la fibre capillaire. Aussi, le contact direct avec le soleil rend le cheveu terne et il est en moins bonne santé. De plus, le sel de la mer absorbe le peu d’eau se trouvant à la surface de la fibre capillaire et attaque la kératine. En somme, ce sont autant de points qui ont été soulevés durant la première partie de l’atelier.
En deuxième partie, des réponses concrètes ont été dévoilées pour répondre à ces problématiques et adopter les 5 étapes de la beauté Bellebene (purifier, déméler, nourrir en profondeur, coiffer et protéger). Tout au long de l’atelier, les participantes avaient la possibilité d’intervenir pour poser des questions et partager leur expérience personnelle.
En troisième partie, les participantes volontaires pouvaient soumettre une idée coiffure et obtenir des conseils en direct pour une mise en forme adaptée à leur texture capillaire.
L’atelier s’est achevé par la dégustation de mets culinaires soigneusement préparés par un traiteur et la distribution de sac cadeaux à chaque participante. Pour connaître les prochaines dates des Hair Academy, rendez-vous sur le site bellebene.com dans la rubrique COACHING.
Si vous êtes là, c’est que vous avez cliqué sur un lien, attiré par un titre légèrement racoleur. Vous avez bien fait. Mais votre instinct avait vu juste. Cette accroche n’était là que pour attirer le clic non averti, telle la #PP de Malcolm X pour attirer le follow de la Nappy.
Non pas que nous ne voulions pas traiter de noirs et de Twitter. L’alliance des 2 thèmes est une source infinie d’inspiration, en cette ère de militantisme du clavier. Mais nous ne nous aventurerons pas à médire sur le sain réseau qui crée les révolutions. Cependant, nous vous prions de nous excuser par avance…
*éclaircissements de gorge*
Ô oui, Twittos ! Toi qui sait tout !
Toi qui a de si nombreux followers, ce qui est l’équivalent de multiples doctorats en :
-Sociologie
-Communication
-Psychologie
-Sciences Politiques
et
-Voyance par internet !
Pardonne-nous donc l’offense que nous nous apprêtons à commettre en te posant une question : Quelle est ta cause ?
* silence, ou plutôt souffle sacré *
Bon le twittos omniscient étant parti, nous nous poserons la question à nous-mêmes. Entre personnes ouvertes d’esprit. Pour nous aider à nous définir, avant de définir notre cause, voici un test pour identifier la communauté à laquelle vous appartenez. (Enfin pas vraiment communauté…. plus l’identité… enfin pas totalement… plus… Bon faites-le et vous verrez.)
Le test scientifique des internets
Toute ressemblance avec un test aliénant de magazine féminin, ne peut être que fortuite
Questions :
1)- Etes-vous noir ?
2)- Avez-vous un ancêtre noir ?
3)- Etes-vous né en Afrique ?
4)- Avez-vous un ancêtre né en Afrique ?
5)- Connaissez-vous l’histoire de l’Afrique ?
6)- Connaissez-vous l’histoire des luttes raciales ?
7)- Aimez-vous le manioc ?
…Je vous laisse un peu de temps pour trouver, en vous, les réponses…
C’est bon ? Parfait. Résultats:
Si vous avez répondu oui à la première question, c’est que vous êtes Noir. Oui, ça paraît simple comme ça. Ça implique en fait que vous êtes victime d’oppressions spécifiques.Par exemple, on attend de vous certaines choses comme savoir danser ou avoir un gros sexe / grosses fesses.
Si vous avez répondu oui à la 2, vous êtes Métissé. Sauf si vous vivez aux États-Unis, dans quel cas vous êtes également Noir. Même si vous êtes Blanc.
Si vous êtes né en Afrique, vous êtes Africain. Même si vous êtes Blanc.
Si vous avez répondu oui à la question 4, vous êtes Afro-descendant. Si vous avez répondu non, vous êtes un menteur. En effet, notre ancêtre à tous, l’homo sapiens, est né en Afrique. Vous êtes donc Afro-descendant également. Désolé.
Si vous connaissez l’histoire de l’Afrique, vous avez de la chance. Beaucoup d’Africains eux-mêmes ne la connaissent pas. Partagez votre savoir dès que vous le pouvez.
Si vous connaissez l’histoire des luttes raciales c’est bien. Vous êtes cultivé. Vous pouvez porter un T-shirt de Marcus Garvey pour le plaisir d’expliquer à longueur de journée à quel point c’est dommage qu’on ne parle pas de lui.
Attention, les combos :
5+6 = Afro-conscient
4+5+6 = Kamite
(vous pouvez trouver d’autres combos et les partager sur Twitter)
Ah oui. J’oubliais, si vous avez répondu Oui à la dernière question, c’est que vous n’êtes pas Gaston Kelman.
