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Chronique littéraire : Le cœur cousu (de Carole Martinez)

Mais qu’est-ce que la vertu ? Et si je vous parlais du roman Le cœur cousu (de Carole Martinez)

Le coeur cousu

La femme. La femme seule. Responsable. Digne. Solidaire. Magicienne. Resplendissante dans sa robe immaculée. Synonyme d’espérance et de changement. Au centre même de cette fable humaine, le genre féminin dans le rôle d’acteur, de protagoniste principal, témoin involontaire du temps changeant.

Difficile de ne pas penser à l’œuvre de Garcia Marquez à la lecture de ce premier roman. Beaucoup de similitudes : une chronique qui traverse les générations, de nombreux poulpiquets qu’on peine à nommer, des anecdotes qui ne craignent pas de perdre le lecteur, du surnaturel et des signes à chaque situation, comme pour ajouter du divin à l’authenticité d’un récit auquel on a déjà succombé.

Alors, oui que penser de cette femme, Frasquita Carasco ? Tantôt femme de sable, tantôt sorcière, tantôt artisan de l’amour, tantôt femme pédestre, les membres las de porter ses nombreux rejetons, tous des enfants non voulus issus de relations fortuites, dans ce désert sans nom d’un pays sans nom. Marcher, encore et toujours, une manière de fuir, ne jamais se retourner car il n’y a rien derrière soi, juste le néant, et le passé, chose immuable qu’on ne pourra jamais changer, et dont on ne pourra jamais se défaire. Plongée dans un mutisme inavouable, la couturière subit, panse les plaies, réconforte sans mot dire, aide les hommes, les bons comme les mauvais, les ogres comme les révolutionnaires, mais jamais ne se plaint.

Est-ce donc cela la vertu ? Encaisser et offrir la charité sans rien en attendre en retour ? Vivre et laisser vivre, contempler le spectacle de la vie et son lot d’injustice sans s’en émouvoir ? A bien regarder, la plèbe n’est au final qu’un décor insignifiant car tout tourne autour de la famille Carasco. Décrite comme ignorante et ingrate, la population semble être un véritable miroir enlaidissant la nature humaine, véritablement concentré de vice et de perdition. Forcément dans un tel contexte – chassée de tous – il n’y a plus rien à sauver. L’espoir n’est plus. Frasquita errera pour toujours tel un spectre, même si Martirio lui offrira le requiem tant espéré d’un baiser fatal. Mais même après le trépas, Frasquita semble encore errer dans le désert.

L’héroïne ne trouvera pas grâce aux yeux de sa fille cadette, la petite dernière conçue en plein conflit, fut son chant du cygne, son dernier souffle de vie. Aux sœurs de prendre le relais, bien que la jeune fille en pâtira le reste de sa vie, jusqu’à cet épilogue allégorique ou la jeune fille reçoit les baisers posthumes de sa mère colportés par la providence : le vent du désert.

La femme au centre de ce récit. Chacune est au fond, unique. Une a hérité des dons de la Faucheuse ou bien une autre par son chant redonne du cœur à l’ouvrage (et à la lutte armée). Tout du long du récit, l’homme n’a jamais apporté son soutien, ne l’a jamais considérée comme un être doté de sentiment et de besoins humains, rendant ainsi l’entraide entre femmes si symbolique d’un monde où elles ne trouvèrent pas leur place (les deux sages-femmes que tout oppose, la prostituée mélomane). Le masculin étant incarné par l’obsessionnel, l’inconscient, l’immoral, le misérable. Divers protagonistes tous plus insipides les uns que les uns autres, involontairement mauvais, néfastes à leur entourage : l’homme à l’oliveraie sorte de concentré d’aigreur et aspirateur à émotions, José le père-gallinacé, le guérisseur : terreur incarnée des cauchemars infantiles. Pedro le rouge, devenu obsédé par la recherche de la reconnaissance d’un père qui ne l’a jamais considéré, semble échapper à cette règle durant sa tendre enfance, jusqu’au retour dudit père, une sorte de berger du malheur guidant ses moutons vers le précipice.

Le cœur cousu, on dirait un pléonasme.

Un cimetière d’esclaves africains transformé en musée à Rio de Janeiro

- AP -

RIO DE JANEIRO – Un musée rendant hommage à des dizaines de milliers d’esclaves africains décédés peu après leur arrivée au Brésil à la suite d’un pénible voyage en mer a été inauguré vendredi dans une modeste maison près du port de Rio de Janeiro.

Les corps des malheureux ont été jetés dans un cimetière à ciel ouvert, souvent coupés en morceaux et mêlés à des ordures. Mais durant la cérémonie d’inauguration, des prêtres afro-brésiliens ont enfin pu donner aux disparus un semblant de sépulture des siècles après leur mort.

Les propriétaires de l’habitation, Ana et Petrucio de la Merced Guimaraes, ont dû se battre pour que le musée voit le jour, se heurtant aux résistances d’un pays ayant souvent refusé de reconnaître son passé esclavagiste et raciste.

Dans ce cas, les restes des esclaves ont été découverts par accident, lorsque le couple a acheté la résidence en 1996 et ont commencé à la rénover. Durant les années qui ont suivi, les ossements sont restés dans des trous d’abord creusées par des ouvriers puis par des chercheurs.

Maintenant, les visiteurs du musée peuvent regarder à travers des pyramides en verre installées à même le plancher de béton afin d’observer les os des quelque 20 000 hommes, femmes et enfants qui reposent sous la maison.

La plupart de ces esclaves appartenaient au groupe ethnique bantou et étaient originaires du centre de l’Afrique du Sud. Selon Julio Cesar Medeiros Pereira, l’auteur d’un livre sur le cimetière, ces Africains croyaient notamment que, sans sépulture, ils ne pourraient jamais retrouver leurs ancêtres.

«J’ai l’impression que ces gens qui ont longtemps été enterrés ici peuvent enfin revivre», a déclaré Mère Edelzuita, l’une des leaders de la religion afro-brésilienne candomblé, qui mêle catholicisme, rites indigènes et croyances africaines, ayant participé à la cérémonie d’ouverture du musée.

Le cimetière faisait partie de ce qui fut autrefois un haut lieu de la traite des noirs en Amérique. Environ un million d’Africains ont mis le pied au Nouveau Monde pour la première fois à Rio de Janeiro, où ils étaient entassés dans une cinquantaine de hangars en attendant d’être vendus.

Affaiblis par la longue traversée de l’Atlantique, plusieurs d’entre eux sont morts avant d’avoir été achetés et leurs corps ont été inhumés entre 1769 et 1830 dans ce qui était appelé le «cimetière des nouveaux noirs», même si l’endroit ressemblait plus à un dépotoir qu’à un lieu de sépulture.

Les dépouilles des esclaves étaient jetées dans des fosses communes et brûlées, leurs os souvent brisés afin de faire de la place pour d’autres cadavres. D’après les chercheurs, les occupants de certains entrepôts pouvaient sentir l’odeur fétide qui se dégageait du charnier à ciel ouvert.

Mme et M. de la Merced Guimaraes ont joué un rôle de premier plan dans la sensibilisation des autorités et du public à l’importance historique du cimetière. En 2005, ils ont fondé l’Institut des nouveaux noirs, une organisation vouée à la recherche et à l’éducation sur l’héritage africain du Brésil.

«Derrière chaque Afro-Brésilien, il y a un ‘nouveau noir’», a indiqué Reinaldo Tavares, un archéologue rattaché à l’Institut. «Ceux qui sont morts sont ici, mais ceux qui ont survécu ont donné naissance à de nombreux descendants qui sont maintenant partout au Brésil. Nous faisons tout en notre pouvoir pour préserver cette histoire et la faire connaître.»

Mais pour Ana de la Merced Guimaraes, l’idée derrière ce musée n’était pas seulement de se pencher sur le passé, mais également de réfléchir à l’avenir.

«Nous ne voulions pas que ce projet ne parle que les gens qui ont disparu parce qu’il concerne aussi des personnes et une culture qui sont encore bien vivantes», a-t-elle conclu.

– AP –

Afro, une célébration : la beauté Noire décryptée par Katell Pouliquen

livre afro
Couverture du livre afro

“Afro, une célébration” est un hymne à la culture noire. Ce livre de Katell Pouliquen, rédactrice en chef adjoint de l’Express Styles et du rappeur Oxmo Puccino passe en revue le rôle de l’esthétisme dans l’engagement afro.

Bien entendu, le livre revient sur le mouvement des droits civiques dans les années 60. Les Noirs américains cessent de lisser leurs cheveux pour arborer de spectaculaires volumes capillaires. Angela Davis est à cet égard l’un des visages les plus marquants.

livre afro
Couverture du livre afro

Mais le livre sors des sentiers battus, on y retrouve aussi Malik Sidibé, Basquiat, Imany, Fela Kuti mais aussi John Galliano ou Agnes b., un large spectre de personnage illustre à leur manière les influences la diversité des branches de l’arbre afro.

image du livre afro
Vilisco page 113

Katell Pouliquen affirme “montrer comment en mode, comme en musique, les créateurs et artistes d’ascendance africaine remixent les références au continent noir. Et comment ceux qui n’ont pas cet héritage intime s’approprient les cultures noires pour les détourner ou les réanchanter.” Et Noire est la beauté…

Editions de La Martinière – 176 pages, 29 euros. En vente, le 13 sept 2012

Lancement de 3CLIKS, la nouvelle Web TV de Lounge Urbain

Le 29 septembre prochain, Lounge Urbain invite tous ses loungers au BluePrint Lounge à venir participer au lancement de sa nouvelle Web TV, 3CLIKS.

