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VISIBILITY Black Renaissance : AFRIKADAA magazine 3rd issue

afrikadaa magazine

For all Afro Design & Contemporary ART Lovers, Afrikadaa Magazine, is online for the third time! Available since October this third opus focus on visibility .

Created to expand the scope of the contemporary art scene by shedding light on non western-centric works, AFRIKADAA Magazine explore several features like the South African photographer and visual activist Zanele Muholi or the reading by Pr. Frieda Ekotto of Ralph Ellison’s book, “The INVISIBLE MAN”.

afrikadaa magazine

You will also find in ART TALK:
– “Scraps from trajectories”: an essay on the condition of Caribbean art by Sylvie Arnaud.
– “China and Africa : What about culture?” : a second essay by Frieda Ekotto on China-Africa relations in the area of cultural exchange.
– “Women reflections and scraps of memories” by Kemi Bassene, will cover the topic of the condition of Black women as covered by Black female artists and writers.

You could read the magazine in the post below or read our interview with publishing director of Afrikadaa Carole Diop here

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More :
Website : http://www.afrikadaa.com/
Facebook : http://facebook.com/Afrikadaapage
Twitter : http://twitter.com/AFRIKADAA/

Afro Inspiration – Natacha Odonnat, Auteure de “Au secours, je suis enceinte!”

DiasPortrait - Natacha Odonnat, Auteure de Au secours de je suis encein

Natacha Odonnat nous fait découvrir son ouvrage “Au secours, je suis enceinte!”. Onze histoires mettant en scène des futures mamans d’Haïti et de la Martinique. Un premier ouvrage pour cette auteure de la Martinique installée depuis peu à Montréal.

DiasPortrait - Natacha Odonnat, Auteure de Au secours de je suis enceinte

Présentez-vous pour nos lecteurs ?
Je suis Natacha Odonnat. 29 ans. Mariée, deux enfants. Originaire de la Martinique. Économiste de la santé de formation, spécialiste des pays en développement et en transition. Cela fait très carte d’identité, mais je dois dire que cela m’est toujours difficile de parler de moi.


Vous avez vécu en Martinique et en Haïti avant de venir à Montréal, 
quels souvenirs en gardez-vous ?

Je suis née et j’ai grandi en Martinique. J’y vais d’ailleurs régulièrement pour me ressourcer. J’ai vécu cinq ans en Europe (France et Espagne), quelques mois au Cameroun et en Bolivie. J’ai travaillé près de trois ans en Haïti. Tous mes voyages, toutes mes rencontres humaines, mon éducation se lisent dans mon recueil de nouvelles « Au secours, je suis enceinte ! »


Est-ce votre premier roman ? Pourquoi le sujet des futures mamans vous 
a t’il inspiré ?

« Au secours, je suis enceinte ! » n’est pas un roman, mais un recueil de nouvelles. Chaque histoire a sa propre raison d’être, son unicité. La lectrice ou le lecteur peut choisir une histoire et s’y plonger. Il n’y a pas véritablement d’ordre à respecter. Cependant celui ou celle qui choisira de lire le recueil du début à la fin comme il le ferait pour un roman se rendra compte qu’il y a tout de même une sorte de chronologie, un cheminement logique. Une vie rêvée qui devient de plus en plus réelle au fil de la lecture.

Le sous-titre, « Écrits cathartiques d’une jeune femme enceinte », a toute son importance. En effet, le recueil de nouvelles est le fruit d’un processus littéraire particulier, celui de la catharsis. Il s’agit par l’écriture de se libérer d’émotions qui pourraient entrainer à la folie. Dans mon cas, il s’agissait de me créer un environnement émotionnel plus sain en vue d’accueillir ma fille. C’était ma première grossesse. Et franchement, je dois dire que cela a été un succès.

J’ai pris le temps de mettre la main puis les mots sur mes peurs et j’ai choisi de m’en libérer par l’imaginaire. J’ai fait d’histoires vraies qui me hantaient et dont je n’avais pas tous les tenants et aboutissants, des fictions épicées aux saveurs afro-caribéennes. Une nouvelle cependant, « Je veux croire à la vie », relate ce que j’ai vécu pendant et suite au tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti. Je n’y parle pas de grossesse, mais j’en fais un hymne à la vie, qui a toute sa place dans le recueil.

Cela m’a fait du bien de me raconter toutes ces histoires libératrices alors j’ai voulu les partager.



Quelles sont les particularités d’une grossesse dans les Caraïbes ? 


À première vue, quelques soient les latitudes une grossesse reste une grossesse. Une jeune lectrice d’une école secondaire de Sainte-Marie, ma ville d’origine en Martinique, où j’ai eu à intervenir au cours du mois d’octobre dernier, me posait la question suivante : « Pourquoi dans vos nouvelles la grossesse est-elle vécue comme un problème ? »  Nous étions en cours de français, je lui ai donc répondu que dans un récit, il faut un problème pour que les personnages évoluent et changent au cours de l’histoire.

Mais si nous essayons d’aller au fond des choses, la grossesse est effectivement vécue, même de manière inconsciente, comme un problème dans les Caraïbes. Une même incertitude plane sur nos origines. Nous sommes en général incapables de retracer notre généalogie au-delà de l’arrivée d’un premier ancêtre accouché du ventre ténébreux du bateau négrier en provenance d’Afrique.

L’étalon choisi par le maître pour renouveler son stock d’esclaves engrosse mère et fille. Ceux qui naissent se savent de la même lignée maternelle, mais préfèrent ignorer l’intervention masculine qui leur ferait se rappeler qu’ils sont à la fois frères, oncles et neveux les uns pour les autres.

L’esclavage est fini me direz-vous. Pourtant nombre de nos hommes continuent de se comporter comme des étalons, comme s’il s’agissait là finalement d’un patrimoine devenu génétique. Nombre de femmes élèvent seules leurs enfants. Et l’histoire se répète.

Le mariage me semble envisagé par certaines couches de la population comme le moyen de contrer la malédiction. Mais comment lorsqu’on vous présente une grossesse hors mariage comme un péché y voir une magnifique manifestation de la vie, une nouvelle chance pour nos sociétés ? De plus, l’opprobre est généralement jeté sur les filles-mères. La sentence est souvent définitive : « Tu as gâché ta vie ». Elles voudraient bien que leurs enfants n’aient pas à vivre ce qu’elles vivent, mais la plus belle femme du monde donne ce qu’elle a.

Ainsi, mes histoires dépeignent des scènes de vie bien antillaises. Néanmoins, elles se veulent porteuses d’un message de tolérance et d’espoir.

Pourquoi nous avoir fait plonger dans 11 univers différents ?

J’ai toujours plein d’histoires dans la tête. Je suis très curieuse de nature. Je ne parle pas beaucoup. J’observe, j’écoute, j’analyse.

Une grossesse n’arrive jamais seule. Il faut un homme. La parole est donc également donnée aux hommes dans mes nouvelles. Un homme se retrouve même enceint.

Il faut une femme. Aucune grossesse ne se ressemble, chaque femme est unique et je voulais aborder divers problèmes. Le genre de la nouvelle s’y prêtait bien. Chaque histoire aborde une problématique différente : la jalousie, le déni de grossesse, le rejet familial, les relations mère/fille entres autres.

Vous dites que les femmes sont des héroïnes, pouvez vous en dire plus ?

Dans la première nouvelle « La folle de Pétion Ville », mon héroïne est une belle femme noire naturelle d’Haïti. Elle est une leader dans sa zone et incite les femmes à travailler au reboisement des villages. Elle est fière et sûre d’elle. C’est une femme très moderne même si l’environnement dans lequel elle évolue ne l’est pas. La vie l’atteindra durement, mais il est essentiel de retenir la femme forte qu’elle a été.

Chaque femme dans les combats qu’elle mène au quotidien et en dépit de ses imperfections (mes femmes ont souvent de drôles de caractère) est une femme remarquable.

L’un des chapitres s’intitule “Naitre le premier combat de la vie” 
pourquoi abordé la naissance sur le thème du combat ?

L’accouchement est aussi un moment difficile pour un bébé. Sa piscine se vide, il n’est plus protégé par son bouclier amniotique, il doit quitter le confort de sa bulle et s’aventurer dans le col. Les contractions le poussent vers l’inconnu. Son cœur peut s’emballer. Il quitte les chaudes ténèbres des entrailles maternelles pour la lumière froide du monde. Va-t-il y arriver ? Passera-t-il le tunnel ? Devra-t-il se faire aider ? Après toutes les péripéties vécues, heureusement des bras aimants et une poitrine nourricière l’attendent.



Au secours, je suis enceinte, fera t’il peur aux futures mamans ou leur 
”feront croire à la vie” ?

« Au secours, je suis enceinte ! » est mon premier livre. Il me fallait de ce fait, trouver un titre accrocheur pour susciter l’intérêt, la curiosité, voire choquer.

La page de couverture n’arrange pas l’affaire, je le conçois, dans le sens où ce n’est pas l’image policée de la grossesse communément véhiculée. Il s’agit d’un collage réalisé par mes soins, qui illustre l’univers des nouvelles. La couleur verte rappelle la nature. Les gouttes d’eau : la vie ; les courbes : la maternité-processus ; les angles : la maternité-lieu ; la peur voir l’effroi (dans les yeux du personnage); le jaune pour le ton léger. Quoique certaines histoires soient dures, il est sûr que vous sourirez à certains moments, éclaterez de rire à d’autres.

Les nouvelles sont intemporelles, écrites dans un style moderne et simple, mais avec plusieurs niveaux de lecture. Les adolescentes, les jeunes femmes en quête de réponse s’y retrouveront. Les hommes aussi. Oui, messieurs ! Quoi que l’on veuille bien vous faire croire, les femmes ont besoin de vous, et elles veulent bien vous donner les clés pour mieux les épauler.


