De plus en plus de jeunes Africains envisagent leurs études en Afrique, ou projettent de revenir en Afrique après leurs études à l’étranger. Mais ils ne sont plus les seuls à envisager une carrière sur ce continent. Aujourd’hui, par exemple, des milliers de jeunes Portugais partent tenter leur chance en Angola ou au Mozambique.
Il faut dire qu’aujourd’hui, sur les 10 économies les plus dynamiques au monde, sept sont africaines selon le FMI et la Banque mondiale qui notent que le taux de rétention des travailleurs africains formés ne cesse de croître : le Nigeria, jadis fui par ses étudiants, est passé de la 112eme place à la 48eme place mondiale. Le Ghana qui figurait en 125eme position est passé en quelques années à la 53eme place. Voice of America cite un sondage effectué sur les jeunes Africains étudiant la gestion d’entreprise dans les principales universités américaines et européennes : 70% d’entre eux déclarent leur intention de regagner l’Afrique après leur diplôme.
Une tendance apparaît également en faveur de la formation en Afrique elle-même. Les nouvelles technologies bouleversent la donne et permettent aux universités africaines de dispenser des enseignements de plus en plus qualitatifs.
L’Ile Maurice se positionne sur ce gigantesque marché naissant de l’éducation en Afrique. Elle ouvrira bientôt une université francophone, l’Université des Mascareignes, qui viendra compléter les trois universités anglophones du pays. Cette université formera des étudiants africains selon le système européen Licence-Master-Doctorat, en ingénierie et développement durable (IDD), aux technologies de l’information et de la communication (TIC), ainsi qu’en économie et gestion (EG). Elle débutera dès cette année avec 900 étudiants pour atteindre rapidement les 2000 inscrits.
Le mois passé, l’Ile Maurice annonçait également la création de l’Institut africain de formation (ATI) qui vise à former des fonctionnaires capables de formuler et de mettre en œuvre des politiques macro-économiques et financières efficaces en Afrique subsaharienne.
Dans le même temps Microsoft annonçait le lancement de son initiative Microsoft 4Afrika qui vise « à mettre des dispositifs intelligents dans les mains de la jeunesse africaine », tels que la mise en ligne d’1 million de PME africaines ou la formation de 100 000 personnes à l’utilisation optimale des TIC. L’initiative ambitionne également d’accompagner 100 000 jeunes diplômés afin de développer leurs compétences et favoriser leur insertion professionnelle.
« L’Afrique sera la prochaine région motrice du monde. Forte de l’une des croissances les plus rapides du monde, d’une main d’œuvre de plus en plus qualifiée, d’un milliard d’habitants, d’un secteur privé ambitieux et d’un climat des affaires en amélioration constante, son potentiel est immense. » affirmait HEC Paris, en juin dernier, en ouverture de son colloque intitulé « Pour un leadership africain »
La première présentation du Underground Comedy Railroad Tour a eu lieu à Montréal ce dimanche 17 Février 2013.
The Underground Comedy Railroad est la première tournée composé exclusivement de comédiens noir du Canada.
Parmi les artistes présents sur scène, on retrouve Rodney Ramsey, un vétéran du festival Juste Pour Rire et co-créateur de The Flipside un nouveau spectacle accessible via Internet. Également, Patrick Haye, récent finaliste du Laugh Great Canadian, s’est joint à la troupe aux côtés du comédien Andrew Searles, de l’artiste Daniel Woodrow et de Keesha Brownie productrice du Jokers Corner Show.
Dans le cadre du mois de l’Histoire des Noirs, cette tournée offre la voix à des comédiens ayant un accès limité aux médias. Les prochaines présentations auront lieu le lundi 18 Février à Ottawa et le vendredi 22 Février à Toronto.
The first presentation of the Underground Railroad Comedy Tour was held in Montreal on Sunday, February 17, 2013.
The Underground Comedy Railroad is the first tour composed entirely of black comedians in Canada.
Among the artists on stage, there is Rodney Ramsey, a veteran of the Just For Laughs Festival and co-creator of a new show The Flipside accessible via Internet. Also, Patrick Haye, recent finalist Great Canadian Laugh, joined the band alongside actor Andrew Searles, artist Daniel Woodrow and Keesha Brownie producer of Jokers Corner Show.
Within the month of Black History, this tour offers a spotlight for entertainers with limited access to the media. The presentations will take place next Monday, February 18 in Ottawa Friday, February 22 in Toronto.
Rencontre avec le rappeur de Montréal Yann Nz, une entrevue en 3 parties dans le cadre de la promotion de sa mixtape “Yan You Can” en téléchargement gratuit à partir du 03 Mars 2013.
PREMIÈRE PARTIE
Peux-tu te présenter pour nos lecteurs ?
Je suis Yann Nz, un artiste rappeur, auteur et interprète d’origine camerounaise et basé à Montréal. Je suis dans le Rap depuis une dizaine d’années, mais mon univers musical ne se limite pas au Rap, je suis très ouvert musicalement.
Où est-ce que tu te situes par rapport à la scène de Montréal ?
Étant donné que je suis encore en plein processus d’intégration à Montréal, je ne pourrai pas encore prétendre vraiment avoir un impact sur la scène hip-hop de Montréal. Ce que je peux dire pour le moment à ce sujet, c’est que des contacts sont en train de se faire et bientôt, des actions concrètes parleront d’elles et me permettront de vraiment me situer vis-à-vis du hip-hop montréalais.
Que penses- tu du clash « Booba – La fouine – Rohff » ?
Personnellement je pense que le clash entre Booba, Rhoff et la Fouine est une énorme perte de temps et d’énergie! Pour des piliers du rap français comme eux, ils devaient montrer aux plus jeunes le bon exemple! Leur clash fait beaucoup de bruit certes, mais ça ne fait en aucun cas avancer le mouvement, au contraire, ça le salit et lui donne une très mauvaise image.
Comment comptes-tu procéder pour que ta conception de la musique soit universellement appréciée ?
Je pense que le secret c’est de rester soi-même, car le public sait toujours reconnaître l’authenticité de l’artiste. L’histoire montre que les rappeurs qui se sont perdus sont ceux qui ont essayé de jouer un jeu.
Peux-tu me donner le nom de 5 artistes qui t’ont influencé ?
Le hip hop a la base est né aux états unis donc forcément j ai été influencé par des rappeurs comme Doctor Dre, Nwa, Tupac, Notorious big, et Heavy d.
Dans « déterminé à réussir » tu mets un accent sur votre pari avec la vie, de réussir. Considères-tu la « réussite » comme le fait d’être riche et mondialement connu ou le fait d’exercer une influence positive sur le public qui vous écoute ?
Je me définis comme simple et authentique. Un de mes paris c’est de toujours rester moi-même et de ne pas m’inventer un personnage dans le milieu artistique qui duperait mon potentiel public.
Selon moi, la réussite est une combinaison de situation financière confortable et une vie spirituelle riche; je considérerai que j’ai réussi dans le milieu du hip hop si je suis non seulement capable de vivre confortablement grâce à ma musique, mais si en plus la musique que je fais touche des cœurs et transforme positivement des vies. C’est un équilibre qu’il n’est pas facile de trouver, mais c’est ce qui rend le défi plus intéressant.
On te découvre plus léger dans “Tu mens” comment expliques-tu ce choix artistique ?
Une des choses les plus importantes à mes yeux, c’est vraiment de rester le plus possible fidèle à ma vision et mon concept artistique. Cela consiste à joindre le fond et la forme tout en abordant d’une façon simple des thèmes généralement universels. C’est-à-dire aborder des thèmes qui ont trait à mon vécu ou à celui des gens qui m’entourent. Je trouve cette façon de travailler plus efficace que toute autre, car le public peut se reconnaître au travers de mon discours et être touché. C’est pour cela que je peux très facilement passer d’un thème très sérieux comme déterminé à réussir à un thème beaucoup plus léger comme “Tu mens”, qui reste néanmoins des réalités dans lesquelles beaucoup se reconnaîtront.
Je lis dans ton parcours que tu as fait des études en photographie, audiovisuel et traitement du son. Il me semble que tu as un attrait particulier pour l’image et l’écriture. As-tu déjà pensé à une carrière dans le cinéma ?
Non, je n’ai pas la prétention de vouloir faire carrière dans le cinéma, mais ne sait-on jamais…
Quel a été ton dernier projet 2013 ? Peux-tu le présenter à nos lecteurs ?
Pour 2013, précisément le 03 mars, je mettrai en ligne une mixtape de 14 titres plus un bonus intitulé “Yan You Can” qui sera disponible en téléchargement gratuit. Le prochain projet est déjà en préparation, mais pour l’instant je ne peux pas encore donner des détails, histoire de ne pas détourner l’attention des gens sur la mixtape gratuite qui verra le jour sous peu.