Lounge Urbain innove encore et toujours avec cette nouvelle plateforme web. Cette soirée sera aussi l’occasion de présenter sa nouvelle image corporative ainsi que le vernissage de quelques illustrations Full of Soul par Keithy Antoine alias LadySpecialK, Urban Pop Art!

La première édition du «LOUNGE URBAIN : 3CLIKS UNPLUGGED», se tiendra donc au BLUEPRINT LOUNGE, 1438 Bleury à Montréal, une nouvelle galerie-lounge branchée de la métropole. En vedette : MONK-E, SAYA, SARAH MK! Aux platines, les djs du collectif féminin AMAZONE DJ CREW! Plusieurs artistes et personnalités de différentes sphères seront présentes pour participer à ce rendez-vous cosmopolite.

«Par le biais de cet événement saisonnier, nous voulons prendre le temps de rassembler la famille grandissante de LoungeUrbain afin que celle-ci se sente connectée autrement que par le web. De plus, nous voulons que cette activité devienne un rendez-vous trimestriel de manière à toujours garder le contact et présenter les nouveautés de Lounge Urbain.» souligne Keithy Antoine, Fondatrice de Lounge Urbain.

image soiree lounge urbain
Lancement de 3Cliks, la Web TV de Lounge Urbain

Site : www.loungeurbain.com.

Pour plus de renseignements, veuillez contacter :
Thamara Fort,
Chargé de projets événementiels, LoungeUrbain
thamara.fort@gmail.com, 514-951-4678

7 good reasons to participate in AFRICAN FAIR PARIS 2013

African Fair Paris is an opportunity to meet with African and European origin all lovers of Africa : individuals, companies, associations, institutions.

African Paris Fair bring together in one place, Africans from all backgrounds and all those who love and support Africa.

How ? By providing space for meetings, exchanges and assistance to Africa, and all the friends and partners of Africa.

So here is 7 good reasons to participate in AFRICAN FAIR PARIS 2013 :

  1. You know, win new customers

  2. Promote your products and services

  3. Develop your brand and image of your company

  4. Meet new partners

  5. Take advantage of international exposure

  6. Improve your reputation

  7. Support Africa

 

african fair

AFRICAN FAIR PARIS 2013

APRIL 2013 FRIDAY 5th, SATURDAY 6th, SUNDAY 7th

CAP SUD
(Club des Amis et Partenaires de l’Afrique)
76 avenue Champs Elysées
75008 Paris
Tél: 0147703743 ou 0622813124
contact@foireafricaine.com

La Louisiane des années 30 en plein Paris : Gospel sur la colline

Gospel sur la Colline est un spectacle musical au coeur de la Louisiane des années 30.

Le spectacle Gospel sur la Colline réunit plus de 50 acteurs chanteurs danseurs musiciens pour récréer l’atmosphère des cabarets et des églises de l’époque.

Gospel sur la colline

Cette comédie musicale a été crée par Ben Faleyras qui en a composé également toutes les chansons entièrement en français entre Gospel, Blues et Rythm’n Blues.  Émotion, ferveur, rires et danse sont au programme dans la plus pure tradition de la musique noire américaine.

Dans le casting on retrouve : Dominique Magloire, Firmine Richard, Natalie Cole, Erick Bamy, Ben Faleyras, Ange Fandoh, Bryan Gomba, John Kikouta

L’histoire qui se déroule en 1939, à Laplace, paisible ville située entre Bâton Rouge et la Nouvelle Orléans. La colline fait référence au nouvel emplacement de l’église tel que décidé par le révérend Gédéon. En toile de fond les problèmes raciaux du sud des Etats-Unis et la rivalité de deux clans familiaux réunis par un mariage.

Le dimanche 16 septembre 2012 à 17:00
CASINO DE PARIS 16, rue de Clichy – 75009 PARIS 09
De 22,00€ à 44,00€

Site de l’événement : http://www.gospelsurlacolline.com

Afro Inspiration – Océlia Cartesse de France Télévisions

Océlia Cartesse est une journaliste, présentatrice et reporter Guyanaise chez France Télévisions. Nous l’avons rencontré pour parler d’un projet Afro Black’In.

Océlia Cartesse Journaliste afro
DiasPortrait Océlia Cartesse Journaliste audiovisuel à France Télévisions

Lors de cette entrevue vidéo, Océlia Cartesse répond aux questions suivantes :

  • C’est quoi le site Black’In ?
  • Pourquoi avoir choisi le nom Black’In ?
  • C’est quoi sa vision du journalisme ?
  • Quels conseils donner aux jeunes journalistes ?
  • D’où viennent ces influences dans le métier ?
  • Son nouveau départ professionnel à Montréal ?
  • Comment se passe son intégration professionnelle à Montréal ?
  • Et Océlia livre un dernier message à l’attention des lecteurs AfrokanLife.

Note de la rédaction : Black’In se positionne sur un ensemble de supports numériques (site internet, newsletter, blogs et réseaux sociaux) à destination des femmes de plus de 25 ans, et plus particulièrement des afro caribéennes.

Colloque autour de Saint-John Perse, Aimé Césaire, Edouard Glissant : Regards croisés

Du 19-20-21 septembre 2012 Colloque autour de Saint-John Perse, Aimé Césaire, Edouard Glissant : Regards croisés

L’institut du Tout-Monde organise un colloque international sous le haut patronage du président dans la République française, Monsieur François Hollande et de l’UNESCO qui aura lieu à la Bibliothèque nationale de France/ Maison de l’Amérique latine à Paris du 19-20-21 septembre 2012 (Entrée libre).

Colloque International "Regards Croisés : St John Perse"
Colloque International “Regards Croisés : St John Perse”
Colloque International “Regards Croisés : Aimé Césaire”

Le colloque international sera dirigé par un comité scientifique tel que : Bernadette Cailler (Professeur émérite, Université de Floride, Etats-Unis), Samia Kassab-Charbi (Université de Tunis), Patrick Chamoiseau, Ernest Pépin, Pierre Brunel (Institut universitaire, Paris IV-Sorbonne) et Loic Céry (Directeur. IFUPE,Paris).

Aperçu du programme :

MERCREDI 19 SEPTEMBRE – UNESCO, Paris

Commémoration du Premier Congrès des Ecrivains et Artistes noirs (19-22 septembre 1956, Paris, Sorbonne)
Table ronde : Le creuset des poètes humanistes. Avec, en introduction, une synthèse de Elisabeth Mudimbe-Boyi (Professeur émérite à l’Université de Stanford) : « Le Grand Livre d’Edouard Glissant »

JEUDI 20 SEPTEMBRE – Bibliothèque nationale de France (Petit Auditorium)

Le poète, le critique et le lecteur : voies entremêlées
Diffusion d’extraits du film d’Euzhan Palcy, Aimé Césaire, une voix pour l’Histoire (1992)

VENDREDI 21 SEPTEMBRE – Maison de l’Amérique latine (Auditorium),

L’incandescent dialogue des textes
Soirée Poétique « Traversée des archipels de la parole » mise en scène de Catherine Farhi et de Syto Cavé

Pour plus d’information : http://www.edouardglissant.fr/colloque2012.html

ou bien contactez : neeya@me.com


Cet article a été rédigé par Jean-Joseph Agoua du blog jeanjosephagoua
Bio de Jean-Joseph : Responsable du think tank Générations Horizons. Journaliste Pigiste pour le Bouquet Africa. Jeune homme dans la vingtaine en quête de vérités! Mes écrits n’engagent que ma personne.
Suivez-le sur Twitter : @doublej75

Connaissez-vous les projets d’infrastructures africaines les plus innovants ?

image o3b-networks-ltd

“Ces projets d’infrastructures africaines montrent que le temps de l’Afrique est vraiment venu, et que bon nombre des défis que les investisseurs ont traditionnellement associés au continent sont traités.”

KPMG, groupe de prestations de services et de conseil pluridisciplinaires au service des groupes internationaux, des PME et des collectivités publiques, vient d’établir un palmarès de 100 projets d’infrastructure urbaine considérés comme les plus innovants et inspirateurs au monde.

5 jurys régionaux ont sélectionné et évalué des centaines de projets sur la base de critères comme la réplicabilité, la faisabilité du projet, la complexité technique et financière, le caractère innovant et l’impact sociétal.

Parmi les projets nominés, 6 projets et réalisations d’infrastructures se sont distingués en Afrique : « Ces projets montrent que le temps de l’Afrique est vraiment venu, et que bon nombre des défis que les investisseurs ont traditionnellement associés au continent sont traités. Plus important encore, les défis sont relevés par des moyens novateurs, à la pointe du progrès », se félicite DeBuys Scott, senior partner corporate finance au bureau KPMG Afrique du Sud.