Ce test ayant été approuvé par de grands universitaires (merci aux twittos qui ajoutent leur Tweet Credibility en retweetant l’article) il ne peut être remis en question. Je ne traiterai pas les concepts de bounty, traîtres, negro fragile, renoi perdu, afro-francais, blackgeois ou encore leucoderme, me les gardant pour créer de l’animation sur Twitter, les jours d’ennui. Fort potentiel polémique. Vous avez passé ce test, et vous en savez un peu plus sur vous-même. Ou pas.
Mais quel est le foutu rapport avec Twitter ? Le voici Imaginons que vous vouliez défendre un projet. Par exemple, vous avez tiré la carte Afro-conscient. Vous voulez la création d’une armée panafricaine, pour pouvoir virer les industriels qui viennent polluer l’eau dans laquelle les enfants boivent et se lavent
Il faut donc créer un groupe de travail.
Quels sont les moyens d’action sur Twitter ?
1-Communiquer votre point de vue pour convaincre les autres de son bien-fondé.
Bonne idée.
Le problème, c’est que, sur notre réseau social préféré, être convaincu, c’est un être un con vaincu (3 ans que je rêve de placer ce jeu de mots). La personne à qui vous vous adresserez ne changera donc pas d’avis. Ça serait avouer qu’elle avait tort au départ. AU MONDE ENTIER. La mauvaise fois, la condescendance et la violence sont donc absolument nécessaires pour survivre dans ce monde impitoyable. Pour eux. Comme pour vous. Heureusement, vous pourrez quand même sensibiliser les témoins de votre combat, si vous avez remporté la victoire médiatique.
Oui mais sensibiliser, ce n’est pas mobiliser. Et on ne mobilise que ceux qui souffrent de leur immobilité…
À suivre.
Cet article a été rédigé par Noir Immobile
Bio de Noir Immobile : Je suis noir et paralysé, mais je voyage avec mon esprit.
Suivez la sur Twitter : @NoirImmobile
Frenchkind a présenté son lookbook “Afrikan Prints 2013”. Nous nous sommes entretenus avec le fondateur de la marque, Rostou, afin d’en savoir un peu plus.
Frenchkind c’était plutôt du street wear / urban wear. Comment s’explique le virage ethnique ?
Pour commencer Frenchkind n’est pas une marque de vêtements typique. Le prêt-à-porter n’est qu’une facette de ce que Frenchkind offre. Pour nous, les vêtements que nous offrons n’ont jamais été « Street Wear ». Nos vêtements sont culturels, donc je pense que la continuité avec la collection « Afrikan Prints » (entièrement produite au Cameroun) est logique.
Combien de pièces compte votre collection?
Pour le moment 20 pièces.
Où peut-on se procurer vos pièces ailleurs que sur le e-shop ? La collection étant produite au Cameroun, penses-tu un jour y ouvrir une boutique ?
Pour le moment tous nos produits sont disponibles seulement sur notre site internet (E-Shop). En ce qui concerne ouvrir une boutique Frenchkind, nous y travaillons en ce moment même. La seule boutique Frenchkind sera ouverte au Cameroun. Si tu veux aller dans le magasin Frenchkind il faudra prendre l’avion et arriver au Cameroun. Pour le moment nous sommes dans cette optique-là. Avec du travail et de la détermination, il y aura un super magasin Frenchkind au pays.
Ne penses-tu pas que c’est aller à contre courant de la démarche d’autres jeunes marques qui ouvrent plus dans les capitales de la mode qu’en périphérie ?
Je pense que chacun adopte ses démarches comme il le pense. Chacun a ses raisons d’opérer d’une façon ou d’une autre. Bien évidemment c’est dommage de ne pas contribuer dans son propre pays, mais je ne peux pas juger. Peut être que ce n’est que le début du processus, peut être que la deuxième étape sera d’ouvrir au pays, ou bien avec cet argent ou après un certain succès ils le feront, mais avec les peut-être on risque d’être ici jusqu’à demain donc vraiment…
Quelle clientèle vises-tu avec cette collection ? “Afroparisien” ? “Blackgeois” ? le marché Camerounais/Africain local ? Quelle est ta cible ?
Nous n’avons pas vraiment une cible, je pense que mettre une cible serait mettre des limites. Bien entendu les Camerounais se sentiront plus connectés parce que toute la collection a été produite au Cameroun et nous même aussi nous sommes camerounais et fiers. Mais cela n’empêche pas qu’un Chinois, un Russe, un Américain, un Tchécoslovaque ou même un martien porte cette nouvelle collection et se sente bien et nouveau en marchant dans la rue. Je pense que mettre une cible éloigne et limite le vrai message dans tout ça, je ne voudrais pas qu’un Russe refuse de porter parce qu’il se dit que « Non ce n’est que pour les Africains ». Pourquoi ? La nouvelle collection Frenchkind « Afrikan Prints » est ouverte à tout le monde.