Pourquoi avoir quitté le Cameroun pour le Canada ?
J’ai quitté mon pays pour le Canada dans le but de poursuivre mes études en enregistrement et sonorisation. Pour le moment, je compte retourner au Cameroun occasionnellement pour des vacances et définitivement dans un futur lointain.
Comment tes origines influencent-elles le travail que tu fais ?
La culture camerounaise est très diversifiée, ce qui me permet d’ouvrir mon esprit le plus possible à l’essai de nouveaux mélanges de sonorités. Les rythmes musicaux de chez moi sont assez mélodieux, donc forcément je suis accro de belles mélodies!
Quel regard portes-tu sur le hip hop africain ?
Le hip hop africain se porte à merveille, il y a une évolution assez considérable à tous les niveaux, que ce soit au niveau des chansons ou bien celui des vidéos clips.
Enfin, si je te dis Afro Inspiration tu me réponds?
Bio de Lea : Je suis amoureuse de tout ce qui a trait à l’image. J’ai le désir d’allier ma passion pour le spectacle et l’art à mes études de gestion. Quelqu’un a dit un jour qu’on reconnait un génie à ceci que les imbéciles sont tous contre lui.
Marcus Garvey once said, “A people without the knowledge of their past history, origin and culture is like a tree without roots.”
Through simple language, the use of innovative coloring activities and providing children the opportunity to practice cursive writing and add their own thoughts, feelings and outlooks, Wint informs young readers on Garvey’s empowering teachings. “Marcus Garvey is a monumental, internationally acclaimed black philosopher who has influenced the independence movement of every black nation in the world,” Wint explains.
Eleanor Wint is a retired professor of social work who started her career with a certificate in social work and soon moved on to gain a bachelor’s degree in applied social studies, a master’s degree in social work (research) and doctorate in sociology.
She is well-known for her work with developing communities and families in different parts of the world as well as organizing international seminars and community-based action rallies for youth unification. She has published two books on Marcus Garvey in collaboration with the Institute of Jamaica, several social work texts and “Bob Marley the Man & His Music” together with Carolyn Cooper.
Her undying interest in the teaching of Marcus Garvey led to this book, as she feels many persons of African heritage still have a great deal to learn about this great black philosopher.
We have the chance to interview Eleanor Wint on her children’s educational activity book, ‘Marcus Teaches Us’
As an African woman, a mother figure what is the message you are sending out to our kids?
You can have fun learning about yourself and your history. Marcus Teaches Us is a book which educates children using simple prose and play. The activities help the children to expand on their knowledge of the world, hone their motor skills and enjoy reading and writing.
The message to the kids is, as you enjoy the activities, your Mom, Aunt, Dad, teacher, Gogo, Nana, grandmother will all be there to help you and give you some great tips about yourself and your history. It’s your book, your work, so feel good about yourself.
Why a children’s book? Have you considered targeting adolescents or adults?
There is so much happening in the children’s environment today as they develop. Look at the recent school shootings. This negative sense of self didn’t happen now. No. It developed over time. Research shows that children having this positive self-esteem in the preschool years (3-6 years of age) are not usually involved in deviant and anti-social behavior later.
I concentrate on children because Children need to have self-confidence and high, positive self-esteem when they are as this age as this is the strength that will never wear off no matter what. Clearly we have the responsibility to do whatever we can to strengthen their feeling about themselves, their history and their culture so as to enable them to fight against the negative racial stereotypes and not fall by the wayside.
What is the place of the Black (African) child in our society?
Happy and successful. They need to have their own strong family that they can always relate to and learn their history.
Would a white, Asian, Hispanic child relate to this book?
YES. The activities are so diverse the learning can cross all ethnicities. This is not just a black book. It is a children’s book.
We celebrated yet another Martin Luther King while ago, how far do you think we have come in our society?
We still have a long way to go. 400 years of slavery cannot be erased in a short passage of time.
Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines. Marcus Garvey
Eleanor Wint est une professeur en travail social à la retraite qui a commencé sa carrière avec un certificat en travail social pour finir par obtenir un baccalauréat en sciences sociales appliquées, une maîtrise en travail social (recherche) et d’un doctorat en sociologie.
Elle est bien connue pour son travail avec le développement des communautés et des familles dans différentes régions du monde ainsi que pour l’organisation de séminaires internationaux et des rassemblements d’actions communautaires en faveur de l’unification de la jeunesse. Elle a publié deux livres sur Marcus Garvey en collaboration avec l’Institut de la Jamaïque, plusieurs textes de travail social et “Bob Marley the Man & His Music” avec Carolyn Cooper.
Son intérêt indéfectible dans l’enseignement de Marcus Garvey a conduit à ce livre, comme elle ressent que de nombreuses personnes d’origine africaine ont encore beaucoup à apprendre au sujet de ce grand philosophe noir.
Grâce à un langage simple, l’utilisation des activités de coloriage innovantes et en offrant aux enfants la possibilité de pratiquer l’écriture cursive et d’ajouter leurs propres pensées, sentiments et perspectives, Wint informe les jeunes lecteurs sur les enseignements d’autonomisation de Garvey. “Marcus Garvey est un monument, philosophe noir de renommée internationale qui a influencé les mouvements indépendantistes de chaque nation noire du monde», explique Wint.
En tant que afro-américaine et mère, quel est le message que vous envoyez à nos enfants ?
Vous pouvez vous amuser apprendre sur vous-même et votre histoire. Marcus Teaches est un livre qui éduquent les enfants à l’aide de jeu et en simple prose. Les activités aident les enfants à développer leurs connaissances du monde, leurs habiletés motricité et apprécier la lecture et l’écriture.
Le message aux enfants est d’apprécier les activités, ta maman, papa, tante, professeur, grand-père, grand-mère tous seront là pour t’aider et te donner quelques conseils sur toi-même et ton histoire. C’est ton livre, ton travail, donc sent toi bien dans ta peau.
Pourquoi un livre pour enfants ? Avez-vous envisagé un livre pour adultes ?
Il y a tellement d’événement dans l’environnement des enfants aujourd’hui lorsqu’ils se développent. Regarder les fusillades récentes dans les écoles. Cette denigrement de soi n’arrive pas immédiatement, ca se développe progressivement. Les récentes recherche démontrent que les enfants qui ont un amour-propre positif dans les années préscolaires (3-6 ans) ne sont pas d’ordinaire impliqué dans les comportements déviant et antisocial plus tard.
Je me concentre sur les enfants parce qu’un enfant a besoin d’avoir de la confiance et de l’amour-propre élevé et positif à cet âge car ceci est la force qu’ils ne vont jamais oublier. Clairement nous avons la responsabilité de faire ce que nous pouvons pour fortifier leur ressenti sur leur histoire et leur culture pour que il soit capable de combattre contre les stéréotypes raciaux négatifs et ne soit pas abandonné en chemin.
What is the place of the Black (African) child in our society?
Heureux et plein de succès. Ils ont besoin d’avoir leur propre famille qu’ils peuvent toujours sentir et apprendre leur histoire.
Est-ce qu’un enfant caucasien, asiatique ou latino peut apprécier ce livre ?
OUI. Les activités sont si diverses que l’érudition peut traverser toutes les ethnicités. Ceci n’est pas juste un livre Noir. C’est un livre d’enfant.
Nous avons célébré un autre journée “Martin Luther King” il ya quelque temps, sommes-nous pleinement à notre place dans la société ?
Nous sont toujours très loin. 400 ans d’esclavage ne peuvent pas être effacés juste comme ca.
2.0 est un groupe français composé de 4 membres, réunis autour d’une passion commune: le R&B
Tous originaires d’Ile de France, 2.0 est composé de 2 Mc et danseurs: FeyB et Denzel, initialement issus du groupe 2LN, ainsi que Deï et Jimmy sont les 2 chanteurs du groupe tout aussi passionnés de danse. L’intitulé du groupe fait référence à la mise à jour du RNB français.
En phase avec le R&B américain contemporain mélangeant danse, chant et hip-hop, le groupe fait confiance à Heses pour la production et de la réalisation des titres. Janvier 2013 a marqué le lancement de leur tout premier vidéo clip est intitulé 808 disponible sur le net.
Moving like Bernie, Gangnam Style, One pound fish, Planking ? Oubliez tout ! Voici la toute dernière mode du net : le Harlem Shake !
Les origines du phénomène sont du côté de “Baauer – Harlem Shake” le nom d’une danse lancée au début des années 1980. Le principe : bouger les épaules et le torse d’une façon quelque peu originale. Moins esthétique que l’Azonto mais tout aussi créatif.
Oui mais il est ou le buzz ?
Lorsque qu’un groupe de 6 jeunes garçons ont posté sur Youtube une video d’eux. Suivant un concept simple : durant les 15 premières secondes du morceau, un seul individu danse de manière assez déjantée alors que tous les autres poursuivent une activité normale, sans même faire attention a celui qui danse. Et à partir de la 16e seconde, sans aucune transition, on aperçoit tous les individus sauter, danser ou agir de manière très bizarre.