O3b Networks
Le projet O3b Networks consiste à financer pour 1 milliard $ et à déployer un réseau satellitaire de prochaine génération pour permettre à plusieurs milliards de personnes situés dans 177 pays d’accéder aux services télécoms de large bande.

Le projet Durban Waste to Energy
En Afrique du Sud, le projet municipal Durban Waste to Energy est un modèle d’innovation pour le continent africain car il transforme le méthane provenant des déchets ménagers en électricité journalière pour 5000 à 6000 ménages à faible revenu. De plus ce projet génère des revenus supplémentaires pour la ville de Durban grâce à la vente d’électricité et de crédits de carbone.
http://www.youtube.com/watch?v=KIsio3gc6Jk

L’hôpital Queen Mamohato Memorial au Lesotho
Le nouvel hôpital en PPP de 120 millions $ et 390 lits a remplacé l’hôpital vétuste Queen Mamohato Memorial Hospital.

Le projet de câble optique des BRICS
Ce projet est une initiative ambitieuse pour dynamiser les communications internationales entre les pays émergents par le déploiement d’une infrastructure cable optique de 34 000 km via le raccordement de villes comme Jacksonville (USA), Fortaleza (Brésil), Le Cap (Afrique du Sud), Port Louis (Ile Maurice), Chennai (Inde), Singapour, Shantou (Chine) à Vladivostok (Russie).

Le chemin de fer Ethiopie Djibouti
Ce chemin de fer de 656 km reliant Addis Abeba à Djibouti fait partie de la stratégie de l’Éthiopie à développer une infrastructure ferroviaire nationale pouvant avoir un impact positif significatif sur la croissance économique des pays de la Corne de l’Afrique. Le projet d’1,2 milliard $ est d’une importance économique capitale pour l’Ethiopie pays enclavé dont Djibouti représentant le seul accès portuaire.

Le métro Blue Line de la ville de Lagos
Le projet en PPP d’une durée de 25 ans permettra de combler une grave lacune dans l’infrastructure de transport de Lagos capitale économique du Nigeria. Le caractère innovant de sa structure de financement a retenu l’intérêt du jury.
http://www.youtube.com/watch?v=aAUkY_bOLsU

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Why Breakups Are Harder on Men ?

The Men in my life: the Breakups by Nina Mayers

I think personally I have a hard time breaking up…. It must have something to do with my ego, or better yet. Something to do with fear…. Actually am not quite sure; I haven’t quite figured out the whole thing; most times I simply walk away, preferring to do my own thing than be fed a bunch of strung up excuses that quite frankly don’t take us very far. But often times; the jerks are not man enough to say they are tired and so we usually just die out (they have an amazing way of coming back though; check out the come back series)

I love the men in my life. I think I’ve told you this before, the reason I love them so much is for the lessons they are CONSTANTLY and I mean constantly imparting on me. By the time am done, I will most certainly have a PhD in them.

Name: Sydney
Crime: High School Lover

Sydney and I dated on and off, high school to college, we were friends, sometimes lovers but mostly “friends”. Whenever the drama became intense, we become friends again. He then decided to move away for ‘much’ higher education. That meant that we would be about 5 hours apart …by plane. Cost of seeing each other once a month : in the ups of 400$ *on sale*…cost of maintaining the relationship: 30$ for the unlimited long distance, drama, more drama, no real communication and frustration at seeing each other only for a couple of days. Cost of breaking up by MUTUAL CONSENT: priceless! We both agreed after 8 months of tracking back & forth (i did most of the trekking, as the accommodating loving girlfriend *bs*) , we understood, or rather I understood I couldn’t put myself through it much longer. So we both agreed (read here mutual) to let bygones be bygones.

Sentence: A life long relationship of what ifs. Because the relationship never really got the chance to discover the real issues, and because we supposedly mutually agreed to end it, we always have that random conversation where we wonder IF…. p.s I hope he’s not moving back here any time soon 🙂

Name: Donald
Crime: Insecurity

Nothing turns me off more than insecurity in a man. Nothing turns me on more than charm, charisma and funny. Donald was on the ledge, he had both these personality traits. One got me into him and the other well, kicked me out and did so hard. I was always having to explain to him my whereabouts. Donald loved the idea of me being there, but didn’t understand that sometimes I needed my space. He was a loving individual, he was funny and just charming… But for some weird reason he either didn’t trust me or as I like to think of it, he didn’t trust himself enough. I mean am all for affirming your relationship and all that… But am the kind of girl who also needs to know that she is a whole individual. So I’ve never quite figured out of this was his issue or mine. The end of the relationship was perhaps worse than all the drama from the real housewives, we fought and fought… He became my local FBI and i felt like the un-sub on the run… Conclusion: we accumulated hurt, hate and frustration till one day I said “this is it”.

Sentence: Unresolved bitterness that makes it uncomfortable for us to hang around the same joints. He still thinks I cheated on him.

Name: Jack
Crime: Indifference

His indifference, led to my indifference which led to non existence. He cared from a distance; well I should say he sold me an illusion, which I bought (call me naive or hopeful) and then once his job was done, he did what most guys do, he started to act all un-interested. As those would say, “he just wasn’t that into me”… Being the perfect guy, he couldn’t just say this is not for me; he had to play it cool, coward (if you ask me) and let me come to my own discovery of the whole issue. Having tried the whole, ;could you explain things to me’ and that eternal need for ‘closure’ we women have… I eventually got the hint and moved on… So my indifference or whatever other word you want to qualify it with led to me just not giving a shit… He never called again and I well…haven’t called since. If this was a utopia; we would still be together 🙂

Sentence: I love the fact that ‘comebacks’ are an inevitable formality – i put the dish in the freezer. Nah am not the vengeful type… The sentence for this one is a mixture of ‘good riddance’, i wish i knew where i went wrong, could it have been different… Its

Ladies, bare all with me and tell me your naked breakups…

Le Congolais Vérone Mankou le premier smartphone africain

Le jeune Congolais, Vérone Mankou, 25 ans, concepteur de la première tablette tactile africaine, a présenté à Brazzaville, son nouveau produit, un smartphone, le tout premier du genre conçu en Afrique.

Le Congolais Vérone Mankou présente à Brazzaville le premier smartphone conçu en Afrique
Le Congolais Vérone Mankou présente à Brazzaville le premier smartphone conçu en Afrique

La conception du smartphone ‘Elikia’ a nécessité à Vérone Mankou près d’une année de travail et un investissement de 60 millions de FCFA (120.000 dollars américains). Comme la quasi-totalité des smartphones l’Elikia (qui signifie « espoir », en lingala), l’appareil a été assemblé en Chine.

‘Elikia’ a un écran tactile de 3,5 pouces, une mémoire de 512 Mo et un processeur de 650 Mhz. Sa mémoire interne de 256 Mo est extensible jusqu’à 32 Go. Outre son GPS, le smartphone ‘Elikia’ dispose d’un appareil photo de 5 méga pixels.

VMK, le premier smartphone conçu en Afrique
VMK, le premier smartphone conçu en Afrique

Le smartphone ‘Elikia’ sera commercialisé sous la marque VMK  dans la deuxième quinzaine du mois d’octobre prochain, dans trois pays au départ, à savoir la France, la Côte d’Ivoire et le Congo où il sera vendu à 85.000 FCFA.

Le projet bénéficie déjà du soutien de sociétés de téléphonie mobile comme Airtel, Warid et MTN. L’Elikia sera présenté le 13 septembre à Pointe-Noire (Congo) et le 3 octobre à Abidjan en Côte d’Ivoire pendant les «Africa Télécom People».

Nous oeuvrons toujours sur le contenu. Nous avons une place de marché qu’on appelle le VMK Market, qui permet aux gens de télécharger des applications et aux développeurs de faire connaître leurs applications. Avec ce smartphone, nous espérons lancer la mode GPS qui n’existe pas au Congo, parce que le terminal coûte cher. a expliqué Mankou.

Le jeune Vérone Mankou a créé depuis 2009 la société VMK (Vou mou ka, en dialecte Kituba, signifiant réveillez-vous).

Site : http://www.vmktech.com/

Pour la simplification de la création des banques en Afrique

L’économiste camerounais, François N’Dengwe, a plaidé jeudi à Paris en faveur d’une simplification de la création des banques en Afrique.

Il estime que celles-ci peuvent contribuer à mobiliser l’épargne pour le financement du développement du continent. «Il est actuellement plus difficile de créer une banque dans un pays africain qu’aux Etats-Unis ou en Australie. C’est une situation qui pénalise les économies de nos Etats et retarde notre développement», a soutenu le fondateur et président du cabinet Africa Board Advisory.

Il a expliqué la persistance de la corruption dans certains Etats par la faible bancarisation qui favorise la circulation d’importantes sommes d’argent en liquides et exclut les autres moyens de paiement tels que les chèques, les virements et les transferts bancaires.

«Les obstacles à la création de banques entraîne la faible bancarisation sur le continent. Celle-ci entraîne à son tour une forte circulation du cash qui passe d’une main à une autre. Or, il est établi que la circulation de l’argent liquide favorise le détournement et la corruption», a mis en garde M. N’Dengwe.