Est-ce que c’est une collection One Shot ou bien c’est la nouvelle direction que Frenchkind vise ?
Nous n’avons pas une direction précise vestimentaire à 100 %. On ne bloque pas, bien évidement nous allons continuer à mixer certains styles et certaines idées pour apporter de l’originalité tout en gardant la vision et le message de notre slogan « Be Free. Be Different. Be Yourself. » Si demain se sentir Free est de marcher nu dans la rue nous allons offrir des vêtements transparents pour être nu dans la rue.
Au niveau du choix des imprimés on sait que dans la culture camer cela a souvent un sens. Quelle a été le processus de sélection et les inspirations ?
La seule et vraie inspiration a été le Cameroun tout simplement. Tu veux que je te dise la procédure pour copier ? Pardon mouf troubadour. (Rires)
Parle-nous un peu de la vidéo, est-ce Frenchkind qui est à la réalisation du clip ? Où a-t-il été tourné ?
Pour toutes les vidéos où tu verras “Frenchkind Production” : Frenchkind a réalisé et a produit. Nous faisons pratiquement tout nous-même (pour ne pas dire tout.) Tu as aimé la vidéo ?
Est-ce aussi un morceau d’un artiste Frenchkind ?
Oui c’est un morceau Frenchkind produit par mon type Pee MagnuM. Un bon Camerounais aussi celui-là. Un désordonné.
What’s next pour Frenchkind cette année. Encore des surprises au niveau des vêtements ? De nouvelles galettes à nous faire écouter ?
Oui il y a du nous qui arrive du côté vestimentaire, des nouveaux t-shirts, des nouvelles casquettes, et même des sacs à dos bientôt. Sinon du coté de la musique il y a la première mixtape de ton boy Dareal qui se prépare. On balancera la date de sortie et des nouveaux clips bientôt. Soyez prêt pour Dareal parce que je pense qu’il va changer le game au Cameroun. Sinon Jax et Badio travaillent aussi sur leurs nouveaux projets. Des EP, des mixtapes et des clips qui arrivent. Et pour finir Frenchkind vous réserve une surprise à Yaoundé en décembre, une grosse surprise et sachez que les absents ont toujours tort. Ça va être dangereux ! On annoncera tout ça bientôt.
Merci pour cette entrevue Rostou.
C’était Le Rostou aka Le RTT aka Rostov aka Le Russe aka Rostou La Kova. Je suis partout je suis comme le wifi tu peux me joindre sur mon sans-fil Siemens. Gardez la santé les amis. Le début c’est tous les matins. Cameroun jusqu’à la fin des temps.
Pour plus d’information :
Facebook: wwww.facebook.com/frenchkind
Twitter: @Frenchkind
Site Web : www.wefrenchkind.com
Bringing underground music to mainstream : DILLMATIC.COM
LA RECETTE DU POULET GABONAIS : LE NYEMBWE ou NIEMBOUE
Le poulet Nyembwe (aussi orthographié gnemboue) est considéré comme le mets national gabonais. Nyembwe veut dire huile de palme en langue mièné (ou myene) qui est une des langues du Gabon.
Ingrédients :
— Niemboué
— Poulet fumé
— 2 ou 3 feuilles de laurier
— 2 petits piments gabonais
— 1 cube d’assaisonnement au poulet
— 2 oignons
— 3 ou 4 gousses d`ail
— Sel
Préparation :
Faire chauffer le niemboué dans une marmite.
Ajouter les oignons et l`ail, coupés en tous petits dés. Remuer avec une cuillère en bois, puis laisser cuire un peu.
Ajouter ensuite le cube d’assaisonnement, le laurier et un peu de sel.
Quand le niemboué commence à épaissir, ajouter les morceaux de poulet fumé.
Rajouter de l’eau.
Laisser cuire un peu.
En fin de cuisson, ajouter les piments. Il faut bien veiller à ne JAMAIS les crever dans la sauce sinon ce sera immangeable ! Par contre, les piments entiers relèvent agréablement le goût du niemboué.
Servir et savourer.
Bon appétit !
De nombreuses recettes et des adresses de restaurants sont disponibles sur notre site partenaire Dalekh.com
Il existe de nombreuses idées reçues sur le jus de citron. Des idées qui n’ont aucun fondement scientifique pour les soutenir. J’ai entendu, par exemple, dire que le jus de citron améliore la digestion et régule l’absorption du sucre. Ces deux affirmations ne reposent pourtant sur aucune preuve scientifique tangible.
Ma préférée est celle selon laquelle du jus de citron pressé sur du poulet ferait fondre sa graisse. Ce n’est malheureusement pas le cas dans les faits. Toutefois, les matières acides comme le jus de citron sont utilisées dans les marinades pour attendrir la viande en décomposant le collagène, un composé fibreux qui aide à la formation du tissu conjonctif.