La vidéo devient virale et tout le monde s’y met : des militaires, des pompiers, des etudiants, des cadres, vendeurs de skates ! Vous l’aurez compris, on ne peut plus passer à côté.
Comment réussir ma vidéo de Harlem Shake ?
La viralité n’est pas assurée en suivant ces conseils mais au moins la vidéo sera conforme au standard. Pour respecter le cahier des charges du dernier phénomène vidéo, il faut donc une séquence de 30 secondes avec:
un groupe de personnes écoutant le son de Bauuer
un personnage (de préférence masqué) qui danse seul
une scène d’hystérie collective lorsque la phrase “do the Harlem Shake” se fait entendre
Pour votre inspiration, voici une compilation des 10 « Harlem Shake » les plus populaires du net. L’effet de transition, « sans transition » donne l’effet comique (ou pas) de la vidéo :
Cet article a été rédigé par Francis Molasoko du blog mola6ko.blogspot.com Bio de Francis : Joueur de NCAA à West Virginia University. Easy to dream a dream but it’s harder to live it… ! Suivez-le sur Twitter : @6koblog
Pour la troisième émission de 3CLIKS, l’équipe de Lounge Urbain, en collaboration avec Les Productions 4 A.M. et Pictonart, a mis en vedette la talentueuse SARAH MK!
On apprend notamment que MK est l’abréviation de son nom famille éthiopien Makonnen et que sa famille ne l’a pas toujours supporté dans son parcours. Sara MK parle aussi de son expérience de MC et ses préférences dans le monde de la musique.
La websérie 3Cliks est composée de 3 épisodes: Chilling, Carte Blanche et Unplugged dans lesquels on plonge dans l’univers d’un artiste sous la baguette de Lady Spécial K.
En carte blanche, Sara MK essaie même de la nourriture qu’elle n’a jamais testé ! Un moment très drôle pour rire avec cette artiste hip-hop, néo-soul et jazz de Montréal.
Global Career Company vient d’annoncer le lancement de son événement de recrutement ‘CAREERS IN AFRICA’ qui se tiendra à Paris du 12 au 14 Avril 2013.
Careers in Africa est désormais considéré comme un événement majeur concernant le recrutement pour l’Afrique. Cet événement s’adresse aux jeunes talents d’origine africaine désirant poursuivre leur carrière en Afrique, et devenir les acteurs de l’exceptionnelle croissance que commence à connaître l’Afrique.
Accessible sur invitation uniquement, cet événement rassemblera durant un week-end les talents pré-sélectionnés et les DRH et représentants clefs d’entreprises investissant sur le continent. Entretiens professionnels, présentations et sessions de Networking feront partie de l’agenda du Sommet.
Enfin, durant ces deux jours, les candidats pourront découvrir les projets et réflexions des principales associations de jeunes talents africains.
Les entreprises ayant recruté à ‘Careers in Africa’ sont : Afreximbank, Alios Finance, Air Liquide, Baker Hughes, Chevron, Ericsson, Engen, G4S, Henkel, IBM, Nestlé, Lafarge, Philips, Philip Morris, Total et bien d’autres encore.
Nous avons l’opportunité de nous entretenir avec Charlotte Battaglia du comité d’organisation de Careers in Africa.
D’où vous est venu l’idée de lancer “Careers In Africa” ?
Il y a 11 ans, Rupert Adcock lançait Global Career Company, entreprise organisatrice des évènements de recrutement Careers In Africa. Rupert, qui travaillait depuis plusieurs années dans le domaine du recrutement international, avait alors remarqué un besoin croissant pour les entreprises basées en Afrique de recruter leurs futurs managers.
Auparavant habituées à envoyer des expatriés, ces entreprises ont compris qu’il était nécessaire et bien plus efficace “d’africaniser ” leurs filiales. Global Career Company a permis à ces entreprises de repérer et recruter les jeunes talents ayant à la fois une origine africaine (donc la culture locale et la capacité à comprendre les équipes locales), et ayant également une formation occidentale afin de pouvoir appliquer les méthodes de travail de l’entreprise. Cet évènement de recrutement Careers in Africa est devenu un lieu unique de rencontre entre les entreprises et les jeunes africains ayant étudié en Europe.
C’est ainsi que Global Career Company est devenue très rapidement le spécialiste mondial dans le recrutement des jeunes talents pour l’Afrique, et ses évènements de recrutement Careers In Africa ont lieu aujourd’hui dans plusieurs villes: Paris, Londres, Johannesburg, Lisbonne, Houston….
C’est la 10ème édition, quel bilan tirez-vous de vos actions de recrutement ?
Le marché de l’emploi en Afrique est en véritable ébullition et les besoins en recrutement ne cessent de croître. De l’autre côté, nous notons que les jeunes d’origine africaine sont de plus en plus motivés par un retour en Afrique. Ils ont en effet conscience qu’ils peuvent devenir des acteurs de la croissance africaine, et que leurs chances d’évolution de carrières sont bien plus élévées qu’en Europe (actuellement en crise). Ils veulent également pour certains partager avec l’Afrique ce qu’ils ont acquis en Europe.
Comment choisissez-vous les entreprises présente lors de l’évènement ?
Ces entreprises sont généralement de grandes multinationales ayant des filiales en Afrique. Elles opèrent dans tous les secteurs (FMCG, Bancaire, TIC, Oil & Gaz, …) et recherchent des candidats de tous profils.
Ou aura lieu l’évènement et pourquoi avoir choisi ce lieu ?
Cet évènement aura lieu du 12 au 14 Avril, dans un grand hôtel parisien. Nous transformons alors les chambres en pièces d’interviews, et les salles de reception en lieu d’échange et de networking.
Cet évènement est sur invitation uniquement (l’adresse sera communiquée une fois le candidat sélectionné). Pour être sélectionné, il faut poser sa candidature sur www.careersinafrica.com/paris avant le 4 Mars.
Quelles recommandations avez-vous pour les jeunes talents qui se déplaceront à l’évènement?
Les premières recommandations sont d’être évidement très présentable, à l’heure aux entretiens, et bien informés sur les entreprises présentes. Il faut également mûrir son projet de retour et montrer une vraie connaissance de l’Afrique, de son actualité…
Ensuite, cet évènement est une vraie opportunité de rencontre et d’échange avec les recruteurs mais aussi les autres candidats, les associations de jeunes talents, et les différents acteurs intéressés par le marché africain. C’est une réelle chance de Networking dont il faut profiter totalement durant les deux jours.
Pour plus d’informations, visitez www.careersinafrica.com/paris. La date limite pour postuler est le 20 Février 2013.
Lire la premièere partie : Coup de projecteur sur Staff Benda Bilili, les handicapés musicaux de Kinshasa
La kin touch
Benda Bilili signifie « regarde au-delà des apparences », littéralement « mets en valeur ce qui est dans l’ombre » en lingala, et porte franchement bien son nom lorsque l’on jette un regard avisé sur le combo composé de huit musiciens et chanteurs dont la moitié est paraplégique, et qui croise plusieurs générations. Le cœur du groupe est constitué de quatre chanteurs / guitaristes d’âge mûr, juchés sur leurs tricycles customisés. Derrière eux, une section rythmique juvénile et indemne. Parmi eux, il y a Roger, le santonge-hero qui fait hurler son luth électrique (qu’il a inventé et construit lui-même à partir d’une boîte de lait concentré reliée à un fil métallique) à l’aide d’une pédale de distorsion. Autant se l’avouer, ce soliste est un formidable génie de la musique qui donne une véritable âme à la structure classique couplet/refrain/couplet sans pour autant empiéter dans les plates-bandes des autres musicos, ses solos jouissifs virevoltent comme un libéro munichois remonte un ballon, et ralentissent le temps, l’instant d’un trémolo.