Pour lui, les Etats africains doivent donner l’exemple en mettant fin au paiement en liquide des agents du secteur public.

«Certains de nos Etats pratiquent encore le billettage qui consiste à remettre aux fonctionnaires leurs salaires en liquide. Il faut mettre fin à cette situation anachronique. Pour cela, il nous faut permettre la création de banques locales, sous-régionales, régionales et nationales», a argumenté le président de Africa Board Advisory.

Il faut créer, a-t-il estimé, des banques spécialisées, des mutuelles, des crédits agricoles partout en Afrique au plus près des citoyens afin que leur épargne soit collectée et injectée dans le circuit économique.

«Aujourd’hui encore dans nos pays, les gens gardent l’argent sous l’oreiller, dans les boutiques, au marché, sachant que cette épargne peut être volée ou brûlée dans des incendies accidentels. Quand je vois ce qu’une formule d’épargne comme le livret a rapporté en France, je ne peux qu’exhorter nos Etats à favoriser la création d’institutions d’épargne et de crédit comme les banques», a encore dit l’économiste camerounais.

Entrevue video de Reine Mbea, auteure du livre Les Aventures de Sissi

« Les Aventures de Sissi : Chroniques d’une sérial loveuse » de Reine Mbea évoque le quotidien d’une jeune femme africaine en quête d’un avenir meilleur.

les aventures de sissi - Reine Mbea
les aventures de sissi

Suite à notre DiasPortrait avec Reine Mbea, auteure du livre Les Aventures de Sissi, nous avons eu l’occasion de la rencontrer de nouveau pour une interview exclusif à quelques jours de son premier événement dédicasse montréalais.

Reine Mbea donnera une séance de dédicasse le 29 Septembre 2012 de 14h à 16h à la Maison de la Culture Frontenac située au 2550 Rue Ontario Est à Montréal. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site officiel Les Aventures de Sissi.

Le panafricanisme est-il une conception erronée ? Par Jean-Joseph Agoua

image Nkrumah

Le panafricanisme est en « pleine émulation » comme on peut souvent l’entendre ci et là…

Que soit dans l’art, l’économie, le sport et bien d’autres domaines. Or globalement le continent est toujours en déliquescence malgré qu’une frange de personnes courageuses qui se battent tous les jours pour élever le continent africain à la place qu’il mérite. Miner par des guerres civiles que nous pensions jadis derrière nous (naïvement, il faut bien le reconnaître) ; la tendance actuelle dans la diaspora est la question du panafricanisme. Le panafricanisme est un prisme souvent prôné par l’intelligencia diasporique, voire des jeunes bercées par l’amour de la « Terre mère ». En son sein, de la société civile aux acteurs étatiques très peu mettent en exergue le Panafricanisme. Bon nombre parlent d’unité sans vouloir utiliser le terme de panafricanisme qui selon eux est trop péjoratif par rapport à l’essence de leur « état nation » et à leur « souveraineté ». Nous n’en disconviendrons pas, cependant c’est très discutable. À suivre !

On ne vous apportera pas un débat axé sur la souveraineté ou sur l’état nation tend défendu par chacun comme un prisme qui s’inscrit sur un fait historique et indéniable aujourd’hui. Nous revenons sur le débat initial, le panafricanisme.

Pour ma part, suis-je dans l’erreur de croire dur comme fer, sachant que personne ne détient une vérité alors qu’il y a des vérités, au panafricanisme ? J’ai pris le soin de poser une question « simple » sur certains réseaux sociaux : le panafricanisme est-il une conception erronée ? Nous avons retenu deux réponses. L’une est celle d’un jeune homme du nom de Heru Niang et l’autre d’une jeune femme du nom de Leatik qui sont nuancées.

« Il est d’abord important de préciser avant de répondre à cette question sur le Panafricanisme n’est pas une conception, mais une réalité. Il est une réalité historique, car tous nos illustres et antiques dirigeants préconisaient l’union pour solution à la médiocrité de notre situation (Narmer unissant quasiment toute l’Afrique de l’Est; Shaka Zulu avec l’Afrique sud-est; tous les royaumes africains du XIIIe au XVIIIe siècle), une réalité économique, car l’isolement voulue ou subie par certains États africains cherchant leur indépendance financière ne peuvent s’en sortir qu’en pratiquant des partenariats interafricains (création de monnaie commune avec Kadhafi, Mugabe, Nasser) et une réalité militaire (nous pouvons le constater avec l’extrême et déconcertante facilité qu’ont les abominables à conquérir un État africain comme la Libye, la Côte d’Ivoire, le Mali et Haïti).

Nous noterons que la force démographique africaine, étant substituée par la capacité pour l’Occident à enrôler des mercenaires et des traîtres, ne permet pas à un État africain d’avoir une armée assez imposante pour résister aux infanteries ennemies supérieures en qualité.

Enfin, il faut savoir que le Panafricanisme n’est pas une fin, mais un moyen. Un moyen d’assurer la sécurité de tous les États internes à cette entité panafricaine recherchée: une économie commune permettrait de briser les anciennes relations coloniales (18 États africains font partie du Commonwealth; quelques États africains font partie de certains accords de l’Union Européene ; sans parler du réseau France Afrique) et un système de défense continental organisé (les exemples des invasions de la Côte d’Ivoire, du Mali et de la Libye; les défaites de l’Égypte et de l’Éthiopie; les nombreuses bases militaires occidentales présentes en Afrique).

Ainsi, pouvons-nous dire que le Panafricanisme est une conception erronée? Absolument pas. Le Panafricanisme est l’avenir de l’Afrique. Non pas dans le sens populaire qu’on donne à toutes les théories et idéologies dont on fait l’apologie, non. Le Panafricanisme est l’avenir de l’Afrique, car il s’agit là de la seule et unique issue non seulement de tous les afro-descendants de la planète, mais aussi pour toute l’Humanité » ça va de soi. Toutefois les avis divergent comme celui de Laetik qui a un avis court et en dichotomie avec la précédente.

« La confusion entre le Panafricanisme et l’afrocentrisme est trop importante. Et puis je pense que la volonté de créer une « unité » panafricaine se réduit de jour en jour. La désinformation, l’ignorance et l’incompréhension et parfois même très souvent sur un déni qui existe tant bien que mal entre nos peuples d’Amérique, des Caraïbes et de l’Afrique n’est aucunement comparables aux motivations et objectifs des pères fondateurs de ce mouvement. J’ai donc l’impression qu’il faut soit revenir à la genèse ou tout recommencer ».

Malgré les divergences des deux points de vue, il faut noter au travers de leurs écrits que cette notion de panafricanisme va au-delà même de la palpabilité. Je dirai que c’est encore plus grand, c’est méta physique. Je ne me permettrai pas de faire un mimétisme sur Gaulles car nos objectifs diffèrent (quoi que…), mais je parlerai de grandeur. Et la grandeur est dans l’esprit et dans la nature que peut incarner le panafricanisme. Nous conviendrons que le panafricanisme n’est pas une conception, mais un paradigme juste, réel et adapté au contexte dans lesquels se trouve ce continent aux multiples îlots (non aux états) en dégénérescence depuis ce que nous appelons aujourd’hui Indépendantes.

En sommes nul ne pourrait se targuer d’avoir une quelconque réponse à cette problématique. Néanmoins pour que le continent africain puisse se sublimer dans sa mosaïque (il ne faut surtout pas le nier) culturelle et historique, il faudra se ranger derrière un prisme unique et marcher en ordre de bataille. Car ça nécessite de l’abnégation, de la discipline et surtout une volonté. De ce fait, seuls les Africains ont la réponse et la solution à cette problématique. C’est ainsi que les grandes civilisations se sont sublimées et ont relevé de grands défis de l’humanité. Pas celle à géométrie variable que nous connaissons aujourd’hui.

Merci à Héru Niang et à Léatik pour leur apport intellectuel !
NiangHeru : www.twitter.com/NiangHeru
LEATIK_ : www.twitter.com/LEATIK_


Cet article a été rédigé par Jean-Joseph Agoua du blog jeanjosephagoua
Bio de Jean-Joseph : Responsable du think tank Générations Horizons. Journaliste Pigiste pour le Bouquet Africa. Jeune homme dans la vingtaine en quête de vérités! Mes écrits n’engagent que ma personne.
Suivez-le sur Twitter : @doublej75

Démocratie bien ordonnée commence par soi-même Par Jean-Joseph Agoua

Démocratie bien ordonnée commence par soi-même Par Jean-Joseph Agoua

Je n’entrerai pas dans des diatribes techniques de politologue ou scientifiques, car il est temps de faire place à des messages simples et compris par tous !

Je commencerais par dire « Jean-Marie Le Pen que nous n’avons pas besoin de présenter ». Sarcastique ? Oui en effet ! Tel est la citation qui m’est venue spontanément à l’esprit. Pourquoi ai-je ce réflexe spontané de faire comme tout le monde « Que nous ne présentons plus » ? En quoi cet homme tant décrié par moi et les autres n’aurait pas le droit d’exprimer son amour à ce pays qui lui a tant donné ?

