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African Fashion Week New York : AGAMA LABEL

African Fashion Week New-York : Interview about AGAMA LABEL

During the African Fashion Week New-York  we meet with AGAMA LABEL designer. The two nigerian brothers exposed their view on african fashion and what’s next for their brand.

Your logo consists of a crest, a laurel wreath and red is dominant. Tell us about your graphic choices? What do these symbols mean for you?

Thanks for having us Joanne. For us, Prestige and Class are very important when creating a brand, which is a direct reflection of the crest, and Ivy leaves on the logo itself. Our choice of colors, primarily Red and Black, are symbolisms and statements of both Passion and Boldness, the main concept behind Agama Label is to bring out and project the inner confidence within oneself, while complimenting the wearer’s lifestyle in a unique way.

African Fashion Week New-York  : Interview about AGAMA LABEL
African Fashion Week New-York : Interview about AGAMA LABEL

You are the two founders of Agama Label but above all you are two brothers. How is the collaboration/working between siblings?

It’s been great, we see a lot of things in the same light, bounce ideas off each other, and always come to a mutual understanding of what we are doing, and where we want to go. You have your occasional friction but that’s good too, because overall we both have the same goal and vision for our brand, so we explore all options for the best results. Plus we have partners who are like brothers, and are committed to the vision of the brand, Alex and Dele from London, and Tobenna and Adim from Nigeria. So we all contribute, and it helps takes some of the load off.

African Fashion Week New-York  : Interview about AGAMA LABEL
Emeka from AGAMA LABEL
African Fashion Week New-York  : Interview about AGAMA LABEL
UZO from AGAMA LABEL

Your Nigerian heritage is very important factor in you line. What Nigerian artist or personality would you like to dress in the future?

We’ve actually dressed some Nigerian artists in the Entertainment industry, but we look to explore more options with artists across all sectors all over the world, regardless of the industry.

What’s in the future for Agama Label? What are your next moves?

We believe the future is very bright for Agama Label, we have aspirations to expand and create multiple divisions under the brand, from Accessories, to Footwear, to a sports division and formal wear (Suits/Dresses). We don’t believe there is a limit to what we can and will do.

African Fashion Week New-York  : Interview about AGAMA LABEL
African Fashion Week New-York : Interview about AGAMA LABEL

What advice would you give to readers who wish to start their AfrokanLife clothing line?

Believe in yourself and the vision for your line, be consistent and innovative. Stay true to who you are, and don’t ever give up, because when you stop, the dream dies.

Site: www.agamalabel.com

Email: agamalabel@yahoo.com

Twitter: @agamalabel

Facebook: Agama Label

Les sept types de consommateurs africains à cibler

Le cabinet d’études Nielsen a récemment identifié sept profils de consommateurs africains que les entreprises doivent cibler lorsqu’ils vendent sur le continent.

“Plutôt que de seulement un continent, l’Afrique doit être considérée comme 54 pays distincts avec un large éventail de caractéristiques politiques, économiques, géographiques, culturels et sociaux. Même un seul pays comme le Nigeria compte plus de 250 groupes ethniques différents et plus de 500 langues. En plus des différences séparés par des frontières internationales, de nombreux pays africains aussi se vanter d’incroyables niveaux de diversité interne.” affirme Nielsen dans ses divers peuples de rapport sur l’Afrique.

En comparant les sept segments distincts en fonction du revenu mensuel et les dépenses moyennes en biens de consommation emballés, trois niveaux ont émergé:

consommateurs africains
Three-consumer-tiers-emerged-based-on-income-and-spending

Niveau 1: Les aspirants à la mode et les bien nantis progressistes

  • Ces consommateurs sont riches et ont le pouvoir d’achat le plus élevé en dépenses discrétionnaires des trois niveaux. Les aspirants à la mode (21%) et les bien nantis progressistes (7%) ne représentent que 28% de la population, mais ils sont responsables de 47% du revenu et 40% des dépenses en biens de consommation emballés. Ils sont bien éduqués et principalement urbaine.

Les consommateurs sont prêts à payer plus pour un meilleur service. Ils sont aussi plus susceptibles de magasiner dans les centres commerciaux modernes.

Malgré leurs similitudes, il existe des différences de mode de vie entre ces deux segments. Les aspirants à la mode sont jeunes, consomme les dernières tendances tandis que les bien nantis progressistes sont plus âgés et ont tendance à avoir des familles. Les bien nantis progressistes sont aussi mieux éduqués et appartiennent à une hausse de classe socio-économique.

Pour cibler les consommateurs de niveau 1, les entreprises doivent faire appel à leurs goûts haut de gamme en proposant des produits haut de gamme discrétionnaires et en veillant à ce que les biens sont disponibles dans les points de commerce modernes.

Niveau 2 : Les Ainés équilibrés et les Traditionnels en difficulté

  • Les Aînés équilibrés (17%) et les Traditionels en difficulté (10%) représentent 27% de la population. Ils sont responsables de 28% des biens de consommation emballés dépensés, mais seulement 22% du revenu total.

