LE ROLE IMPORTANT DES FEMMES DANS L’AGRICULTURE ET LA GASTRONOMIE AFRICAINE
Nous arrêtons nous souvent pour examiner les nombreuses difficultés et luttes qui jalonnent l’existence humaine ? La plupart d’entre nous ont un toit douillet, de bons plats au dîner et des vêtements chauds pour nous couvrir. Nos vies se limitent à notre espace de confort et la simple idée de lutter pour quelque chose qui apparait comme un droit divin semble invraisemblable, car ces privilèges nous sont accordés naturellement.
Mais pourrait-on en dire de même pour ceux qui sont défavorisés ?
Dans le contexte économique actuel, on assiste à un regain de tension à l’échelle mondiale, avec en toile de fond, une guerre d’intérêts aux multiples enjeux tels que l’inflation, la sécurité alimentaire, le réchauffement climatique et la démographie galopante. Divers experts agricoles du monde entier ont essayé de discuter des moyens de renforcer la production alimentaire et réduire la malnutrition. En dépit des avancées de la recherche, il semble impossible d’occulter le rôle clé que jouent femmes agricultrices en Afrique et dans le monde.
LE ROLE MAJEUR DES FEMMES AGRICULTRICES EN AFRIQUE
80% du processus de production alimentaire est effectué par des femmes, un chiffre qui serait plus élevé que celui qui est enregistré dans d’autres régions du monde. Cependant, les femmes sont confrontées aux mêmes difficultés que les autres agriculteurs. Leurs problèmes portent sur la redistribution inégale des revenus, l’accès aux marchés et l’absence de crédit (sans oublier les problèmes relatifs aux inégalités entre hommes et femmes). Toutes ces questions freinent une expansion rapide de l’industrie agricole africaine.
Les femmes doivent donc combiner leurs fonctions traditionnelles à leur rôle de productrice dans un contexte bancaire défavorable, un accès difficile aux terres agricoles et l’absence d’autres services essentiels. Pour ce qui est de la vulgarisation, 5% des femmes seulement dans le monde disposent de contacts de vulgarisation, et seulement 15% de ces agents de vulgarisation sont des femmes.
C’est dans cette optique que des gouvernements ont donc entrepris de soutenir ces femmes agricultrices. Les progrès permis par cette initiative devraient suivre avec le temps.
En dehors de l’agriculture, la lutte pour l’émancipation des femmes à travers la cuisine constitue un autre enjeu non négligeable. Pour bon nombre de personnes, le métier de chef culinaire s’apparente à une besogne humiliante, pourtant cet art a été d’un apport positif dans le monde. La cuisine permet non seulement d’unir des cultures différentes sous une même bannière, mais également de favoriser la tolérance et l’échange interculturel. C’est la raison pour laquelle beaucoup de femmes africaines ont une telle influence dans le domaine de la gastronomie.
Ces femmes se distinguent dans le secteur agricole, mais aussi dans le domaine culinaire. Ces agricultrices ont produit quelques-uns des plats les plus exotiques à l’instar de la salade aux concombres et aux courgettes ou le poulet balsamique cuit au barbecue, sans oublier le poulet au curry. Ces mets ont été conçus par des femmes vivant dans des espaces agricoles.
Les femmes jouent un rôle important dans l’agriculture. Elles valorisent ainsi les produits de la terre au travers de leur créativité culinaire. Les agricultrices travaillent sans relâche tel des ouvriers, jour et nuit, sans récompense remarquable, et confectionnent quelques-uns des plats les plus succulents et les plus populaires du monde dans le plus grand anonymat.
En définitive, nous ne pouvons que rendre hommage à ces dames au grand cœur qui transforment en délices les ingrédients qui passent entre leurs mains, à notre plus grande satisfaction.
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Nous avons tous eu à consommer une soupe au poulet, une soupe aux nouilles, une soupe à la tomate et même du pepper soup, mais avez-vous déjà cherché à connaitre les propriétés nutritives de ces plats tout simples? Eh bien, nous, chez Dalekh, allons vous dévoiler les bienfaits du pepper soup (soupe au poivron) pour votre santé.
La soupe au poivre ou pepper soup est un plat populaire au Nigéria. Il existe différentes façons de la cuisiner, notamment avec du poisson ou de la viande. Vous pourrez ainsi choisir de cuisiner votre pepper soup avec du poulet, du silure, de la viande de bœuf ou de chèvre. Bon nombre de gens se rendent souvent dans de grands restaurants et des bars pour déguster un plat de pepper soup. Il existerait d’après la petite histoire un ingrédient “secret” uniquement connu des restaurateurs. Oui ! Le pepper soup comporte un ingrédient secret qui lui procure son arôme terreux, son goût unique et ses vertus médicinales.
Vous ne le saviez peut-être pas, mais c’est vrai. La saveur et les vertus médicinales du pepper soup résident dans les épices aromatiques et les saveurs utilisées pour préparer ce plat. Le pepper soupe peut-être consommé tout le temps, mais plus particulièrement pendant les périodes de récupération comme après la naissance de l’enfant ou une phase de convalescence. Ce plat est excellent pour la circulation sanguine, le cœur et surtout l’âme.
Tous les ingrédients du pepper soup, notamment le thym, sont bons pour la santé. Ils permettent de soigner un rhume ou une fièvre et contribuent au nettoyage du tube digestif. Consommé régulièrement, le pepper soup aide également à lutter contre les problèmes de poids.
Le pepper soup convient aux personnes souffrant d’anémie ou de fatigue chronique. Il est d’un apport positif pour la plupart problèmes de santé chez la femme. Utilisé en médecine naturelle, le pepper soup est également recommandé pour son apport en protéines, ce qui favorise la production d’anticorps nécessaires au renforcement du système immunitaire.
Vous pouvez associer des épices à ce plat simple, en y ajoutant par exemple d’une cuillère à soupe de poivre de Cayenne. La dégustation deux fois par jour du pepper soup permettra de soigner un gastroduodénal et une indigestion.
Le pepper soup nigérian est similaire à la soupe traditionnelle américaine. La seule différence réside dans le fait que le pepper soup comme son nom l’indique est épicé. Vous êtes donc invité à cuisiner ce plat simple, mais extraordinaire. Vous pouvez le préparer à votre goût, si vous avez une préférence pour le poisson-chat, la viande de bœuf ou le poulet, en y ajoutant des ingrédients qui relèveront votre plat. La diversité des ingrédients pouvant composer ce plat simple et exquis est étonnante, mais les vertus médicinales libérées par les épices et les herbes qui rentrent dans sa préparation le sont encore plus.
Alors la prochaine fois que vous serez devant un plat de pepper soup n’hésitez pas à le déguster car vous avez tout à gagner à l’essayer.
Cet article rédigé par Jean-Gabriel Jemea Kuoh
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Le lundi 24 juin, à l’occasion du barbecue organisée par l’Association Africaine de l’Université de Montréal, nous avons fait connaissance avec leur présidente pour un apprendre un peu plus!
Pourquoi avoir fondé l’association?
On s’est rendu compte que dans toutes les universités présentes au Canada, il y avait un groupe pour représenter les africains, ce qu’il n’y avait pas à l’Université de Montréal. Par ailleurs, on a constaté qu’il y a eu beaucoup d’évènements au cours desquels les Africains n’avaient pas eu de voix, notamment lors grèves étudiantes. L’évènement des Blacks Face au HEC, ça a été le point majeur qui a fait en sorte que nous créons l’association. Pour rappel, il y a des étudiants du HEC qui se sont peints le corps et le visage en noir en jouant au “sauvage”, c’était très humiliant. On a du aller chercher l’association des Africains de McGill pour nous défendre et ça c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. On s’est dit que l’on avait besoin d’une voix au sein de l’Université de Montréal pour parler en notre nom.
Quel est le but de l’association?
L’association a un double volet : culturel et académique. On voudrait avoir des activités au cours desquelles les Africains puissent se réunir, mais aussi pouvoir promouvoir la culture africaine au sein de la communauté québécoise. On s’est aussi rendu compte qu’il y a beaucoup d’Africains qui ne connaissent pas les cultures des autres pays africains donc c’est aussi pouvoir étendre la culture africaine auprès des africains qui sont présents ici.
Par exemple, un africain originaire de l’Afrique de l’Est ne sait pas forcément ce qu’est du bissap (pourtant c’est très bon). La chance que nous avons à l’Université de Montréal c’est qu’il y ait des africaines originaires des quatre coins de l’Afrique, alors c’est l’occasion idéal d’en connaitre plus sur l’autre. Concernant le volet académique, il y avait beaucoup de conférence qui était donné sur des sujets qui pourraient intéresser les Africains, parce que cela touche l’Afrique, mais personne n’y va jamais. Souvent parce que l’information n’était pas suffisamment relayées. Donc on s’est dit que si l’information est diffusée et que l’on sait que l’Association africaine encourage les étudiants à assister à la conférence, ça donne plus envie d’y aller. Peu d’Africains sont présents dans les associations universitaires, donc on voulait fonder une association pour faire en sorte que les Africains participent à la vie facultaire à l’Université. Toujours dans le volet académique, on souhaite aussi faire de l’accompagnement professionnel. De nombreux Africains ne savent pas rédiger de CV selon la forme requise ici. Egalement la plupart des étudiants africains ne se focalisent que sur les études et délaissent le côté pratique et quand ils cherchent du travail, ils n’ont aucune expérience sur le marché du travail, ce qui les empêchent d’être retenus. Donc on veut faire en sorte que les gens sachent qu’ils peuvent travailler quand ils sont ici, et insister sur le fait que c’est important de faire ça. On s’est jumelé avec d’autres association qui permettent de trouver du travail pendant les études dans son domaine. Enfin, on souhaite aussi organiser une conférence.
Quelles sont tes fonctions/ tâches en tant que présidente de l’Association?
Mes fonctions et tâches sont de m’assurer que les deux volets culturels et académiques soient bien respectés et de faire en sorte que les attentes des étudiants membres de l’Association africaine soient bien répondues. Il y a de nombreuses idées qui émergent, par exemple un journal que l’on voulait créer. C’est partie du constat qu’il y a beaucoup de pays africains qui sont dans des situations instables et comme nous rentrons souvent en vacances là-bas, ça serait intéressant de lancer un journal de bord, pour raconter ce qui se passe réellement. Beaucoup d’idées émergent à droite à gauche et mon rôle s’est de m’assurer que toutes les idées soumises puissent se concrétiser.
Quelles sont les différentes activités que vous comptez organiser au cours de cet été et de l’année scolaire?
Pour cet été, on va se limiter au barbecue, on voulait voir ce que ça allait donner et on voulait lancer un premier évènement pour ce faire connaitre, pour voir que les gens voient qui nous sommes. Au cours du mois de septembre, on va lancer une rencontre, avec les nouveaux étudiants africains, mais aussi avec les étudiants Québécois, les gens de toutes les nationalités, de sortent que ceux qui viennent d’arriver ne soient pas confiner avec les personnes qu’ils connaissent déjà, mais apprennent à connaitre des personnes de tous les horizons. Souvent, les gens restent confinés entre eux, et par conséquent, ils ne vivent pas pleinement leur expérience universitaire. On veut vraiment briser dès le départ ces mauvaises habitudes que les prédécesseurs ont prises. On va aussi organiser un souper-bénéfique à l’automne (octobre ou novembre) et une soirée en club pour récolter des fonds. McGill et Concordia organisent beaucoup d’évènements et la plupart des personnes qui consomment sont les gens de l’UdeM, donc c’est comme si nos fonds allaient à d’autres universités! On organisant nos propres soirées, l’argent pourrait rentrer dans nos caisses. Enfin, comme les autres associations africaines, un gala, à la fin du mois du mars. On va s’associer avec les autres associations africaines afin de faire des évènements ensemble.
Si un étudiant veut s’impliquer dans l’association, que peut-il faire?
Il y a des réunions qui sont organisées chaque semaine, on traite à la fois le côté culturel et académique de l’association. Moi je m’investis plus dans le côté académique car tout le monde veut s’occuper du côté culturel, mais il faut un équilibre! Les deux doivent avancer au même rythme. Dans les réunions, on discute de toutes les idées des gens, de tout ce qui peut être envisageable compte tenu du budget, car l’université ne nous soutient pas encore financièrement, du moins pas autant qu’on aurait besoin, ce qui est ironique, car en tant qu’étudiant étranger, on paie 7000$ la session d’étude! Il faut donc réfléchir à des façons de récolter de l’argent car plus on est, plus on a des fonds et plus les idées peuvent se réaliser! On aimerait aussi créer un blog pour l’association, donc on a besoin d’étudiants en communication, en journalisme… pour pouvoir lancer tout ça, donc ça c’est aussi le côté académique sur lequel on travaille lors des réunions. C’est tout les vendredis à 14 h!
Aujourd’hui, nous assistons au barbecue, avec quels restaurant avez vous fait affaire pour l’occasion?
On a fait affaire avec Généraction qui est un service traiteur. Plusieurs étudiantes de l’Université de Montréal ont décidé de créer leur entreprise il y a un an et elles vendent la nourriture africaine à des mariages, réceptions, banquet, anniversaire… Il y a également Les petits gouters de 16h,un groupe d’étudiants nostalgiques de la nourriture de leur pays, donc ils ont décidé de lancer un groupe, pour faire de la nourriture de chez eux et la vendre!
Au programme du barbecue : jeux (jeu du foulard, des courses à l’oeuf, balle au prisonniers…) et nourriture! L’occasion pour les montréalais de découvrir des spécialités locales et internationales, dont le fameux pain-bro ivoiriens ou le bissap! mais aussi aloco, brochette, hamburger, poulet braise, hot-dog, beignets, pastels, jus (gimgembre, baobab, bissap),toffies…
Le groupe Kassav prédécesseur de la musique Zouk sera de retour à Montréal cette année dans le cadre du Festival International Nuits d’Afrique, pour un concert au Métropolis le 13 juillet.