En tant qu’Afro descendant je ne peux que le comprendre. Nous voulons tous la même chose : l’émancipation et l’épanouissement ! Que vous soyez, patriote, anti patriote, panafricain ou pas, mondialiste ou pas, etc. Néanmoins cet épanouissement doit être singulier dans une pluralité (l’un ne va pas sans l’autre, ils sont complémentaires). Encore heureux j’ai envie de dire ! Nous avons certes des particularités et des différences, mais le plus important est d’être d’accord sur l’essentiel.

Jean-Marie Le Pen ne fait que peindre un tableau que nous voyons tous au gré et au mal de ce monde en décadence. Rien de surprenant me dira-t-on aujourd’hui. La tendance actuelle est de « dire la vérité », mais combien parmi nous la vivent ? Les acteurs politiques et de la société civile de tous les continents s’emploient dans cet exercice qui est vide. J’ai appris dans ma propre expérience de vie que nous aimons fuir la vérité. Elle fait mal, mais est-elle une tare au point de vouloir prendre la poudre d’escampette par des mesures sans lendemain ? La collectivité aujourd’hui est une faiblesse. Quand je parle de faiblesse, je veux mettre en exergue le manque de vision de chaque individu, et ce, toujours à sa juste mesure.

Jean-Marie Le Pen, en filagramme parle de carence dans la transcendance à travers les prismes qu’il met en exergue. Les élites européennes, africaines, asiatiques, latino ne font que repousser les problèmes de leur continent pour cacher leur manque d’innovation et d’alternatives dans ce paradigme systémique et quand bien même… Je ne me permettrais pas de juger ceux adeptes du mondialisme, bien au contraire, car nous aspirons à vivre ensemble dans cette planète qui finalement est minuscule malgré la grandeur que l’on peut s’en faire dans l’imagination de tout un chacun.

Pour ce faire, il est tant que chacun fait face à ses responsabilités avant de demander des comptes aux autres. De ce fait, il faut que chaque individu fasse un réel travail d’introspection et pose des actes qui aspire à améliorer son espace direct (toujours à sa juste mesure), c’est à dire, son domicile, village, ville, département, et son pays.

Il est temps que chaque individu dans son être comprenne le sens de son environnement direct. C’est-à-dire chez lui !


Cet article a été rédigé par Jean-Joseph Agoua du blog jeanjosephagoua
Bio de Jean-Joseph : Responsable du think tank Générations Horizons. Journaliste Pigiste pour le Bouquet Africa. Jeune homme dans la vingtaine en quête de vérités! Mes écrits n’engagent que ma personne.
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Afro Inspiration : Ludovic Pozzo, Artiste peintre et infographiste

Si une image vaut mille mots, les peintures de Ludovic Pozzo valent mille poèmes. Rencontre avec ce touche-à-tout artistique originaire des Antilles.

image Art Pozzo
Art Pozzo

Bonjour Ludovic, présentez-vous en quelques mots ? 

Je m’appelle Ludovic Pozzo je suis un artiste peintre autodidacte et infographiste. Je suis originaire de la Guadeloupe et de la Martinique et je vis dans le Nord de la France.

Vous avez touché à la bande-dessinée, l’illustration ou encore la photographie d’où vient cette passion pour l’image ?

Cette passion pour le dessin existe depuis toujours. Enfant, je corrigeais dans ma tête les défauts esthétiques que je rencontrais un peu partout et à l’école je me suis aperçu très tôt que je n’avais pas mal de facilité à représenter les choses. Ça suscitait l’admiration de mes camarades ou ça les amusait, alors j’ai continué ! Au début c’était un passe-temps qui s’est transformé plus tard en vocation.

Que retirez-vous de votre passage à l’école des Arts Graphiques ?

C’était des années exceptionnelles, j’y ai appris un tas de choses, je regrette de ne pas avoir continué plus loin. Au niveau graphique j’ai appris à assouplir mon trait qui était à l’époque trop rigide et géométrique (génération manga!) La reproduction d’un sujet à l’identique était le défi que j’adorais relever pendant les examens ! Mais c’est surtout l’histoire de l’Art qui m’a marqué. On apprend grossièrement l’étude de tous les styles picturaux, les symboles et l’évolution de l’Art à travers les époques. Je pense que c’est indispensable pour comprendre l’Art.

Vous utilisez à la peinture acrylique et à l’huile, quelles sont les particularités de ces techniques ?

Tout est une question d’aise. Certains préfèrent l’acrylique car elle se dilue à l’eau, sèche vite et permet de travailler rapidement, pour les débutants c’est l’idéal. D’autres préfèrent la peinture à l’huile car elle plus est tendre au niveau de la texture et offre un très grand panel d’effets. On la dilue à l’essence de térébenthine et on peut la mélanger à des liants, siccatifs, huile de lin etc.

L’avantage de la peinture à l’huile est qu’on peut pousser très loin la transparence et la profondeur des couleurs. Elle prend quelques jours pour sécher ce qui permet de retoucher facilement en cours de route, mais elle est complexe car il faut savoir «doser» ses mélanges pour des effets précis. Par exemple il y a des temps de séchage à respecter pour superposer les glacis ( fine couche transparente). Peindre à l’huile c’est comme faire de la cuisine.

Pourquoi avoir choisi «la vie antillaise» comme thématique principale ?

La vie antillaise c’est ma culture et naturellement l’inspiration coule de source. Je puise l’inspiration un peu partout. Mon tableau « Un ami trouvé sur le chemin de Cohoba» est comme un hommage à toutes les tribus des Indiens arawaks et tainos qui peuplaient autrefois la Caraïbe. J’aime en général les cultures que l’on considérait du temps de l’époque coloniale comme «différente». L’identité créole est troublante car elle est faite de métissage et de cultures opposées.

image Tableau : Un ami trouvé sur le chemin de Cohoba
Tableau : Un ami trouvé sur le chemin de Cohoba

Mon tableau «La Mulâtresse au Diamant« a été conçu dans cet état d’esprit. Est-ce qu’une jeune mulâtresse de Saint-Pierre devait porter un collier de perles blanches ou de perles d’or ? J’aime assez intégrer une histoire à mes tableaux et je suis Pablo Picasso qui disait : 

« La peinture n’est pas faite pour décorer les appartements, c’est un instrument de guerre, offensif et défensif, contre l’ennemi. »

image Tableau : La mulâtresse au Diamant
Tableau : La mulâtresse au Diamant

À quel endroit des Antilles avez-vous puisé votre plus grande inspiration ?

En Guadeloupe précisément en Grande-Terre car il y a des campagnes immenses. Je me souviens quand j’étais enfant, derrière chez ma grand-mère il y avait un grand jardin qui ressemblait plutôt à un parc et qu’on appelait «Bananier».Pour y entrer, il fallait franchir une petite palissade de feuilles de tôles situées au fond du jardin. On adorait aller y jouer avec les cousins il n’ y avait personne! Que des larges champs de cannes à sucre, des bananiers, des petits lacs, des arbres, des moulins abandonnés, des grands chemins blancs caillouteux, des boeufs et des cabris.. bref! Des animaux un peu partout. C’était paradisiaque. C’était comme un autre monde pour moi, je me la jouais Tom Sawyer !

Quels sont les artistes antillais qui vous ont influencés ? 

Dans le domaine de la peinture, j’aime beaucoup le toiles de Lyonel Laurencea, mais je ne peux pas parler d’influence mais plutôt d’inspiration. C’est surtout la musique antillaise qui m’inspire. J’aime tous les chanteurs des années 80 qui ont marqué l’age d’Or du Zouk. Jocelyne Béroard du mythique groupe Kassav a une voix qui m’emporte . C’est par exemple de sa chanson intitulée « milans » que m’est venu le titre pour le tableau « Preneuses de milans gênées par un tambouyè». Prendre un milan en créole signifie aller commérer. Dans ce tableau l’une des deux femmes est gênée par ce tambour symbolique (qui peut émettre plusieurs sons différents).

image Tableau : preneuses de milans gênées par un tambouyé
Tableau : Preneuses de milans gênées par un tambouyé

Que pouvez-vous nous dire quelque chose sur la Guadeloupe ou la Martinique que beaucoup de gens ignorent ?

La Guadeloupe et la Martinique sont surnommées « les îles soeurs» mais elles ont leur caractéristiques uniques. Ce sont des départements français qui se situent non pas à côté de l’Afrique mais en Amérique centrale ! Connaître ça c’est la base mais c’est déjà pas mal ( rires) ! Pour le reste, je vous invite à y passer vos vacances, loin des clichés et de ce qui se raconte, ce sont des îles magnifiques et les gens y sont chaleureux.

Si vous pouviez être exposé dans toutes les galleries du monde ce serait laquelle et pourquoi ?

Je n’ai aucune préférence pour ce qui est des galeries et je ne cours pas non plus après les galeristes. Les amateurs d’Art adorent entendre qu’un artiste expose dans une «célèbre galerie de New-York» ça sonne toujours bien à l’oreille. La seule chose que j’aimerais pour mes tableaux, c’est un endroit épuré et paisible, des grands murs blancs avec un bon éclairage et un parquet sympa. Si je trouve un endroit pareil dans n’importe quelle ville je prends !

image Ludovic Pozzo
Ludovic Pozzo

Où pouvons nous voir et acheter vos oeuvres ?