Le style musical de Staff Benda Bilili est unique et très différent de ce qu’on connait de la musique congolaise habituelle (Papa Wemba, Koffi Olomide, Madilu System, etc…), ils jouent dans l’essence une rumba ultra-ouverte sur d’autres influences musicales (reggae, funk, groove, cubain). Leur album Très très fort commence tranquillement comme un prélude à une histoire que l’on va raconter à des marmots intrigués (pas le père castor non plus) : des percus étouffées, des chœurs quasi-religieux, des riffs de guitare distingués, tout cela est bien timide mais une voix s’élève, rocailleuse, elle est lézardée, témoignage d’une vie pas toujours gaie mais bien remplie, et qui impose l’écoute attentive, le respect aux ainés. Puis, la vie reprend son cours, le santonge glapit ses premières complaintes dans une avalanche de notes, le percussionniste martyrise enfin ses doumdoums pour donner de l’entrain à ce conte populaire, tous les cordes vocales peuvent enfin vibrer. Diverses émotions parcourent le disque, le tribute to James Brown côtoie l’enchanteresse litanie de Marguerite. On se rend compte que les instrumentistes sont un véritable tremplin pour le chant polyphonique des front men en tricycles qui, à l’unisson, sortent leurs tripes un peu à la manière d’une chorale de gospel. Hormis le santonge en soliste, il n’y a pas d’excentricité musicale, pas de riff hendrixiens ou de performance rythmique alleniennes, le boulot est bien fait, et on comprend que l’album sera avant tout lyrique, les paroles lourdes d’un poids réel. Bien que l’auditoire n’en comprenne pas un seul mot (textes majoritairement en lingala), l’exploit de la bande de Kin, est de faire passer par des timbres de voix de crooners bluesy et des notes chaloupées, des émotions universelles d’une beauté et d’une puissance extraordinaires qui s’affranchissent de la barrière de la langue, et narrent les histoires de petites gens du ghetto de Kinshasa. Les thématiques du handicap et de la persévérance y sont récurrentes.
L’engagement
Fédérateur, le groupe de musiciens se veut porteur d’un message d’espoir pour les victimes de la poliomyélite, mais aussi les jeunes de la rue et les handicapés. Voilà la grande force du staff, c’est de garder les pieds sur terre, et de ne jamais oublier leurs racines qui sont la quintessence-même de leurs compositions. Ils sont aujourd’hui un symbole de réussite et le meilleur porte-drapeau qui soit d’une population qui souffre depuis des lustres, devenant ambassadeur des campagnes de vaccinations contre la poliomyélite. Staff Benda Bilili n’a cependant pas attendu la consécration occidentale pour s’engager en faveur des plus démunis dans puisqu’en 2005, à l’occasion des premières élections démocratiques depuis 1960, les acolytes créent une chanson intitulée Allons voter. La MONUC (Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo) décide de l’enregistrer pour pousser la population à aller aux urnes. Cette chanson obtient un tel succès que certains lui attribuent en partie le taux élevé de participation au vote (70 % des inscrits). Fort des cachets obtenus, ses musiciens ont offert un toit à leurs familles, envoyé les enfants à l’école, créé une ONG « pour tous ceux qui sont dans la galère », et ouvert une salle de répétition, Le Cabaret Sauvage, nommée en hommage à la salle parisienne.
« Nos familles vont bien, mais les amis sont toujours dans la rue et il y a plein de jeunes groupes qu’il faut aider », résume Ricky, le leader du groupe.
Et aujourd’hui ?
Aujourd’hui Staff Benda Bilili fait partie intégrante des grands noms de la scène congolaise. Le deuxième album de Staff Benda Bilili s’intitule Bouger le monde. Réalisé à nouveau par Vincent Kenis, il est enregistré à Kinshasa dans des conditions beaucoup moins roots (dans l’antique studio Repanec de Kinshasa), et paraît en septembre 2012 après trois années de tournée durant lesquelles la genèse de cet album s’est faite. De nouveaux membres – le guitariste Amalphi, le percussionniste Randy – rejoignent le staff.
Bouger le monde
Aux premières notes du premier morceau Osali Mabe, l’auditeur avisé se demandera s’il ne s’est pas payé un simple add-on de Très très fort tant la structure musicale et le schéma rythmique est similaire au premier opus, et c’est là le principal reproche que l’on pourrait faire au staff. Ainsi, malgré les absences de grosses perf’ musicales, cet album s’écoute toujours avec un plaisir partagé. La formule reste la même à l’image de Kuluna/gangs qui est une version sur-améliorée de Moziki du premier album. (avec un solo de santonge et des guitares additionnelles de ouf), mais le groupe ose quelques hors-pistes plutôt bienvenus comme des sonorités tribales et des percussions bien plus périlleuses. Les rythmes sont globalement plus explosifs, c’est un peu ce qui faisait défaut dans le premier opus, on ressent en tout cas beaucoup plus l’expérience accumulée par les musiciens, et les petites variations musicales parsemées au fil de l’album sont preuve d’un gain d’assurance. Les chants sont toujours là, efficaces, et on se laisse porter par les voix chaudes des chœurs apaisés que l’on imagine animés par une émotion autre que trois ans auparavant, les mêmes qui chantent haut et fort que les véritables handicaps ne sont pas ceux du corps, mais ceux de l’âme…
On craque pour VIPER de la collection Pure Color by Estee Lauder mise au point par Tom Pecheux, artiste maquilleur et directeur artistique.
Tom combine les couleurs les plus en vogue avec des classiques intemporelles utilisées lors de séances photos et d’événements de mode. Les vernis à ongles sont formulés avec la technologie True Vision™ et les couleurs sont riches, brillantes et longue tenue. Et pour celles qui sont toujours pressées sachez que le séchage est rapide!
Qu’en dit-on sur la toile?
absolutely loving the estee lauder nail varnishes i just saw on @tempsec‘s recent post, so cute!
Présentation d’un système de télécommunication révolutionnaire le PWCS par Boubacar Diallo
Qu’est-ce que le PWCS?
Vidéo démo http://www.youtube.com/watch?v=751fyAvSTDc
C’est un système révolutionnaire de télécoms qui permet aux pays défavorisés de faire l’économie d’un siècle de développement de réseau téléphonique filaire et aux pays du Nord de retrouver un second souffle technologique. Le PCWS (Polyvalent Wireless Communication Systems) peut être présenté comme un système de communication générale (Internet, téléphone, TV, radio) sans fil. Il est déjà présenté comme une alternative à la fibre optique.
Qui est l’ inventeur ?
Dr Victor Kossikouma Agbegnenou (Togolais d’origine) est un vétérinaire de formation et diplômé de l’Académie de Moscou et de l’Ecole Supérieure de Maisons-Alfort en France. Il détient déjà quatre brevets dans le domaine médical, en plus de son dernier brevet dans le domaine des télécoms. Il dirige la société Ka-Technologies.
Quel est le problème résolu par le PWCS?
Il permet des appels locaux (dans la zone de couverture d’une antenne) potentiellement gratuits, et, par exemple, des communications France-Togo au coût d’environ 0,10 € la minute. Actuellement les solutions les moins chères pour appeler le Togo depuis la France coûtent 0,30 € environ la minute. Ces technologies sont basées sur la VoIP.
On peut déjà constater l’accélération du business en Afrique et des opportunités grâce aux téléphones portables. Alors imaginez lorsque nous aurons des offres de triple play (internet, télévision et téléphone comme la freebox en France) grâce au PWCS.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Le Dr. Victor Agbegnenou a déjà présenté en 2008 son invention à un ensemble de personnalités en France.
Il a besoin de financement pour passer à la vitesse supérieure, en effet les choses traînent sur le terrain en Afrique. Après 6 ans de lutte en Afrique pour déployer la solution, il retourne en France pour y implémenter le PWCS, car il n’y a pas été soutenu pour différentes raisons :
– à cause de l’incrédulité des gouvernements africains face à une invention africaine
– d’autre part les diregeants ont déjà signé des contrats avec des équipementiers occidentaux.
Comment soutenir ce projet ?
Simplement partager un maximum cet article ! En effet c’est notre devoir en tant qu’Africains de soutenir ce genre d’innovation qui peuvent radicalement aider à décoller le continent économiquement (avec toutes les retombées sociales, technologiques, culturelles positives etc.).
Mettre en contact les investisseurs et l’inventeur. En effet le brevet a été publié en Avril 2003. Au bout de 20 ans, son invention tombe dans le domaine public et peut être exploité gratuitement par n’importe qui et n’importe où. 10 ans se sont déjà écoulés depuis le dépôt…
Acheter et utiliser le PWCS. Si vous voulez ouvrir un centre de formation, une école etc. et que vous avez besoin d’accès à Internet, contactez cette société pour mettre en place la solution du Dr Victor Kossikouma Agbegnenou : NEOSYSCOM France 60 Allée des Champs-Elysées – 91080 COURCOURONNES Tél. : 00 331 43 63 29 41 – Fax : 00 331 60 78 59 96 http://www.neosyscom.com.
Liens utiles :
http://ka-technologies.com
http://www.kumatoo.com/victor_kossikouma_agbegnenou.html
https://www.facebook.com/note.php?note_id=469525212157&_rdr
http://www.agenceecofin.com/equipement/0206-5128-une-technologie-100-africaine-se-presente-en-alternative-a-la-fibre-optique
Cet article a été rédigé par Boubacar Diallo du site Tutorys.com Bio de Boubacar : Cet article a été rédigé par Boubacar Diallo du site Tutorys.com Bio de Boubacar : Co-fondateur de Tutorys (Formations en ligne sur les applications Web). Tutorys est un site web qui vous permet d’apprendre à utiliser des logiciels comme Mailchimp, Twitter, Dropbox, Photoshop avec des tutoriels vidéo de qualité. Suivez-le sur Twitter : @BoubacarDiallo
Cet article a été précédemment publié sur le site Bobby Finance.