Et ils ne reviennent pas les mains vides mais avec un nouvel album intitulé Sonjé frais et pétillant qui marque un retour aux sources pour ceux qui font danser la planète depuis maintenant 34 ans !
En plus de renouer avec le style de leurs débuts (soit le son Gwoka dans les Zouk antillais), Sonjé rend hommageà Patrick Saint Eloi, pionnier du Zouk Love et l’un des piliers du Zouk dans les Caraïbes. L’album sorti en France en mai 2013, sera disponible au Canada le 2 juillet.
TORONTO – AU PHOENIX
Le jeudi 11 juillet OTTAWA – AU MUSEE CANADIEN DES CIVILISATIONS
Le vendredi 12 juillet MONTREAL – FESTIVAL INTERNATIONAL NUITS D’AFRIQUE, AU METROPOLIS,
Le samedi 13 juillet QUEBEC – FESTIVAL D’ETE DE QUEBEC À PLACE D’YOUVILLE
Le dimanche 14 juillet
Yong-C est une des dernières signatures du Label Def Jam Recording France. 25 ans et parmi les 10 meilleurs freshmen de 2011 aux côtés de noms comme Joke, Willow Amsgood ou encore 3010.
Ayant déjà sorti quelques mini projets et la série de freestyle en vidéo remarquée par Def Jam, Yong C est aujourd’hui accompagné dans son périple musical par ce mastodonte qu’est Def Jam. Le premier projet de l’artiste sort donc le 8 juillet et certains morceaux sont déjà disponible en écoute et en téléchargement libre.
So far, ça me rappelle beaucoup un Booba/Rohhf pre-Vocoder (plus d’ailleurs le second que le premier), j’attends donc particulièrement le 8 Juillet date de sortie de “Def JamEp #1” histoire de pouvoir me faire une vrai opinion sur le monsieur!
En attendant on vous laisse avec la tracklist du projet et la vidéo du dernier single du monsieur “Real Talk”
Rendez vous sur Facebook pour télécharger le morceau : Télécharger
Tracklist du “Def JamEP” #1 disponible le 8 juillet uniquement en digital!
1. Real Talk [prod. Hoodstar]
2. Blitzkrieg (Feu sur vous) [prod. Richie beats]
3. Next Level feat Ol Kainry [prod. Hoodstar]
4. Négro Fragile [prod. Blastar]
5. Mon Hood [prod. Hoodstar]
6. Dans Mes sneaks [prod. Aziz beats]
Et si y’avait un SuperBowl en France ? Par Soraya Plum
C’est chez les Cougars de Saint-Ouen-l’Aumône (département 95) que je suis invitée en février 2013 au stade Escutary pour ce clin d’oeil au « Football américain ». Un sport mal connu de ce côté de l’Atlantique qui ne demande qu’à s’étendre ouvertement sur le sol français.
Le Soccer comme le disent si bien les Américains permet de clairement différencier le « Football » édicté par les Anglais du « Football américain » transcodé par les Américains. En France, on dit « Foot US ». C’est oublier sa variante canadienne, avec moins de joueurs et un terrain plus large. En Europe, le foot US se base essentiellement sur les règles de jeux universitaires américains. Comme chez leurs « confrères » outre-Atlantique et le terrain fait 100 Yards. (91,44 mètres)
En France, on dénombre 173 clubs répartis dans 76 départements, s’y ajoutent 10 % d’inscription supplémentaire environ par an, soit une moyenne de 20 000 licenciés selon la FFFA, un chiffre qui évolue constamment.
En termes d’organisation, un club se compose dans l’ordre croissant les poussins (hors France), les benjamins, les minimes (hors France), les cadets, les juniors, les séniors (2 sections seniors chez les Cougars) ainsi que les vétérans.
Les 11 joueurs sur le terrain se répartissent dans des postes de Running back, Receveur, Quaterback, Ligne défensive, Ligne offensive, Cornerback, Safeties, Linebacker et Defensive back.
Les qualités majeures d’un footballeur sont la capacité de répéter des efforts maximaux et explosifs pendant un laps de temps et de pouvoir récupérer rapidement.
L’équipement du joueur est composé d’un casque muni de grilles (facemask), élément primordial du joueur et le plus lourd, d’un protège-dents ni blanc ni transparent (mouth piece), d’une épaulière (shoulder pad), de protections sur les hanches, le coccyx, les cuisses ainsi que sur les genoux (optionnel chez les professionnels). En option on retrouve les gants, les protèges avant-bras, et les protège-côte.
Voilà ce que vous pouvez voir si vous essayez d’entrer dans les vestiaires !

C’est à domicile que le match d’ouverture sur la saison s’est joué. Les séniors « B » ont accueilli les White Sharks de Nanterre (département 92). « Une victoire sans appel » est attendue sur la page Facebook des Cougars.
À leur arrivée l’ambiance est zen et détendue, puis vient le moment pour les Cougars de se préparer et là on sent bien la préparation d’avant-match envahir les vestiaires.
Voici trois petites vidéos à voir pour le plaisir.
J’ai eu aussi la chance de pouvoir interviewer le coach M.Brice , le préparateur physique M.Saint-Julien et l’arbitre ainsi qu’un joueur arrivé tout droit des États-Unis ancien joueur chez les « Washington Redskins » il se trouve actuellement en Élite (équipe A) Marc Verica. Vous pourrez les retrouver sur les pistes audio suivantes :
Dans l’ordre, on retrouve le coach Brice, le préparateur physique Guillaume Saint-Julien, et le quater-back en Élite, Marc Vérica.
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Depuis cette année, je coache l’équipe B des Cougars. Au départ, j’étais dans l’athlétisme. Après je suis venu au football américain avec un ami. J’ai joué 3 ans aux Cougars et là je suis devenu coach de cette équipe. Il est difficile de faire le parallèle entre les deux. De passer de joueur à coach change le relationnel. Mais cela s’est bien passé, car nous avons des joueurs intelligents. Et dans le groupe, il existait déjà une hiérarchie. Le fait de passer coach a été beaucoup plus facile. Et nous sommes des joueurs intelligents qui savent faire la part des choses au moment où nous sommes à l’entrainement ou dehors.
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Je pratique du sport depuis que j’ai 6 ans. Je jouais au foot jusqu’à 18 ans et j’ai arrêté, car j’en avais marre des bagarres dans le football amateur. J’ai découvert la pratique du football américain grâce à un de mes amis. C’était dans un petit club . On n’avait pas beaucoup de moyens. C’était très familial et pas très compétitif. Je suis parti au Cougars car j’avais un potentiel. J’ai commencé en B le temps de me mettre au niveau. J’étais capitaine de l’équipe B et cette année est ma première saison en élite. J’ai un préparateur physique et un nutritionniste qui travaille avec moi. J’ai mis toutes les chances de mon côté et ça a payé, car j’étais capitaine de l’équipe Élite ce qui est assez inhabituel à mon âge. Sinon je veux travailler dans le monde du sport de haut niveau dont je poursuis un Master entrainement des sportifs de haut niveau et ingénierie de formation. Dès que je finis, je pars aux États-Unis pour faire une équivalence là-bas et y vivre. Cette année je suis en stage au Racing Métro 92 le club de rugby. Je suis dans le centre de formation et aussi ici aux Cougars pour les catégories cadets. J’ai fait leur préparation pendant 2 mois au début de saison et je fais leurs échauffements. J’aime beaucoup le sport donc, c’est normal d’y être autant, impliqué. Aux États-Unis je vise de jouer un petit peu. Je suis conscient de l’écart de niveau, mais juste pour prendre du plaisir et côtoyer le football américain aux États-Unis. Après je me lance dans la préparation physique, je commencerais au collège puis je compte gravir les échelons.
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J’avais douze, treize ans quand j’ai commencé. J’ai pratiqué le basket et l’athlétisme.Ma mère ne souhaitait pas que je pratique le football à cause des chocs, mais comme père en a joué c’était naturel que je m’y mettes. J’ai obtenu une bourse sportive et j’ai joué poursuit ma carrière jusqu’au niveau universitaire. J’ai eu une bonne carrière et une opportunité de jouer professionnelle. Comme j’ai pas été retenu par l’équipe des Redskins de Washington je suis venu en France par l’intermédiaire du manager du club. Il m’a convaincu de jouer Quarterback pour les Cougars de Saint-Ouen L’aumône. Je suis arrivé l’an dernier et je me suis blessé les ligaments de mon épaule. Comme j’ai fait peu de matchs et que la langue française m’intéressait j’ai décidé de faire une saison supplémentaire. Ce que je trouve cool c’est que c’est très social. Cela me donne la chance de connaitre des gens et d’entrainer des joueurs. Si c’était pas les Cougars je serais surement aux États-Unis. Nous avons nos stéréotypes : baguette etc. Mais je ne savais pas qu’il y’avait du football américain ici. Finalement je me sens très bien en France. Je cherche un emploi pour gagner ma vie.
Malgré l’envie, le manque d’infrastructures ne permet pas encore à ce sport qui attire tant de personnes à se développer correctement, beaucoup de clubs doivent refuser l’inscription pour cause d’infrastructure insuffisante ou de manque de formateurs, etc.
Plusieurs clubs répertoriés parmi les 173 ne possèdent pas de terrain fixe, ceci dû essentiellement à un manque de budget qui les rendent aujourd’hui grandement dépendants des subventions publiques (60 à 80 % en moyenne ; source LeMonde Sport), liés aux exigences de ce sport qui demande plusieurs entraineurs par équipe (en moyenne un par ligne) ainsi que leur formation longue et coûteuse.
Ce qui implique de trouver d’éventuels sponsors, mais le manque de médias sur ce phénomène implique qu’ils doivent d’abord conquérir un large public espérant attirer les entreprises. En espérant que ce clin d’œil aura su susciter votre intérêt.
Site : http://www.lescougars.fr
Twitter : https://twitter.com/lescougars95
Facebook : https://www.facebook.com/lescougars95.usfootball/
Cet article a été rédigé par Soraya Plum Bio de Soroya : Graphiste freelance basée à Paris.
Vous pouvez la suivre sur Twitter : @Nami_soso_swann
Kemi Seba de passage à Paris pour la sortie de son livre Supra Négritude a répondu aux questions d’AfrokanLife.
-Polémiste panafricain
– Producteur et animateur de l’émission radio “Afro-insolent”
-Membre du conseil d’administration de l’entreprise Afrikan Mosaique et chargé de communication de cette dernière depuis début 2011.
Votre avis sur Kémi Séba nous interesse. Laissez nous vos commentaires.
-Polémiste panafricain
-Chroniqueur politique TV (2STV), écrivain, conférencier spécialiste du panafricanisme
-Conseiller spécial du Professeur et philosophe Grégoire Biyogo sur les questions relatives au Panafricanisme.
-Etudiant en philosophie, disciple du Professeur Grégoire Biyogo (Historien de la philosophie, spécialiste de Derrida, de Rorty et de Cheikh Anta Diop). Grégoire Biyogo est professeur habilité à diriger des recherches et lauréat de la Sorbonne.
-Auteur du livre “Ma’at Ikh-s Philosophie” (paru le 10 avril 2010)
-Auteur du Livre Supra Negritude en 2013
Qualifié de FIGURE PRINCIPALE du radicalisme noir francophone par la journaliste ANNE SOPHIE LAPIX sur CANAL + en NOVEMBRE 2008, diabolisé à outrance par les médias français (ENVOYE SPECIAL SUR FRANCE 2, FRANCE 3 ou TF1)
Considéré comme une menace par le système SARKOZY (qui est allé jusqu’à l’emprisonner en février 2007), Kémi Séba est devenu en quelques années la figure incontournable du Panafricanisme Révolutionnaire francophone
Kémi Séba représente pour beaucoup l’avenir politico-culturel des noirs francophone, et au delà, celui de tous les anti-impérialistes qu’ils soient noirs, blancs, arabes ou autres. Né à Strasbourg, ayant grandi aux quatre coins de la France, il débuta sa carrière activiste, lorsqu’à 18 ans, en autodidacte qu’il était, il intégra l’antenne francophone d’un petit groupe d’étude de la “Nation de l’Islam” dirigé à l’époque par le frère Karim D. Muhammad.
Pendant un an et demi, jours et nuits, qu’il vente, qu’il pleuve,ou qu’il neige Kémi Séba apprit les mécanismes fondamentaux de la quête identitaire (connaissance de soi, histoire, réthorique, etc…) en conscientisant les siens sur le bitume et les bas fonds du milieu parisien.
Puis, estimant avoir terminé sa formation et fait le tour de cette micro structure, il décida de voler de ses propres ailes. Départ qui l’emmena en Égypte (KEMET) où il eût l’occasion de voir de ses propres yeux ce que les historiens savent être la matrice culturelle du continent africain, et d’étudier la MAAT, divine loi ancestrale.
De retour en France, Kémi Séba, après avoir observé scientifiquement le microcosme activiste noir (et avoir été de 2002 à 2004 porte-parole du Parti Kemite) fonda en 2004 le 1er mouvement noir radical de rue s’impregnant du kémitisme en France, à savoir la TRIBU KA, organisation qui se fit connaitre nationalement après être partie défier des milices sionistes qui avaient tabassé des Noirs. Nicolas Sarkozy, à l’époque Ministre de l’intérieur et SIONISTE déclaré, décida d’interdire la Tribu KA tout en laissant les groupuscules racistes juifs prospérer.
Suite à cette affaire qui provoqua un sentiment de 2 poids 2 mesures au sein de la communauté noire et même au dela, Kémi Seba entre temps incarcéré (2007), fût élu président du MDI en 2008, puis assigné à résidence de 2009 à 2010.