Une autre légende communément mentionnée est celle du mélange citron plus eau froide ou tiède, auquel on associe des vertus amaigrissantes. Cette concoction n’a aucun effet sur le plan métabolique, mais à défaut, boire plus d’eau (froide ou tiède) vous aidera à rester hydraté.
Les bienfaits du jus de citron
Le jus de citron comporte de nombreux avantages. C’est une excellente source de vitamine C, un antioxydant qui aide à combattre les infections, favorise l’absorption du fer et contribue à la production du collagène. Les citrons contiennent aussi un antioxydant nommé limonène. Son efficacité a été démontrée dans la lutte contre certaines formes de cancer, bien que la recherche sur cette substance soit encore à ses balbutiements.
Le jus de citron est également un moyen peu calorique pour aromatiser des boissons et des recettes. En effet, 28 g de jus de citron ne renferment que 8 calories, donc si vous aimez le jus de citron, ne vous en privez pas ! Vous ne perdrez surement pas des kilos instantanément, mais vous pourrez savourer sainement ce produit et profiter de son arôme !
De nombreuses recettes et des adresses de restaurants sont disponibles sur notre site partenaire Dalekh.com
Twitter et les journalistes: les 26 règles d’or de Steve Ladurantaye
Lorsque je me suis fait demander si je me fixais des règles quant à mon utilisation de Twitter, je me suis dit qu’il y avait, en effet, cinq ou six principes que je tenais pour acquis.
Cela fait maintenant plusieurs années que j’évolue dans la twittosphère, et j’y ai commis quelques erreurs. J’ai été ennuyant et drôle, mais pas toujours lorsque je croyais l’être. J’ai été mordant. J’ai partagé bien trop d’informations. J’ai tué Gordon Lightfoot.
Lorsque je me suis assis pour écrire ces règles sur papier, j’en ai trouvé bien plus que je ne le supposais. De mon point vue, voici donc comment, en tant journaliste, je devrais utiliser Twitter. Même si j’oublie fréquemment l’une ou l’autre de ces règles.
Vous n’êtes qu’à un tweet de vous faire renvoyer.
Soyez positif, soyez gentil, ne vous disputez avec personne.
Il n’y a pas de différence entre un compte personnel et un compte professionnel.
Soyez vous-mêmes. Si vous êtes drôle, soyez drôle. Si vous êtes sérieux, soyez sérieux. N’essayez pas d’être quelqu’un d’autre.
Retenez l’attention des gens qui vous répondent. Si vous échangez plus de deux tweets à chaque fois, utilisez le courriel.
On vous pousse parfois à parler de votre environnement de travail, ce qui ne pose en général aucun problème. Mais si quelqu’un cherche la bagarre, référez-le à un supérieur susceptible de pouvoir régler le différend.
Il arrive de faire une erreur. Réparez-la et vérifiez si elle a été répétée. Contactez toute personne qui l’aurait retweetée et donnez-lui plus d’informations.
Ne vous adonnez pas à la diffamation.
Retweetez. Mais c’est toujours plus intéressant d’expliquer pourquoi vous le faites.
Créditez vos sources. Mais ne cherchez pas à tout prix la source originelle d’une histoire déjà amplement partagée.
Attendez de disposer du lien avant de tweeter des faits relatifs à votre histoire.
Après la publication de votre histoire, utilisez Twitter pour fournir des informations complémentaires qui ne se trouveraient pas dans votre article.
Indiquez les documents sources.
Partagez le lien vers votre histoire. Une fois suffit même si vous êtes très fier de votre article et que vous voulez être certain que personne ne passera à côté.
Parlez de ce sur quoi vous travaillez. Les avantages l’emportent sur les désavantages concurrentiels.
Tweetez lorsque les gens lisent. En général en arrivant au travail, après le diner et tard dans la nuit.
Ne rapportez pas les rumeurs et les spéculations. Que vous ayez vérifié ou non une information, les gens supposent que vous l’avez fait. Attribuez la rumeur à quelqu’un d’autre n’est pas un laissez-passer.
Ne tweetez jamais la mort de quelqu’un. Inutile de prendre le risque de vous tromper.
Si vous êtes à l’aise, faites une pause en tweetant des choses personnelles. Ça vous rendra plus humain et les gens aiment ça.
Ne suivez pas tous les gens qui vous suivent, vous seriez submergé. Utilisez les listes pour gérer des groupes.
N’évoquez votre processus de travail que si c’est pertinent ou perspicace. La complainte est ennuyeuse.
Les «private jokes» sont déroutantes pour la plupart des gens.
Suivez les gens qui couvrent les mêmes sujets que vous. Mais n’oubliez pas que vous n’êtes qu’une petite fraction de la population.