Valentine’s Day can be quite annoying for some of us, whether we are single or not.
However there are definitely ways to take advantage of this billion-dollar business. Here are some simple money-making ideas that do not require any initial investment:
1. Throw a singles’ party
Invite all your friends, and tell them to come with at least one person of the opposite gender. Charge people a flat price to cover expenses like food, beverage and your own profit. Finally, make sure your guests are really entertained to give them a reason to come back next year.
2. Offer special deals on your products
If you just started a small business, Valentine’s Day is a good occasion to offer some samples of your products or provide your services at a reduced price. For example, I have a friend who sells hair extensions and African jewelry. I suggested her to reach out to couples she knows and make them special deals. Visiting your clients to help them prepare for a romantic night is also a good way to sell your products.
3. Join an affiliate program
If you have a blog or a website, you can sell other companies’ products to your existing traffic in exchange of a commission. Make sure you target all the main products people buy on Valentine’s Day, like flowers, candy or lingerie.
4. Offer a baby-sitter service
The idea is simple. Babysit children of couples you know in exchange of some money. They could thus spend an intimate evening on Valentine’s Day, and they would feel safe leaving their kid to a trusted person.
Cet article a été rédigé par Meinna Gwet of BobbyFinance
Meinna Bio : Je suis la fondatrice de Bobbyfinance.com, un site qui éduque les jeunes professionnels et entrepreneurs sur les bases de la finance, de l’économie et des affaires. Afin d’encourager le développement des communautés et de la relève d’affaires, Bobby finance se distingue par une ligne éditoriale axée sur la compréhension du système économique globale et son impact sur l’individu moyen.
La Confédération africaine a dévoilé les meilleurs joueurs de la CAN 2013 ce dimanche, quelques minutes après le sacre du Nigeria, vainqueur du Burkina Faso (1-0) en finale.
Dans ce onze, figurent cinq joueurs des Super Eagles, John Obi Mikel, Vincent Enyeama, Efe Ambrose, Emmanuel Emenike, Victor Moses, ainsi que les Burkinabés Jonathan Pitroipa, élu meilleur joueur du tournoi et Bakary Koné.
Le Parisien Siaka Tiéné, éliminé en demi-finale avec la Côte d’Ivoire, et le Castelroussin Fernando Neves, capitaine du Cap-Vert, ont eux aussi été plébiscités. Le Malien Seydou Keita et le Ghanéen Asamoah Gyan complètent la liste.
Défis africains et développement par Thierry Amougou
L’Afrique subsaharienne partage avec les pays émergents la caractéristique d’avoir enregistré un taux de croissance élevé avant la crise des crédits hypothécaires de 2007 et après celle-ci.
Il en résulte une renaissance de la dimension économique de l’afro-optimisme sur le développement du continent. Mais quels défis l’Afrique doit-elle relever afin que l’émergence économique y coïncide avec le développement ?
1) Le défi de la diversification des sources de la croissance.
Les investisseurs internationaux ne jurent plus que par l’Afrique : un continent d’avenir avec le second meilleur retour sur investissement au monde. Le continent noir a, en effet, un taux de croissance moyen de 5 % depuis l’an 2000, malgré son fléchissement à 3,5 % en 2012, suite à la crise mondiale. On pense en premier à la Chine et à d’autres émergents lorsqu’on parle de croissance, alors que les champions du monde sont africains : la Guinée équatoriale et l’Angola sont fréquemment au-delà des 10 %, la Gambie, la Zambie, le Mozambique et le Ghana ont, en 2013, un taux de croissance avoisinant les 8 %.
Mais alors que les pays émergents ont largement diversifié leurs structures productives, les pays africains ont toujours une croissance erratique et fragile, parce que largement dépendante des cours mondiaux des matières premières et des produits de rente. Les déterminants de la croissance africaine montrent qu’en dehors de l’Afrique du Sud, aucun pays africain n’a construit un modèle productif diversifié capable de créer de la richesse de façon indépendante des produits de rente. C’est donc toujours l’extraversion et la dépendance qui dominent. Les moteurs exogènes de la croissance africaine sont donc la croissance des pays émergents et la consommation des matières premières qu’elle entraîne, les investissements directs étrangers, et la conjoncture mondiale favorable aux termes de l’échange : ce sont des externalités positives de la mondialisation.
La bonne santé économique qu’affichent de nombreux pays africains est donc une croissance purement nominale au sens d’entrée de devises. D’où l’enjeu de l’affectation des réserves de changes actuelles par rapport à l’objectif de diversification, sans oublier le soutien aux moteurs indigènes de la production des richesses.
Nigerian billionaire and business mogul, Aliko Dangote has rewarded the Super Eagles of Nigeria with the sum of N130 million for reaching the finals of the ongoing Africa Cup of Nations (AFCON) in South Africa.
The President/Chief Executive of Dangote Group made the offer after the Super Eagles reached the finals of AFCON 2013 by defeating the Malian national team 4-1 at the semi-finals.
A statement from Dangote Group made available to The Nation explained that the gesture is part of Dangote Group’s corporate social responsibility to promote and encourage sports development in Nigeria. The donation is to acknowledge the exploits of the national team at the AFCON and stimulate them to bring home the coveted trophy.
Sports minister Bolaji Abudllahi speaking on the donation said: “Dangote has always demonstrated commitment to Government and people of Nigeria. We are happy over the gesture shown to the players and the coaching crew. It is an example for other well-meaning Nigerians to follow.”
Although African Americans endured abject racism and prejudice in the 18th Century, many businesses sprung forth in spite of the barriers ahead of them.
With determined grit and sound practices, Black business leaders began to emerge and earned the right to engage in commerce like any other citizen.NewsOne takes a look at 20 Black business owners between the time period of 1800 and 1900, highlighting their significant contributions to American society.
Joseph Randolph, President of the African Insurance Company
In 1810, the African Insurance Company was opened in Philadelphia. Helmed by President Joseph Randolph, the company was formed to help support African Americans who did not want to join the mutual aid Free African Society but needed assistance and other benefits. Historians note this is the first African-American insurance company.
James Forten, inventor and shipping businessman
James Forten, like many African-Americans in the North, made his fortune in the maritime industry. He was also an active political figure and used his Quaker education to advance his life and others who wished to stamp out slavery. Forten invented a device for ship sails during his time in the industry.
William Leidesdorff, America’s first millionaire of African descent
William Leidesdorff was of mixed parentage but is largely identified as being of African descent. Raised in the Dutch West Indies, Leidesdorff was involved in the shipping trade initially. He was responsible for launching the first steamboat in the Bay Area of California and opened and operated San Francisco’s first hotel. He also went on to become the city’s school board president. After amassing large plots of land, his worth at the time of his passing was nearly a million and a half dollars.
David Ruggles, owner of first African-American bookstore
Abolitionist and journalist David Ruggles was instrumental in the liberation of slaves as part of the famous Underground Railroad. After learning Latin from a tutor who attended Yale University, Ruggles would go on to publish works as a printer. A contributing journalist to popular papers of the time, Ruggles most-notable achievement was opening the first Black-owned bookstore in New York City.
Wyclef Jean et Akon seront en vedette dans la dernière production Nollywood de Jeta Amata “Black November”.
Cette fois-ci Akon et Wyclef, les deux stars internationales de la musique ont rejoint le le casting du film pour les scènes tournées à Los Angeles. On y retrouve aussi d’autres artistes comme Fred Amata, Nse Ikpe-Etim, OC Ukeje, ou encore Robert Peters dans ce film à gros budget.
“Black November” raconte l’histoire de la lutte de la communauté du delta du Niger contre leur propre gouvernement et une société pétrolière multinationale. Au niveau des acteurs, le film de Jean Amata (The Amazing Grace, Inale, Black Gold) affichera Hakeem Kae-Kazim, Mbong Amata, Mickey Rourke, Kim Basinger, Sarah Wayne Callies, Enyinna Nwigwe, and Anne Heche.
Présenté en juillet dernier sous le nom de “Black Gold”, Amata a décidé de mettre à jour son film. «Il fallait être plus à jour de ce qui se passe -. Le printemps arabe et tout ça,” me dit-il. «C’était un énorme défi que les Arabes ont posé au reste du monde, en particulier les personnes dans le delta du Niger. S’ils peuvent regarder leurs dictateurs et dire:« Non, nous voulons un changement », il n’ya aucune raison pourquoi les gens dans Afrique de l’Ouest ne peut pas se lever. Et le changement de commencer à se produire. “
Wyclef Jean and Akon will be featured in the latest production of Nollywood Jeta Amata “Black November.