Depuis février 2011, malgré l’interdiction de sortie du territoire qui lui avait été imposée par les autorités françaises, Kemi Seba, tel un neg marrons du 21ème siècle, a bravé l’interdiction pour se rendre définitivement en Afrique, au Sénégal. Il y oeuvre depuis en tant que choniqueur politique dans l’emission la plus célèbre d’Afrique de l’Ouest, le GRAND RENDEZ VOUS sur la 2STV, et comme conférencier prisé sur les questions panafricaines dans les universités d’Afrique de l’ouest.
Kemi Seba de passage à Paris pour la sortie de son livre Supra Négritude a répondu aux questions d’AfrokanLife.
-Polémiste panafricain
– Producteur et animateur de l’émission radio “Afro-insolent”
-Membre du conseil d’administration de l’entreprise Afrikan Mosaique et chargé de communication de cette dernière depuis début 2011.
Votre avis sur Kémi Séba nous interesse. Laissez nous vos commentaires.
-Polémiste panafricain
-Chroniqueur politique TV (2STV), écrivain, conférencier spécialiste du panafricanisme
-Conseiller spécial du Professeur et philosophe Grégoire Biyogo sur les questions relatives au Panafricanisme.
-Etudiant en philosophie, disciple du Professeur Grégoire Biyogo (Historien de la philosophie, spécialiste de Derrida, de Rorty et de Cheikh Anta Diop). Grégoire Biyogo est professeur habilité à diriger des recherches et lauréat de la Sorbonne.
-Auteur du livre “Ma’at Ikh-s Philosophie” (paru le 10 avril 2010)
-Auteur du Livre Supra Negritude en 2013
Qualifié de FIGURE PRINCIPALE du radicalisme noir francophone par la journaliste ANNE SOPHIE LAPIX sur CANAL + en NOVEMBRE 2008, diabolisé à outrance par les médias français (ENVOYE SPECIAL SUR FRANCE 2, FRANCE 3 ou TF1)
Considéré comme une menace par le système SARKOZY (qui est allé jusqu’à l’emprisonner en février 2007), Kémi Séba est devenu en quelques années la figure incontournable du Panafricanisme Révolutionnaire francophone
Kémi Séba représente pour beaucoup l’avenir politico-culturel des noirs francophone, et au delà, celui de tous les anti-impérialistes qu’ils soient noirs, blancs, arabes ou autres. Né à Strasbourg, ayant grandi aux quatre coins de la France, il débuta sa carrière activiste, lorsqu’à 18 ans, en autodidacte qu’il était, il intégra l’antenne francophone d’un petit groupe d’étude de la “Nation de l’Islam” dirigé à l’époque par le frère Karim D. Muhammad.
Pendant un an et demi, jours et nuits, qu’il vente, qu’il pleuve,ou qu’il neige Kémi Séba apprit les mécanismes fondamentaux de la quête identitaire (connaissance de soi, histoire, réthorique, etc…) en conscientisant les siens sur le bitume et les bas fonds du milieu parisien.
Puis, estimant avoir terminé sa formation et fait le tour de cette micro structure, il décida de voler de ses propres ailes. Départ qui l’emmena en Égypte (KEMET) où il eût l’occasion de voir de ses propres yeux ce que les historiens savent être la matrice culturelle du continent africain, et d’étudier la MAAT, divine loi ancestrale.
De retour en France, Kémi Séba, après avoir observé scientifiquement le microcosme activiste noir (et avoir été de 2002 à 2004 porte-parole du Parti Kemite) fonda en 2004 le 1er mouvement noir radical de rue s’impregnant du kémitisme en France, à savoir la TRIBU KA, organisation qui se fit connaitre nationalement après être partie défier des milices sionistes qui avaient tabassé des Noirs. Nicolas Sarkozy, à l’époque Ministre de l’intérieur et SIONISTE déclaré, décida d’interdire la Tribu KA tout en laissant les groupuscules racistes juifs prospérer.
Suite à cette affaire qui provoqua un sentiment de 2 poids 2 mesures au sein de la communauté noire et même au dela, Kémi Seba entre temps incarcéré (2007), fût élu président du MDI en 2008, puis assigné à résidence de 2009 à 2010.
Depuis février 2011, malgré l’interdiction de sortie du territoire qui lui avait été imposée par les autorités françaises, Kemi Seba, tel un neg marrons du 21ème siècle, a bravé l’interdiction pour se rendre définitivement en Afrique, au Sénégal. Il y oeuvre depuis en tant que choniqueur politique dans l’emission la plus célèbre d’Afrique de l’Ouest, le GRAND RENDEZ VOUS sur la 2STV, et comme conférencier prisé sur les questions panafricaines dans les universités d’Afrique de l’ouest.
Après deux mois d’absence, le « 10 facts about » revient et cette fois nous allons vous dire des choses que vous saviez déjà, mais aussi d’autres que vous ne saviez sûrement pas sur Les Nubians.
1—
Les deux sœurs, Hélène et Célia sont nées en France, d’un père Français et d’une mère camerounaise. Elles ont passé leur enfance en France et au Tchad. Ce mélange culturel fait d’elles des citoyennes du monde.
2—
Hélène a fait des études de droit et Célia des études de sociologie, mais c’est en musique qu’elles fusionnent.
3—
Les thèmes qui reviennent le plus dans leurs textes sont leurs racines africaines, la cause des femmes, et celle des communautés noires dans le monde.
4—
Elles ont eu beaucoup plus de succès aux États-Unis qu’en France. Cela s’explique par le fait que leur coté afropéen a touché la communauté noire, très attachée à ses racines, ses valeurs.
5—
Makeda (de l’album Princesses Nubiennes) est leur chanson la plus écoutée jusqu’à nos jours et c’est d’ailleurs celle qui leur a ouvert les portes des États-Unis.
6—
La Africa’s Daughters Foundation (ADF) les a nommées Ambassadrices pour l’éducation des femmes en Afrique.
7—
Elles ont collaboré avec Manu Dibango, les frères Mba, Richard Bona, The Roots, Talib Kweli, Black Eyed Peas, Cheikh Lô, Kery James, Soprano, Kelis, Mos Def pour ne citer que ceux-là.
8—
Elles restent très attachées à la ville de Bordeaux où elles travaillent depuis près de 20 ans avec les organisations culturelles de la ville et de la région Aquitaine.
9—
Leur inspiration leur vient de Miriam Makeba, Fela Kuti, Ella Fitzgerald, Aretha Franklin, Louis Armstrong, Prince, James Brown, Kool and the Gang, mais aussi Édith Piaf, Celia Cruz et divers types de musique caribéenne et de gospel.
10—
Elles gardent un lien fort avec le Cameroun. Elles s’y rendent le plus souvent possibles. La plupart des basses de leur dernier album Nü Revolution ont été faites par André Manga, l’un des directeurs musicaux de Manu Dibango.
“Mon année lyonnaise : De Yaoundé à Lyon” est une idée originale par Ferdinand Fokou et réalisé par Ingrid Franchi. Chaque année de nombreux étudiants ou jeunes travailleurs vivent l’expérience de l’expatriation.
Ce film de 52 minutes suit le parcours d’étudiants qui quittent le Cameroun et poursuivent leurs études en France. Il est raconté le changement culturel des jeunes étudiants qui doivent s’intégrer dans leur société d’accueil.
Dans la première partie, le documentaire aborde la transition entre le Cameroun et la France ensuite c’est la vie quotidienne dans le mode de vie français et dans une troisième partie les étudiants jettent un regard rétrospectif sur leur année.
Dans la bande d’annonce Fernand Fokou indique qu’il n’a pas été facile de trouver des témoins pour son documentaire. Inquiets de l’utilisation qui allait être faite des images, les jeunes camerounais se sont montrés réticents. Cependant 3 d’entre eux ont acceptés le défi.
Keven FABO TCHUNKEU, étudiant ECAM, révèle n’avoir pas du tout été préparé à sa nouvelle vie. Il cite notamment le suivi de ses relevés bancaires comme exemple de gestes nouveaux à poser dans vie d’étudiant africain à Lyon. Jean-Rock RENAMY a toujours vécu au Cameroun et ses seuls séjours à l’étranger sont les vacances passées dans sa famille paternelle au Gabon. Il rejoint en France sa sœur ainé et retrouve des ainés de l’UCAC qui l’ont précédé. Nadine NGUEYA qui fait son Master 2 à Sup de Co à Yaoundé raconte comme elle se voyait déjà en France tandis que Jacqueline sa mère désabusée revient sur le refus du visa de sa fille.
Ce documentaire décrit comme un regard intrinsèque sur l’accueil et l’expatriation dans un pays d’adoption a réussi une campagne de financement au printemps dernier à hauteur de 3 000 euros kisskissbankbank.com/de-yaounde-a-lyon?ref=recent
Le Colorisme, ou comment être soi-même ne devrait pas être révolutionnaire quand on est Noir.
C’est avec beaucoup d’émotions et une certaine exaspération que je décide de coucher ces mots sur le papier. Je viens de regarder un documentaire du réseau OWN « Dark Girls ».
Il s’agit d’un film édifiant sur le « colorisme », qui pourrait être défini comme une forme de discrimination ou de ségrégation attribuable aux membres d’une même communauté « » ethnique » ». Ce phénomène selon les experts du film touche autant les noirs, les Asiatiques et les latino-américains. La particularité de cette tendance est que le modèle de référence est l’Occidental. Un des psychologues du documentaire disait par ailleurs qu’aucun mécanisme génétique naturel ne pousse à la discrimination raciale, c’est un concept politiquement et socialement acquis. On enseigne, on inculque ces mots.
En fait, en regardant ce film, je me suis remémorée certaines remarques, certains mots utilisés ici en occident pour me définir. Le fameux « tu es belle pour une Noire ! » que j’ai souvent entendu, ou encore, « » pour une noire tu t’exprimes plutôt bien » ». Assez déconcertant de se confronter à ces préjugés qui ont la vie dure. Mais avec le temps, j’ai compris qu’au-delà de la méchanceté se cachait beaucoup d’ignorance. J’ai réalisé qu’en partageant, en dialoguant, les autres et moi-même comprenions beaucoup de choses qui brisaient ces barrières.
Mais le choc est venu de ma terre mère. En tant que diasporiens on finit par devenir des étrangers partout, des gens un peu d’ici et un peu d’ailleurs. Je me souviens une conversation que j’ai eue avec des amis, car je voulais pour mon mariage, non pas la classique robe blanche, mais une robe en tissu-pagne, porter mes cheveux naturels, bref, faire ce qui selon moi serait naturel.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque les mots qui fusaient de mes compatriotes furent « c’est archaïque ! » ou « tu viens du Canada soit un peu évoluée, montres que tu as voyagé ! »
Le complexe est profond : rejeter sa culture, son authenticité, sa nature est synonyme pour beaucoup d’évolution. Je suis consciente que bon nombre de personnes sont différentes, et que je ne dois aucunement généraliser, mais cela m’est réellement arrivé.
Paradoxalement, je n’ai jamais autant été consciente de mon identité avant de m’établir au Canada. Et, par la même occasion, je n’ai jamais autant ressenti, chez beaucoup, peu de fierté de nous-mêmes africains, avant de rentrer en tant que Diasporienne.
Le colorisme pousse au blanchissage de la peau, à dire à nos enfants qu’ils sont imparfaits, ou pire, comme le disait une mère dans le documentaire : « Pour faire évoluer notre race épouse un blanc ou encore mieux un homme à peau claire. »
Ceci est un véritable appel, un cri du Coeur. À mon avis, si nous ne dépassons pas ces barrières que nous-mêmes forgeons, nous créerons des générations d’enfants acculturés, sans estime de soi et qui seront dans une logique de mimétisme conditionne par ce qu’ils jugent beau, pur, propre, la couleur de la supériorité, de la réussite, comme on dit chez nous au Cameroun, « le teint commercial ».
La femme noire est responsable d’inculquer ces valeurs. Elle doit d’abord s’aimer elle-même pour que ces enfants s’aiment à leur tour.
L’homme noir est un modèle, il doit traiter ses filles, ses fils en rois… et pour ça il doit se réaliser et se réconcilier avec tous les démons qui font qu’il se sent au pied de la pyramide.
Des générations se lèvent, des gens parlent, des films comme Dark Girls, Good Hair se font. Des initiatives comme Inharitaince, Fro Foundation, Frobruary , le mouvement Nuul Kuuk au Sénégal. Je pense que les chaines se défont tranquillement, l’espoir est là.
Pour la sauce caramel salé
1 tasse de sucre en poudre
Une tasse de 1/4 de crème épaisse
2 cuillères à café de fleur de sel (sel de mer fin)
Pour les muffins
1 bâton de beurre (120 g), ramolli
1 tasse de sucre en poudre
2 gros œufs à température ambiante
1/2 cuillère à café d’essence de vanille
2 tasses de purée de banane (environ 4 bananes de taille moyenne)
1 tasse + 1 cuillère à soupe de farine tout usage
1 cuillère à café de bicarbonate de soude
1 cuillère à café de sel casher
Instructions
Pour la sauce au caramel salé :
1. Verser du sucre dans une casserole antiadhésive et laisser cuire à chaleur moyenne. Laisser le sucre fondre doucement, sans remuer, jusqu’à formation des bulles. Surveiller sur le liquide à l’ébullition et retirer du feu une fois la teinte dorée obtenue.
2 . Verser délicatement dans la crème (le mélange entrera vite à ébullition, porter des gants de cuisine si possible) et fouetter vigoureusement jusqu’à ce qu’à homogénéité.