Votre direction et les relations publiques surveillent tous vos tweets et les classent dans des tableurs afin de contrôler tout ce que vous dites. Restez fidèle aux faits, proscrivez le sarcasme.
Ouvrez une bouteille, fermez Twitter.
Vous êtes à un tweet de vous faire renvoyer.
Steve Ladurantaye est journaliste au Globe and mail, spécialiste des médias.
Trouver un partenaire d’affaires peut sembler difficile, mais trouver le bon tempo avec cet associé est encore plus compliqué.
Même si certains réussissent à travailler avec le même partenaire d’affaires pendant des années, tous s’accordent à dire que l’alchimie a mis du temps à se mettre en place.
La plupart du temps, deux partenaires d’affaires font beaucoup d’efforts pour s’entendre et trouver un moyen de collaborer, mais finissent par échouer et se séparent. Cela n’est pas une question d’efforts, d’argent ou d’intelligence… la raison principale est la peur, la peur de ces choses-là :
Raison #1 : Confrontation
Les gens ont peur de se confronter. Souvent, une association qui fonctionne est une association où les deux partenaires se disent les choses. Si l’un d’entre eux va dans la mauvaise direction, l’autre le lui fait remarquer.
En affaires, il ne s’agit pas de faire plaisir aux uns et aux autres, on dit ce que l’on pense. Pourquoi ? Parce-qu’on recherche le succès et ce qui est bon à faire pour la suite des affaires. Si quelqu’un empêche le bon fonctionnement des choses ou ne les fait pas correctement, il faut clairement le pointer du doigt.
Lorsque l’on a peur de dire ce que l’on pense à son associé, on ne peut pas faire fonctionner cette association.
Raison #2 : Communication
Sans la communication rien ne se fait. Il faut non seulement communiquer régulièrement, mais aussi ne pas hésiter à se répéter.
Se parler régulièrement, trouver ce qui ne se fait pas correctement dans l’entreprise, et trouver le moyen de mieux faire ensemble.
L’expérience prouve qu’une communication intense aide à maintenir les partenaires motivés. Des idées émergent, une certaine excitation prend forme, et on prend plaisir à travailler.
Raison #3 : Rôles
Deux associés ne devraient pas faire exactement le même travail dans l’entreprise, surtout si celle-ci vient de démarrer. L’argent manque pour d’autres employés dans la plupart des cas, donc il est plus juste que chacun s’occupe à différentes tâches.
Autrement dit, il faut diviser pour mieux réussir par exemple on peut avoir une personne gérant la production et l’autre les finances, puis voir ensemble la partie marketing et la stratégie d’ensemble.
Bien définir les rôles permet une meilleure efficacité, ainsi personne ne marche sur les plates-bandes de l’autre.
Raison #4 : Temps
On peut s’attendre à une parfaite association en quelques semaines, quelques mois ou même une année. Cela va prendre au moins quelques années avant de parfaitement comprendre comment chacun travaille, et évolue dans ses tâches.
Il faut savoir aussi que les choses peuvent changer avec le temps. Les rôles peuvent changer, voire s’inverser.
Le temps permet aussi de régler certains problèmes. Quand l’argent rentre, les choses se passent en général pas trop mal, mais quand l’argent ne rentre plus, souvent des problèmes se développent. Avec le temps on apprend à régler ce genre de problèmes et à créer une bonne association.
Raison #5 : Buts dans la vie
Même si des objectifs de vie personnels ne devraient pas affecter une association, il s’avère que si l’un a pour objectif de faire le strict minimum, car son job ne constitue pas sa préoccupation majeure dans la vie, tandis que l’autre travaille 7 jours sur 7 et ne pense qu’à son travail, les choses vont tôt ou tard mal tourner.
L’un des deux va commencer à sentir que tout le monde ne s’implique pas autant que possible et des tensions vont apparaître.
Si chacun a la même approche de travail alors chacun aura la paix. Avant de s’associer avec quelqu’un il faut être sûr que chacun a les mêmes buts dans la vie, surtout s’il s’agit du travail.
Raison #6 : Amitié
Tout le monde n’est pas d’accord sur ce point, mais deux associés ne devraient pas être meilleurs amis. Chacun doit avoir du temps seul et avoir son propre cercle. Si on se retrouve avec son associé chaque jour pendant plusieurs temps, un jour viendra ou on ne pourra plus le supporter.
Chacun doit avoir son cercle, car cela donne de l’espace. De plus, cela aura un effet sur les affaires, car chacun va apprendre des choses différentes de son entourage et pourra ensuite les partager.
Par la suite, ces connaissances diverses pourront être mises en commun et feront grandir l’entreprise.