Globalisation has been generous with new openings for anyone with an interest in cinema, or revolution. Jeta Amata, a maverick Nigerian director, falls into both camps. Last summer, the 37-year-old thought he’d finished his most ambitious film yet, a drama about the Niger delta crisis called Black Gold.
He presented it in July at the American Black film festival in Los Angeles – all part of the plan for a project that, alongside its Nigerian stars, featured Billy Zane, Viveca Fox, Eric Roberts, Tom Sizemore and Michael Madsen. Nollywood was going to Hollywood.
But Amata decided his film was already out of date. “It had to be more current. It had to adhere strictly to what was going on right now – the Arab spring and all that,” he tells me. “It was a huge challenge that the Arabs posed to the rest of the world, especially the people in the Niger delta. If they can look at their dictators and say, ‘No, we want a change’, there’s no reason why people in west Africa can’t stand up. And it’s beginning to happen.”
Semaine de la mode de Montréal 24e édition : Une 2ème journée riche en style…
Notre passage au pavillon Arsenal a été marqué par les présentations des collections automne-hiver 2013/14 des designers Nargisse E. Akyuz, Ralph Leroy, Danielle MARTIN et Pao LIM.
Nargisse E. Akyuz
Biographie
Lancée par la Québécoise d’origine marocaine Nargisse E. Akyuz, la marque Nisse voit le jour à Istanbul en 2004. Depuis, la créatrice propose une garde-robe raffinée à la fois urbaine et poétique, une heureuse interprétation moderne du vestiaire féminin entre deux continents.
Collection
Pour sa nouvelle collection automne-hiver 2013/14, la designer met en avant des coupes simples, épurées et classiques. Voici nos looks favoris…
Ralph Leroy
Biographie
Designer polyvalent et créateur de bijoux d’origine haïtienne, Ralph Leroy combine la rigueur de la coupe et sa vision contemporaine de la mode à travers un style urbain et moderne.. Souvenez-vous que nous l’avions rencontré l’année dernière lors de la Braderie de la Mode au Marché Bon Secours, retrouvez tous les faits marquants de son parcours dans notre DiasPortrait.
Collection
« Kenskoff » est un voyage sans escale entre Montréal et Haïti. Voici nos looks favoris de sa collection automne-hiver 2013/14…
Danielle MARTIN et Pao LIM
Biographie
MARTIN LIM c’est la rencontre entre les designers Danielle MARTIN et Pao LIM qui fusionnent leur deux cultures. En plus d’avoir remporter de prestigieux prix nationaux et internationaux, les designers ont travaillé auprès de couturiers internationaux. Ils sont diplômés de la maîtrise en Fashion Womenswear du Central Saint Martins College of Art & Design. Depuis 2010, ils ont lancé leur marque et offre aussi un service de création sur mesure.
Collection
Pour leur collection automne-hiver 2013/14, les designers ont choisi de miser sur des effets graphiques pou alliée art et féminité dans un style bien particulier. Voici nos looks favoris…
Staff Benda Bilili est un orchestre originaire de Kinshasa, en République démocratique du Congo, composé principalement de personnes handicapées.
Les prémices
Cette joyeuse bande fend bruyamment la route au guidon de tricycles customisés à la Mad Max et poussés joyeusement par des petits gamins. On ne les présente plus, ce sont les étoiles montantes du ghetto kinois, une tribu de musiciens tétraplégiques liés par la maladie mais unis sous un étendard commun. Staff Benda Bilili, c’est un peu le genre d’épopée dont les Américains raffolent : partis de rien du tout (mais vraiment de nulle part !), ces joyeux musiciens ont cassé la baraque alors qu’ils ne ressemblaient à aucune troupe existante. Il suffit d’imaginer un orchestre de paraplégiques (atteints de polyomélite) qui vivent dans la rue, enregistrent des chansons populaires dans le jardin zoologique de Kinshasa et taillent la bavette entourés par des shegués (gamins de rue, fruits de la démographie grimpante et de la pauvreté endémique qui touche le Congo) pour réaliser le chemin parcouru. Les français Florent de La Tullaye et Renaud Barret, venus à Kinshasa pour s’éclater un petit peu, les découvrent par hasard devant la queue d’un restaurant chic en train de mendier, et tombent sur le cul en écoutant leur son, véritable concentré d’espoir et d’humanité, contant le quotidien des gens de peu de « Kin ». Ni une, ni deux, les deux compères présentent ces petits génies de la musique à Vincent Kenis du label indépendant bruxellois Crammed Discs (producteur entre autres de Konono N°1, de Kasai Allstars, …), qui enthousiaste, les fait signer illico presto et leur fait enregistrer leur premier album Très, très fort qui voit le jour en avril 2009 et suscite immédiatement des réactions enthousiastes dans les médias internationaux, particulièrement en France, en Grande-Bretagne et aux USA.
Les shegués
Depuis plus de quarante ans, le pays a tout connu : une guerre civile sanglante, une dictature, le virus de la polio, fléau national, et la pauvreté massive. La population kinoise survit comme elle peut, elle se débrouille. Shegué est le nom donné aux enfants de rue de la RDC se regroupant au centre-ville où ils exercent toutes sortes de petits métiers : gardiens de parking, cireurs de chaussures, marchands ambulants… on les voit slalomer sur le boulevard entre les voitures. Ces enfants forment la plus importante communauté d’exclus de la ville, et bénéficient de la protection et des conseils des handicapés (Staff Benda Bilili en est d’ailleurs leur héros et leur porte-parole). Derrière les shégués, les handicapés forment la plus grande communauté d’exclus du centre-ville, ils sont réputés plutôt abrupts, imperméables aux tentatives d’intimidation, relativement instruits, et organisés en un syndicat puissant.
Les nues
L’arrivée de Staff Benda Bilili sur les terres européennes sonne comme un débarquement. Pour ne pas simplement rester un épiphénomène africain, le groupe devait frapper fort, et force est de constater qu’ils n’ont pas été déçus du voyage… Bien au-delà des simples politesses que l’on accorde aux petits nouveaux dans un festival bobo pour les petits groupes tiers-mondistes à l’existence éphémère (un petit créneau le jeudi à 12h15 dans un chapiteau lilliputien), Staff Benda Bilili a clairement monopolisé les attentions lors des scènes de l’été 2009, menant une tournée estivale aux relents de folie furieuse, et faisant danser des vagues entières de mélomanes encore estomaqués par la pêche de ces huit protagonistes. Le point d’orgue fut bien entendu ce volcan qui entra en irruption dans la fosse des illustres Eurockéennes de Belfort, et qui fournit la scène finale du long-métrage Benda Bilili !, sans pour autant oublier le Cabaret Sauvage (Paris) en cette même période, puis la Dynamo (Pantin) dès la rentrée.
Voici le témoignage d’Ana, une spectatrice qui raconte son premier concert :
« Bon, à la base, je les connaissais pas, hein ? Et puis en les voyant arriver sur leurs fauteuils poussés par des techniciens, on s’est regardés et on s’est dit : c’est quoi ce délire ? Et puis, grattées les premières cordes de guitare, les gens ont commencé à devenir fous ! Toute la (petite) fosse s’est mise à se trémousser, même les hipsters, c’est dire ! Et pendant une heure trente ça n’a pas arrêté, le public était dégoulinant de sueur mais ça ne suffisait pas aux chanteurs qui incitaient la foule à être encore plus dingue. Le petit mec avec son chapeau hurlait tellement dans son micro qu’il s’est vautré par terre en tombant de sa chaise roulante, on a cru qu’ils allaient le ramasser, et putain, il s’est démerdé tout seul pour remonter. »
Le petit groupe sorti de nulle part se transforme peu à peu en onde de choc traversant l’Europe de toutes parts. Il faut cependant souligner la brillante initiative des producteurs d’avoir eu l’idée de préparer le terrain en mettant en ligne des vidéos montrant le groupe en train de jouer dans les rues de Kinshasa, et qui connurent un rapide succès, une couverture dans Le Monde 2 y a été même consacrée. La tournée des salles du Vieux continent débute véritablement à l’automne 2009, mais elle explose clairement dès la présentation au Festival de Cannes 2010 dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs du film Benda Bilili ! qui se permet le luxe de voler la vedette aux films de la sélection officielle (standing ovation à l’appui). Le long-métrage, réalisé par les deux comparses Florent de La Tullaye et Renaud Barret (les mecs qui allaient au resto) est un succès critique et public. Le long-métrage enquille cinq années de bobines initiées par la rencontre fortuite avec les musiciens du ghetto, racontant les galères en pagaille (incendie et autres déconvenues), l’accouchement difficile de la fameuse galette et la reconnaissance.