3. Ajouter ensuite du sel et mélanger pour bien incorporer.
4. Conserver sur la cuisinière pour une utilisation ultérieure.
Pour les muffins :
1. Préchauffer le four à 350 degrés. Vaporiser votre moule à muffins à l’aide d’un aérosol de cuisson antiadhésif. * Des moules pour cupcakes à papier spécial peuvent être utilisés comme alternative pour permettre de retirer délicatement le muffin du moule.
2. Écrémer le beurre et le sucre, ajouter le jaune d’œuf battu, bien mélanger dans le bol d’un batteur électrique muni du fouet plat (ou à l’aide d’un batteur manuel) jusqu’à obtenir un mélange léger et mousseux. Ajouter les œufs, un à la fois, et mélanger, jusqu’à homogénéité. Verser l’essence de vanille et la purée de bananes puis mélanger, jusqu’à incorporation.
3. Tamiser les ingrédients secs dans le bol et mélanger à l’aide d’une spatule en caoutchouc, en faisant attention de ne pas trop travailler la pâte. Remplir les moules à muffins aux 1/3. Verser une cuillère à café de sauce au caramel salé au centre, en évitant les bords, cette partie pourrait être brûlée pendant la cuisson. Étendre à la cuillère une autre couche de pâte de façon à couvrir les moules jusqu’aux 2/3.
4. Cuire au four pendant 20 à 25 minutes, en tournant le moule au milieu du temps de cuisson, jusqu’à ce que le dessus des muffins soit doré et qu’un cure-dent inséré au centre en ressorte propre.
5. Laisser refroidir à la température ambiante sur la grille du four. Passez un couteau sur les côtés du moule pour aider à décoller, puis retournez-le et libérez les muffins. Répétez l’opération si les bords ne se décollent pas et passez le couteau en dessous.
6. Verser enfin un filet de sauce au caramel salé à l’aide d’une petite cuillère sur les muffins.
Réveillez vos papilles gustatives et vos sens en découvrant des secrets de la cuisine Africaine, Caribéenne et Afro-américaine sophistiquee sur DALEKH.COM
Découvertes, rencontres, sorties, appréciez le coté Afro de notre chère capitale grâce au site MyAfroWeek ! Nous sommes allés à la rencontre de Joëlle & Corinne les deux afroreporters chic et choc derrière cette initiative.
Bonjour les filles, pouvez-vous vous présenter aux lecteurs d’Afrokanlife ?
Bonjour à tous, nous sommes Joëlle et Corinne, amies de longue date avec un parcours un peu similaire. Et toutes deux passionnées de culture afro dans le sens large.
Joëlle : J’ai fait une école de commerce et je me suis spécialisée dans le management et marketing du luxe. Je suis originaire de Zambie et de France.
Corinne : Quant à moi, j’ai été à la fac en Information Communication et j’ai terminée avec une école de commerce en me spécialisant dans le marketing et la publicité. Je suis originaire du Togo et Côte D’Ivoire.
Comment vous est venue l’idée de créer MyAfroWeek ?
Nous avions l’habitude de nous rendre sur les évènements afros, ça faisait un peu partie de notre mode de vie. Un jour on parlait de la popularité et la multiplicité des blogs afros sur les cheveux, la beauté ou encore la mode. Nous voulions nous aussi mettre en avant la communauté afro-caribéenne. Quoi de mieux que de faire un blog qui relaye l’ensemble des évènements afro, qui rassemble les talents et les personnalités qui font bouger cette communauté. Voilà comment est né My Afro Week.
Voyez-vous une évolution dans le genre d’évènements afro organisé à Paris ?
Oui, il y a de plus en plus d’événements concernant la mode et la beauté : des concours de beauté, la création d’une Black fashion Week, des événements mettant en avant le cheveu naturel. Mais également des événements business comme les networkings ou les afterworks. Toutes ces initiatives sont prises par des jeunes, ce qui apporte une tout autre dynamique à la capitale.
Un conseil à donner aux organisateurs ?
Faites l’effort d’aller rencontrer les autres organisateurs. Ne l’a jouez pas « solo » fédérez-vous. Vous en ressortirez plus grand. La clé d’un évènement c’est la date !
Qu’est-ce qu’on peut vous souhaitez en 2013 ?
Le lancement de My Afro’ Week en version site Internet.
Alors pour mieux vous connaitre ainsi que le Paris Africain j’aimerais que chacune d’entre vous me cite vos restaurants, festival, théâtres, musées, salle de concert, club ou boite de nuit, librairies, et film préférés ? Commençons par Corrine !
Un restaurant c’est difficile ! Je dirai l’Équateur pour son côté « authentique » que l’on trouve qu’en Afrique : le maquis. Et le Nilaja pour la découverte de nouvelles saveurs et la gentillesse de l’équipe.
Festival : Le Festival Black Movie Summer où l’on découvre le cinéma noir grâce à la projection de films ou documentaire. Il se déroule chaque été dans des lieux différents.
Théâtre : Je sèche…
Musée : Le musée du quai Branly parce qu’il regroupe différentes thématiques et mets en avant les cultures du monde.
Salle de concert : Pour les avoir tous faites, je dirai le new morning, le son y est NICKEL ! Et surtout c’est une salle assez intimiste donc parfaite.
Club ou boîte : Je n’en ai pas.
Librairie : Anibwé qui a récemment fermé… Malheureusement…
Films : ça n’a rien à voir avec le monde afro, mais Forest Gump (rires) sinon dans les films afros je n’ai pas de préférence.
Et toi Joëlle ?
Festival préféré : Nollywoodweek cette année il y a eu la première édition du festival dédié au cinéma nigérian, un réel succès !
Salle de concert : j’ai assisté à moins de concerts que Corinne, mais je dirais le new morning pour les mêmes raisons !
Films préférés : love & basketball (oui j’aime les films drame-romantique ) et l’effet papillon
Restaurant : le Nilaja avec son brunch « d’ici et d’ailleurs un vrai délice !
Musée : Musée Dapper, jusqu’au 3 juillet il y a l’exposition « Design en Afrique » très belle expo ! Un musée assez dynamique puisqu’il y a des projections de films avec des rencontres/débats.
Club : À Paris nous ne sommes pas vraiment gâtés en matière de boite, il y a plutôt des rendez-vous de soirées ou afterwork à ne pas manquer. J’aime bien l’after soul food tous les mercredis au Sans sanz à Bastille.
Dans l’année 2012, quels ont été vos coups de cœur ?
Le Festival été de la danse avec la compagnie américaine Alvin Ailey au Théâtre de Châtelet et le spectacle Billie Holiday de Viktor Lazlo au Théâtre rive gauche. Sans oublier l’avant-première du film Viva Riva par le réalisateur congolais Djo Tunda Wa Munga
Nous avions organisé une sortie en groupe avec 25 lecteurs de notre blog pour visiter l’exposition l’invention du sauvage au musée du quai Branly, une exposition enrichissante en informations et tout le monde a apprécié de faire une sortie collective. Il y a pleins d’autres évènements de 2011 jusqu’au aujourd’hui à découvrir dans notre rubrique « nous y étions ».
Et si on vous dit Afro Inspiration vous répondez ?
C’est notre quotidien, nous sommes inspirées et animées tous les jours par la culture afro
Un dernier mot pour les lecteurs d’AfrokanLife ?
Sortez, bougez, partagez !
Merci Joëlle & Corinne cette entrevue!
Pour plus d’informations :
Site : http://myafroweek.tumblr.com/
Page Facebook : https://www.facebook.com/MyAfroWeek
Compte Twitter : http://twitter.com/MyAfroWeek
Dropifi : la première start-up africaine plebiscitée par le monde entier par Boubacar Diallo
Dropifi, un formulaire de contact intelligent
La plupart des sites web ont un formulaire de contact basique, qui permet simplement d’envoyer un e-mail. Dropifi est un widget intelligent qui permet aux entreprises de mieux analyser les messages entrants venant des formulaires de contact. En utilisant le formulaire de contact de Dropifi les entreprises peuvent filtrer les spams (emails non désirés), voir les profils sociaux de l’expéditeur, analyser les véritables émotions derrière les messages.
Voici les fonctionnalités de Dropifi :
– Installation du widget en 60 secondes
– Personnalisation totale : le texte sur les onglets, les couleurs et les modèles pour envoyer des messages
– Filtres anti-spam robustes
– Envoi de réponses automatiques
– Analyse de sentiments et découverte des informations démographiques sur le contact
– Routage de messages basé sur des règles métier que vous définissez
– Statistiques avancées et comparaison sur les différentes industries
– Collaboration en équipe
Qui se cache derrière le projet ?
Accomplissements des co-fondateurs : du Ghana à la Silicon Valley
Voici une timeline des accomplissements des co-fondateurs qui montre leur ascenscion depuis le Ghana jusqu’à la Silicon Valley :
Août 2011 : les co-fondateurs David, Kamil et Effah rejoignent le programme MEST (Meltwater Entrepreneurial School of Technology) basé à Accra, Ghana
Novembre 2011 : création de Dropifi dans l’incubateur du MEST. Le MEST fournit des formations, de l’investissement, et du mentorat pour des entrepreneurs ghanéens dans les NTIC avec l’objectif de créer des entreprises prospères au niveau mondial qui créent de la richesse et des emplois en Afrique
Novembre 2012 : Dropifi remporte le concours Global Startup Open Competition et est nommé meilleure startup du monde en 2012 par la Fondation Ewing Marion Kauffman
Mars 2013 : Au Congrès de l’Entrepreneuriat Mondial à Rio De Janeiro, les fondateurs ont présenté leur projet à Dave McClure (fondateur du fond d’investissement 500 Startups basé dans la Silicon Valley)
Mai 2013 : Dropifi rejoint la famille 500 Startups (parmi les meilleurs incubateurs technologique de la Silicon Valley)
Après avoir investit dans Dropifi Dave McClure dit : “Dropifi est le premier investissement africain de 500 Startups. Très peu d’investisseurs early stage (investissement au lancement de la startup) dans la Silicon Valley vont mettre de l’argent dans des marchés émergents comme l’Afrique, mais nous pensons que le talent existe dans tous les coins du globe. Dropifi dispose d’une équipe talentueuse et un produit prometteur avec une dimension internationale. Le fait qu’ils soient originaires du Ghana, fait que c’est encore plus cool.”
Dropifi, une ambition à la hauteur de leur talent
Voici la vision de Dropifi dans les années à venir par David Osei CEO de Dropifi : “Au cours des deux à trois prochaines années, je vois Dropifi devenir le Salesforce (http://fr.wikipedia.org/wiki/Salesforce.com) éditeur de logiciels en gestion de la relation client) pour les petites entreprises. Une société d’envergure mondiale qui offre aux entreprises un système de gestion des demandes de contact multi-canale et sociale afin que les entreprises puissent virtualiser et complètement automatiser la façon dont leurs agents traitent les demandes. Je vois aussi Dropifi offrant une gamme d’outils d’analyses plus large et meilleure afin d’aider les petites entreprises à tirer une réelle valeur ajoutée sur les interactions avec les clients et prospects. Ces dernières années ont montré que la demande pour les analyses de données est inextinguible. L’ère de l’analyse de données est là pour durer, c’est le présent et l’avenir. Dropifi cherche à rendre le monde meilleur en utilisant cette nouvelle tendance.”
Ces quelques mots de conclusion soulignent l’ambition et la vision de ces entrepreneurs africains. Un exemple à suivre pour nous tous en effet :
– L’innovation vient d’Afrique et est orientée vers le reste du monde, les fondateurs ont une vision globale
– Ils sont la 1ère start up à être sélectionnée dans un incubateur de renommée mondiale dans la Silicon Valley
Pour les encourager, si vous avez un site web qui tourne sous le CMS WordPress vous pouvez télécharger le widget ici : http://wordpress.org/plugins/dropifi-contact-widget.
Si vous avez un site e-commerce sous Shopify voici le lien : http://apps.shopify.com/dropifi-contact-widget
Cet article a été rédigé par Boubacar Diallo du site Tutorys.com Bio de Boubacar : Cet article a été rédigé par Boubacar Diallo du site Tutorys.com Bio de Boubacar : Co-fondateur de Tutorys (Formations en ligne sur les applications Web). Tutorys est un site web qui vous permet d’apprendre à utiliser des logiciels comme Mailchimp, Twitter, Dropbox, Photoshop avec des tutoriels vidéo de qualité. Suivez-le sur Twitter : @BoubacarDiallo
La Guadeloupe se distingue par une variété extraordinaire de fruits et légumes uniquement disponibles dans les supermarchés exotiques.
En plus de l’ananas et de la banane (aux noms évocateurs : “rhabillez-vous jeune homme”, “passe encore” ou “Dieu m’en garde”), le citron (ingrédient indispensable du punch), le fruit de la passion ou Maracudja (délicieux en sorbet), la goyave et la mangue remplissent les étals des marchés antillais. Les noix de coco sont incontournables tout comme les légumes de pays : le manioc, la cristophine (une variété locale de navet) ou les patates douces.
L’écrevisse
Ce crustacé à carapace épineux et à longues antennes règne en maître sur la Guadeloupe, une publicité dont il se passerait volontiers….
La profusion, la qualité du produit et son coût plus avantageux qu’en métropole font de l’écrevisse est l’attraction culinaire des touristes. Les astaciculteurs se vouent une concurrence féroce pour proposer le meilleur produit. C’est pourquoi il est proposé à toutes sauces. Rappelons pour l’anecdote que cet animal rougeâtre et charmant était considéré, il n’y a pas encore si longtemps, comme “l’aliment du pauvre par les pêcheurs”. On en mangeait faute de mieux lorsque le poisson se faisait rare.