Raison #7 : Exécution
Certains partenaires aiment se parler et planifier les grandes directions de l’entreprise tous les jours. Une chose est sûre il ne doit pas y avoir de manque dans l’exécution. Si personne ne peut achever une tâche, alors les choses ne vont pas durer bien longtemps.
Il faut concentrer son temps et son énergie à l’exécution des choses parce qu’il est important de sentir que les choses avancent. Si tel n’est pas le cas, chacun commencera à pointer l’autre du doigt.
Raison #8 : Émotions
Les émotions ont tendance à prendre le contrôle sur nous. Quand on se sent critiqué ou exposé, il est naturel de se défendre et de riposter.
Il ne faut pas raisonner avec ses émotions avec un associé, mais avec logique. Quand quelque chose n’est pas bien fait, il faut prendre du recul, et agir comme une personne extérieure au problème, réfléchir a une approche logique et trouver une solution au problème, finalement chacun agira avec pour seule préoccupation le bien-être de l’entreprise ainsi il n’est d’aucune utilité de prendre les choses personnellement. Les émotions ne permettent pas d’atteindre ses objectifs, mais de les perdre de vue.
Conclusion
J’espère que chaque lecteur trouvera un jour le meilleur associé possible. Bien sûr tout ne sera pas parfait au démarrage, mais en laissant du temps aux choses pour se mettre en place et en appliquant les conseils mentionnés, une association heureuse peut se construire.
Selon vous pour quelles raisons les associations prennent-elles fin ?
Face à l’une des pires équipes de la ligue, Impact de Montréal n’a pas su prendre les 3 points dans un stade qui devient de moins en moins une forteresse. L’IMFC continue cette spirale plus ou moins négative.
Troy Perkins: 6.5/10
Il n’a pas su garder sa cage inviolée face à l’une des pires attaques de la ligue. Ne peut rien sur le but.
Matteo Ferrari: 6.5/10
Sur le seul but de Chivas, il a fait ce qu’il a pu pour intercepter la passe initiale de Correa mais n’a pu empêcher le but. Un match acceptable pour sa première titularisation en tant que capitaine.
Alessandro Nesta: 6.5/10
N’a pas eu un gros travail à faire et n’a pas vraiment été mis en difficulté. N’a pas paniqué lorsque la défense était sous pression.
Jeb Brovsky: 7/10
A beaucoup apporté offensivement comme à son habitude et a été solide sur son côté.
Hassoun Camara: 6/10
De très bonnes phases offensives, surtout en première mi-temps mais a commis une grosse erreur sur le seul but des Chivas.
Colleen Warner: 7/10
Il avait une carte à jouer et je pense qu’il a bien utilisé. A récupéré beaucoup de ballons et été discipliné au niveau du positionnement. Il mérite de jouer plus de minutes.
Felipe Martins.: 5.5/10
Malheureusement pour Felipe les matchs se suivent et se ressemblent. Encore décevant et irrégulier. Une grosse occasion gâchée en première mi temps. Logiquement remplacé en seconde mi temps.
Andrès Romero: 5/10
Mis à part un super dribble en début de match. Romero a été encore une fois Casper le Fantôme. Avec le retour imminent de Mapp, il lui reste de moins en moins de jokers.
Sanna Nyassi: 8.5/10
Assurément l’homme du match du côté de l’Impact. Remuant, disponible, percutant. Tous les superlatifs sont bons pour décrire sa performance. Il est à l’origine de tous les bons coups offensifs de l’IMFC y compris le pénalty.
Daniele Paponi: 6.5/10
A proposé des solutions mais a été légèrement brouillon dans le dernier geste. Le 3ème match en 9 jours était visible dans les jambes de l’attaquant italien.
Marco Di Vaio: 6.5/10
A manqué de lucidité ans le dernier geste. Moins tranchant qu’à son habitude, le meilleur buteur du championnat n’a pu faire trembler les filets malgré plusieurs
occasions
franches.
Patrice Bernier: 7.5/10
Très bonne rentrée de Bernier. Très lucide dans sa distribution, il a tranquillement transformé le penalty. A offert un chèque à Andrew Wenger dans les derniers instants du match que l’attaquant n’avait qu’à encaisser.
Andrew Wenger: 6/10
Comme d’habitude, il s’est créé des occasions franches mais n’a pas su les transformer. La pire hantise de l’attaquant, être en manque de confiance.
Blake Smith: 6.5/10
Une entrée intéressante, a montré plus que Romero en moins de temps. Il devrait sous peu obtenir un départ. À chaque prise de balle, on sent l’envie et la volonté de créer quelque chose.
Crédit photo : Impact de Montréal
Cet article a été rédigé par Reginald Joseph du show Soccer Sans Frontières Bio de Regge : Arsenal Fan in Montreal. Thierry Henry Fan. Co-host @SoccerSansF. Once a Gooner Always a Gooner. Suivez-le sur Twitter : @henregge Ajoutez-le à votre cercle Google Plus : Reginald Joseph
Mardi 26 juin se tenait à la mairie du XVe arrondissement de Paris, un débat organisé par Give1Project au sujet de l’avenir des étudiants français.