Le groupe effectue en trois ans, plus de 300 concerts en Europe mais aussi au Japon, glane plusieurs récompenses dont le WOMEX Award 2009 (artiste de l’année) et le Songlines Award 2010 (meilleur groupe de l’année), et est adoubé par ses pairs (premières parties du génial Damon Albarn, collaboration avec Björk, Amadou, adoubements de Tony Allen (excusez du peu) ou De La Soul).
Après une 1ère semaine riche en activités, voici les événements à ne pas manquer dans le cadre du Mois de l’Histoire des Noirs…
Mardi 5 Février
Quoi?Dijou en Haiti, une exposition photos sur Haiti du photographe belge Jean-Marc Procer.
Où? La Galerie Entrée des Artistes
Heure? 18:00 – 23:00
Prix? Gratuit
Jusqu’au 14 Février.
***
Mercredi 6 Février
Quoi?Le Procès de Marie-Josèphe-Angélique, conférence avec Denyse Beaugrand-Champagne, historienne et auteure du livre du même nom. Par le biais de ses recherches, elle a reconstitué le procès d’une jeune femme accusée d’avoir provoqué l’incendie du quartier des marchands et des familles riches de Montréal. Elle nous fait découvrir la vie de cette esclave noire et de son amant Claude Thibault, les témoignages de gens riches, de domestiques et d’enfants, les étapes du long procès de 1734 et la cruauté de la Loi criminelle de 1670. Personne ne sait qui a mis le feu, mais le bruit de la rumeur publique gronde et se fait insistant.
Où? Bibliothèque de l’Île-Bizard
Heure? 19:00 – 21:00
Prix? Gratuit
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Jeudi 7 Février
Quoi?Les minières canadiennes et le conflit congolais, conférence sous la forme d’une table ronde autour des minières canadiennes et de leur rôle au Congo. Cette activité sera animée par plusieurs invités tels que des députés, des professeurs, des écrivains, des chercheurs et des étudiants… Tous préoccupés par la situation au Congo.
Où? Université de Montréal – Faculté des arts et des sciences
Heure? 18:00 – 20:00
Prix? Gratuit
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Vendredi 8 Février
Quoi?La Pirogue, un film de Moussa TOURÉ qui raconte l’histoire de Baye Laye, un capitaine d’une pirogue de pêche dans la grande banlieue de Dakar. Il connaît la mer, il ne veut pas partir mais il pense qu’il n’a pas le choix. Au risque d’une traversée meurtrière, Il devra conduire 30 hommes dans les îles Canaries, en Espagne.
Où? Cinéma Excentris
Heure? 18:00 – 21:00
Prix? 9,75 $
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Samedi 9 Février
Quoi?Dorothy Rhau 100% Pur Cacao, show d’humour présenté par Dorothy Rhau qui occupera la scène d’une manière burlesque, cinglante et musicale! Des invités surprises seront également de la soirée. L’édition 2013 de 100 % Pur Cacao se veut le début d’une longue tradition à l’instar de l’«Ethnic Show» présenté dans le cadre du Festival Just For Laugh.
Où? L’Astral
Heure? 20:00 – 00:00
Prix? 30 $
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Dimanche 10 Février
Quoi?Festival Fondu au Noir, causerie & vente signature avec l’écrivain Danny Laferriere .
The National African American History Month, also known as the Black History Month, is a yearly celebration where everyone in the United States of America we recognize the main role the African Americans in history and celebrate the numerous achievements of the black Americans.
This month of February, as we commemorate this wonderful occasion, let’s take a moment to look back at some of the most important events that lead to this celebration.
The History
Black History Month had its beginnings in 1925 when Harvard-trained historian Carter G. Woodson, together with the Association for the Study of Negro Life and History (an organization that is committed to recognizing the achievements of black Americans and people with African descent), conceived and announced the importance of having a Negro History Week. He believed that reason would prevail over justice and that truth could not be denied.
A year later, the event was first celebrated on the second week of February, in harmony with the birthdays of Abraham Lincoln and Frederick Douglass. The event was welcomed by the masses. It had prompted schools and communities all over the nation to create history clubs, plan and hold special events and host seminars, with support coming from various philanthropists and scholars. The event was so successful that the mayors all over the country endorsed it as a holiday for the next decades.
In 1976, the Negro History Week has been expanded to the Black History Month, when during the nation’s bicentennial, President Gerald R. Ford encouraged that citizens to “seize the opportunity to honor the too-often neglected accomplishments of black Americans in every area of endeavor throughout our history.” On that same year, 50 years after Negro History Week was declared by Woodson, the association celebrated the first African American History Month.
Black History Month 2013 Theme: At the Crossroads of Freedom and Equality
Finally with time, the U.S nation has come to understand the importance of the Black history in the course of the American story. For this year, the theme for the celebration is At the Crossroads of Freedom and Equality: The Emancipation Proclamation and the March on Washington. This is to recognize and remember two very important events in the history of the United States and the African Americans – the Emancipation Proclamation of President Abraham Lincoln in 1863 and the March on Washington for Jobs and Freedom in 1963.
Happy Black History Month to all.
This post was written by Jemea Kuoh from Dalekh World Jemea Bio : Founder/CEO of Dalekh – Internet Entrepreneur, Digital Marketer / WebInnovator. Follow on Twitter : @jemeakuoh Add to your circles Google+ : Dalekh
Le coup d’envoi de la 24e édition de la Semaine de la Mode de Montréal a été donné hier après-midi le 4 Février 2013 au Pavillon de l’Arsenal.
Zoom sur les deux designers qui ont retenu notre attention lors de cette première journée de défilé.
Natasha Thomas
Biographie
Natasha Thomas est détentrice d’un Diplôme d’Étude Collégial en design de la mode du Cégep Marie – Victorin. Également, elle a étudié en design et stylisme à l’UQÀM. Au cours de son cheminement, elle a travaillé en Angleterre et en Australie auprès de MIMCO en design d’accessoires. Par la suite, elle a été découverte par les directeurs artistiques de l’agence Trusst Club et a lancé sa ligne By Thomas en 2011.
Collection
En image, nos looks favoris de sa collection automne-hiver 2013-2014…
Pedram Karimi
Biographie
Né en Iran, Pedram a vécu son adolescence en Autriche et débuta ses études en tant que designer au Collège de Mode de Londres. Par la suite, il retourna au Canada pour rejoindre les rangs du Collège Lasalle en 2011. Au cours de sa dernière année, il remporta la seconde place du concours “les créateurs de mode de demain”, une initiative de Télio tenue lors de la semaine de mode de Montréal.
Ayant été exposé à différentes cultures, la force de Pedram Karimi ne s’affilie pas à des philosophies traditionelles de vie, il conjugue poésie et sens pratique à travers ses créations.
Collection
En image, nos looks favoris de sa collection automne-hiver 2013-2014…
Presque 10 ans après les produits Naturally spécialement destinés aux cheveux crépus, les laboratoires Softsheen Carson reviennent sur le marché avec Au Naturalede la gamme Dark and Lovely.
Au Naturale se compose d’un shampoing hydratant, d’un après-shampoing, d’une huile nourrissante, d’un gel coiffant 10 en 1, d’une crème de définition des boucles et d’une crème hydratante. Tous ces produits sont infusés d’huile de mangue, de lait de bambou et d’ingrédients nutritifs pour adoucir les cheveux. De plus, ils sont conçus sans petrolatum, huile minérale, parabènes et alcool asséchant. Le prix de chaque produit tourne autour de 13$ CAD.
Suite à une brève inspection, je vous déconseille l’utilisation du shampoing. En effet, le shampoing contient du sulfate de sodium (ingrédient principalement utilisé pour la fabrication des détergents, il est corrosif et irritant) présent en grande proportion car il est en 3ème position dans la liste des ingrédients.
De même, je vous déconseille aussi la crème hydratante, qui contient de l’amodimethicone en grande quantité. Il s’agit d’un dérivé de silicone qui alourdit inutilement les cheveux et qui à la longue s’accumule sur le cuir chevelu en créant des tas de résidus.
Finalement, mon choix s’est arrêté sur la crème de définition des boucles car la liste des ingrédients est relativement plus saine que les autres produits Au Naturale.
Les plus?
J’utilise la crème définition des boucles quotidiennement depuis 2 semaines et j’aime son odeur. Également, elle est facile à appliquer et agit rapidement. N’ayant pas les cheveux bouclés, suite à l’application de la crème je fais des petites tresses que je détache le lendemain matin pour avoir un effet ondulé qui tient toute la journée. Voici une vue de mon cuir chevelu où l’on peut voir les ondulations.
Pour votre information, les produits Softsheen Carson appartiennent à la grande famille du groupe L’Oréal au même titre que Mizani, Garnier et les autres. Ainsi, quelque soit la marque, l’important n’est pas le nom mais la liste des ingrédients. Si vous voulez ce qui a de mieux pour vos cheveux, soyez attentives à ce que vous appliquez sur votre cuir chevelu, ne vous laissez pas distraire par des slogans aguicheurs qui utilisent “naturelle”, “organique”, ou des noms de fruits exotiques d’une soi-disant rareté. Prenez le temps de lire la liste d’ingrédients et renseignez-vous sur internet lorsque vous ne connaissez pas le nom de l’ingrédient.