L’engouement métropolitain aidant, on en est venu à en faire un phare de la cuisine antillaise. Les restaurants, aux tarifs par ailleurs souvent élevés, offre des mets promotionnels à base d’écrevisse ou un menu “écrevisse à volonté” qui flatte l’imagination. Ne ratez pas cette occasion!
De nombreuses recettes et des adresses de restaurants guadeloupéens sont disponibles sur notre site partenaire Dalekh.com
La semaine du 17 au 23 juin débute avec le 3ème D-Vernissage au Musée des Beaux Arts de Montréal (MBAMTL).
Le cercle des jeunes philanthropes s’est réunit mardi 18 juin pour la fin de l’exposition Pérou: Royaumes du Soleil et de la Lune. Plus d’une centaine de professionnels de 25 à 45 ans ayant un intérêt pour l’art étaient présents pour cette activité permettant de découvrir l’exposition tout en réseautant dans une ambiance artistique et festive.
Crédits Photos : Charlène FOWO
À propos du Cercle des jeunes philanthropes..
Créée en 2012 par leMusée des beaux-arts de Montréal et sa Fondation, le Cercle des jeunes philanthropes est soutenu par un comité de jeunes professionnels bénévoles qui participent à l’essor de la culture montréalaise tout en développant les connaissances sur la philanthropie, l’art et son collectionnement.
Comédie musicale Thales From Odessa au Centre Segal
Présentée jusqu’au 7 juillet au centre Segal des arts de la scène, cette comédie musicale en yiddish est tirée des nouvelles d’Isaak Babel (avec sous-titres français et anglais). La pièce est une collaboration entre Josh Socalled Dolgin (producteur, rappeur et compositeur montréalais) et le théâtre yiddish Dora Wasserman. L’histoire tourne autour des aventures douteuses de Benya Krik et sa montée vers le pouvoir. L’action se déroule dans la ville portuaire d’Odessa plus précisément dans le quartier de Moldavanka au début de la révolution russe. La pièce, nous plonge dans l’univers des contrebandiers, revendeurs et gangsters à travers les rêves d’un homme qui reflètent l’émancipation d’un peuple entier.
Crédits Photos : Charlène FOWO
Brunch, Restaurant Suwu
Ouvert tout récemment en 2013, le restaurant SUWU est situé au coin Prince Arthur/St Laurent et propose une variété de plats. La carte du brunch est soigneusement élaborée et sort complément des sentiers battus. En image, le BLT Suwu composé de peameal, laitue romaine, tomate, mayonnaise, parmesan et œufs frits ainsi que le dessert Granola fait de yaourt, chèvre frais, baies et miel à la camomille.
Crédits Photos : Charlène FOWO
Le Festival des Francofolies
Soulignons la présence des rappeurs français Disiz (vendredi 21 juin) et Oxmo Puccino (samedi 22 juin) lors du Festival des Francofolies.
Fin mai, Afrokanlife rencontre la fondatrice d’un rendez-vous désormais incontournable pour les créateurs du monde entier : le LABO ETHNIK FASHION WEEKEND. Celui-ci s’est déroulé sur trois jours à l’Espace d’Animation des Blancs Manteaux en plein cœur du quartier du Marais et nous y étions.
Vendredi 21 juin, 17 heures : Nous nous sommes ainsi présentées au 48 rue Vieille du Temple, dans le 4e arrondissement de Paris. La salle — magnifique ancien marché couvert construit au début du 19e siècle — est en pleine ébullition en vue d’une septième édition du Fashion Show!
Yvette Tai-Coquillay, à l’initiative de cet événement annuel, confie dans son interview pour AfrokanLife, sa vision du défilé, défilé qu’elle ne conçoit pas seulement comme un show, mais comme une véritable vitrine pour des créateurs afro-caribéens qui méritent un plus ample soutien de la part des médias et du public parisiens.
19 heures : Les défilés commencent sous les yeux impatients de plus de 1000 spectateurs et ce sont dix créateurs et créatrices, de tous âges et de toutes nationalités, qui nous éblouissent par leur créativité et leur originalité.
Quatre d’entre eux ont particulièrement retenu l’attention de la rédaction AfrokanLife…
Tout d’abord, la marque britannique de prêt-à-porter masculin Cœur, qui a ouvert le défilé, nous a séduites pour son côté dandy chic très british, mais aux couleurs douces et modernes, imaginée par Peter Jeun Ho Tsand, 25 ans, originaire de Hong-Kong.
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Du côté de la mode féminine, belle collection chez Korlekie, la jeune Beatrice Newman (Ghana & Grande-Bretagne) a démontré un immense travail tant sur les détails que sur les matériaux employés pour ses tenues très avant-gardistes.
Chichia London, œuvre de la Tanzanienne Christine Mandho, propose quant à elle des créations très colorées qui mettent en lumière un tissu traditionnel d’Afrique de l’Est : le « khanga ».
Et le meilleur pour la fin, gros coup de cœur pour la marque Christie Brown, dont la créatrice ghanéenne Aisha Obuobi nous a inspirés par la grâce de ses robes, de ses drapés et pour ses accessoires qu’on a pu voir portés par Alicia Keys dans le Vibe Magazine d’avril dernier.
Le lendemain, nous nous sommes rendues à la deuxième partie du salon Labo Ethnik : une expo-vente qui comptait environ 80 marques de prêt-a-porter, accessoires mode et bien-être. Était notamment présente une marque qui nous tient particulièrement à cœur chez AfrokanLife : INYÜ !
L’entrée libre a permis à plus de 4000 visiteurs d’arpenter les stands du Fashion Market. Ce jour-là a également eu lieu le concours « Émergence » destiné aux jeunes créateurs avec un jury formé de professionnels de la mode et des médias, jury présidé par Clarisse Hieraix, créatrice de mode. Un concours qui représente un véritable tremplin pour les jeunes designers français.
Enfin, pour clôturer ce week-end Labo Ethnik, le dimanche 23 juin était consacré aux exposants, de plus une conférence de 16 h à 17 h 30, ouverte au public a repris des problématiques incontournables pour chaque jeune créateur : comment développer sa marque, la financer et la lancer sur la scène mode internationale ?
Bref, merci à toute l’équipe du Labo Ethnik pour ce week-end riche en découvertes et pour permettre à de nombreux créateurs talentueux d’exister dans la sphère fashion parisienne !
Cet article a été co-rédigé par Cécilia Linval et Sophie Pénicaud.
Bio de Cécilia : I’m really passionated about women in society, being a twenty something girl makes me very curious. Also makeup and fashion does not consume my life, but it’s a fun hobby to indulge in!
Sarah Diouf est l’éditrice en chef du magazine Ghubar qui fête cette année son 4ème anniversaire. Nous l’avons rencontré pour vous partager les confidences d’une jeune professionnelle de la mode…
Bonjour Sarah, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Sarah Noemie, j’ai 25 ans et je suis la rédactrice en chef de Ghubar Magazine ; un magazine digital de mode, arts et lifestyle construit autour du métissage culturel, lancé il y a un peu plus de 4 ans maintenant.
J’ai commencé cette aventure en parallèle de mes études : l’avènement d’internet ayant entrainé une explosion de la blogosphère, plutôt que de suivre la tendance, j’ai décidé de monter un magazine, un vrai, avec une mise en page, des sujets de fond, des séries modes, etc.. l’impression en moins.
Parles-nous un peu de comment est né le magazine? On a lu que Ghubar veut dire « poussière » en arabe pourquoi ce choix ?
Ghubar veut dire poussière en arabe, en effet, mais la prononciation est bien différente en revanche (rires).
A vrai dire, je suis tombée sur l’histoire de la calligraphie éponyme “connue pour être aussi fine que des particules de poussière” au cours de mes recherches de typos pour le magazine (qui devait s’appeler FIVE à l’origine), et ça m’a tout de suite interpellée : j’étais en pleine période de convalescence, suite à un accident de la route qui m’a presque coûté la vie, et qui par la suite, m’a permis de voir les choses différemment, en prenant conscience de futilités auxquelles on accorde parfois un peu trop d’importance pour pas grand chose au final (…) car il ne faut pas oublier que tout ce qui naît poussière, retourne à la poussière.
Mais le côté paradoxal qui m’a tout de suite fait comprendre que Ghubar était ce que je recherchais, c’est le rapprochement avec ce vieil adage qui dit que “les écrits restent, mais les paroles s’envolent” (…) pour la suite, je vous laisse deviner…
Qui est la femme Ghubar ?
La femme Ghubar est universelle et transgénérationnelle. C’est plus une façon de penser et d’être qu’une femme que l’on pourrait définir physiquement.
C’est une femme forte, caractérielle, passionnée et engagée, mais surtout qui ne se prend pas au sérieux. C’est quelqu’un qui nourrit son intellect et sa curiosité en apprenant des autres, quelqu’un de calme, en somme, qui incarne un peu la force tranquille. Je pense que ma grand-mère et ma mère ont été les femmes-inspirations derrière ces traits, le raffinement en plus.
En 4 ans, Ghubar en est à son 40e numéro… comment le magazine a évolué?
J’ai parfois du mal a regarder en arrière tant j’ai la tête complètement dedans. Je pense que depuis le lancement, le magazine, et moi même, avons beaucoup muri. Le contenu s’élève et s’ajuste au fur et à mesure que le temps passe pour continuer à capter l’intérêt du lecteur qui nous suit depuis le début, et qui évolue avec nous, mais aussi celui qui ne nous connaît pas.
C’est un beau challenge que je mène avec ma petite équipe, qui a elle aussi changé et évolué depuis les débuts.
Au fil des années, ton rôle a du changer avec la croissance du magazine. Décris-nous tes tâches comme rédactrice en chef aujourd’hui ?
Plus le temps passe, plus l’étau se resserre. Lorsqu’on monte un projet avec l’ambition de le porter toujours plus loin, les conditions ne sont pas toujours réunies en temps et en heure, mais je pense que le plus important c’est de ne jamais lâcher prise, sauf si l’on sait que l’on va dans la mauvaise direction.
Backstage video of #Ghubar40 :
J’ai du et fais souvent face à des situations où je dois tout gérer moi même, à savoir la production du contenu, écrit et éditorial, le graphisme, la communication (…) Je touche à tout car je pense qu’il est impératif pour toute personne qui entreprend, de savoir balayer un bureau avant d’occuper tout un immeuble. Tout comme il est très important si l’on veut grandir de savoir déléguer, mais personne ne doit être indispensable.
Quels sont les challenges de l’édition en ligne comparée à l’édition papier ?
Capter le lecteur.
Aujourd’hui, lorsque quelqu’un achète un magazine papier, il sait d’avance ce qu’il recherche. Il connait le nom de la publication, le contenu, la fréquence…etc.
L’internaute, qui peut potentiellement se transformer en lecteur, va se ballader sur la toile sans réelle ambition et c’est à nous de le trouver, de le séduire, de susciter son intérêt en lui proposant quelque chose qu’il ne trouvera pas ailleurs, et faire en sorte qu’il ne parte plus.
Des photographes, des reporters, des maquilleurs… quels sont tes critères de sélection pour faire partie de l’univers Ghubar ?
La qualité du travail, la volonté et le coup de coeur pour la personne. Je fonctionne énormément à l’affect, et je me trompe rarement.
Lorsque le projet a commencé, aucun des membres de l’équipe n’était professionnel en quoique ce soit. Ca a permis à chacun de nous de nous faire la main dans nos domaines de prédilections respectifs, aussi je pense qu’il est important de donner la chance aux personnes qui peuvent présenter un fort potentiel.
C’est très important de donner quand on a reçu.
Ghubar est-il représenté en Afrique ?
Pas encore, mais on y arrive … d’ici Septembre 🙂
Quelle plus-value penses-tu que le magazine apporte aux lecteurs africains ?
Si je n’étais pas à l’origine de cette initiative, je pense que ce serait une fierté de voir une jeune femme africaine entreprendre dans un milieu aussi difficile que celui de l’industrie créative, à l’échelle internationale, mais surtout l’exemple que tout le monde peut le faire.
Creusons un peu la question. D’Angela Simmons à Sonia Rolland, ton magazine a accueilli et accueille de nombreuses mannequins noires. Quelle importance accordes-tu à la mise en avant de la beauté noire ?
Je suis une femme noire, et même bien noire (rires), aussi c’est important pour moi qu’elles soient représentées de temps en temps. N’oublions pas que l’ambition du magazine EST de mettre en avant toutes ces beautés, noires, mais aussi orientales, asiatiques (etc.) longtemps laissées pour compte par les grandes publications (à l’exception d’une ou deux têtes d’affiches) à une époque où elles ne correspondaient pas au stéréotype adulé par les médias.
On sait que tu es d’origine centrafricaine et sénégalaise. Quel regard portes-tu sur l’état de la haute couture dans ces pays ?
Le Sénégal est aujourd’hui la plaque tournante de l’industrie créative en Afrique de l’Ouest, nous avons une biennale, une fashion week (clin d’oeil à Adama Ndiaye, à l’origine de cette belle l’initiative qui fête aujourd’hui ses 10 ans d’existence), et de nombreux évènements culturels internationaux y sont organisés.
Je ne pense pas que je puisse parler de Haute Couture telle qu’on l’a connaît aujourd’hui en Europe, et si les créateurs de mode sont présents et reconnus, il y a encore du travail à faire.
En Centrafrique, je pense qu’il y a actuellement des choses plus importantes sur lesquelles se concentrer que l’absence d’une scène mode. Le pays traverse actuellement une période de crise politique que nous sommes loin d’imaginer, et j’appelle les organismes concernés à braquer les lumières sur ce qui se passe à Bangui avant qu’il ne soit trop tard (…).
On se souvient qu’en septembre 2010 l’agence de mannequins Ghubar Models a vu le jour ? Peux t’on s’attendre à d’autres initiatives du genre pour 2013 ?