Ces consommateurs de niveau 2 sont généralement dans leurs mi-trentaine, sont mariés, agir en tant que chef de ménage, et vivent principalement dans les zones périurbaines. La famille et la religion en général jouent un rôle important dans leur vie.

Nielsen dit qu’ils font leurs achats dans les magasins commerciaux traditionnels et sont axées sur l’abordabilité.

Ces deux segments sont séparés par des différences en matière d’éducation et de l’occupation. Les Aînés équilibrés sont mieux éduqués (études postsecondaires) et ont des revenus plus élevés (environ US $ 550 par mois). En revanche, les Traditionels en difficulté ont pas terminé leurs études secondaires et ont de faibles revenus (285 $ par mois). Seulement 75% des Traditionels en difficulté possèdent un téléphone portable, ce qui est parmi les plus bas des sept segments étudiés.

“Les Traditionels en difficulté sont impatients d’essayer de nouveaux produits, mais sont fortement axées sur l’abordabilité. Des produits peu coûteux qui ajoutent de la valeur maximale sont des considérations importantes. Les Aînés équilibrés sont axées à la fois équilibrés sur l’abordabilité et la confiance. Bien qu’ils passent le même montant que les Traditionels en difficulté , ils gagnent beaucoup plus. Construire une relation de confiance pour les déplacer vers le haut de la chaîne de production des biens les plus chers et discrétionnaire”, dit Nielsen.

Pour cibler les consommateurs de niveau 2, les entreprises doivent bâtir la confiance en offrant des produits bon marché qui ajoutent de la valeur maximale. Les entreprises devraient aussi également expérimenter avec de nouveaux produits.

Niveau 3: Les Wannabe Bachelors,  les Juniors en évolution et les Femmes conservatrices

  • Le Niveau 3 comprend Bachelors Wannabe (11%), Juniors en évolution (24%) et les Femmes conservatrices (10%) – tous les segments de consommateurs à faible revenu. Collectivement, ils représentent 45% de la population, mais ne contribuent que 32% du total des dépenses sur les biens de consommation emballés.

Ils sont en zone péri-urbaine, sous-scolarisés, achètent dans les points de vente traditionnels, et sont moins susceptibles d’acheter des produits coûteux. Leurs décisions d’achat des consommateurs sont entraînés par les prix, la disponibilité et la confiance.

Toutefois, en dépit de leur faible pouvoir de dépenser, ils sont susceptibles de posséder un téléphone mobile, dont ils se servent principalement pour la messagerie texte.

Les conservatrices Femmes sont profondément enracinées dans la famille et des traditions. Afin de répondre à leurs besoins familiaux, elles achètent souvent des articles sur le discount et préfèrent acheter des produits qui viennent dans une variété de formats d’emballages. Contrairement aux autres segments de niveau 3, elles sont susceptibles d’être mariés et de la tradition de valeur et de la famille.

En revanche, Juniors en évolution et Bachelors Wannabe préfèrent passer du temps avec des amis plutôt que d’être à la maison. Bachelors Wannabe sont plus réceptifs à la publicité et avec Juniors en évolution, ils montrent plus d’intérêt à essayer les produits marginaux, comme les boissons énergisantes, par exemple.

“En dépit de la situation de faible revenu du niveau 3 des consommateurs, la taille de ce groupe en fait un facteur important. Ils présentent un degré élevé de fidélité à la marque. Ceci, combiné avec le plus jeune âge et la taille importante de ces groupes fournissent une occasion d’établir des relations durables de marque qui peuvent donner des rendements à long terme que leurs budgets et leurs responsabilités familiales croître avec l’âge.” dit Nielsen.

Pour cibler les consommateurs de niveau 3, les entreprises doivent s’assurer que leurs produits sont abordables. “Offrir de première nécessité en matière de promotion” et “construire la distribution dans les points de vente traditionnels”, conseille Nielsen.

10 Artistes Naija Qui Font Vibrer L’Afrique

Depuis quelques années déjà, les nigérians se sont emparés de la scène musicale en Afrique et un peu partout.

Il y en a que nous connaissons beaucoup plus d’autres. Pourtant certains artistes nigérians gagnent à être connus. Je vous laisse découvrir le top 10 des artistes nigérians qui ne cessent de monter.

Davido

Les 10 Artistes Naija Qui Font Vibrer L’Afrique : Davido

David Adeleke, le chanteur de « Dami duro » est né à Atlanta en Géorgie. Il a grandi à Lagos au Nigéria et fait de la musique depuis qu’il a 13 ans. Il a fait son petit bout de chemin et nous ne pouvons qu’apprécier le résultat. On aime bien l’énergie qu’il dégage dans ses clips et sur scène. On le reconnait facilement car il fait mine de jouer de la batterie en dansant. Après Ekuro, il nous fait rêver avec « Overseas ». On y découvre Sina Rambo.


Chidinma

Les 10 Artistes Naija Qui Font Vibrer L’Afrique : Chidinma

En Septembre 2010, la jeune Chidinma Ekile gagne la troisième édition du MTN Project Fame West Africa. Elle a une douce voix qui nous envoute et nous emporte. Comme influences musicales, elle cite Alicia Keys, Whitney Houston, Mariah Carey, Fela Kuti, Omawunmi, Onyeka Onwenu. Après Jankoliko elle revient avec « Kedike » qui est une pure merveille musicale. On dit oui à son air candide et son sourire.