Rejoignez-moi sur Twitter si vous avez des questions!
Le footballeur d’origine camerounaise Samuel Eto’o, considéré comme l’un des meilleurs joueurs africains, sera l’invité de Je Wanda Magazine.
QUAND?
Mercredi 6 Février 2013 de 21h à 23h GMT+1 (Paris, Berlin, Douala,…) ou de 15h à 17h E.T (Montréal, New York, Washington).
QUOI?
Pour la première fois, une star africaine se prête au jeu de Google+ Hangout ! Samuel Eto’o, le footballeur le mieux payé au monde, répondra aux questions de 20 internautes via un chat vidéo en direct. Une superbe initiative techno’ de Je Wanda Magazine, dont nous avions rencontré la fondatrice Celine Fotso lors des Kongossa Web Series. Les sujets abordés seront variés et les participants pourront lui poser des questions sur son parcours et ses intérêts.
COMMENT?
Google+ Hangout est une application du réseau social Google+ qui permet aux utilisateurs de communiquer en direct par le biais de la vidéo à l’aide d’une webcam. L’application se distingue par le fait qu’elle permet à plusieurs personnes de rejoindre la même conversation vidéo et d’interagir ensemble simultanément. Également, vous pourrez partager vos réactions en vous connectant à Twitter et en utilisant le hashtag officiel #GHetoo
Paris, 20 janvier 2013, rendez-vous à 10h30 devant les portes du musée du Quai Branly pour la dernière journée de « The Black Portraiture » consacré à la sapologie.
L’allocution de Lydie Diakhaté de k’a yéléma production donne le ton de l’évènement qui porte un regard nouveau sur l’image Afro. Cette journée est l’occasion d’apprécier le travail réalisé par différents auteurs afin que la communauté afro se réapproprie son image. Pour cela, deux documentaires sont présentés aux spectateurs.
Le premier film, LES PRINCES NOIRS DE SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS réalisé par de Ben Diogaye Beye, est une satire sur les jeunes chômeurs africains essayant de vivre d’une manière assez originale dans la capitale française.
Ce court-métrage nous plonge directement dans une ambiance, celle des percussions et des vêtements colorés. Nous sommes au cœur du quartier Saint-Germain-des-Prés, ce qui est plutôt inhabituel dans le cinéma africain. La caméra suit un jeune homme dans son parcours urbain, il marque le rythme avec son parapluie, c’est presque une chorégraphie qui nous est proposée, ponctuée par des images du quartier huppé. Des silhouettes d’hommes noirs toujours très élégants, bien plus que les autres individus, se distinguent dans la foule. Chacun a son style, le spectateur est attiré, le ton est donné. La séduction, l’image de soi, rien n’est laissé au hasard dans cette obsession du soi.
Ce court métrage est une très bonne introduction au second documentaire « THE IMPORTANCE OF BEING ELEGANT» réalisé par George Amponsah sur le quotidien de l’artiste papa Wemba.
En effet, même si l’histoire de la sape commence dès le retour au pays des anciens combattants congolais, les étudiants congolais de Saint-Germain sont un maillon indéniable de ce mouvement sans cesse grandissant. Papa Wemba lui-même, qui fût initié par les leaders du mouvement de l’époque au Congo, donne une dimension internationale à la sapologie grâce à ses chansons. Papa Wemba s’inscrit dans la lignée de ceux qui louent les bienfaits de l’occident et incitent les congolais à migrer vers l’Europe.
Après l’assassinat du président Mobutu, des milliers d’entre eux ont l’occasion de venir en Europe. De Paris, à Bruxelles jusqu’à Londres, les sapeurs dépensent sans compter. Le budget alloué aux vêtements est énorme, au détriment souvent de leurs propre qualité de vie.
Le documentaire nous apprend que ce mode de vie n’est pas forcément apprécié des aînés congolais et que les sapeurs sont considérés comme des voyous par certains.
L’année 2003 est une année charnière pour Papa Wemba où il est d’une part à son apogée dans la musique et d’autre part emprisonné pendant 4 mois à la prison de Fleury Mérogis. De cette expérience douloureuse, il évoque la solitude de sa cellule et comment Dieu, à travers Jésus Christ, l’aide à supporter ses mois d’incarcération.
Malgré cette image de voyou, Papa Wemba représente un espoir de réussite aux yeux de tous les congolais mais aussi au regard de nombreux africains. Ses actions en tant que sapeur ou chanteur entraînent beaucoup de jeunes immigrés à suivre son exemple. Certains sont prêts à payer très cher pour recevoir une dédicace, quelques secondes de gloire où ils entendront Papa Wemba citer leur nom dans l’une de ses chansons.
Ce documentaire très réussi laisse à chacun la possibilité de se faire sa propre opinion. Dès les premières minutes, ce film résonne en moi. D’abord à travers la musique, ayant été baignée dans la culture congolaise en Belgique durant mon adolescence. Ensuite, tout me semble si réel, les souvenirs remontent à la surface et je suis envahie par l’émotion. Beaucoup de choses prennent alors un sens pour moi. Je me retrouve gamine, mon beau père congolais me prend par la main, regarde, c’est Papa Wemba ! Il est fou de joie. Je n’avais pas compris à l’époque ce que cela pouvait représenter pour lui. Ce documentaire aurait-il eu le même sens pour moi si je n’avais pas moi-même vécu ce phénomène de la sapologie ? Cette période de ma vie m’aura donné la plus belle des leçons de vie, celle de la tolérance.
À travers la sape, c’est bien plus que son image, que la communauté congolaise cherche à sauver, c’est aussi sa dignité. Car derrière la futilité du vêtement, c’est la reconstruction d’un modèle de vie. Après avoir tout laissé au pays, souvent des vies pour certains plus que confortables, ils se retrouvent, ici jugés, incompris et blessés. Les mains ne sont pas toujours tendues. Pourtant, ils gardent toujours la tête haute. Les vêtements de couturier sont un peu de ce rêve européen qui les aide à avancer.
Un article rédigé par Sixtine, parisienne en herbe.
L’homme le plus riche d’Afrique du Sud, le milliardaire Patrice Motsepe a annoncé mercredi qu’il allait donner la moitié de sa fortune à une fondation caritative, suivant l’appel de Bill Gates et Warren Buffett.
Né à Soweto, Patrice Motsepe, 51 ans, contrôle le groupe minier African Rainbow Minerals et est la huitième fortune africaine avec 2,65 milliards de dollars, selon le magazine américain Forbes.
«Le besoin et les défis sont grands, et nous espérons que notre ‘promesse de don’ en encouragera d’autres en Afrique du Sud, en Afrique et dans d’autres économies émergentes à donner et à faire du monde un endroit meilleur», a-t-il déclaré dans un communiqué.
«J’ai décidé il y a quelque temps de donner au moins la moitié des fonds générés par nos actifs familiaux pour élever des Sud-Africains défavorisés, pauvres et marginalisés», a relevé M. Motsepe.
Cet argent «va être utilisé pendant sa vie et après (…) afin d’améliorer le quotidien et les conditions de vie des Sud-Africains pauvres, handicapés, chômeurs, les femmes, les jeunes et les ouvriers», a précisé sa femme Precious à la radio 702.
M. Motsepe est le premier Africain à répondre à «Giving Pledge» (promesse de don), une campagne lancée en 2010 par l’investisseur Warren Buffett et le fondateur de Microsoft Bill Gates afin d’encourager les personnalités les plus riches à faire don de l’essentiel de leur fortune à des fins philanthropiques.
Depuis le lancement de leur appel en 2010, environ 70 milliardaires ont suivi leur exemple, dont le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg ou le cofondateur d’Intel Gordon Moore.
L’homme d’affaires a fait partie des Sud-Africains qui ont largement profité de la loi sur l’«émancipation économique des Noirs» (BEE) qui oblige les entreprises investissant en Afrique du Sud à s’associer à des actionnaires non blancs depuis la fin de l’apartheid.
African Rainbow Minerals exploite des mines d’or, de platine, de fer et de charbon en Afrique du Sud, et du cuivre en Zambie et en République démocratique du Congo.
Il possède également le club de football des Mamelodi Sundowns, basé à Pretoria.
Les sommes données iront à la fondation de la famille Motsepe, qu’il a créée avec sa femme Precious, en 1999.
L’organisation travaille notamment à des programmes d’éducation et d’agriculture.
M. Motsepe est également un donateur du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud. La ministre de l’Enseignement primaire Angie Motshekga était d’ailleurs présente lors de son annonce.