Vous êtes publié aux Éditions Mon Petit Editeur, cela a été difficile 
de trouver une maison d’édition ?


Il n’est pas facile de trouver un éditeur surtout lorsque l’on veut être publié à compte d’éditeur. La maison d’édition fait un pari audacieux en investissant sur une inconnue. Mon Petit Editeur permet à de jeunes auteurs d’être publiés à compte d’éditeur. Il s’agit d’une filiale de Publibook, un des leaders de l’autoédition. Mais avec Mon Petit Editeur, il y a un comité de lecture qui apprécie la qualité du manuscrit et sa capacité à rencontrer son public. Chez Mon Petit Editeur j’ai eu une liberté d’écriture (ce dont j’avais besoin pour mon exercice cathartique) qui peut être difficile à gérer pour un éditeur classique.

Mon livre est un recueil de nouvelles, donc de fictions. Mais pourtant j’ai eu envie d’y insérer des notes de bas de page pour expliquer certains mots, certaines expressions, comme on le ferait pour un essai. Cela me paraissait nécessaire notamment parce qu’il y a de nombreuses phrases en créole martiniquais et haïtien, des noms de plats, de fruits typiques. Pourtant mon livre n’est pas réservé à une communauté, n’est pas régionaliste, mes écrits sont ouverts à toutes les cultures. J’ai simplement voulu donner à mes lecteurs et lectrices les outils pour mieux se plonger dans les histoires.

J’ai recours à plusieurs genres littéraires. On retrouve des allusions au conte, au genre épistolaire, au journal. Est-ce réellement de la fiction ? Est-ce un témoignage ? Un essai sur la grossesse ? Au final le manuscrit considéré dans son ensemble peut avoir l’air d’un GLNI (genre littéraire non identifié).


Quel regard portez-vous sur la littérature martiniquaise ?


La littérature martiniquaise est riche de grands auteurs tels Aimé Césaire, Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Tony Delsham, Marie-Reine De Jaham, Suzanne Dracius entre autres. Raphael Confiant travaille à rendre au créole martiniquais ses lettres de noblesse. Il vient de publier une traduction créole de « L’Etranger » d’Albert Camus.

Une nouvelle génération d’écrivains émerge afin de témoigner des réalités de l’île, penser et panser la société. Un jeune auteur, Alexandre Tellim y travaille fortement. Nadia Chonville est aussi une auteure à la plume très affutée.

Vous remarquerez qu’il y a peu de femmes. Je faisais la remarque à des amies qui ont étudié la littérature tout comme moi (collège et première partie de mes études universitaires). Je les poussais fortement à écrire et à publier. Et je me suis dit pourquoi pas moi ? Pourquoi ne pas essayer ? Voyons voir si je peux avoir un lectorat. En plus, j’ai des choses à dire.

Quel conseil partageriez-vous aux jeunes écrivains ?
Lisez « Perdition » belle métaphore du parcours du combattant de l’écrivain pour trouver une maison d’édition. J’ai éliminé d’emblée toutes les maisons d’édition à compte d’auteur. Si vous optez pour cette option, soyez vigilant. Les prix proposés flirtent souvent avec le firmament. Faites lire le contrat par un avocat ou un(e) agent(e) littéraire expérimenté(e). Quelques conseils généraux :

  • Vous avez un manuscrit fini, faites le lire par vos proches et demandez leur d’être honnête sur la qualité de votre travail tenez compte de leur remarque et retravaillez votre manuscrit si nécessaire.
  • Aussi  faites-vous aider par un(e) agent(e) ou un(e) conseiller(e) littéraire pour que votre manuscrit réponde aux exigences de qualité des maisons d’édition.
  • Attention à l’orthographe et la grammaire. C’est rédhibitoire.
  • Avant d’envoyer votre manuscrit à une maison d’édition, vérifiez son répertoire pour être sûre que vos écrits correspondent à son catalogue.
  • Envoyez un manuscrit fini. (J’ai rajouté six nouvelles après avoir signé mon contrat, une heureuse erreur quand même)

Un dernier mot pour AfrokanLife?

Je vous félicite pour le travail de divulgations des cultures afro-caribéennes que vous réalisez. Je vous remercie.

“Au secours, je suis enceinte!” disponible ici à Montréal : Librairie Olivieri 5219 Côte-des-Neiges.
En vente depuis le mois de mars 2012 en ligne au format papier, numérique, et e-book. Il est possible d’en lire quelques lignes en cliquant sur ce lien: www.monpetitediteur.com/librairie/livre.php?isbn=9782748379877

Africa CEO Forum décerne ses récompenses aux entrepreneurs

Quatre prix ont été décernés à des entités et personnalités africaines triées sur le volet lors de la soirée de gala du Africa CEO Forum, mardi 20 novembre.

La liste des nominés pour cette édition inaugurale des trophées Africa CEO ne comptait pas moins de 37 noms pour quatre prix : l’investisseur en capital de l’année, l’entreprise internationale de l’année, l’entreprise africaine de l’année et le CEO de l’année.

Organisé sous les auspices de la Banque africaine de développement (BAD) et Jeune Afrique, les trophées Africa CEO représentent un encouragement aux entreprises et investisseurs qui ont démontré une détermination particulière pour aider le continent à avancer en promouvant le développement du secteur privé africain, les échanges commerciaux intra-africains, l’intégration régionale ainsi que la responsabilité sociale et environnementale.

C’est Tewolde Gebremariam, PDG de Ethiopian Airlines, qui a remporté le trophée le plus attendu, celui de CEO de l’année. Expliquant que le succès de la compagnie aérienne publique s’expliquait par l’indépendance totale de sa gouvernance, il a rappelé qu’elle fait partie des transporteurs les plus profitables d’Afrique, avec plus de 80 destinations. Membre de Star Alliance depuis la fin 2011, elle était la première compagnie africaine à opérer le Boeing 787 Dreamliner en septembre. Tewolde Gebremariam, PDG de la compagnie depuis 2010, a fait toute sa carrière au sein de l’entreprise, qu’il a rejointe en 1985 en tant qu’agent à l’aéroport d’Addis-Abeba.

Lire la suite de l’article sur Jeune Afrique : http://economie.jeuneafrique.com/regions/international-panafricain/13762-lafrica-ceo-forum-decerne-ses-awards.html

Projecteur sur Afrik’N’Fusion le fast-food africain de Paris

Afrik'N'Fusion

Un fast-food africain à Paris !  Les connaisseurs se lèchent déjà les babines pour les autres ce n’est qu’une question de temps.

Rien de très compliqué, fallait y penser, 3 amis d’enfance : Kader, Bakary et Sidiba l’ont fait. Afrik’N’Fusion est un restaurant Africain à petits prix, sur place ou à emporter, qui livre à la maison ou au bureau.

Lancer un fast-food africain est osé, mais le pari est réussi. Afrik’N’Fusion rend la cuisine africaine à Paris plus accessible sans diminuer les standards.

Après un restaurant dans le 20ème arrondissement de Paris, un nouveau établissement a ouvert dans le 11ème. On parle même d’un projet pour le 17ème arrondissement. Le mouvement est définitivement en marche.

Afrik'N'Fusion

Sur place, la musique d’ambiance, les couleurs jaunes ou oranges et la bonne humeur réussiront à vous transportez en Afrique.

Mais c’est côté assiette, que vous allez voyager, des accras, pastels ou alokos en entrée, du poulet Yassa ou braisé, du Tilapia ou du Capitaine, le Dibi, sans compter le Tieb ou le Saka Saka, le choix ne manque pas en plats principaux. Pour les desserts, glaces, salades de fruits et beignets sucrés au rendez-vous.

Afrik'N'Fusion

Pour les prix, venez la semaine : menu entrée+plat+boisson est à 12,90 €, ou bien sinon comptez une vingtaine d’euros pour un repas très garni. Sinon vous avez toujours le choix d’un Mac Alokos, le burger servi avec des plantains frits+boissons pour 8,90 €

Afrik'N'Fusion

Alors Bon Appétit !

AFRIK’N’FUSION
Ouvert 7j/7 de 11h30 à 23h
330 rue des Pyrénées – Paris 20ème
Tél : 01 43 15 31 98
www.afriknfusion.com

Et si l’Afrique venait en aide à la Norvège ?

“Radi-Aid, Africa for Norway” a produit une vidéo dans laquelle une collecte de dons est mise en scène en Afrique afin de récupérer des radiateurs pour les pauvres Norvégiens qui meurent de froid.

Vous avez bien lu !  Une fausse campagne pour que les médias qui couvrent l’Afrique ne soient plus obnubilés par les nouvelles liées aux guerres, aux famines ou aux évènements négatifs.

« L’Afrique au secours de la Norvège ». « Stop au froid dévastateur ». « Donnez vos radiateurs ! »

Tous les codes de la chanson humanitaire sont repris et c’est en coeur que ces jeunes sud africains nous informent que l’Afrique a changé, que les rôles sont inversés, et que la Norvège a besoin de son aide.

“La Norvège est, certes, un pays froid, mais la majorité des Norvégiens n’aimeraient pas, à mon avis, que leur pays soit connu uniquement pour cela. Je crois qu’on peut dire qu’il se passe la même chose pour les pays africains. Nous voulons casser les stéréotypes que les gens ont sur l’Afrique”, explique Nicklas Søsted Poulsen, vice-président du groupe SAIH (The Norwegian Students and Academics International Assistance Fund) impliqué dans la réalisation de la video.

“Notre but est de dénoncer et changer l’image de l’Afrique que donnent la plupart des organismes et des médias en menant des campagnes pour récolter des fonds”, insiste Nicklas Søsted Poulsen. “Les Occidentaux sont, à notre avis, bien loin de la réalité des pays africains, surtout subsahariens”.