Toutes mes créations sont exposées sur ma fanpage Facebook qui s’intitule « Art Pozzo». Elle est accessible à tous. Actuellement je prépare toujours ma première grande exposition, mon soucis est de trouver un endroit . (Je gère tout tout seul, voilà pourquoi je prends autant de temps !) Pour 2013 j’aimerais exposer aux Antilles j’éspère pouvoir rendre cela possible. Pour acheter mes oeuvres il suffit de me contacter par email à cette adresse : peinture.pozzo@yahoo.fr

Un dernier message pour les lecteurs d’AfrokanLife ?

Merci à vous pour l’interview, j’ai passé un bon moment en votre compagnie… Mes pinceaux commencent à sécher il faut que je m’y remette alors je vous dis à bientôt à l’une de mes expos !

Lien : www.facebook.com/Ludopozzo

Contact : peinture.pozzo@yahoo.fr

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Festival International du Film Black de Montréal 2012 – Les surprises

La programmation de la 8e édition du Festival International du Film Black de Montréal qui se déroulera du 19 au 30 septembre 2012 réserve de belles surprises.

Voici un aperçu de films à l’affiche : Sing your song, Le Bonheur d’Elza, Lucky, How to Steal Two Million, LUV, Othelo Burning, Sonny Boy, Winnie, Dear Mandela, Alaskaland, From Zimbazwe to Santa Fe, Hotel Haiti, Ithemba, Slavery by another name, Surfing Soweto, The Carrier, The Central Park Five, The Girls in the band, The Fourth World, The Three way, Hopelessly in June, On the Wings of men, MacPherson et plusieurs autres.

Durant ces 12 jours de découvertes, des acteurs et des réalisateurs, d’ici et d’ailleurs, viendront à la rencontre des festivaliers pour partager leur passion du 7e art sous l’impulsion de Global Montreal en collaboration avec la Fondation Fabienne Colas. Voici un extrait vidéo de la conférence de presse :

Pour tous les goûts, les productions du Festival International du Film Black de Montréal sont réparties sous 10 thématiques :

  1. Drame,
  2. Art/poésie/musique,
  3. Comédie,
  4. Haïti,
  5. Histoire/traditions,
  6. Immigration/ségrégation,
  7. Conditions humaines,
  8. Animation,
  9. Accomplissement
  10. Afrique en mouvement

De plus, plusieurs grands événements ponctueront le festival :

19 septembre au Cinéma Impérial : Film d’ouverture – WINNIE et hommage à HARRY BELAFONTE

20 septembre à l’Université Concordia (salle H-110) : Présentation spéciale et causerie avec HARRY BELAFONTE

22 septembre dès 19h30 au Centre Culturel La Perle Retrouvée : Soirée haïtienne

26 sept, 18h30 à la Cinématèque Québecoise : Présentations spéciales NOIRS DE FRANCE 

27 septembre à l’Hôtel Hyatt Regency : Conférence et hommage à STEDMAN GRAHAM

30 septembre au Cinéma Impérial : Film de clôture – THE CENTRAL PARK FIVE 

Liens : www.montrealblackfilm.com

www.facebook.com/blackfilmfestival

www.twitter.com/filmblackmtl

La vie devant soi de Emile Ajar / Romain Gary

Peut-on vivre sans Amour, M. Hamil ? Et si je vous parlais du roman La vie devant soi (Emile Ajar/ Romain Gary)

image la vie devant soi

Une scène de vie normale dans le quartier de Belleville : un immeuble vétuste, pas d’ascenseur, et ses six étages à gravir. Six étages interminables qui représentent une petite mort pour Madame Rosa, tant le poids de l’âge se fait ressentir. Au sommet, des enfants l’attendent, ils sont juifs, maghrébins, africains, jaunes, chrétiens, des nourrissons ou des adolescents en devenir… et parmi eux, il y a Mohammed qui préfère qu’on l’appelle Momo. Il n’a connu que ça, l’amour de Madame Rosa et les rejetons de cette jardinière d’enfants, tous des enfants de pute. Ils sont des enfants non voulus, des enfants sans existence officielle.

Le problème c’est qu’elle n’est plus toute jeune Madame Rosa, elle n’a plus les jambes de sa jeunesse quand elle se défendait rue St-Denis à Paris, et puis cette histoire d’air et d’oxygène qui n’alimentent plus le cerveau…. c’est une épée de Damoclès au-dessus de sa tête.

La vie est un combat de tous les jours pour le jeune Momo, partagé entre ses tribulations de gosse (il zone, fauche un truc par-ci, par-là, fait le pitre dans la rue pour gagner trois sous), et le contact avec la dure réalité (Madame perdant la boule dans cet appartement déserté). Il se demande parfois ce qu’il fout avec cette vieille juive grosse et moche sur les bras mais pourtant il l’aime comme la chose la plus précieuse qu’il ait sur terre, c’est comme ça.

Au fond, la vie n’est qu’une putain d’injustice, alors il fait ce qu’il peut pour lui rendre plus agréable, la torche, la nourrit, la pomponne avec du parfum. Mais il sait qu’elle n’en a plus pour longtemps, que tout fout le camp dans son corps et que la fin est proche. Il le sait et il ne comprend pas qu’il y a des gens qui ont tout, qui moches, vieux, pauvres et malades, et d’autres qui n’ont rien du tout.

Mais en son for intérieur, il espère encore, il donnerait tout ce qu’il possède pour que Madame Rosa redevienne jeune et belle comme quand elle était pute. Dans cette cabine de doublage, il se met à chialer comme un morveux quand il voit ce film qu’on rembobine car il se représente mentalement Madame Rosa, elle-aussi, aller à reculons, passer de son état de sénilité à devenir la belle femme rousse et forte qu’elle était avant. La réalité pourrait être cruelle, et pourtant avec sa candeur d’enfant et son optimisme de mioche, Momo y croit, dans une Belleville romanesque, il deviendrait policier ou bien proxynète comme ça, il pourrait s’occuper des putes vieilles et moches qui ne servent plus à rien comme Madame Rosa.

Fort heureusement, ça grouille de vie dans le quartier, c’est une petite tribu, il y a de la solidarité entre les gens malgré les fossés culturels, parmi eux N’Da Amédée, le maquereau dandy, Monsieur Waloumba, le cracheur de feu, Mme Lola, la travestite, ancienne champion de boxe au Sénégal. Et ça donne des scènes d’entraide hilarantes mais aussi extraordinaires d’humanité.

La vie devant soi, c’est une histoire d’amour, c’est une question de dignité : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ce sont des gens qui se désolent de voir que l’on laisse tomber ses vieux – pour peu qu’ils meurent en silence – dans un pays comme la France. Une œuvre sur la tolérance et l’amour universel.

A la question naïvement  posée par Momo à M. Hamil tout le long du livre : Peut-on vivre sans Amour, M. Hamil ? Le livre se termine par cette réponse implacable : Il faut aimer… tellement vrai !

Sortir à Paris : Journées Européennes du Patrimoine

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Vous êtes désireux de bons plans n’est-ce pas ? J’ai peut-être quelque chose qui va vous intéresser. En effet, les 15 et 16 septembre prochain auront lieu les Journées Européennes du Patrimoines.

Vous allez me dire, mais qu’est ce que cela signifie ? Je vous répondrai tout simplement que durant ce week-end tous les curieux seront ravis. Effectivement, les Journées Européennes du Patrimoines permettent l’accès gratuit aux différents musées, aux bibliothèques patrimoniales ainsi qu’à tous les joyaux du patrimoine de la ville ou vous habitez.

Bien entendu Paris, la ville lumière n’échappe pas à cette tradition qui fêtera son 29eme anniversaire. En effet, pour cette 29eme édition des Journées du Patrimoines, la ville de Paris organisera des visites thématiques ou ludiques, des spectacles, concerts et ateliers. De plus, cette année le thème des Journées Européennes du Patrimoine est : Les monuments cachés.

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Voici des exemples d’activités ou d’évènements qui seront mis à disposition pour le public.

Cafés Croquis Géants

Crayons et feuilles à dessin seront vos compagnons le temps d’un moment unique et convivial pour dessiner librement et réinventer ce patrimoine urbain. Profitez d’un lieu d’exception, d’une oeuvre d’art dans la ville et d’architecture uniques pour partager votre propre vision de Paris, ses rues et son patrimoine.

Rendez-vous à 12h au Passage des Panoramas (angle Galerie des Variétés). La séance est précédée d’une visite des passages – rdv à 10h place Colette pour un circuit de découverte de 2h, animé par l’association des Passages et Galeries

Puis à 16h au métro Raspail, à l’allée Georges Besse (angle bd Raspail/bd Edgar Quinet) pour créer et dessiner tous ensemble autour d’un café avec le soutien du musée Zadkine et de l’association des Passages et Galeries.