A cette occasion, quatre intervenants ont développé les raisons qui poussent de nombreux jeunes à quitter l’Hexagone pour étudier. Alors “Rester ou partir” ?
Zoom sur Give1Project
Organisation mondiale lancée en janvier 2010 par Thione Niang, Give1Project est déjà présente dans de nombreux pays comme les USA, le Canada, le Sénégal, la France, la Turquie et bien d’autres encore. Leadership, engagement, autonomisation, tels sont les trois mots d’ordre de Give1Project . Très brièvement leur objectif est donc d’interpeller puis de soutenir les jeunes dans leurs études, dans leurs projets et finalement dans leurs ambitions. Pour en savoir plus : http://www.give1project.org/
Le Give1Talk qui avait lieu dans une belle salle de la Mairie du XVème arrondissement, s’est ainsi organisé en deux parties : une partie présentation et une partie débat.
Cette cinquième édition du Give1Talk a avant tout été l’occasion de rencontrer des personnalités passionnantes de par leurs parcours et de par leurs discours à propos de la situation des étudiants français à l’étranger.
La première à se présenter est Elisa Huet, étudiante dynamique elle décide il y a quelques années de partir au Québec pour poursuivre ses études. Déçue du système français, en quête d’une nouvelle manière de vivre ses années fac, Elisa est attirée à l’étranger pour les mêmes raisons que de nombreux jeunes. Le Canada est d’ailleurs une des destinations d’expatriation favorites des français : le Québec offre en effet des formations de qualité avec des avantages tant sur les équivalences que sur les frais universitaires pour les ressortissants de l’Hexagone. L’Udm, l’École polytechnique de Montréal, l’Université Laval ou encore des universités bilingues prestigieuses telles que Concordia ou McGill, le choix est vaste ! Elisa, qui s’est investie dans plusieurs associations (cofondatrice notamment d’un bureau « Give1Project-Université Laval »), nous raconte à quel point son expérience a été passionnante et lui permet aujourd’hui (et de retour en France) d’avoir un tout autre état d’esprit vis-à-vis du monde du travail et même de la vie.
Doctorant, enseignant et animateur de conférence spécialisé en géopolitique, Thierry Zobel nous a apporté son regard d’universitaire sur les motivations qui poussent de plus en plus les jeunes à fuir le système de la fac à la française. Ceux-ci craignent bien souvent les débouchés professionnels hasardeux des filières de lettres et sciences humaines, ils partent dans l’espoir d’avoir un diplôme plus reconnu et plus valorisant sur le marché du travail. Opportunités professionnelles plus alléchantes et salaires plus élevés, deux motifs récurrents dans l’exil des étudiants qui se projettent déjà dans leur future vie professionnelle.
Troisième intervenant, Dominique Zanga, consultant en développement des entreprises et lui même expatrié du Cameroun, est un spécialiste dans les questions qui touchent aux échanges avec le continent africain. Son avis a permis de saisir les enjeux économiques et commerciaux de la « fuite des cerveaux ». Donner envie d’entreprendre, former des futurs leaders, permettre à des PME de participer à des salons, tels sont les objectifs de Dominique Zanga qui a pu nous parler des difficultés qu’il a recontré tout au long de son parcours professionel, mais aussi des choses qu’il a découverte en voyageant à travers le monde.
Enfin, Félix Marquardt, un des auteurs (avec Mouloud Achour et le rappeur Mokless) de la fameuse tribune parue dans le Libération du 4 septembre 2012, intitulée “Barrez-vous ” et l’auteur d’une nouvelle incitation à l’expatriation, le 29 juin 2012 dans le quotidien américain le New York Times, intitulée ” The Best Hope for France’s Young ? Get Out ” (“Le meilleur espoir des jeunes Français ? Partir”) est également présent. Son parcours atypique est à la base de sa vision sur la situation des étudiants français. Avec franchise et honnêteté, il a avant tout voulu nous transmettre un état d’esprit optimiste. Ses mots d’ordre sont AMBITION et VOLONTÉ. Il veut que les jeunes osent se présenter là où ils souhaitent se faire une place, se faire connaître. Il raisonne en affirmant que le réseau et les contacts ne se créent pas : il faut les provoquer. Et il insiste sur la chance qu’ont les jeunes de notre génération de pouvoir bien plus facilement étudier à l’étranger : ce qui était encore un luxe pour nos aînés.