Et vous, que pensez-vous de cette initiative ?

La Natural Hair Academy 2013, c’est parti !

Le programme de la 2013 Natural Hair Academy est désormais connu. Prêtes pour un tour en péniche ?

La Natural Hair Academy se veut un lieu d’échange et de conseils, une source d’inspiration pour apprendre les techniques d’entretien du cheveu mais aussi pour mieux appréhender les produits destinés aux cheveux naturels.

En Avril 2012, la 1ère edition de la Natural Hair Academy avait réuni une centaine de naturalistas réunies à Paris pour apprendre, comprendre et apprécier le cheveu naturel.

À l’initiative de  Clarisse Libene, plus connue sous le nom de Bellebene, de Felicia Leatherwood, la coiffeuse officielle de Jill Scott, de deux des plus grandes marques pour cheveux naturels (Shea Moisture et Jane Carter Solution), et aussi de l’agence de marketing ethnique A-KA, un évènement incontournable est né!

Toutes les femmes femmes passionnées du cheveu afro (naturel, défrisées, locksées, tressées, avec tissage ou perruque) sont cordialement invitées pour :

– Comprendre son type de cheveu afro : « qu’est ce que j’ai sur ma tête ?! »
– Connaitre la qualité des produits afro que l’on utilise pour ses cheveux 
– Entretenir ses cheveux afro de manière naturelle 
– Apprendre à aimer ses cheveux afro
– Que puis-je faire avec mes cheveux naturels ?

Au programme de l’édition 2013 :

Une croisière de 3 heures sur la Péniche Alizé au Port de la Rapée aux cheveux naturels avec :

– 1h30 de « workshop » (atelier) dispensé par Felicia Leatherwood (la « Natural Guru » américaine) avec une traductrice française
– 1h30 de vente de produits exclusifs spécifiques à l’entretien du cheveu naturel et de conseils prodigués par des professionnels
– 1 cocktail, 1 collation et des cadeaux offerts.

Les places sont au prix de 35 euros et sont disponibles en ligne :

OU à la boutique BELLE EBENE : 42 rue des orteaux 75020 PARIS ( Métro ligne 9 : Maraichers)

 

Entretien de David Van Reybrouck sur le spectacle “Mission” du Congo

Un Père Blanc missionnaire au Congo nous parle de l’Afrique. Une méditation sur l’engagement par un grand comédien du théâtre flamand.

MISSION est une pièce ecrite par De David Van Reybrouck. Le continent africain – et plus particulièrement le Congo – qu’il connaît bien pour l’avoir sillonné de nombreuses fois, est présent dans toute son oeuvre, depuis son premier livre, Le Fléau (Actes Sud, 2001), qui a pour cadre l’Afrique du Sud post-apartheid. Sa première pièce, L’Âme des termites (écrite en 2004 et qui a déjà reçu deux prix néerlandais), raconte l’histoire d’un entomologiste ruminant les événements des années passées au Katanga, juste après l’indépendance. Mission (écrit en 2007), inspiré d’entretiens avec de vieux missionnaires du Congo de l’Est, est le monologue d’un homme qui a assisté à tous les massacres des guerres récentes et qui, un soir, fait le point sur sa vie, son engagement, ses découragements.

Voici son entrevue le théatre flamand KVS :

Ivo Kuyl : Souvent à « gagner des âmes ». Ils voient dans les missions passées et présentes un avant-poste de l’impérialisme occidental, aujourd’hui encore, à l’heure où la plupart des pays européens ont perdu leurs anciennes colonies.
« Depuis les quinze dernières années, nous avons pris l’habitude de remettre en question toutes sortes d’implication et d’engagement – d’amour du prochain dans le cas des missionnaires – et de supposer qu’il y a toujours un autre plan, un agenda caché. C’est une espèce de méfiance systématique à l’égard des convictions, certainement de nobles convictions. L’amour du prochain devient alors un prétexte pour imposer des valeurs occidentales, catholiques ou pour coloniser les esprits et les corps ou même compenser en quelque sorte une vie sexuelle frustrée. Avec comme grand désavantage qu’on jette le bébé avec l’eau du bain. Bien sûr, il est crucial de rester critique, mais nous devons aussi nous garder d’ériger cette critique en finalité. La plupart des missionnaires avec lesquels j’ai parlé ont complètement intégré cette critique postcoloniale. Ce serait donc parfaitement erroné de juger l’oeuvre des missionnaires en l’an 2007 sur la base d’une documentation qui concerne le mode des missions entre 1900 et 1950.

Ivo Kuyl : c’est exactement ce qui se passe constamment, donc la plupart des critiques sont anachroniques…
Et faciles. J’ai écouté ces gens et j’ai été impressionné par leur quête et aussi par leur sérénité, malgré le fait qu’ils sont confrontés, dans une très large mesure, à la souffrance et au chagrin. Les missionnaires avec qui j’ai parlé ont une humilité et une patience à laquelle nous pouvons à peine prétendre avec notre mode de pensée axé sur le résultat. Certains missionnaires disaient : nous n’y sommes pas encore, mais peut être y serons-nous dans cinq cents ans. Avoir une foi qui permet de concevoir un délai de cinq cents ans doit procurer un calme énorme en cas de revers. Quand les dix-quinze dernières années de votre vie semblent sans valeur, il n’y a pas vraiment de raison de désespérer. Dans quels lieux as-tu été et quelles personnes as-tu rencontrées ? J’ai parlé avec une quinzaine de personnes de divers ordres catholiques : des Jésuites, des Pères Blancs, des Pères de Scheut, des Oblats, des Capucins, des Franciscains, des Salésiens, etc. Partout au Congo : à Kinshasa, Kikwit, Bukavu, Goma, Kalima, Kamina, Lubumbashi et Likasi. Mais les entretiens cruciaux pour moi se sont passés dans l’est – ce n’est pas un hasard – à Bukavu et à Goma, le territoire entre le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, qui a souffert le plus pendant la toute dernière guerre et qui baigne toujours dans une atmosphère de guerre. Pour moi, ce contexte était crucial : je ne voulais pas obtenir le monologue d’un missionnaire qui vit ici dans une maison de repos, mais de quelqu’un sur place qui a vécu la guerre et se débat avec la souffrance de cette guerre. Toutefois, ce n’est ni cette guerre ni le contexte historique du Congo pendant les 15 dernières années qui m’intéressent avant tout. Mais cela m’aide pour mener ma réflexion sur l’engagement du missionnaire. Comment peut-on encore réfléchir sur son Dieu quand on a vu quelqu’un passer avec un seau rempli d’yeux d’êtres humains ; comment peut-on encore croire en la bonté de l’être humain, quand on a été soimême plusieurs fois plaqué au sol de son poste de mission et qu’on a crié: « Mais tirez donc ! »

Ivo Kuyl : « Engagement » est donc un mot-clé pour toi.
Avec cette pièce, je veux sonder les conditions qui permettent l’engagement aujourd’hui. Pas seulement religieux, mais aussi artistique. Et pour moi, le missionnaire est une sorte d’aune : quelqu’un qui a choisi de vivre selon ses convictions et qui est parfois prêt à assumer les conséquences écrasantes de ce choix.

Ivo Kuyl : Es-tu d’avis que l’artiste d’aujourd’hui doit retourner à la littérature engagée ou à l’art engagé comme on l’a connu dans les années 60 et 70 ?
Je ne pense pas que l’art doive nécessairement être le véhicule d’une prise de position idéologique. Cette attitude conduit trop souvent à un art trop superficiel, de l’art qui veut faire passer un message qui peut être transmis en dehors de cette expression artistique. L’art a la force de dire ce qui ne peut se formuler d’aucune autre manière. Il faut toujours garder cette ambition formelle. C’est pour cela, je pense, que dans une pièce de théâtre par exemple, on peut aller beaucoup plus loin et être beaucoup plus nuancé qu’une certaine prise de position sociale. Je suis toujours impliqué. C’est la manière qui diffère.

Ivo Kuyl : Que font les missionnaires que tu as rencontrés ?
Ils sont souvent actifs dans des écoles, ou aumôniers dans les prisons, il y a ceux qui occupent les postes de brousse – les fameux « broussards » – … Très souvent aussi, ils travaillent dans le secteur paramédical. Ce qui frappe, c’est la créativité incroyable dont ils font preuve : ils apprennent à faire eux-mêmes des prothèses, et à bricoler des chaises roulantes. Et ils se démènent inlassablement pour trouver des fonds, notamment pour construire une clinique pour les yeux. Être missionnaire, en fait, c’est improviser pendant 90% du temps. Ils arrivent quelque part un mardi soir et le mercredi matin, ils donnent les premiers cours au petit séminaire de Bongolo, par exemple. L’un d’eux m’a raconté qu’il devait enseigner toutes les matières – français, économie, histoire, théologie,… – mais pas le néerlandais, parce qu’il venait de la Flandre occidentale et qu’il avait un accent. Mais il pouvait donner le cours de grec. Un autre missionnaire m’a dit : « Il y a trois choses à ne jamais oublier : votre moustiquaire, votre coffret de messe et une pince pour arracher les dents. »

Ivo Kuyl : Tu m’as dit que les évêques congolais ont écrit une lettre dans laquelle on lit que le déclin moral est le plus grave problème dans leur pays. Partages-tu cette conception ?
Je suis d’accord avec les évêques, cette crise congolaise a en effet commencé comme une crise économique, politique et comme une crise de la démocratie. Mais à l’heure actuelle, c’est aussi une véritable crise morale. Le déclin du pays s’est incrusté dans les fibres de quasi tous les Congolais. L’idée qu’il existerait encore partout en Afrique un sentiment de collectivité évident, une solidarité évidente,est fausse. Le Congo n’est pas un pays boitant à la traîne dans l’ordre mondial néolibéral, c’est l’exemple le plus extrême de la façon dont le néolibéralisme brise un pays, avec très souvent pour conséquence affligeante un égoïsme poussé et une pulsion individualiste extrême. Les associations se multiplient, tout le monde veut être directeur. Dans l’armée, il y a plus d’officiers que de simples soldats. Il y a très peu de sens civique. Au Congo, on ne vit plus ensemble, on survit collectivement.