Ghubar Models était plus une agence informelle qu’autre chose, une façon de présenter de manière exhaustive les mannequins coup de coeur avec lesquelles nous avons travaillé, ayant chacun un trait de caractère propre, une beauté particulière que l’on recherche chez Ghubar.
Pour 2013, je ne pense pas, mais l’année prochaine elle, sera pleine de surprises!
En 2008 lorsque tu commençais Ghubar les tendances wax ou ethnic-chic étaient peu visibles. Quel regard portes-tu sur ces succès Afro dans la mode contemporaine ?
Il ne faut pas cracher dans la soupe ; je trouve que c’est une bonne chose pour des codes aussi emblématiques que ceux de notre culture d’être vus aux quatre coins de la planète, et encore plus lorsque c’est fait PAR des créateurs africains. Quand ce n’est pas le cas, ce que je trouve triste, c’est qu’en face du succès de ces tendances rebaptisées afro ou ethno-chic, plane encore trop d’ignorance sur des sujets tels que l’origine réelle du wax ou l’histoire de son importation en Afrique bien avant qu’elle ne se l’approprie (…) et ce parfois même au sein de notre communauté.
Je pense que le travail de fond qui devrait être mis en place par les créateurs africains qui privilégient des textiles comme le wax, le bazin, le bogolan, où des vêtements inspirés de coupes traditionnelles, est d’ordre éducatif. Afin que non seulement les personnes qui découvrent la culture, en apprennent l’histoire par la même occasion, mais aussi pour nous éduquer nous, Africains. Car on ne finit jamais d’apprendre sur soi.
Si tu pouvais changer une chose dans l’industrie de la mode qu’est-ce que ça serait ?
Si j’étais en mesure de, je ferai en sorte d’accroître les opportunités pour les jeunes créateurs de rencontrer des acheteurs internationaux : il y a tellement de gens talentueux qui n’ont pas les moyens ni le réseau, mais qui une fois au contact du client final pourrait vendre avec beaucoup moins de difficulté que de nombreuses marques. Il faudrait créer plus de chances de ce côté là.
Un conseil pour les jeunes entrepreneuses ?
Suivez votre intuition, soyez malignes, courageuses, dites haut et fort ce que vous pensez, et ne laisser personne vous marcher dessus.
Maintenant, 3 questions pour mieux te connaître !
Quel est la pièce indispensable de ton dressing ?
Une seule, je ne pourrai pas… Je dirais mes chaussures.
Un magasin de NY qui manque à Paris ?
Arf, maintenant je shoppe tout en ligne alors… je dirai peut être un beauty supply, pour les produits qu’on ne trouve pas ici.
Enfin si on te dit Afro Inspiration tu réponds ?
Les griots, le son de la Kora, 1961…
Merci pour cette entrevue Sarah et bonne continuation. Un dernier mot pour les lecteurs Afrokanlife ?
Merci à AfrokanLife de m’avoir accordé cet espace, et amitiés à vos lecteurs que j’invite à nous rejoindre sur les réseaux sociaux et le blog Ghubar que nous venons tout juste de lancer !
Pour aller plus loin :
Twitter @SarahDiouf @GhubarMagazine
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L’entreprise en soins médico-esthétiques Epiderma est fière de dévoiler le nom des lauréates de ses bourses d’études, les seules attribuées dans ce domaine, pour la cinquième édition consécutive.
Les Bourses d’études en esthétique Epiderma honorent quatre étudiantes qui se distinguent autant par leur parcours personnel que par leur motivation professionnelle, leur permettant de parfaire leur formation et d’amorcer une carrière enrichissante au sein de l’industrie.
Les quatre boursières 2013 sont : Kimberly Eid, Marilyn Leblanc, Noémie Dion et Joanie Bouchard.
En plus d’une perspective d’emploi chez Epiderma au terme de leurs études, les lauréates ont reçu une bourse d’une valeur de plus de 3 500 $ comprenant :
• 1 000 $ en argent;
• un stage de formation de deux semaines dans l’une des cliniques Epiderma à la fin de leurs études et la possibilité d’obtenir un diplôme en épilation par laser;
• la gamme complète des produits Bio Epiderma;
• un forfait d’épilation par laser des aisselles;
• un traitement de microdermabrasion.
Cette année, le comité de sélection était composé de Quilliana Almonte, technicienne médico-esthétique chez Epiderma ( lauréate de la première Bourse Epiderma), Dorothée Proulx, directrice d’une clinique Edpiderma et Sonia Proulx, directrice des ressources humaines d’Epiderma.
« La cuvée 2013 des lauréates de notre bourse d’études est impressionnante, souligne Sonia Proulx. Non seulement les étudiantes choisies ont un parcours scolaire et professionnel digne de mention, mais elles possèdent aussi des qualités personnelles tout à fait admirables. Grâce à la Bourse, elles pourront s’épanouir au sein de notre entreprise et avoir accès à la meilleure formation de l’industrie. »
Pour être admissibles à la bourse Epiderma, les étudiants et étudiantes doivent être inscrits à temps plein dans un programme professionnel d’esthétique dispensé par l’une des écoles secondaires accréditées par le ministère de l’Éducation du Québec ou de l’Ontario. Il suffit de remplir le formulaire de demande de bourse disponible sur le site de Epiderma et de joindre toutes les pièces requises, dont un exposé de 250 mots expliquant l’intérêt porté au domaine de l’esthétique.
Le réseau epiderma consacre beaucoup d’énergie à la formation de son personnel. Le programme de formation de l’entreprise compte deux semaines de cours pratiques et théoriques, deux semaines intensives en clinique sous supervision, ainsi que des séances de formation continue que chaque technicienne du réseau est tenue de suivre une fois par année.
À propos d’Epiderma
Fondée en 2000 à Québec, epiderma est rapidement devenue le chef de file des soins médico-esthétiques au Canada. Comptant 17 cliniques, l’entreprise emploie plus de 110 personnes au Québec et en Ontario. Poussée par le désir d’offrir à sa clientèle un service personnalisé, professionnel et sécuritaire, Epiderma fournit des services d’épilation par laser et de microdermabrasion, des traitements antirides par injection et des traitements de phlébologie, ainsi qu’une ligne exclusive de produits cosmétiques spécialisés. L’entreprise compte plus de 100 000 clients et a prodigué plus d’un million de traitements à ce jour.
Apres la conférence organisée par le Club Diallo Telli sur le thème: “Quelle(s) identite(s) pour les classes moyennes africaines ?”, nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec le directeur de recherche Comi M. Toulabor. Nous avons tenter de préciser et d’éclaircir cette notion de “classes moyennes africaines” appliqué au cas du Togo.
Bonjour, présentez-vous pour nos lecteurs ?
Comi M. Toulabor, directeur de recherche au LAM (Les Afriques dans le monde), une unité mixte de recherche du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), pratiquement le seul laboratoire en France qui a pour objet l’analyse du politique en Afrique et dans les régions du monde ayant une population d’extraction africaine comme les Antilles, le Maghreb ou les Amériques. J’ai soutenu ma thèse de doctorat à Sciences Po Paris, ai été rédacteur en chef de la revue Politique africaine. J’ai travaillé sur plusieurs thèmes de recherche avant de m’orienter vers la thématique « classes moyennes en Afrique » avec mon collègue Dominique Darbon et un groupe de doctorants au LAM.
Pourquoi parler d’identité de la classe moyenne ? L’élite togolaise ou la précarité togolaise ont-elles une identité ?
Mon interrogation est de savoir si les individus supposés appartenir à ladite classe se reconnaissent ou s’identifient comme tels dans les informations collectées par questionnaires au courant de l’été 2012 à Lomé. D’autant que cette notion de classe moyenne qui est déjà très élastique en Occident l’est plus encore en ce qui concerne les pays africains. Il s’agit de voir si les corps habillés qui composent mon échantillon établi (60 éléments enquêtés de tous grades) s’identifient ou se reconnaissent comme classe moyenne. Il ressort que leur appartenance à cette classe est très aléatoire. Des individus partageant un mode de vie similaire et ayant pratiquement la même solde vont s’estimer classe moyenne ou non. Ainsi en est-il d’un corps habillé touchant 50 $ US mensuels qui s’identifie classe moyenne alors que son collègue à 500 ne s’y reconnaît pas. L’enquête a vocation à se poursuivre pour essayer de déterminer ce qu’ils mettent sous cette appellation de classe moyenne.
Vous demandez par ailleurs si l’élite togolaise et la précarité ont une identité. Si ma compréhension de la question est exacte, il faut dire en toute logique qu’on peut difficilement associer l’élite togolaise à la précarité. Dirigeante, cette élite politique ne peut pas conduire des politiques qui nuiraient à ses intérêts objectifs les plus élémentaires. Cette élite politique, au regard de la nature néopatrimoniale des Etats africains, par convergence d’intérêts matériels et par chevauchement des cercles des pouvoirs, détient aussi les rênes du pouvoir économique. La précarité est profondément et structurellement antinomique avec l’élite dirigeante.
Quels sont les attributs propres à la classe moyenne togolaise ? Par exemple comment pourrait-on l’identifier ?
Il convient de mettre au pluriel cette notion de classe moyenne, car elle est plurielle et très diverse en termes de revenus et de style de vie. Pour reprendre les termes de la Banque africaine de développement, on peut identifier grosso modo des classes moyennes supérieures, des classes moyennes inférieures et des classes moyennes flottantes en fonction des revenus. Ici les statistiques sont peu fiables et difficilement accessibles en raison même de la non traçabilité des statistiques économiques et sociales en général. Disons quand même que ces classes moyennes sont en grande partie des individus qui sont sortis de la précarité (ils peuvent par exemple faire deux ou trois repas par jour) mais dont la situation est telle qu’ils peuvent retomber à tout moment dans la précarité à la faveur des conjonctures économiques ou de décisions politiques.
Dans les années 1980, de petits employés dans les administrations publiques et parapubliques, pouvant être catalogués dans cette catégorie, ont du jour au lendemain perdu brutalement leur emploi, à l’instar de ce qui se passe en ce moment en Grèce, au Portugal ou en Espagne. Les populations togolaises ainsi que celles d’autres pays du Sud avaient expérimenté quelque trente ans plutôt avant ces pays la faux douloureuse de la dyade Banque mondiale et FMI. Bref, jouissant d’une petite prospérité, ces individus aspirent fondamentalement à un bien-être matériel et à une meilleure éducation pour leurs enfants. C’est cette projection optimiste dans l’avenir, sachant que rien n’est définitivement gagné, qui fait la différence entre ceux qui sont supposés appartenir à la classe moyenne d’avec les autres catégories sociales notamment les précaires.
Au Togo, quelles sont les principales mutations engendrées par l’émergence d’une classe moyenne ?
Mettons à l’écart la doxa internationale qui veut imposer, par une sorte de discours performatif, l’idée qu’il existerait des classes moyennes partout en Afrique. Une fois cette œillère enlevée, il me semble difficile en réalité de parler d’émergence d’une classe moyenne au Togo à l’instar du Ghana voisin par exemple. Depuis les années 1980, les Plans d’ajustement structurel et une démocratisation chaotique interminable dix ans plus tard ont combiné leurs effets dévastateurs avec la dévaluation du franc CFA en 1994 pour littéralement laminer une classe moyenne en gestation dans les années 1970. L’ascenseur social est tombé en panne, et seule une infime minorité d’individus, bien situés dans les rouages de l’Etat et de l’économie arrive à sortir son épingle du jeu.
Précisons que des pans entiers de l’économie utile et rentable qui permet à son homme de vivre et de faire des projets d’avenir sont entre les mains de monopoles individuels ou étatiques octroyés par l’Etat. Le système politico-économique au Togo comme ailleurs fonctionne exactement comme un système mafieux, et on peut lire à cet égard le récent ouvrage du journaliste suisse Gilles Labarthe, Le Togo, de l’esclavage au libéralisme mafieux (Marseille, Ed. Agone, 2013, 256 p.). Les principales mutations sociales induites par les politiques publiques depuis une trentaine d’années ont eu pour conséquence un laminage massif de la classe moyenne et une précarisation généralisée qui sont les signes visibles du paysage social qui ressemble de beaucoup à un paysage post-tsunami.
Avez-vous quelques chiffres à nous communiquer afin de mieux comprendre le phénomène ?
Bien qu’il faille se méfier des chiffres et des statistiques officiels, je prendrai le cas du SMIG (Salaire minimum interprofessionnel garanti). En effet pendant de nombreuses décennies, le SMIG a été de 26,71 $ US (13 757 FCFA) avant d’être porté en décembre 2011 à 54,37 $ US (28 000 FCFA) puis en janvier 2012 à 67,98 $ US (35 000 FCFA). Ce SMIG, net de charge, est purement symbolique et n’a jamais été effectif ni dans la fonction publique ni dans le secteur privé.
Dans une étude (cf. <http://www.cooperationtogo.net/afpatogo/le-togo-un-pays-de-reve?lang=hy>), Espoir Kissode note dans le secteur informel le salaire des domestiques et des employés de magasin ne dépasse guère 19,42 dollars, tandis que dans la fonction publique « 9% des fonctionnaires touchent un salaire mensuel compris entre 10 000 et 30 000 FCFA [soit entre 19,42 et 58,28 $ US] et 36% gagnent un revenu compris entre 30 000 et 50 000 FCFA [entre 58,28 et 97,13 $ US]. Globalement 45% des salariés de la fonction publique ont moins de 50 000 FCFA par mois ».A côté des fonctionnaires proprement dit, minoritaires, coexistent des catégories comme le personnel non titularisé que sont les agents contractuels, temporaires ou vacataires, etc., les plus nombreux, avec des statuts peu enviables, l’emploi d’abord et le salaire ensuite étant considérés comme des luxes inaccessibles.