Les Balades du patrimoine

Les balades du patrimoine invitent à explorer les quartiers de Paris à l’aide de 39 brochures disponibles dans les mairies d’arrondissement, à l’hôtel de Ville et dans les musées municipaux. Cette année, 2 nouvelles balades voient le jour : Gestes et images de l’homme au travail, et Victor Baltard, architecte et restaurateur, qui permettra de découvrir le travail de l’architecte dans la capitale.

4 de ces balades du patrimoine existent également avec une version enfant : « Fontaines d’hier et d’aujourd’hui », « Statues sur les ponts » « Poètes et musiciens » et la balade «Mythes et réalités».

Pour les personnes en situation de handicap, une version de la balade « Poète et musicienne » du Parc Monceau est téléchargeable et imprimable sur paris.fr.

Je n’ai qu’une chose à dire, allez profiter de ces journées qui ont attirées plus d’un million de personnes l’an dernier. Vous serez le temps d’un week-end un explorateur avec pour unique but de vous réapproprier l’histoire de votre ville.

Pour plus de renseignements n’hésitez pas à aller sur http://patrimap.paris.fr.

Laura Eboa Songue et Paola-Audrey Ndengue invitées de Alain Foka

Alain Foka a reçu Laura Eboa Songue et Paola-Audrey Ndengue dans le cadre de l’émission Afrique Plus sur RFI pour parler du magazine de mode FashizBlack.

Fashizblack est un e-zine consacré à la mode et aux tendances pour et par la communauté noire. Après 3 ans de production en ligne exclusivement, FASHIZBLACK offre désormais un magazine papier depuis Janvier 2012.

 Paola-Audrey Ndengue
cover magazine fashizblack

Oui mais on apprend quoi ?

Dans cette entrevue de 20 min avec Alain Foka  la directrice artisitique et la directrice générale nous apprennent que FashizBlack

…répond notamment à la sous-représentation des mannequins noirs dans l’industrie de la mode

…s’adresse à un coeur de cible 18-35 ans “afropéen”

…version web atteint 200 000 visiteurs uniques par mois

…version papier est tiré à plus de 50 000 exemplaires

…recueille 45 000euros pour son lancement du 1er numéro papier

Jusqu’à la rien de neuf pour les amateurs de FashizBlack à en juger les réactions sur Twitter :

Alors pourquoi écouter l’entrevue ?

Mettre une voix, une élocution, un accent sur les fondatrices de FashizBlack vaut le détour mais l’intérêt de l’entrevue réside sur les révélations de Laura et Paola sur les annonceurs, sur le développement multi-plateforme et sur la diaspora camerounaise. Bonne émission !

Alors ? Que pense-vous de cette entrevue FashizBlack? Dites moi ce que vous en pensez dans la section commentaire ou bien sur mon Twitter !

La Semaine de la Mode de Montreal – JOUR 4 #SMM23

Semaine de la Mode

Clôture de la Semaine de la Mode de Montreal !

La Semaine de la Mode de Montréal s’est achevée ce vendredi 7 Septembre à L’Arsenal. Pendant 4 jours, les défilés des designers ont fait le bonheur des acheteurs, des médias et du public. Chaque collection se distinguait des autres et reflétait avec brio la vision du designer. La prochaine saison estivale vous réserve de belles découvertes mode!

Afin de terminer en beauté, nous avons fait une visite en backstage de la Semaine de la Mode de Montreal. Nous avons rencontré la directrice artistique Amélie Ducharme en pleine préparation maquillage pour le défilé de la designer Rachel SIN.

La Semaine de la Mode de Montreal
Défilé Rachel SIN

La prochaine édition de la Semaine de la Mode de Montréal aura lieu en hiver 2013. Restez connecté sur AfrokanLife pour plus d’informations.

La biotéthique africaine de Ibrahim Gueye Par Jean-Joseph Agoua

La biotéthique africaine de Ibrahim Gueye.

Quatrième de couverture : Présenter fût de manière non exhaustive, le droit positif qui, dans le domaine de la bioéthique, fait autorité en Afrique : tel est l’objet de cet ouvrage qui propose des analyses de nature comparative permet de présenter les normes de droit national qui s’affirment progressivement dans l’ordre juridique interne des États africains. À cet égard, l’étude des normes, énoncées dans les actes constitutionnels et infraconstitutionnels des États africains, permet de mettre en exergue des règles communes, notamment le principe de l’inviolabilité de la personne humaine. Au-delà, s’agissent de la formation des normes, l’influence exercée par le facteur religieux (place de l’Islam, de la chrétienté et du judaïsme) et le poids tenu par les traditions africaines sont plus particulièrement soulignés.

L’approche internationale invite le lecteur à entrer dans l’univers d’une organisation internationale “l’Organisation de l’unité africaine” qui, à travers la déclaration de Yaoundé adoptée en 1996, sut s’emparer des thématiques bioéthiques alors naissantes. Mais cette déclaration ne saurait masquer l’importance tenue par la production conventionnelle relative aux droits de la personne humaine en Afrique et qui concerne la bioéthique, sans la prendre pour objet. À ce sujet, les instruments régionaux sont étudiés à l’aune des textes universels (émanant de l’UNESCO et de l’OMS) que les États d’Afrique ont cautionnés.

En soulignant la force, mais aussi les faiblesses, de la déclaration sur la bioéthique de 1996, ce livre appelle à la formation d’une convention africaine sur la bioéthique et les droits de la personne humaine. Sous ce rapport, il est le vecteur d’une réflexion qui, s’inscrivant dans la ligne tracée par d’autres auteurs, s’efforce de promouvoir le droit continental de la bioéthique.

Ibrahim Gueye : De nationalité sénégalaise, est docteur en droit de l’Université Paris-Est Créteil. Il est titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en Droit de la Bioéthique, d’un diplôme d’Études approfondies en Théorie générale et Philosophie du Droit (Paris X-Nanterre) et d’une maîtrise en Droit Public-Relations internationales (Université Cheikh Anta Diop-Dakar). Il est le responsable juridique et des ressources humaines de la société Square One Aviation / JetEx Flight Support située à l’aéroport du Bourget, en région parisienne.

Sources :
Edition L’Harmattan
Etudes Africaines
Les normes de la biotéthique et l’Afrique


Cet article a été rédigé par Jean-Joseph Agoua du blog jeanjosephagoua
Bio de Jean-Joseph : Responsable du think tank Générations Horizons. Journaliste Pigiste pour le Bouquet Africa. Jeune homme dans la vingtaine en quête de vérités! Mes écrits n’engagent que ma personne.
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Afro Inspiration : Andrea BOMO et Manuela EBE, fondatrices de la chaîne Akouma TV

Andrea BOMO et Manuela EBE

Akouma TV, est l’initiative de deux camerounaises, Andréa BOMO et Manuela EBE, qui met en lumière une Afrique dynamique.

Le projet Akouma TV promeut un continent en plein essor afin de rassembler toutes les énergies nécessaires à sa reconstruction. À quelques jours du lancement officiel d’AKOUMA TV, nous les avons rencontrés. 

Bonjour les filles! Depuis le 10 mai, le teaser d’AKOUMA TV suscite de l’engouement de la part des internautes et totalise des milliers de vues. Ces résultats sont-ils à la hauteur de vos attentes?

Oui amplement. Nous ne nous attendions pas à un tel engouement à vrai dire. La plupart des internautes étaient intrigués par cette vidéo dont personne n’en connaissait ni le but ni le projet qui se cachait derrière. Dans un premier temps, nous avons souhaité garder le mystère autour d’Akouma TV afin de mieux captiver l’attention du public et de peaufiner le projet.

Créer une chaîne de télévision en Afrique est un défi de taille compte tenu du fait que la liberté d’expression est extrêmement régulée par les autorités gouvernementales. Comment appréhendez-vous cette situation?

Il est vrai que les chaines de télévision traditionnelles se voient contraintes pour la plupart de subir une certaine censure de la part des autorités gouvernementales en particulier en Afrique, mais nous avons l’avantage d’être un nouveau média: Internet a révolutionné la façon dont on communique et dont on traite l’information. Nous voulons avant tout que le maximum d’Africains et Afro-descendants de part le monde se reconnaissent à travers Akouma TV et cela nous impose d’être vrai et libre dans toutes les thématiques que nous abordons.

Quelles ont été vos motivations à lancer votre chaîne de télévision et quelles difficultés avez-vous rencontrées au cours de son élaboration?

Nos motivations ont été simples: combler un manque en matière de contenu vidéo sur la toile produit en Afrique. Ayant vécues en France pendant de longues années, nous ressentions une véritable rupture avec le continent qui nous a vu naitre. Rupture à la fois sociale, culturelle et spirituelle qui a été accentuée par une représentation trop figée de l’Afrique dans les médias occidentaux. Nous souhaitions, à travers nos reportages, apporter une nouvelle vision du continent en nous focalisant sur les aspects positifs. Parce qu’il faut le dire: on parle beaucoup trop de ce qui ne va pas en Afrique que l’inverse. Et c’est bien ça le problème…

Les difficultés que nous rencontrons depuis le début de ce projet sont surtout d’ordre technique. En terme de matériel puis en terme de connectivité Internet. Mais cela ne nous stoppe pas dans notre élan car nous avons la certitude que les choses sont amenées à s’améliorer au Cameroun en matière d’Internet. De plus, nous travaillons avec une équipe de créatifs compétents qui partagent notre vision (Studio Iboga).