Nouveau théâtre de Montreuil Centre dramatique national
Petite Salle Maria Casarès 63 Rue Victor Hugo 93100 Montreuil
M° Mairie de Montreuil ligne 9 (sortie Place Jean-Jaurès)
Réservation : 01 48 70 48 90 www.nouveau-theatre-montreuil.com
Tarifs : de 9 € à 20 €
Représentations du 20 au 30 novembre : Lundi, mercredi, vendredi, samedi à 20h30,
mardi et jeudi à 19h30. Relâche : dimanche.

Le Brésil célèbre la Journée de la Conscience noire

Plus de 850 villes du Brésil célèbrent le 20 novembre avec diverses manifestations culturelles la «Journée de la Conscience noire».

Le but ? Tenter de mettre fin au préjugé racial dans ce pays où les afro-descendants sont la majorité, mais se trouvent toujours en bas de l’échelle sociale.

«Combien de collègues noirs avez-vous au bureau, combien en voyez-vous dans la queue du restaurant ou du cinéma que vous fréquentez ? Maintenant demandez-vous combien vous en connaissez qui sont employés aux tâches domestiques?», demande mardi la ministre de la Culture, Marta Suplicy, dans un article publié dans le quotidien Folha de Sao Paulo où elle défend les actions affirmatives.

Cent vingt-quatre ans après l’abolition de l’esclavage (1888), le Brésil commémore la mémoire de «Zumbi dos Palmares», le dernier chef d’une république d’esclaves fugitifs. Tué le 20 novembre 1695 par les grands propriétaires terriens d’Alagoas (nord-est), il est devenu le symbole de la résistance contre l’esclavage.

Mme Suplicy a annoncé mardi des actions favorisant la participation des artistes et des producteurs noirs.

Au Brésil, 194 millions d’habitants, 52% de la population est noire ou métisse et parmi les 10% de Brésiliens les plus pauvres, 74% sont noirs ou métis.

Les mouvements afro-brésiliens reconnaissent «quelques progrès en 500 ans» comme la loi des quotas pour les noirs et indiens dans les universités publiques, promulguée fin août – après 13 ans de débats – par la présidente du Brésil Dilma Rousseff, mais affirment qu’il reste beaucoup à faire.

«Malheureusement, il y a encore 91% de la population noire qui n’a pas réussi à entrer à l’université et à peine 5,3% d’afro-descendants occupent des postes de direction dans les 500 plus grandes entreprises du pays. C’est un scandale», a déclaré à l’AFP David Raimundo Santos, un religieux franciscain qui dirige l’ONG Educafro. Celle-ci lutte pour faciliter l’accès des noirs et des indiens au marché du travail.

Il se félicite néanmoins que dans tout le Brésil «3000 événements sont organisés dans le pays mardi à la mémoire de Zumbi et plus de 10 000 en novembre, un record».

«Cela prouve que le pays change, et qu’on va vers une nouvelle conscience d’être brésilien», a-t-il ajouté.

En octobre, Joaquim Barbosa, 58 ans, est devenu le premier président noir de la Cour suprême. Ce fait historique «confirme une tendance au changement», selon les analystes.

– AP –

Kelvin Doe de la Sierra Leone intégre le MIT à l’age de 15 ans !

À 15 ans Kelvin Doe est un prodige vivant en Sierra Leone qui parcourt les poubelles pour les pièces de rechange, dont il se sert pour construire des batteries, des générateurs et des émetteurs.

Complètement autodidacte, Kelvin Doe a créé sa propre station de radio où il diffuse des nouvelles et joue de la musique sous le nom, Focus DJ.

Kelvin Doe est devenue la plus jeune personne de l’histoire à être invité à la “Visiting Practitioner’s Program” à l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT). THNKR eu un accès exclusif à Kelvin et son changement de vie lui qui voyage aux Etats-Unis pour la première fois, confronté au mal du pays et aux nouvelles opportunités.

kelvin doe

Créée et produite by@radical.media, la chaine THNKR vous donne un accès extraordinaire aux gens, des histoires, des lieux et de la pensée qui va changer votre esprit. PRODIGES est une série bi-hebdomadaire mettant en vedette les plus jeunes et les plus brillants esprits qui n’hésitent pas à se remettre en question pour franchir de nouveaux sommets !

[soundcloud params=”auto_play=false&show_comments=true”]http://soundcloud.com/karen-kilberg/kpei-ragga[/soundcloud]

Cheveux crépus et conscience noire des femmes Afro du Brésil

Au Brésil le 20 novembre c’est le Jour de la conscience noire, nous profitons de l’occasion pour vous faire découvrir le reportage de Charlène Bicalho, Raíz Forte (Racine forte-en portugais) sur les femmes Afro.

femmes Afro

Ce documentaire en 3 parties aborde le rapport des femmes noires avec la société de l’enfance à l’âge adulte. Malheureusement pour les non-lusophones le reportage est seulement en portugais, mais il vaut la peine d’être partagé!

Cheveux crépus et conscience noire des femmes Afro du Brésil
Cheveux crépus et conscience noire des femmes Afro du Brésil

A série web-documentária Raiz Forte apresenta relatos de mulheres negras que descobriram formas de lidar com seus cabelos crespos. Esta produção audiovisual emerge com o intuito de gerar discussões acerca das relações com o cabelo enquanto forma de pertencimento e de explicitação da ancestralidade africana.

Sugar Sammy en FRANGLAIS SVP avec Uncle Fofi et Willy B. Rose

Entrevue de Sugar Sammy en FRANGLAIS avec Uncle Fofi et Willy B. Rose.

Sugar Sammy, de son vrai nom Samir Khullar, est un humoriste et auteur québécois d’origine indienne. Sugar Sammy est le plus important humoriste québécois sur la scène internationale anglophone. Il a donné plus de 1 000 représentations dans 30 pays.

Sugar Sammy en FRANGLAIS SVP avec Uncle Fofi et Willy B. Rose

(10s) Qu’est ce que le Sugar Sammy humoriste a comme conseil pour le Sugar Sammy promoteur ?
(48s) When do we see you on Bollywood ?
(1m14s) Qu’est-ce qui marche bien dans l’humour indien d’aujourd’hui ?
(1m44) As-tu des projets pour la France ?
(1m59) Did you perform in India yet ?
(3m07) How do the crowd react to your shows in India ?
(3m40) Tu as aussi performé en Arabie Saoudite, tu t’es senti limité ?
(5m35) Parle nous de Côte-des-neiges (Montréal) ?
(6m29) What is your favorite word ?
(6m37) What turn you on/off ?
(7m16) What profession would you if …
(7m53) Parle nous de youre gonna rire et en français svp ?
(9m45) Ta relation avec la salle l’Olympia et Patrick Lévy ?
(10m50) Qui est-ce qui ramasse le plus dans ton nouveau spectacle ?

Merci à Bernard Mauran pour la production.

La Mode de Montreal, collections automne-hiver 2013-14

Semaine de la Mode de Montréal

La 24e édition de la Semaine de la Mode de Montreal

Le rendez-vous est pris pour la présentation des collections automne-hiver 2013-14 des designers de la métropole! Pour la 2ème fois consécutive, la Semaine de la Mode aura lieu dans l’enceinte du somptueux complexe d’art contemporain l’Arsenal, situé en plein cœur du quartier émergent Griffintown.

Cet événement réuni plus de 20 000 visiteurs, de nombreux acheteurs et représentants des médias durant une semaine pleine d’activités. Produit par le Groupe Sensation Mode et réalisé en collaboration avec P&G Beauté & Soins, cet événement se distingue par sa créativité et ses initiatives novatrices.

Semaine de la Mode de Montreal

Pour la 24e édition, les festivités seront accessibles au grand public tout en préservant le caractère exclusif d’un événement destiné aux professionnels de l’industrie comme ce fut le cas lors de l’édition précédente pour la toute première fois de l’histoire de la Semaine de la Mode de Montréal.

Dans l’attente du dévoilement du programme détaillé ainsi que des noms des designers qui seront présents, revivons l’édition précédente en vidéo…

Afro Inspiration : Fred Ebami, dessinateur made in Cameroun

Fréderic Ebami est un Français d’origine Camerounaise né le 17 juillet 1976 et qui vit à Londres depuis quelques années déjà. Sa passion ? Le dessin.

Il en a d’ailleurs fait un métier. Il nous parle avec humour de sa vie. Durant l’interview il part souvent en vrille à la Jekyll et Hyde, il parle avec enthousiasme de son activité.

Son inspiration lui vient d’Andy Warhol, Van Gogh, la Pop Art, le monde, les couleurs, les formes. Dessiner c’est s’exprimer pour lui : « je peins, dessine, crée pour ne pas crier »

Fred Ebami et la France ?

Né à Villeneuve la Garenne, j’étais un garçon têtu et toujours à l’affût de la moindre bêtise. S’il y avait un coup fourré quelque part, j’étais de la partie. D’ailleurs, aux dires de ma mère, j’étais la terreur.

Aussi longtemps que remontent mes souvenirs, j’ai toujours dessiné. C’était un moyen de voyager dans ma tête. La France, ma première culture, le Cameroun je ne le connaissais que par ma famille, la bouffe, la musique, etc.… J’étais Français à l’intérieur.

image fred ebami 1

Fred Ebami et le Cameroun ?