La réalité sociale est plus révoltante encore quand on sait que « plus de 61,7% des Togolais vivent en dessous du seuil de la pauvreté et qu’en milieu rural ce taux est de 79,7% » selon les termes du Document de Programme de Pays pour le Togo (2008-2012) produit en septembre 2007 par le PNUD avec le contreseing du gouvernement togolais !
Pourrait-on déjà dire qu’il existe une culture propre à cette classe moyenne ?
Au regard de mon échantillon de corps habillés, c’est la culture d’une individuation consumériste qui frappe, pendant qu’est totalement infirmée l’affinité élective qu’on établit souvent entre classe moyenne et démocratie. Les corps habillés constituent le mur porteur du pouvoir et je comprends que la réponse « ne se prononce pas » soit la plus servie aux questions de nature politique, réponse interprétable de diverses manières. Mais j’attendais de leur part leur propre parole personnelle, distincte du discours institutionnel de leur hiérarchie et distincte aussi de trois holismes que sont l’appartenance ethnique, l’esprit de corps et la fraternité d’arme. En revanche ils affirment haut et fort qu’ils s’inscrivent dans la doxa consumériste mondiale que l’expertise internationale a malheureusement érigée en outil de repérage de l’émergence de la classe moyenne.
Qu’est-ce que le gouvernement togolais doit faire pour s’adapter à cette nouvelle donne ?
Une démocrature aussi autiste que celle du Togo n’a justement aucun intérêt ni à s’adapter à cette supposée classe moyenne ni à la promouvoir. La classe moyenne, parce qu’elle est éduquée et surtout cherche à avoir un volant financier autonome afin de choisir librement sa voie en politique ou ailleurs, ne peut être perçue que comme une catégorie de nuisance et dangereuse pour le régime en place depuis 1967. Comme toute dictature, la démocrature togolaise s’alimente de la pauvreté morale, intellectuelle et matérielle ambiante qu’elle entretient sinon crée.
Le gouvernement togolais s’inscrit dans la même démarche que la Banque mondiale dont la devise est d’éradiquer la pauvreté mais dont la politique d’action consiste à faire tout le contraire. Lui prescrire ce qu’il doit faire en faveur de la supposée classe moyenne revient à lui demander de changer de nature en opérant sa transition démocratique inscrite sur l’agenda politique depuis 1990. Autant dire, sauf miracle changeant l’eau en vin, que la mission s’avère impossible dans la conjoncture géopolitique mondiale actuelle où l’heure n’est plus à la démocratisation mais à la lutte contre le terrorisme au nom de la Realpolitik internationale dominante.
Pour les jeunes de la diaspora, quels sont les impacts de voir une classe moyenne émergée dans leur pays d’origine ?
Ces jeunes de la diaspora ne sont pas homogènes, et on peut en toute logique imaginer des positionnements allant d’un extrême à l’autre, premier point. Second point, c’est que la notion même de classe moyenne est peu usitée au Togo et dans la diaspora ; elle ne fait pas vraiment débat sauf quand elle est évoquée de façon lapidaire au détour d’articles de journaux, sur des sites, voire même dans des travaux scientifiques. Il n’y a pas de tradition d’usage de cette notion comme dans les pays anglophones où la « middle class » fait partie du paysage discursif et parfois documentée.
Cela étant dit, les jeunes de la diaspora, pour la plupart professionnellement et socialement déclassés dans les pays d’accueil pour x raisons, sont ceux-là mêmes qui entretiennent par des transferts d’argent, parfois à leurs propres dépens, des parents et des familles restés au pays. Beaucoup de familles vivent et survivent grâce à ces transferts qui leur garantissent un pouvoir d’achat, faisant de la diaspora la sixième région administrative du pays la plus riche. Selon les estimations du Conseil mondial de la diaspora togolaise ces transferts ont atteint 337 millions $ US en 2011 avant d’abaisser en 2012 à 330 millions, la crise en Occident étant passée par là (cf. <http://togosite.com/?q=node/2507>).
Le principe de vases communicants fonctionne aussi au niveau politique, la diaspora apportant sa contribution financière à l’opposition dans la lutte pour la démocratisation, notamment au moment des élections. Les actions de cette diaspora (mobilisations diverses, création et entretien de sites et de blogs, alimentation du débat politique, etc.) qu’il ne faut ni surestimer ni sous-estimer, sont complémentaires de celles des acteurs locaux. Vivant dans des démocraties, la diaspora togolaise joue le rôle politique qui par convention est supposé être celui de la classe moyenne, encore qu’elle oublie de revendiquer de le droit de vote pour elle-même.
Quelles sont les tendances à surveiller suite à cette évolution de la société togolaise ?
Si je suis cohérent avec moi-même, je dirai qu’il n’y a pas de tendances à surveiller. Je me corrige en disant plus exactement que les tendances à examiner de près sont d’ordre régressif, malheureusement, et ce d’autant que la société togolaise est bloquée dans on évolution depuis à la fin des années 1960, avançant à reculons si j’ose dire. Cette tendance est confirmée par la position dégradée actuelle des fameuses Nana Benz1 dont les lieux d’activité, les marchés, ont été détruits en janvier 2013 par de mystérieux incendies comme par hasard.
La deuxième tendance à mettre sous surveillance est jusqu’où peut aller l’approfondissement du caractère mafieux du régime. Car le règne du capitalisme sauvage et financier, qui a fait de l’absence d’éthique et de morale son terreau, a trouvé un terrain fertile idéal au Togo pour prospérer de façon soutenable.
La troisième tendance à mettre sous contrôle est ce qui se passera lorsque les coups de boutoir démocratiques auront enfin fait plier le régime. Un jour ou l’autre se lèvera ce moment inéluctable, mais comment maîtriser l’énergie qui se dégagera de l’immense cocotte-minute trop longtemps comprimée sans soupape de sécurité ?
Enfin quatrième et dernière tendance est l’attitude de Paris, trop françafricain en dépit des changements d’hôtes à l’Elysée qui font et défont encore les rois nègres de son pré carré toujours vivant comme Godot, ce personnage de Samuel Beckett. Ces tendances ont créé un environnement malsain ne permettant pas de voir éclore une classe moyenne digne de ce nom.
Nous remercions le directeur de recherche Comi M. Toulabor, directeur de recherche au sein du centre “Les Afriques dans le Monde” rattaché au CNRS et Sciences Po Bordeaux de nous avoir accordé cet entretien grâce au Club Diallo Telli.
1 Lire Comi Toulabor, « Les Nana Benz de Lomé. Mutations d’une bourgeoisie compradore, entre heur et décadence », Afrique contemporaine, n° 244, décembre 2012
You already know that Marco Ciccolella & Valentina Campostrini are photographers covering Gnawa Festival of Essaouira in Morocco. And now they share their experience with AfrokanLife readers. Please enjoy!
Wiki :
Essaouira is a city in the western Moroccan economic region ofMarrakech-Tensift-Al Haouz, on the Atlantic coast. Since the 16th century, the city has also been known by itsPortuguese name of Mogador or Mogadore. The Berber name means the wall, a reference to the fortress walls that originally enclosed the city.
Dans le cadre de la première élection Miss Côte d’Ivoire France le 29 juin à Paris, nous nous sommes entretenu avec Yannis KOUASSI le Président de l’association One Cause et du comité Miss Côte d’Ivoire France.
Bonjour, présentez-vous pour nos lecteurs ?
Bonjour, je m’appelle Yannis KOUASSI. Président de l’association One Cause et du comité Miss Côte d’Ivoire France. J’ai 27 ans, je suis Français d’origine ivoirienne.
Mon parcours scolaire ressemble, je pense, à celui de beaucoup de jeunes. J’ai d’abord obtenu mon Baccalauréat professionnel Commerce puis un Brevet de technicien supérieur force de vente. J’ai ensuite travaillé dans différents domaines allant de l’animation à la vente. Outre le fait d’être un amoureux de l’Afrique en général, je suis animé par deux grandes passions :
— La musique, je suis d’ailleurs connu sous le nom de YAYA MADOFF dans ce domaine. Mon univers musical est large allant du rap à la musique dite « afro »
— Le football, que je pratique depuis tout petit malheureusement pas un niveau professionnel, mais c’est une chose qui me tient énormément à cœur.
Comment vous est venue l’idée de monter l’association « One cause » ?
L’idée de créer cette association à vu le jour il y « a bien longtemps » environ 5 ou 6 ans, mais elle n’était à l’époque qu’un projet. On a pris le temps de laisser murir cette idée et d’attendre d’être en mesure de pouvoir mettre en œuvre cette volonté d’aider à notre échelle l’Afrique notre continent d’origine, car bien qu’étant français on n’oublie pas d’où l’on vient. On sait qu’il y’a beaucoup d’inégalités. On ne pourra pas changer le monde, mais si nous pouvons contribuer au développement avec nos principes et valeurs morales on se donnera tous les moyens pour y arriver.
Décrivez “One cause” en 3 mots ?
Si je devais décrire One cause en 3 mots je dirais :
— Solidarité
— Unité
— Humilité
Pourquoi devrait-on supporter “One cause” ? Qu’est-ce vous distingue des autres associations notamment ?
Nous sommes tout simplement des jeunes personnes qui essayent d’aider leurs prochains sans prétention. Je pense que ce qui nous distingue des autres, c’est notre diversité tant au niveau de nos origines que de nos personnalités ou même de nos parcours respectifs, mais tous habités par une seule et même vision du développement du continent africain, mais on est pas idéalistes nous sommes conscients des réalités et des enjeux sur le terrain, nous voulons juste contribuer à notre “petit niveau”.
Vous parlez de faire en sorte que “la jeunesse de la diaspora s’intéresse au continent” comment comptez-vous faire cela ?
Pour cela nous avons des solutions très simples comme les évènements majeurs type concours de beauté, à savoir qu’elles ont des cours sur le pays et l’Afrique. Pour les autres personnes par le biais de tournois sportifs regroupant plusieurs nations ou de séminaires qui seront organisés pour donner l’envie à nos frères et sœurs d’en apprendre plus sur leur culture on est là pour donner envie, pas pour être des moralisateurs. Nous comptons organiser différents évènements rassembleurs qui resteront toujours dans le même thème “d’unité africaine” on passera beaucoup par des loisirs, divertissements pour les attirer vers l’Afrique.
Il est dit que l’Afrique est en croissance, est-il temps pour la diaspora de rentrer ?
Étant né et ayant grandi en France que nous le voulions ou non nous possédons une double culture. À ce jour, “rentrer au pays” ne serait pas si facile que ça. Il nous faudrait un projet solide ainsi qu’un équilibre et une assurance financiers. Mais cette idée n’est pas exclue à long terme, pour ma part, j’y pense même très sérieusement.
De retour à l’événement du 29 juin, pourquoi organiser une élection de miss Côte d’Ivoire France ?
Nous avons décidé de faire cet événement justement pour nous faire connaitre et de marquer le coup. Pour cela nous avons utilisé nos relations dans tous les différents corps de métiers que nous connaissons. Comme je l’ai dit précédemment nous avons voulu d’organiser le concours Miss Côte d’Ivoire France, car il nous fallait un événement majeur et marquant pour nous faire connaitre.
Cette demande est venue majoritairement des membres de notre association d’origine ivoirienne pour la simple et bonne raison que les concours de beauté de la diaspora est phénomène qui se repend de manière importante en France, nous trouvions cela dommage que la Côte d’Ivoire qui dénombre quand même une population importante en France n’est pas représentée dans ce type d’événement.
Quelles qualités devra posséder la future gagnante ?
Les qualités que doit posséder une miss sont l’élégance, la générosité et l’intelligence. Elle doit être capable de promouvoir et de valoriser la beauté africaine sur le continent européen. À nos yeux la beauté proprement dite reste une notion subjective étant donné que les goûts et les couleurs ne se discutent pas.
Quelle sera son rôle ensuite en tant qu’ambassadrice Côte d’Ivoire — France ?
La Miss devra être généreuse, à l’aise avec son public et en adéquation avec les projets mis en place par l’association One cause. Nous lui demanderons également d’avoir une bonne culture tant générale que concernant le continent africain en lui-même et plus particulièrement la Côte d’Ivoire.
Lorsqu’on entend qu’un concours de beauté est déconnecté des réalités du continent ou bien ne valorise pas la femme. Que répondez-vous à cela ?
À ceux qui disent que l’élection de Miss Côte d’Ivoire — France ne sert à rien, je répondrais que chacun voit midi à sa porte. Je pense que l’on peut divertir tout en rassemblant le peuple. Concernant plus particulièrement cet événement je dirais que le temps d’une soirée nous rassemblerons et ferons cohabiter ensemble différentes ethnies, différentes religions, différentes générations… Pour nous c’est déjà un grand pas.
Justement après l’élection de la miss Côte d’Ivoire — France , quels autres événements comptez-vous organiser ?
Nous travaillons activement à la préparation d’autres projets au sein de l’association. Le prochain projet qui devrait voir le jour est un tournoi de foot avec des personnalités qui aura pour but de récolter des fonds afin de pouvoir apporter des denrées alimentaires dans différents pays d’Afrique.
Si je vous dis “Afro inspiration” et vous dites…
Le slogan de notre association “One cause un jour pour les causes de toujours”
Merci pour l’entrevue et bonne continuation.
Je vous remercie de m’avoir accordé de votre temps au nom de l’Association One Cause et de tout le comité Miss Côte d‘Ivoire France.
Plus d’informations :
Facebook : https://www.facebook.com/comitemisscotedivoirefrance?fref=ts
Twitter : https://twitter.com/MissCIFrance
Peter and Paul Okoye, popularly known as P-Square, has released a new single Personally.