Andrea BOMO et Manuela EBE

Vous êtes deux jeunes femmes dynamiques ayant voyagé à travers plusieurs pays. Comment votre vécu va-t-il influencer le contenu d’AKOUMA TV ? Y’aura-t-il un focus sur le Cameroun ou une ouverture vers l’extérieur?

Avoir la possibilité de voyager est définitivement un atout, et ce dans n’importe quel domaine d’activité. En étant en contact avec différentes cultures, nous avons développé chacune une véritable ouverture d’esprit qui se ressent dans notre travail. Nous avons donc la possibilité de traiter de sujets divers sous différents angles, avec une approche unique qui touchera davantage de monde. D’un point de vue esthétique, notre vision a aussi été fortement influencée par ce que nous avons pu voir à travers le monde. Pour ce qui est de l’ouverture, Akouma TV a l’ambition d’être un média panafricain, le siège est au Cameroun donc logiquement nous commenceront par là mais nous comptons nous étendre assez rapidement.

La première présentation publique d’AKOUMA TV a eu lieu le 19 mai 2012 au Barcamp Cameroon. Comment s’est déroulée votre présentation et quel apprentissage en avez-vous acquis?

A vrai dire, c’était une présentation tout à fait improvisée. Nous nous sommes rendues initialement à l’évènement pour le couvrir et les organisateurs nous ont convaincu de faire une présentation brève de notre projet qui pourrait intéresser grand monde. D’autant plus qu’il y avait un atelier « Web et culture » qui rentrait parfaitement dans nos cordes. Nous avons eu énormément de retours positifs, à la fois des encouragements et des critiques constructives qui nous ont permis d’améliorer le concept d’Akouma TV. Nous avons également découvert d’autres projets innovants dans le domaine des TIC. Et forcément, ça booste!

Compte tenu des coûts reliés à la technologie au Cameroun allez-vous opter pour un hébergement de vos contenus sur des plateformes tiers comme Dailymotion ou YouTube ?

Oui, dans un premier temps nous hébergerons nos vidéos sur YouTube et par la suite, nos contenus seront hébergés sur notre propre serveur.

Akouma TV

Votre nom est issu d’une langue du Cameroun est-ce le signe de productions produite dans des langues différentes du Français et de l’Anglais ?

C’est surtout le signe que nous plaçons la culture au coeur de ce projet. L’identité d’Akouma TV est 100 % Africaine et la meilleure façon d’affirmer son identité c’est par le nom. Nos émissions seront en Français et Anglais car ce sont les langues parlées par le public que nous visons, mais nous avons l’intention de consacrer une ou plusieurs émissions à l’apprentissage des langues Africaines chez les jeunes.

De plus en plus de jeunes parents sont à la recherche de médias panafricains et afroptimiste comme le votre. Envisagez-vous des productions à l’attention des enfants et jeunes adolescents?

Bien entendu! Même si notre coeur de cible est la tranche des 18 à 35 ans, nous avons conscience que ce sont les enfants d’aujourd’hui qui construiront l’Afrique de demain. Et pour cela, il faut qu’il soient armés et grandissent dans un paradigme qui leur permettent d’être pleinement fier de leur identité. Et c’est aussi ça le rôle social des médias. Par ailleurs, Manuela EBE, qui est responsable de l’évènementiel chez Akouma SARL, mettra en place des journées culturelles à destination des enfants et jeunes adolescents. Nous vous en tiendrons informés!

Quel message souhaiteriez-vous transmettre aux lecteurs d’Afrokanlife?

(Andrea) Je souhaite d’abord applaudir une telle initiative, je vais régulièrement sur le site Afrokanlife et c’est rafraîchissant de voir des jeunes Africains du monde entier s’exprimer sur une même plateforme. J’aimerai partager cette réflexion avec les lecteurs d’Afrokanlife: « On dit que l’Afrique c’est le futur. Mais le futur c’est maintenant. Alors utilisons notre créativité, notre génie et notre talent au service de la terre Mère. »

Merci pour cette interview exclusive, toute l’équipe d’Afrokanlife vous souhaite un agréable succès à AKOUMA TV !

Akiba! Comme on dit chez nous… 🙂

Liens vers Akouma TV Website | Twitter | Youtube

Steel Magnolias revient à l’écran avec un casting 100% Afro.

Affiche de Steel Magnolias
Affiche de Steel Magnolias

La chaine Lifetime remet la pièce de Robert Harling “Steel Magnolias” au goût du jour avec une adaptation 100% Afro.

Steel Magnolias met en vedette six femmes très différentes, caractérisées par leurs fortes personnalités, vivant les adversités de la vie au milieu des larmes et des rires.

Affiche de Steel Magnolias
Affiche de Steel Magnolias

Un film sorti en 1989

L’histoire de ces six femmes toujours réunies dans le salon de coiffure du quartier va donc atteindre un nouveau public dès la rentrée automnale. En 1989, Sally Field, Shirley MacLaine, Olympia Dukakis, Dolly Parton, Daryl Hannah et Julia Roberts tenaient l’affiche.

Un casting qui fait déjà beaucoup parler.

Cette fois-ci, les femmes de la ville fictive de Louisiane, Chinquapin, seront donc 100% Afro. Queen Latifah joue M’Lynn la maman fière et Condola Rashad joue Shelby sa future belle-fille. Phylicia Rashad joue le rôle de Clairee la méchante veuve, Alfre Woodard joue Ouiser l’amie/ennemie de Clairee. Au salon on retrouve Jill Scott comme propriétaire du Truvy et Adepero Oduye sa jeune assistante du salon dans le rôle de Annelle. Si Dolly Parton a déjà exprimé son inconditionnel soutien, les réactions n’ont pas tardé à sortir sur Twitter notamment :

 

 

 

 

 

Regardez le trailer et dites nous que pensez-vous de ce remake ?

Semaine de la mode de Montréal – JOUR 3 #SMM23

Semaine de la Mode

Le show Exhibit23 a pris d’assaut la salle Cocktail et a attiré le public en grand nombre. Les jeunes créateurs mode de Montréal sont mis de l’avant !

Chaque créatrice avait un stand individuel et était disponible pour répondre aux questions des visiteurs. Mention spéciale pour la designer Gwen Madiba et la créatrice des bijoux La Raffinerie Julia Vallelunga pour leur collection riche en couleurs et en textures.

Gwen Madiba dans une élégante robe rouge, nous a présenté sa nouvelle collection DARE by Gwen Madiba. Destinée pour les femmes qui s’assument pleinement, la collection est empreinte de caractère et de féminité. Confectionnée dans un esprit glamour, les vêtements de la collection de la jeune designer seront vous mettre en valeur.

Gwen Madiba - Exhibit23
Gwen Madiba – Exhibit23
Collection Dare by Gwen Madiba - Exhibit23
Collection Dare by Gwen Madiba – Exhibit23

Complétez votre look en y ajoutant une touche d’exotisme avec les bijoux de la collection printemps/été 2013 Rendez-vous à Brasilia de La Raffinerie. Inspirée par les couleurs du Brésil, Julia Vallelunga a intégré rubans soyeux et pierres fines au cuir tressé pour ne laisser aucun détail au hasard. Depuis ses débuts en 2009, la jeune créatrice nous confirme une fois de plus sa maîtrise des confections faites à la main.

Julia Vallelunga - Exhibit23 mode de Montréal
Julia Vallelunga – Exhibit23
mode de Montréal
La Raffinerie Collection Rendez-vous à Brasilia – Exhibit23

Concernant les défilés du JOUR 3, notre coup de cœur se destine à la designer Annie 50. Fidèle à son nom, la designer propose une collection printemps/été 2013 très inspirée des années cinquante. Des silhouettes aux allures de first lady portant des imprimés floraux et des couleurs pastels ont donné du rythme au défilé.

De plus, le thème marin est aussi présent dans cette collection estivale avec des rayures, des tons de rouge et de blanc. Les cols des tops sont travaillés et définis. Les pantalons sont tailles hautes format 7/8 ou pattes d’éléphant. En somme, la collection plaira à toutes les nostalgiques.

Semaine de la Mode de Montréal #SMM23 : JOUR 3

Quelques clichés pris au lounge Target lors du 3ème jour de la Semaine de la Mode de Montréal !

Semaine de la Mode de Montréal

La blogeuse Anik L.R. de Montréal In Style en pantalon motif pied-de-poule.

Semaine de la Mode de Montréal

La relève mode est assurée!

L’équipe du blog Paper Planes!

La styliste Azamit toute vêtue de blanc!

Créée en 2001, la Semaine de mode de Montréal est un événement semestriel qui a pour objectif de regrouper et de concentrer les présentations mode des créateurs et manufacturiers montréalais pour ainsi fournir aux intervenants gravitant autour de l’industrie de la mode, une vitrine exceptionnelle sur la créativité et le talent de nos designers et fabricants d’ici. La Semaine de mode de Montréal est organisée par l’organisation montréalaise Sensation Mode, dirigée par Chantal Durivage et Jean-François Daviau.