Je suis arrivé au Cameroun à l’âge de dix ans. Rencontre physique, gros choc culturel, culinaire, social. Je voulais rentrer chez moi (en France). J’en rigole aujourd’hui car cette période a été la plus belle de ma vie. J’ai appris là bas l’humilité, l’amour et j’ai surtout renoué avec mes racines. Je me suis senti complet. J’avais une histoire, des ancêtres. Le Cameroun, ma deuxième culture, mais en fait ma moitié que je ne connaissais pas. L’homme que je suis devenu doit beaucoup à ce retour aux sources.

image fred ebami 2

Fred Ebami et l’Angleterre ?

L’Angleterre était une destination surprise. J’avais terminé mes études en langues et je n’avais pas envie de rester en France. J’étais à la recherche de nouveaux challenges. J’avais mis le dessin de côté vu qu’il fallait intégrer l’École des Beaux Arts pour réussir dans ce domaine là. Or je n’avais pas vraiment les moyens. Pour la petite histoire j’ai exposé en face des Beaux Arts il n’y a pas longtemps.

Fred Ebami et le destin ?

Mon frère vivait donc à Oxford. Fatigué de me voir tourner aux États-Unis (New York, Atlanta, San Francisco, je recherchais mon eldorado), il me propose un deal : « Viens une semaine, si tu n’aimes pas, continue ton tour du monde ». J’y suis allé et je ne suis jamais reparti. Rencontres après rencontres je tombe sur quelqu’un qui a fait du design graphique. Je lui montre mes gribouillis et il me met en contact avec une école. Je passe les tests et je réussis. A partir de là, je me perfectionne sur Photoshop car mon professeur me dit un jour que pour vendre, il faut que mes dessins aient une certaine finition que l’ordinateur me permettra d’obtenir.

Diplômé de cette école en 2004, je me lance à fond dans ma passion et crée tous les visuels de mon collectif « On a slamé sur la lune » avec mon frère d’ar(t)me Marc Alexandre Oho Bambe aka Capitaine Alexandre (à qui je dois d’être où je suis aujourd’hui). Il décide de faire un recueil de poèmes « ADN » et j’en fais la couverture et les visuels, Afrique Diaspora et Négritude. C’est le début et le succès de nos deux carrières, lui slameur et moi exposant.

Fred Ebami en 3 dates ?
17 Juillet, ma date de naissance
20 Juillet 2006, celle de ma fille
Et le futur, pour voir si tout le boulot accompli pour l’humanité par Martin Luther King, Nelson Mandela, Barack Obama et autres va payer.

image colored headservoir dog!

Un dernier mot pour AfrokanLife ?
N’arrêtez pas de rêver.

Merci Fred pour cette entrevue. Pour ceux qui sont au Cameroun, Fred Ebami et son collectif viendront exposer en 2013 si tout se passe bien. Nous vous tenons informés.


Twitter : fredebami
Facebook: FredEbami
Website: fred-ebami.com

Les Essentiels de Botanikap : Quoi amener en voyage dans sa trousse beauté?

Alors que le temps des fêtes pointe à l’horizon beaucoup se demandent quoi amener en voyage dans sa trousse beauté ?

Les plus chanceuses d’entre nous s’envoleront vers des destinations soleil pour célébrer l’arrivée de 2013 avec leurs ami(e)s et leur famille qui vivent à des milliers de kilomètres…Avant de partir, assurez-vous d’avoir avec vous vos essentiels de beauté!

produits bio epiderma
Cosmétique BIO Epiderma

Voici 3 produits BIO de la marque Epiderma qui devraient répondre à vos besoins durant votre séjour. Tout d’abord, la plupart des produits cosmétiques BIO Epiderma sont disponibles dans des formats compacts de 50 ml ou de 100 ml permis dans l’avion en cabine. De plus, les crèmes à pompe sont sécurisées par un couvercle en plastique afin d’éviter les mauvaises surprises pendant le transport. Le trio que je vous propose pèse moins de 425 grammes dans votre bagage à main…faites vos calculs…cela vous laisse encore 9,575 kilos à exploiter dans votre sac cabine.

Le Baume apaisant BIO ( 45$, 100 ml)

baume apaisant epiderma
baume apaisant epiderma

Le baume apaisant BIO est un gel dermo-calmant qui regorge d’aloès (40%) et qui procure une sensation rafraîchissante. Grâce à sa texture légère, il pénètre très rapidement dans la peau pour une action rapide et optimale. Il s’applique après l’exposition au soleil pour supprimer la sensation de chaleur. Également, ce baume est indiqué pour soulager les démangeaisons grâce à ses propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires. De plus, ce produit ne contient pas de parabènes.

On aime: la sensation de fraîcheur instantané!

La crème hydratante BIO pour le visage (52$, 50 ml)

hydratant epiderma trousse beauté
hydratant epiderma

Cette crème hydratante BIO pour le visage offre une hydratation profonde et durable. Grâce à ses filtres solaires, la crème protège la peau durant la journée. Riche en aloès (30%), la crème ne contient pas d’agents de conservations, ni de parabènes et peut convenir à tous types de peau. Appliquez le matin sur une peau propre et sèche avant de vous exposer à l’extérieur.

On aime: la texture onctueuse et la délicate odeur de lavande. Cette crème étant très riche, il est conseillé de l’appliquer par petite noix!

La crème de corps protectrice BIO (52$, 100 ml)

Creme de corps epiderma
Creme de corps epiderma

À l’instar de la version visage, la crème de corps hydrate en profondeur et contient des filtres solaires. Ce soin protège la peau des agressions extérieures en renforçant la barrière cutanée grâce entre autre à sa teneur en composantes hydratantes, oméga 3-6-9, karité et vitamines (E, B5). La crème de corps s’applique de la même façon que la crème de visage.

On aime: la douceur de notre peau après l’application de la crème!

En plus de cette gamme trio, on n’oublie pas son nettoyant à visage, ses lingettes démaquillante, son parfum fétiche, son nécessaire de maquillage, son gant de crin et son spray anti-moustique!

Bon voyage !!!

Vue de Style by Haguini : Comment porter la tendance chemise western ?

Comment porter la tendance chemise western ?

Remise au goût du jour par la créatrice Isabel Marant lors de la Paris Fashion Week automne-hiver 2012-2013, la chemise cowboy est devenue une des pièces phares des modeuses.

Comme toute tendance qui se respecte, elle se décline en plusieurs version, pour le bonheur de toute! Alors, quelles sont les chemises western à posséder cet hiver ?

How to wear the cowboy shirt ?

Brought up to date by Isabel Marant during the Paris Fashion Week Fall-Winter 2012-2013, the cowboy shirt has become one of the key pieces of fashionistas.

Like any trend that respect, it comes in several versions, for the happiness of all! So what are the western shirts to own this winter?

Comment porter la tendance chemise western ?
Comment porter la tendance chemise western ?
La moutarde TOPSHOP
La moutarde TOPSHOP
La bleach SANDRO
La jean MANGO
La lace LANVIN
L’originale ISABEL MARANT
La sans manche H&M

Source : Kelledstyle

Coup de projecteur sur “Le R” de Cotonou

image le r interview

Auteur – Compositeur – Interprète, Le R jeune artiste du Bénin, nous accorde une entrevue sur son dernier EP Maktub

Le R est un diminutif d’Hermès, pourquoi Hermès?
En fait, Hermès est l’un des trois prénoms que mes parents ont retenu pour moi avant ma naissance. Mais, j’avoue que si j’avais eu mon mot à dire, j’aurais surement approuvé leur choix parce que c’est assez valorisant de porter le même nom qu’un dieu grec. Avec un prénom pareil, tu as l’impression que tu peux voler… dans les deux sens du terme « rires »… ça explique peut-être quelques chutes du premier étage à la maison et quelques heures passées au confessionnal pendant mon enfance « rires »…

Parle-nous de ta jeunesse au Bénin. Est-ce que tu t’es déjà produit au Bénin?
Il y a beaucoup de souvenirs qui remontent à la surface d’autant plus que j’ai pas mal roulé ma bosse à Cotonou. Je me rappelle quand ma mère m’a emmené à l’école pour la première fois, ils sont surement passés à deux doigts d’appeler un exorciste pour me calmer, tellement je ne voulais pas qu’elle me laisse là-bas que je devais avoir le swag d’un possédé. Je me rappelle encore que je sautais d’une table à l’autre pour essayer de m’échapper de ma classe de CI (1ere année du primaire) « rires ».

Pour ceux qui connaissent Cotonou et ses quartiers, à cette époque, on habitait le quartier Hindé. Par la suite, on a déménagé à Jéricho, ensuite à Gbèdjromédé (c’est là que j’ai fait les 400 coups… littéralement), après à Wloguèdè et pour finir à Godomey-Togoudo.

En résumé j’ai passé la grosse majorité des 17 premières années de ma vie à Cotonou… alors quand je dis dans la chanson De la Terre à la Lune… « A 17 piges, j’ai mis les pieds en terre étrangère, depuis il y a plein de plans et des projets sur mon étagère », c’est bel et bien vrai, mais ce que je ne dis pas, c’est que l’étagère en question, c’est au Bénin que je l’ai construite.

Mes premiers textes remontent au collectif « Raïm or Daï » avec des camarades du secondaire, cependant la première fois que le public béninois aura entendu parler de moi, c’est en 2006 lorsque l’album « Ici ou Ailleurs » de Oriki & Hermès est sorti. Dans le but de le promouvoir, on a fait quelques concerts à Cotonou et à Porto-Novo, ainsi que deux vidéoclips qui ont tourné sur LC2, Golfe TV et l’ORTB des chaînes de télévision au Bénin.

image le r interview 2
Le R

Maktub est un mot d’origine orientale qui signifie “Destin”, pourquoi avoir choisi ce mot?
Hum, en fait j’ai su que j’allais appeler mon premier EP « Maktub », au moment où j’ai eu la sensation que j’avais perdu tout contrôle par rapport au fait que le projet allait se concrétiser.