According to Tade Makinde the video is part of P-Square’s effort to honour the late Michael Jackson. The music icon who had immense influence on their music career.
P-Square are a NigerianR&B duo composed of identical twin brothers Peter and Paul Okoye.They produce and release their albums through Square Records. In December 2011, they signed a record deal with Akon‘s Konvict Muzik label.In May 2012, they signed a record distribution deal with Universal Music South Africa.
La team AFKL s’est démenée pour vous bande de veinards ! Elle s’est pointée les bras chargés de matos trop lourd le 7 juin au soir à Asnières pour assister à la Soirée Speed AFRETIS N°2, un RDV networking très select.
Le concept : pour 30 € tu te ramènes dans un lieu tenu secret et tu as droit à ça :
Un cocktail dinatoire colossal
10 rencontres de 6 minutes chacune avec un ou deux participants
Un annuaire détaillé des participants
Des échanges concrets et mesurables (cartes de visite, prise de rdv, etc)
Une session de speech en public
Le but étant de rencontrer un max de gens susceptibles de t’intéresser pour tes projets futurs ou bien des opportunités dans moult milieux professionnels, éducatifs, artistiques et autres. Bref, du réseautage vite fait et bien fait.
Le déroulement :
Après s’être mangé une heure de transport dans la bétaillère de la ligne 13, on s’est ramené avec une humeur massacrante, prêt à en découdre avec le premier venu. Et puis finalement, on s’est rendu compte que l’on avait 1 h 20 de retard, alors on s’est fait tout petit.
On s’attendait à tomber sur un vieil hangar retapé par des junkies daltoniens, et finalement nous sommes arrivés dans un loft super classe avec des couleurs chatoyantes partout, alors du coup au lieu de bosser, nous n’avons pas hésité à prendre des clichés des murs, de la déco et d’autres trucs qui n’ont rien à voir avec le sujet. Pro jusqu’au bout !
Lieu : Tip-top !
Affalés sur des canap’ ou bien debout sur leur 31, des types de tout sexe discutaient avec un verre ou une cuisse de poulet à la main. Ambiance assez posée, ça ne rigole pas trop, mais ce n’est pas hostile non pus, les gens ont l’air super sérieux en tout cas, et parle tout bas, comme par peur de déranger dans ce grand hall, je trouve ça mignon.
Un œil sur le trombinoscope et il y a vraiment de tout : des salariés, des consultants, des étudiants, des chefs d’entreprise venant de divers domaines tels que la médecine, les arts, l’industrie, le droit, la finance, la communication ou bien l’hôtellerie. En tout, une bonne trentaine de convives avec un spectre assez large de profil, il y avait encore de la place pour une bonne dizaine de gens, mais pas plus sinon ça aurait été le bordel.
Dans le déroulé, plusieurs phases se sont succédées puis alternées dans un ordre bien précis que je ne pourrai détailler avec exactitude :
– Speed-dating pro : des groupes de deux ou trois personnes désignées par l’organisation font l’objet d’une rencontre arrangée et parlent de ce qu’ils veulent, chaque intervenant étant muni d’un stylo et d’un formulaire pour prendre des notes.
– Présentation orale en solo : une personne prend la parole pour se présenter devant l’assistance, vanter un projet ou promouvoir un concept. Durée : moins de cinq minutes.
– Collations : temps de livraison pour chacun pour se jeter sur le buffet et parler de choses plus légères. (ndlr : Site du traiteur www.lechefestunefemme.fr)
Nous n’avons pas trop osé s’immiscer dans les dates des gens de peur qu’ils ne se braquent, mais nous avons pu écouter les speeches de plusieurs intervenants, dont une dame, qui a particulièrement attiré notre attention en nous parlant de son association qui luttait contre les maladies rares et les croyances séculaires aujourd’hui obsolètes. Humain.
Afretis : Was ist Das ?
Nous sommes à la rencontre des responsables d’Afretis pour leur poser des questions sur leur projet et les objectifs de cet évènement :
« Le but de notre association est de faire se rencontrer un maximum de gens qui ont quelque chose à dire ou des compétences à promouvoir dans le but de dénicher de jeunes talents et de monter des projets ambitieux. Notre organisation a été fondée il y a deux ans et s’adresse particulièrement à des personnes en lien avec l’Afrique, désireuses de créer des liens forts avec d’autres passionnés autour de valeurs identitaires fortes, mais également de solidarité et d’entraide.
« Bien sûr nous privilégions des rendez-vous se déroulant dans la bonne humeur et dans des cadres – comme vous le voyez – plutôt agréables. Le premier Speed Afretis s’est déroulé dans un restaurant, et à chaque tour, les gens se décalaient d’un siège pour se retrouver face à un autre interlocuteur, le but étant de mixer au maximum les gens, nous avons également organisé un gala et une compétition de basket dans le 19e qui ont eu beaucoup de succès. »
« Nous sommes une petite équipe avec ses individualités et ses compétences, chacun a sa pierre à apporter à l’édifice. Nous souhaitons ainsi façonner un site web performant pour monter un grand réseau social et professionnel. »
Au final, même s’il n’y avait pas foule, les organisateurs ont quand même mouillé le maillot et honoré leurs convives en répondant présents. Le concept est déjà archi-vu, mais à au moins le mérite d’exister, et cette jeune association est encline à se bouger pour trouver des idées et à les mettre en oeuvre, ce qui augure plutôt du meilleur.
Alors du coup comme ils avaient l’air super convaincu de ce qu’ils disaient et fort motivés, impossible de jouer les rabat-joie et nous leur avons souhaité bon courage pour la suite. Entre temps, nous nous sommes jetés sur la bouffe qui valait vraiment le détour.
Chloe Martini c’est ce beatmaker, beatsmith, producteur de tout juste 20 ans originaire de Varsovie en Pologne, dont le premier EP « Spare Love » a agité internet, autant par sa cover « madonnaesque » que par la qualité des productions.
Pas du tout chiche pour un sou, Melle Martini fait l’étalage sur son soundcloud d’une culture musicale très diversifiée, mais aussi conséquente, en effet l’utilisation de samples rares et la torture de ceux-ci sont les maîtres mots de la « beatmaker ».
Nous vous avons choisi quelques morceaux parmi ceux que nous avons préférés, et on espère par la même occasion, vous faire découvrir un énorme talent.
L’appréciation de celui-ci est laissée à la discrétion de l’auditeur sur son Bandcamp, gratuitement ou pour quelques deniers, c’est vous qui décidez.
Cet article a été rédigé par DILLMATIC du blog DILLMATIC.
Bio de DILLMATIC : Créateur du blog musical et culturel dillmatic dont le but est de faire la promotion d’un “hip hop léché et classieux “, je vous partage mes découvertes à travers clips, documentaires et autres capsules vidéos.
Suivez le sur Twitter : @BowTie_TilliDie
Écoutez son soundcloud : http://soundcloud.com/dillmatic
Les pépites musicales (et tendancieuses) de Tonton Georges Brassens : Le testament
Les enfants sont dégueu, c’est bien connu. Mais en plus d’être de véritables nids à microbes occupés à bouffer les trucs tombés par terre, ils ont le tort d’être nés au mauvais moment (2000-2010), si bien que leurs vieux (1970-1980) leur radotent durant toute la période de cohabitation qu’ils n’y connaissent que dalle à la vraie musique française.
Ces mêmes parents se vantent d’avoir connu Tryo, IAM, M, Wax Tailor mais oublient de signaler M. Pokora, Indochine, Laam, Larusso et Alliage (Baila, te quiero Amoooooor) ou Ménélik (reste cool, baby, sinon j’te dirais bye-bye). Genre « Yakalélo » c’est mieux que « Call me maybe », quoi !
En réalité, ces gens ne sont que des cons, puisqu’eux-mêmes ont été élevés par des cons plus âgés (1950-1960) qui étaient persuadés qu’ «Émile et Images » était le summum de ce qui se faisait en terme de classe… Le principe de la récurrence étant ce qu’il est, tout le monde est forcément amené à devenir con avec sa progéniture.
Toute cette intro pompeuse pour affirmer que le seul truc potable là-dedans c’est Georges Brassens, qui objectivement enterre tous ces nullos (ouais, ouais, meuf, ça c’est de l’objectivité!). Brassens, c’est l’Auvergnat, le Gorille, les copains d’abord mais NON, en réalité, c’est ordurier, c’est immoral, c’est sulfureux, c’est tellement MIEUX en fait ! Explication dans le texte.
La mort est une thématique récurrente dans la discographie de Brassens, redoutée par la majorité d’entre tous, elle fait l’objet de fantasmes dans de nombreux courants d’art et demeure une source d’inspiration intarissable pour beaucoup d’entre nous. Brassens se l’approprie dans moult de ses chansons, elle est tantôt une coureuse fort aimante (« oncle Archibald »), tantôt une usurière impitoyable (« La supplique pour être enterré à la plage de Sète »), une image bien éloignée des standards habituels de représentation.
Dans le testament, la mort n’est pas personnalisée, Brassens raconte sa « vie sans lui » sans manquer d’humour et candeur, comment il fuirait le trépas comme un enfant fuit le chemin de l’école. L’idée même de composer « sa mort » en chanson pourrait en choquer bien des foules, mais cela, peu lui en chaut. Avec l’entrain d’un joyeux garnement, ce morceau s’entonne avec gourmandise et avec la naïveté d’une ritournelle printanière.
Je serai triste comme un saule
Quand le Dieu qui partout me suit
Me dira, la main sur l’épaule
« Va-t’en voir là-haut si j’y suis »
Alors, du ciel et de la terre
Il me faudra faire mon deuil
Est-il encor debout le chêne
Ou le sapin de mon cercueil ?
Dans ce premier couplet boisé (le jargon des végétaux est d’ailleurs récurrent dans l’œuvre de l’artiste), la mort est interprétée comme un acte anodin : un vieux pote qui vous touche l’épaule en vous montrant le chemin à suivre, c’est tout. Le « je » se pose encore la question de l’imminence de sa fin avec une élégance poétique qui semble faire référence à l’égalité sociale devant la faucheuse (le chêne, plus onéreux, était utilisé pour le cercueil des riches, et le sapin pour celui des pauvres) et sous-entendant l’idée que derrière chaque homme qui tombe, il y a un arbre qui le précède. De la très grande poésie.
S’il faut aller au cimetière
J’prendrai le chemin le plus long
J’ferai la tombe buissonnière
J’quitterai la vie à reculons
Tant pis si les croqu’-morts me grondent
Tant pis s’ils me croient fou à lier
Je veux partir pour l’autre monde
Par le chemin des écoliers
L’apprenti-défunt adopte ici le point de vue d’un enfant usant de toute la panoplie littéraire adéquate (gronder, buissonnière, écoliers), la mort, par analogie, est vue comme une corvée semblable au fait de se rendre à l’école pour un gamin. La réticence du narrateur se ressent efficacement en lieu et place d’une forme de tristesse ou de désespoir que pourtant nombre d’adultes devraient en temps ressentir. Cet « euphémisme » pourrait s’interpréter comme une volonté affichée de dédramatiser cette issue fatale. Le fait d’user avec subtilité du vocabulaire de l’enfance est significatif de la force de Brassens de faire passer ses idées sous couvert d’ingénuité pour couper l’herbe sous le pied de ses détracteurs (la candeur est une arme redoutable).
Avant d’aller conter fleurette
Aux belles âmes des damnées
Je rêve d’encore une amourette
Je rêve d’encor m’enjuponner
Encore un » fois dire : « Je t’aime »
Encore un » fois perdre le nord
En effeuillant le chrysanthème
Qui est la marguerite des morts
Quid du jargon des fleurs pour aller avec l’amour ? Encore un concept récurrent et cher à l’auteur : ce romantisme poussé à l’extrême, et cette sacralisation de l’idylle en son apanage : la femme comme air de l’homme, avec usages de termes très seyants (m’enjuponner) pour magnifier l’acte sexuel, raison de plus pour profiter des plaisirs de la terre tant qu’on y est encore. Même le chrysanthème — fleurs des trépassés — devient romantique en ce couplet.
Dieu veuille que ma veuve s’alarme
En enterrant son compagnon
Et qu’pour lui fair » verser des larmes
Il n’y ait pas besoin d’oignon
Qu’elle prenne en secondes noces
Un époux de mon acabit
Il pourra profiter d’mes bottes
Et d’mes pantoufl’s et d’mes habits
Bien qu’athéiste convaincu, le rapport à Dieu chez Brassens est prédominant puisque sans cesse cité dans son œuvre (sans doute par esthétisme ou par cynisme), dans le texte, il lui confie ainsi le bon soin de veiller à ce que la tristesse accable quand même un petit peu sa veuve. On n’est sûr de rien. Le garçon n’est pas un mauvais bougre en revanche puisqu’il cède volontiers sa place à un éventuel nouvel remplaçant (qui vraisemblablement devrait faire les mêmes mensurations que le narrateur), il faut parfois être bon joueur dans la vie.
Conclusion :
La discographie de Brassens est un peu à l’image de l’évolution de son personnage, d’abord fougueux journaliste anarchiste puis paisible faiseur de chansons planqué dans sa mansarde, le testament sorti en 1955 montre un conteur serein, comme apaisé. Pas d’incitation à la haine policière ou de Marinette à qui il faut brûler la cervelle cette fois, juste un type quelconque qui par caprice ne veut pas partir à la mort puis qui prend cette nouvelle avec philosophie. Encore une fois, les trouvailles littéraires sont géniales (la tombe buissonnière, mec !), et la richesse des rimes encore plus surprenantes. Certainement une de ses chansons les plus touchantes et les plus élaborées (variété des accords et excellent accompagnement de contrebasse et guitare 2), simple et complexe comme il faut. Humaniste et altruiste surtout.