Alors certes, il faut prendre des risques, faire des concessions, mais tous les intervenants s’accordent sur un point : ces choix seront récompensés. Le débat, qui a suscité de vives réactions a permis au public de poser des questions et la pertinence des idées, des projets, a sans doute été une grande source de motivation pour tous ceux qui étaient présents ce mardi. Alors MERCI aux intervenants et FÉLICITATIONS à Give1Project qui a tout le soutien d’AfrokanLife pour ses futures initatives.
Pour retrouver la présentation complète des intervenants, rendez-vous sur la page facebook de l’évènement ici
En 2013, la sphère afro-parisienne semble s’animer d’une énergie nouvelle. Après une année 2011 placée sous le signe du blogging mode, et une année 2012 portée par la vague des « tutos make-up », notre communauté semble maintenant prendre une direction inattendue.
Terminée, la propagande du style ethnique. Finie, l’évangélisation du cheveu crépu. Aujourd’hui, il n’est question que de réseau. Ou plutôt, de réseautage. Le « networking », puisque c’est le terme qu’ont préféré les modeuses reconverties, semble en effet être au cœur d’une attention sans précédent.
L’initiative est louable.En effet, après des années de préoccupation esthétique, il était bien temps de se réunir et de voir de qu’il est possible de construire ensemble. Non pas que ces années n’aient pas été pas utiles. Bien au contraire. Pour combattre la honte de nos cultures, et de nos corps, il était important de commencer la désaliénation par le vêtement, puis la peau, et enfin les cheveux.
Ce chemin effectué, nous pouvons maintenant traverser le cuir chevelu et travailler sur un instrument oublié jusqu’alors : le cerveau. (Nous n’en voulons à personne pour l’attente, connaissant nous-mêmes les effets secondaires des défrisants sur nos têtes.)
Il est peut-être, malgré tout, important de préciser que ce voyage n’a pas été entrepris sans un petit coup de pouce. Les marques, pour lesquelles nous « travaillions », à la grande époque du blogging, ont pu, grâce à nous, gagner en exposition. Certes, elles ont continué l’aventure avec des blogueuses non afros, surement plus représentatives d’une France qui achète, mais nous ne leur en voulons pas pour cela. Nous savons que c’est, là, une façon de nous libérer pour d’autres actions, plus efficaces.
Nous nous sommes donc faites Nappy. En ambassadrices du cheveu naturel, nous avons permis à quelques leaders français des cosmétiques de vendre, 5 fois plus cher, du beurre de karité dilué, à celles qui jusque là l’achetaient pur, aux mamans de château d’eau. (dans des packagings infiniment plus raffinés que les sachets de nos tantines). Ne nous remerciez pas. Les marques l’ont déjà fait.
Dernièrement, par notre joyeuse et bénévole activité de youtubeuses/makeupartist nous avons apportés à des marques américaines, jusque là peu connues en France, des marges inédites et un marché nouveau. Elles travaillent, maintenant, uniquement avec celles d’entre nous qui ont le plus de web-influence, nous laissant, ainsi, du temps pour de nouvelles activités.
C’est donc un peu grâce aux marques, qui nous ont rendu l’amour que nous leur avons donné, que nous en sommes là. Au réseautage. Euh, pardon. Networking.
Nous activons, maintenant, nos cerveaux, enrichis par nos années d’études dans le système éducatif français, afin de définir ce que sera l’Afrique de demain. Car, au cas où vous ne le sauriez pas encore, « AFRICA IS THE FUTURE ». Ce n’est pas moi qui le dis. C’est Instagram.
Et l’avenir s’annonce radieux. 50 ans après les indépendances, nous avons compris qu’il était nécessaire de créer une puissance noire (ou Africaine… ou afrocentrée… ou afrodescendante… ou afropéenne… ou afrofrançaise… euh… bref) qui puisse avoir un impact dans notre société (société française… ou Noirs de France… ou Noirs de la diaspora… ou Noirs du monde… ou monde entier… bref), et qui défende nos intérêts (droits des étrangers… ou intégration… ou aides financières en Afrique… ou souveraineté des états africains… ou création des États-Unis d’Afrique… bref).
Nous savons où nous allons parce que nous connaissons et nous servons de l’héritage de nos anciens, morts (Garvey, WEB Dubois, Fanon, Malcolm X, Nkrumah, Lumumba, Sankara, Diop…) et vivants (Obenga, Pougala, Mbog Bassong, Bwemba Bong , Lascony, A. Traoré, A. Davis, L. Miano…).
Si nous apprenons notre histoire, c’est parce que nous savons que c’est, là, le seul moyen de ne pas faire les mêmes erreurs que nos anciens, et la seule façon de ne pas perdre de temps à réinventer la roue dans des discussions inutiles.
C’est pourquoi nous networkons. Et nous savons que, quelque soit nos combats, les marques nous aideront. Encore une fois.
Cet article a été rédigé par Noir Immobile
Bio de Noir Immobile : Je suis noir et paralysé, mais je voyage avec mon esprit.
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