Tu vois, ce premier projet, je l’ai longtemps rêvé, mais sans jamais pouvoir l’approcher pour le toucher du bout des doigts. Il a toujours existé dans mon imaginaire.

C’est juste qu’à un moment, j’ai senti que j’étais dans les CNTP pour que l’alchimie se réalise… (Conditions Normales de Température et de Pression « rires »). A vrai dire, j’ai compris que « C’était écrit » parce que j’étais aux commandes du vaisseau si tu veux, je croyais le guider, sauf que je me trompais… j’étais en pilotage automatique… les choses se passaient d’elles-mêmes!

J’ai juste compris que le chemin était tout tracé et que je devais juste l’emprunter sans me poser de questions et depuis c’est ce que je fais…

Lorsqu’on te voit on a envie de te comparer au voyageur de Paulo Coelho. D’ailleurs le sac à dos que tu portes en permanence appuie cette image. Peux-tu nous dire ce que tu transportes tout le temps dans ce sac?
Une pierre … et une fiole … si tu as bien écouté les paroles d’étoile filante « rires »

Mais pour dire vrai, tu as raison de poser la question. Je trouve que l’histoire du voyageur de Paulo Coelho se superpose étonnamment sur ma vie. Disons que j’ai fait pas mal de chemin, en gros pour me rendre compte que ce que je cherchais était à la case départ. Mais au lieu d’avoir le sentiment d’avoir tourné en rond, j’ai compris que je n’avais pas perdu mon temps, parce que ce chemin, je devais absolument le faire. C’est la raison pour laquelle la symbolique du voyage est marquante à travers ce projet… et d’ailleurs la traversée est loin d’être finie.

Alors pour revenir au contenu de mon sac à dos ; dedans je transporte une pierre sur laquelle j’ai gravé une carte pour ne pas oublier d’où je viens si je me perds, et une fiole dans laquelle je transporte le souvenir de l’enfant que j’étais pour ne pas oublier qui je suis vraiment si un jour je change pour le pire. Mais tout ça n’est que symbole, parce qu’en réalité le sac en question est toujours vide « rires ».

image le r interview 2
Le R

Tu joues de la guitare, mais tu n’aimes pas qu’on dise de toi que tu es un guitariste.
Ouais en réalité je gratte quelques accords vite fait… Mais je ne pense pas avoir le minimum requis pour clamer haut et fort que je suis un guitariste. C’est un instrument que j’affectionne beaucoup et je continue de pratiquer pour m’améliorer. Mais en attendant que ça arrive, pour vous je resterai tout simplement Le R, quelqu’un qui aime la poésie, les mots et leur rythmique…

Finalement quelle autocritique de ton album peux-tu faire?
J’aurais pu faire plus de chansons, parce qu’à l’écoute ça passe trop vite. Mais en réalité c’est un EP (Extended Play) et non un album… c’est ce qui explique qu’il soit court.

Justement, puisqu’on parle d’album, mon premier album est en préparation en ce moment. Je brule d’envie de dévoiler son titre, mais je vais résister à la tentation et réserver ça pour une autre entrevue. Sinon pour suivre mon actualité et savoir ce qui se passe, connectez-vous à la source en visitant la page www.ler1er.com/connect

Un dernier mot?
Un gros merci d’avoir pris le temps de me consacrer cette entrevue, et surtout merci à tous ceux qui prendront le temps de la lire.

Le vidéoclip de la chanson « Maktub » sort ce 1er Decembre 2012. Encore une fois, connectez au www.ler1er.com/connect pour rester à la page. Il y a beaucoup de choses qui arrivent.


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Peace & Calm in memory of PC Ouandji

image peace and calm

Peace & Calm in memory of PC Ouandji

Tall. Handsome and Charming. Evidently, always smiling.

You were dressed down in your usual Jeans and a t-shirt apparel. Sneakers, a hat and hoodie to complement your mood. If I didn’t know you better, I would say you probably walked off a basketball court before boarding that plane to come visit

Seven hour flight. I was impatient to see you. I watched you come through customs and couldn’t retain myself from jumping. Finally you were here.  I rushed to you with no hesitation, hoping your hugs still felt the same. In the last ten years, i could count the number of times I felt them.  I didn’t see you much, life kept you busy, but every time I did it was pure joy

Four years it had been since the last visit. Yet, I still I remembered your fragrance. It was now lingering on my jacket. I remembered how it often kept me safe through those early years. Knowing you were always there when I needed you most.

Tonight we would celebrate. I would cook and you would eat. Music, dance and sports. Your passions. Tonight you would tell me all about your future plans. I would convince you to finally make the move from Europe to Canada; your family was here. Tonight I would thank God for bringing you back alive, for keeping you safe for three years now, for allowing you to survive.

You were safe and sound – I would never let you take another plane in this lifetime. Tonight I had you to myself.

I woke up from a dream this morning and in that dream I saw you. This morning I was at peace; because in that dream you were still the same man I knew. Tall, Handsome and Charming. Somehow your message to me was clear.  I couldn’t turn back the hands of time; no matter how hard i tried. But I could keep your memory alive and spend time with you in my dreams. You brought me Peace & Calm this morning.  In that world that simply belonged to us we could talk, laugh and cry like we often did on those weekends over the phone.

I want to dream every night and visit a new place with you  – I love you Peace & Calm.

Africa CEO Forum pour les grandes entreprises africaines

AFRICA CEO FORUM est la première rencontre internationale des dirigeants des grandes entreprises africaines.

Instabilité politique, manque de financements, faiblesse des infrastructures : le secteur privé africain doit encore affronter de nombreux écueils. Il est pourtant essentiel pour assurer une croissance stable profitant au plus grand nombre. Autant de questions et d’enjeux qui seront abordés lors du CEO Forum les 20 et 21 novembre à Genève.

Le programme de conférences et d’ateliers du AFRICA CEO FORUM est consacré aux enjeux de développement et aux défis auxquels sont confrontés aujourd’hui les chefs d’entreprises africains. Il a pour objectifs prioritaires d’accompagner le développement du secteur privé et de favoriser sa promotion à l’international.

african diaspora Africa CEO

Élaboré en partenariat avec la Banque Africaine de Développement, le AFRICA CEO FORUM est organisé par le Groupe Jeune Afrique et la société Rainbow Unlimited.

Plus d’informations ici

Projecteur sur The BlackMoons, groupe de rock à saveur afro

Aujourd’hui direction Melun pour un coup de projecteur sur THE BLACKMOONS, un groupe de rock à saveur Afro !

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Salut, THE BLACKMOONS, présentez-vous pour nos lecteurs.

Diedi 22 ans vocal, synthé
Arnaud 21 ans bassiste
Olivier 21 ans chant guitare
Rédah – de 50ans, batteur cool.

Comment décrierez-vous le groupe ?

Rédah : En un mot c’est le mélange …
Arnaud : De couleur… D’univers pour une harmonie parfaite.

Pourquoi avoir choisi comme nom et comme emblème THE BLACKMOONS ?

Diedi: Dans THE BLACKMOONS il y a un oxymore – 2 mots contradictoires accolés – black et moons.. Nan c’est pas ça en fait..

Rédah: Nan en fait à l’époque des Romains, en -500 avant J.C. nos ancêtres avaient décidé de créer un groupe qui s’appellerait THE BLACKMOONS lune noire, ils croyaient que la lune était noire, donc nous on a perpétué la tradition en s’appelant The BlackMoons. (Rires)

Diedi: Oui en fait ça veut dire en anglais, euh français “Lune rouge”

Rédah: Et en allemand Svain moon.

Tu parles Allemand?

Rédah: Oui un peu, niveau 1
Diedi: Il est à moitié allemand
Olivier: D’où la moustache!
(Rires)

Ah oui ca se voit, c’est percutant quand on te regarde haha.

Olivier: Effectivement ça me rappelle vaguement quelqu’un.
(Rires)

Vous saviez qu’un un groupe de rappeur américain porte le même nom ?

Rédah : On nous pose souvent cette question, et non pour nous c’est pas dérangeant parce qu’on a notre univers, notre musique, nos sons, nos idées… Donc qu’un autre groupe qui s’appel “Blackmoons” ça ne nous dérange pas parce qu’on est pas du tout similaire à eux en fait. Ça aurait été un problème si on faisait effectivement la même musique qu’eux, ce qui n’est pas le cas.

Olivier: Surtout qu’on a découvert ce groupe totalement par hasard quand on cherchait notre clip sur internet et on a vu Blackmoons,THE BLACKMOONS, donc on n’a pas de soucis par rapport à ca. C’est pas comme si on avait plagié.

Comment ça se passe au sein du groupe pour la composition des chansons?

Diedi: Ouais bah on fait tout nous même, on écrit nous mêmes on compose nous même, on fait tout ça au feeling en fait.

Arnaud: Ben j’ai envie de dire y’a une certaine base. Le batteur va poser le rythme, y’a le guitariste qui va partir sur un délire.. après nous on va essayer de suivre et en général on essaie d’accorder nos morceaux comme ça. Au final on a un beau rendu et on retravaille nos morceaux.

Olivier: C’est jamais écrit à l’avance, la plupart des sons qu’on fait à chaque fois c’est de l’improvisation.. qui mène à un délire qu’on kiffe après on voit si on garde ou pas.

Donc en gros c’est au feeling?

Tous : Oui c’est ça.

Pourquoi avoir choisi la musique comme moyen d’expression?

Rédah: Parce qu’on était trop nul pour jouer du cinéma, trop nul pour jouer au foot, et voilà la musique semblait parfais, on jouait ça facilement…

Quel rapport entretenait vous avec la musique ? Vos inspirations?

Rédah: Le rock anglais, beaucoup de reggae pendant un moment, de la variété française aussi ça m’aide à composer, j’écoute pas trop la tendance je préfère me démarquer.

Arnaud: Moi j’ai plus des tendances classique, hiphop, rock, et pas mal d’électro. Le genre qui a pas mal une bonne rythmique pour me permettre de caler les morceaux.

Diedi: Moi j’écoute en général du jazz, tout les sons de film Boolywoodien, du son Old School…

Olivier: Ben moi ça rejoint un peu tout l’monde j’écoute de tout, rap français, américain, anglais, rock, punk, blues du reggae aussi, du moment que j’aime bien le son y’a pas de barrières en fait..

Depuis combien de temps vous vous connaissez?

Rédah: Alors, en fait Arnaud on le connait depuis le collège mais on a jamais trainé avec lui, après au lycée on s’est connu nous trois (Rédah, Olivier et Diedi) on était dans la même classe en seconde et Arnaud nous a rejoint au lycée.

Arnaud: Ouais parce qu’on n’était pas dans le même lycée, après je les ai rejoins à Dammarie les Lys, à Melun.

Diedi : En fait on s’est connu un peu plus tôt nous deux Rédah et moi…
Rédah: Au collège..
Diedi: Lors d’un séjour en Espagne
Rédah: Ouaiiiis un séjour marquant même!
Diedi : Ouais un bon séjour.
Rédah: Dédicace à vous les deux filles avec qui on était parti
Olivier: Elles se reconnaitront !
Diedi: Yeah les deux filles.

Et le groupe lui, il existe depuis combien d’années?

Rédah: Ca fait un annnnns…
Olivier: et demi deux ans.
Rédah: Ouais ça fait 1ans 1/2 qu’on fait de la musique.

Qu’avez vous fait jusque là, quels sont vos objectifs et pourquoi chantez-vous en anglais?

Rédah: Bah moi jusque là j’ai eu mon brevet, mon bac et musicalement pour l’instant pas grand chose vu qu’on joue depuis 1 ans seulement, après donc euuh tu peux répéter la 2e partie de ta question stp?

Vos objectifs?

Rédah: Ben nos objectifs après c’est de sortir un deuxième E.P. on a pas encore le titre..

Donc y en avait un premier?

Rédah: Y’en avait un premier ouais, Start from scratch (départ à zero) consultable sur internet gratuitement. Dans l’idéal ce serait de sortir un album et ça on va le travailler de toute façon tout au long de cette année et la prochaine, on va travailler et faire beaucoup de morceaux…

Si on veut écouter votre musique?

Rédah: Notre page Facebook : The BlackMoons 2011 et sur youtube : THE BLACKMOONS. Et Vous pouvez m’ajouter sur Facebook Rédah Robinson
Olivier: Bacchus Olivier Chung OUAIS!
Arnaud: Et Wizzy blkm sur twitter y a quoi!
(Rires)

Mais pourquoi vous chantez en anglais ?

Arnaud: Parce que ça passe bieeen.

Diedi: Le flow passe mieux.

Olivier: Surtout parce qu’on a été habitué aux musiques anglaises, le rap américain, ça passe mieux! Surtout que c’est vraiment difficile d’écrire en français sur les musiques qu’on fait aussi, même si on a déjà fait des sons, bon la c’est en laboratoire mais on sera peut être amené à faire ça plus tard mais pour l’instant on n’a pas assez…

Arnaud: Avec la musique qu’on fait et la rythmique qu’on fait c’est chaud de placer des textes français aussi.

Quel est le message de votre musique?

Diedi: Ca dépend
Olivier: C’est des musiques chaloupées
Diedi : Ouais, non parce que si vous écoutez par exemple “Lisa” ça parle d’une fille qui tombe dans la drogue..
Rédah: C’est plutôt triste..
Olivier: Ouais!
Diedi: Plutôt que la drogue ne fumez pas!
Olivier: C’est mal, très mal !
Arnaud: On est gentils quoi ^^

Et vous pensez qu’en anglais ce message passe mieux?

Rédah: C’est pas que ça passe mieux, mais en anglais on arrive à mieux le dire.

Olivier: Et même quand on improvise en anglais ou que j’écris en anglais (claquement de doigts) C’est vraiment plus facile parce que les rimes viennent plus naturellement.

Diedi: En fait ce qui est dur c’est d’allier le contenu à la forme.

Olivier: Voilà exactement, on commence par un flow après faut mettre des paroles derrière, ca vient…

À part ce son pas de message particulier pourquoi?

Rédah: Nous ce qu’on veut c’est divertir les gens lorsqu’ils écoutent notre musique, et qu’ils se changent les idées, qu’ils pensent à autre chose pendant les 3 minutes que dure la chanson.

Alors ou vous voyez-vous dans 10ans?

Rédah: Au stade de France, complet bien évidemment, avec les Arctic Monkeys en 1ère partie.

Diedi: Moi personnellement j’me vois en Antarctique.
(Rires)

Merci pour cette interview et à bientôt.

The BlackMoons sera en concert le 16/11 au Café de Paris Métro Ménilmontant

Youtube : The BlackMoons
Facebook : http://www.facebook.com/Theblackmoons2011?fref=ts
Soundcloud : http://soundcloud.com/theblackmoons
Webmail: theblackmoons2011@gmail.com


Cet article a été rédigé par Soraya Plum
Bio de Soroya : Graphiste freelance basée à Paris.
Vous pouvez la suivre sur Twitter : @Nami_soso_swann

Lisa Williams, une ange gardienne à Atlanta

Loreal Honoree Lisa Williams speaks on stage at the 3rd Annual Variety's Power of Women Event presented by Lifetime at the Beverly Wilshire Four Seasons Hotel September 23, 2011 in Beverly Hills, United States. (Photo by Alberto E. Rodriguez/WireImage)

Pour Lisa Williams, tout part de l’histoire d’une fille de 10 ans arrêtée et accusée de prostitution alors qu’aucune charge n’a été prise contre les organisateurs de ces activités criminelles.

Lisa touchée par cette injustice décide d’aider les victimes d’exploitation sexuelle.Depuis 1999 déjà, Lisa Williams acueillait un groupe de 23 femmes à sa maison pour célébrer son anniversaire. La consigne etait la suivante : apporter sa bonne humeur et bien entendu un cadeau pour Lisa. Mais pas n’importe quel cadeau. En effet, les invités devait apporter un cadeau à l’attention d’une femme sans abri. Ainsi commenca le Cercle des amis (COF).

Lisa Williams, une ange gardienne à Atlanta

Lorsque Lisa apprend que sa ville d’Atlanta était une plaque tournante pour l’exploitation commerciale des enfants, le Cercle des amis prend alors une autre direction avec des campagnes de conscientisation et de collecte de fonds à l’attnetion des victimes d’exploitation sexuelle.

Quelques annees plus tard, en janvier de 2010, le Cercle des amis ouvrent Living Water for Girls. Living Water for Girls fournit à des jeunes victimes de 12-17 ans un refuge, des soins thérapeutiques et des services éducatifs.

Lisa Williams sait très bien le traumatisme subi sous la menace des armes : l’humiliation, la peur et le viol. Ces filles se retrouvent effrayé de vivre dans leur propre peau.

Loreal Honoree Lisa Williams speaks on stage at the 3rd Annual Variety’s Power of Women Event presented by Lifetime at the Beverly Wilshire Four Seasons Hotel September 23, 2011 in Beverly Hills, United States. (Photo by Alberto E. Rodriguez/WireImage)

Lisa Williams qui a été choisie femme L’Oréal Paris en 2010 est une battante exemplaire. Ne prenant aucun salaire, Lisa passe plus de 60 heures par semaine à s’assurer que les filles soient sauvées et reconstituées. Elle a su sensbiliser plus de 20.000 personnes à soutenir sa cause et a récolté plus de $500.000.

Lisa a su établir des relations avec la police locale et fédérale, et monter des dossiers juridiques contre ceux qui achètent, vendent et violer des enfants à des fins lucratives.

Aujourd’hui, Lisa est à la tête d’une équipe de 60 bénévoles et un staff de 8 personnes. Elle a su puiser dans son enfance volée la foi pour redonner le goût de vivre à ces jeunes victimes. Elle a récemment été nommé l’une des 25 femmes les plus importantes d’Atlanta.

Plus d’information ici : http://www.livingwaterforgirls.org/
401 Westpark CourtSuite 200
Peachtree City , 30269
Tel: 678-783-0126
email: afoster@livingwaterforgirls.org

ZIK #46 Petit-Pays en tournée au Canada

image M.anifest ft Efya Asa

Des albums, des clips vidéos, des rumeurs.. ZIK #46 vous livre tout ce qu’il faut retenir de votre actualité musicale du 12 au 18/11/2012.

Actu de la semaine

Petit-Pays, aka Rabbi Rabba, aka Turbo, aka l’ Avocat Defenseur des Femmes fera une tournée canadienne à partir du 30 Novembre 2012 à Edmonton au Canada. Cette tournée se fait à l’occasion de la célébration du 50e anniversaire des relations économiques et diplomatiques entre le Cameroun et le Canada. Les billets sont en vente sur le et vous pouvez aussi y retrouver les autres dates de la tournée.

L’artiste petit pays

Akon a une fois de plus posé sur le remix d’une chanson nigérianne et pour la deuxième fois je ne suis pas fan. Je n’accroche absolument pas. Autant j’aime la version originale de Dami Duro (Davido) autant le remix laisse à désirer. Je me demande pourquoi il insiste à remixer ces chansons d’ailleurs. Il ne le sait peut être pas mais il n’est pas obligé de le faire (PS : j’aime Akon et certaines de ses chansons sont mes favorites ne vous y méprenez pas).

image davido akon

Gossip de la semaine

Le tweetfail de la semaine revient à Fababy. En effet, en séjour au Sénégal, le rappeur a quand même tweeté « En direct du Sénégal cette ville est trop top ». Bon il a essayé de se rattraper en remplaçant Sénégal par Dakar mais les internets sont impitoyables et conservent tout. Il s’est justifié en disant que c’était une erreur de frappe ce qui bien sûr n’est pas passé du tout auprès de la communauté sénégalaise surtout.

Awards de la semaine

Les MOBO (Music Of Black Origins) awards 2012 se sont tenus le 3 Novembre dernier à Liverpool. Ci-dessous quelques gagnants :
Best African Act: D banj
Best Female Act: Emeli Sandé
Best R&B/Soul Act: Emeli Sandé
Best newcomer: Rita Ora

image rita ora
Rita Ora au Mobo Awards

Playlist de la semaine

EME ft Skales Ko Mo Le

D’Banj Bachelor

LAX ft Ice Prince Jaye

Vector feat Mavado Born Leader

Bracket feat Flavour Beautiful Baby

M.anifest ft Efya Asa

Coup de cœur kenza farrah ft soprano

How to dance… Azonto

Vous savez tous ce que c’est que l’azonto. (Lire Tout ce qu’il faut savoir du Flash Mob Azonto) à ParisPar contre je parie que vous ne savez pas tous comment agencer les pas. Je vous rassure, vous n’êtes pas seuls. Donc voilà une vidéo sur comment danser l’azonto. J’espère que vous vous en sortirez mieux que moi.

Un dernier mot pour obtenir votre avis sur un clip accueilli de manière très conversé récemment soit « Paname Boss » de La Fouine. Et vous qu’en avez-vous pensé ?

Et voila c’est fini pour la récap ! À la semaine prochaine.. ou pas.


Cet article a été rédigé par Fady du blog princessakeelah
Bio de Fady : Musique. Photographie. Politique. Communication. Culture (africaine notamment): Des domaines qui me parlent.
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L’ActuArt – Festival Mundial Montreal du 13 au 16 Novembre 2012 (suite)

mundial montreal

Le Festival Mundial Montreal (2ème Édition)

Le Festival Mundial Montréal débutera demain à la SAT (Société des Arts Technologiques) avec les artistes louisianais Cedric Watson & Bijou Creole et The Soul Rebels et les artistes québécois  Marco Calliari, Cécile Doo-Kingué et Canailles.

Durant le festival, un artiste sera choisi par un jury composé de Fiona Black, Directrice de la Programmation de l’Université Capilano, Alfredo Caxaj, Directeur exécutif et artistique du Sunfest (London, Ont.), ainsi que Pierre Jean Lavigne, Programmateur musical chez GALAXIE. Cet artiste se verra remettre le Prix Étoiles Galaxie constitué d’une bourse de 3000$ et d’une reconnaissance qui contribuera au rayonnement de sa carrière. Ce dernier sera annoncé le vendredi 16 novembre 16h au Savoy du Métropolis, tout juste après la dernière vitrine gratuite et ouverte au public de 13h à 16h.

Festival Mundial Montreal

Nous avons rencontré Boogat ainsi que des membres du groupe Nomadic Massive qui seront respectivement présents sur scène le jeudi 15 Novembre à l’Astral dans le cadre du festival.

Boogat est un chanteur et rappeur québécois qui s’exprime en espagnol en faisant le pont entre le groove latin, la musique urbaine et électronique. Il s’est produit en concert dans de nombreux festivals internationaux tels que le Festival International de Jazz de Montréal, le Small World Music Festival de Toronto et le Festival Sonar à Barcelone.

Le groupe montréalais Nomadic Massive présente un hip-hop ouvert d’esprit qui trouve son inspiration dans les traditions du passé en combinant instrumentation live, échantillonnage et myriades de styles vocaux qui ne laissent personne indifférent.

Pour voir ses artistes sur scène, faites-un tour au Festival Mundial Montréal!

Chanel Iman pour la marque Forever 21

Après des campagnes automnales pour Saks Fifth Avenue, The Shops at cible, et Amazon.com, voici la mannequin Chanel Iman pour la marque Forever 21.

Sous l’oeil du photographe Dean Isidro, la top modèle brille de mille feux avec des robes et jupes en sequins! De plus, on note la récurrence du motif pyramidal, remis au goût du jour aussi bien sur les accessoires que sur les vêtements! Dans un ambiance chic et glamour, la sublime mannequin donne le ton pour nos tenues de fêtes!

Et vous, allez vous choisir votre robe de Noël parmi la collection “Let it Glow”?

Chanel Iman pour la marque Forever 21Chanel Iman pour la marque Forever 21

Recette super facile de biscuits à l’avoine et chocolat

Une délicieuse recette super facile de biscuit pour égayer une journée grise d’automne!

Ingrédients

1 tasse de beurre ramolli

1 tasse de cassonade

2 oeufs

2 tasses de farine

1 1/2 cuillère à thé de vanille

1 cuillère à thé de bicarbonate (soda)

1 tasse de flocon d’avoine (gruau)

1 tasse de pépites de chocolat (au lait ou noir selon vos goûts)

Étape 1

recette super facile

Mélanger dans un grand bol le beurre, la cassonade, la vanille et les oeufs jusqu’à l’obtention d’un mélange homogène.

recette super facile

 

Étape 2

Ajouter progressivement la farine

Étape 3

Une fois la farine bien mélangé ajouter le sel, le soda et les flocons d’avoine

recette super facile

 

Étape 4

Ajouter maintenant les pépites de chocolat. À cette étape vous pourriez changer le chocolat pour des raisons sec ou encore des canneberges.

recette super facile

Étape 5

Mettre du beurre et fariner une plaque à biscuit.

Étape 6

Faite de petites boules de pâtes que vous déposerer sur la plaque à biscuit

recette super facile
Étape 7

Cuire pendant 10 minutes à 375 degrés

recette super facile

Et voilà après cette recette super facile vous êtes prêt à déguster de délicieux cookies fait maison!

Le Prix RICE pour la Diaspora du Congo Brazzaville

image prix rice

L’Association RICE (Réseau international des Congolais de l’extérieur) décerne un prix pour la Diaspora, afin d’impulser, valoriser et promouvoir les actions de la Diaspora du Congo Brazzaville.

Réseau international des Congolais de l’extérieur Congo Brazzaville
Réseau international des Congolais de l’extérieur

L’édition 2012 est la deuxième édition du Prix. Pour cette deuxième édition, présidée par l’Ambassadeur du Congo en France, le jury sera composé de six personnalités auxquelles s’ajouteront les lauréats de l’édition précédente.

Réseau international des Congolais de l’extérieur Congo Brazzaville
Réseau international des Congolais de l’extérieur

Ce Prix récompense les talents de la diaspora dans 3 catégories :

✔ Le Prix RICE de l’Entrepreneur : un entrepreneur de la Diaspora pour les performances de son entreprise et sa dimension sociale.

✔ Le Prix RICE de l’Association: une association de la Diaspora pour ses réalisations envers le Congo et/ou la Diaspora.

✔ Le Prix RICE du Parcours Individuel : un membre de la Diaspora pour son parcours exceptionnel et son implication dans la société congolaise.

Réseau international des Congolais de l’extérieur
Réseau international des Congolais de l’extérieur

Les lauréats se verront remettre un trophée et une récompense financière le 7 Décembre 2012 lors d’une cérémonie médiatisée.

Contact et renseignements : 06 .01.18.65.85
Site : www.prixrice.com

MADPOETIX : Soirées Intimes avec Aliyah TruTh et JaiB

Le mois dernier avait lieu la soirée mensuelle “Madpoetix: Soirées Intimes” au bar Privateer’s à Montréal.

Soirée où la poésie rencontre musique, chant et slam, les soirées Madpoetix, sont non seulement intimes, mais aussi remplis d’intensité. Pour le mois d’Octobre, le talent féminin était à l’honneur, avec en première partie les artistes qui se sont inscrites à la section open mic et en deuxième partie les artistes à l’affiche Aliyah TruTh et JaiB.

Aliyah TruTh
Aliyah TruTh
JaiB
JaiB

Des textes personnels, sensuels, des hommages à l’essence de la femme mais aussi la sensibilisation à ses souffrances, joies et peines, une soirée riche en découverte.

Karen Jonze, co-animatrice de l'émission Soul Perspectives, première a performer!
Karen Jonze, co-animatrice de l’émission de radio Soul Perspectives, sur les ondes de CKUT, première a performer

Nous nous sommes récemment entretenu avec Kym Dominique-Ferguson, directeur artistique derrière Madpoetix, pour connaître l’homme derrière l’initiative mais aussi pour un avant goût de ses superbes soirées!

Kym Dominique-Ferguson, maître de cérémonie
Kym Dominique-Ferguson, maître de cérémonie

Madpoetix, une équipe accueillante avec comme mandat de faire découvrir les poètes émergents de la métropole montréalaise, et ce, sous une thématique différente tous les mois! Le ladies night était quant à lui bien réussi!

Aux commandes des intermissions musicales: DJ Digimovements
Aux commandes des intermissions musicales: DJ Digimovements
Le cocktail spécial de la soirée "Pink Pussy Cat"
Le cocktail spécial de la soirée “Pink Pussy Cat”
Des spectatrices attentives
Des spectatrices attentives

La soirée du mois de novembre à lieu ce soir même, toujours au bar Privateer’s. Pour plus de photo de la soirée du mois d’octobre, visitez la page Facebook du #MONTREALiN!