Ice Prince

Les 10 Artistes Naija Qui Font Vibrer L’Afrique : Ice Prince

Panshak Henry Zamani, celui que tout le monde, aime nous a fait plaisir il y a quelques mois avec son album Everybody Loves Ice Prince (ELI), après avoir fait plusieurs raps en featuring avec d’autres artistes nigérians du moment (MI, eLDee, Naeto C…). Il donne du neuf au hip hop nigérian avec un style bien particulier. Je vous laisse découvrir « Juju » qui signifie, selon la phrase, magie noire, amulette ou encore sorcellerie.


Mo’Cheddah

Les 10 Artistes Naija Qui Font Vibrer L’Afrique : Mo Cheddah

De son vrai nom Modupe-Oreoluwa Ola, Mo’Cheddah se lance dans la musique à l’âge de 19 ans et depuis, elle est incontournable parlant du hip hop africain. Elle représente un peu l’avenir de la musique nigériane surtout grâce à ses nombreuses nominations (HipHop world Awards, MTV Africa Music Awards. Elle fait preuve d’une certaine authenticité dans ses clips. On le voit bien dans la vidéo de « Louder » qui fait plus Pop que Hip Hop d’ailleurs.


May D

Les 10 Artistes Naija Qui Font Vibrer L’Afrique : May D

Akinmayokun Awodumila est né à Lagos au Nigeria. Un peu comme beaucoup de garçons de son époque il avait pour idole/modèle Michael Jackson. May-D est le premier artiste officiellement signé par Square Records avec les célèbres jumeaux, Peter et Paul Okoye plus connus sous le nom de P-Square. Il a d’ailleurs posé sa voix sur deux chansons de l’album The Invasion de ces derniers, à savoir Chop My Money et Do As I Do avec la Belle Tiwa Savage. Le clip de « Ile Ijo » signé Clarence Peters nous met vraiment dans l’humeur estivale et nous donne envie d’esquisser quelques pas d’azonto (danse originaire du Ghana)


Waje

Les 10 Artistes Naija Qui Font Vibrer L’Afrique : Waje

La voix féminine derrière « Do me » et plus récemment « Jeje » de P-Square, est celle de Aituaje Aina Vivian Ebele Iruobe. Son pseudo WAJE signifie Words Aren’t Just Enough. Elle a accompagné des artistes comme wyclef Jean, Keri Hilson sur scène et a été nominée lors de nombreux évènements. Fan de whitney houston, elle lui a d’ailleurs rendu hommage à sa façon. C’est aussi elle qui a accompagné M.I. sur la magnifique chanson « One Naira ». En attendant la sortie de son album, redécouvrons « For A Minute »


Banky W

Les 10 Artistes Naija Qui Font Vibrer L’Afrique : Banky W

Olubankole Wellington encore appelé Mr Wellington, Mr Capable ou Banky W, est considéré comme étant le Prince de la Soul et du Rnb Africain. Il commence le chant au sein de la chorale de son église à l’âge de 8 ans et ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il a un côté philanthrope et activiste. D’ailleurs, en Janvier 2012, il a mobilisé la jeunesse nigériane pendant la série de manifestations contre la hausse du prix du carburant, et il a dit que tant que les choses ne rentrent pas dans l‘ordre il ne sortira pas d’album. Nous attendons toujours…


Nneka

Les 10 Artistes Naija Qui Font Vibrer L’Afrique : Nneka

Nneka Egbuna est née au Nigéria dans la région du Delta. Elle quitte l’Afrique à 19 ans pour faire des études d’anthropologies à Hambourg tout en poursuivant une carrière de chanteuse. En 2004 elle fait la première partie de Sean Paul et se fait un peu plus connaitre. Ses sources d’inspiration sont Fela Kuti, Bob Marley, Mos def, Talib Kweli et Lauryn hill. Son album « Soul Is Heavy » est une pure merveille. Dans ses textes, Nneka partage ses frustrations, ses expériences personnelles avec tous ceux qui l’écoutent et une certaine originalité se dégage de ses clips.


Wizkid

Les 10 Artistes Naija Qui Font Vibrer L’Afrique : Wizkid

Ayodeji Ibrahim Balogun, plus connu sous le nom de Wizkid , est un jeune artiste qui a commencé à l’âge de 11 ans. A ses débuts, il se faisait appeler Lil’ Prinz et aujourd’hui il est l’un des nouveaux visages de la musique au Nigéria. Lorsqu’il pose sur une chanson on ne peut pas le rater, il a un timbre de voix particulier, de plus son « wiiiiizyyy » nous rappelle que c’est bel et bien lui qui chante. Comme son ami Davido, il nous donne envie de danser à chaque fois.


Eva Alordiah

Les 10 Artistes Naija Qui Font Vibrer L’Afrique : Eva Alordiah

Elohor Eva Alordiah est rappeuse, danseuse, mannequin photo, maquilleuse, écrivain. Elle s’est fait connaitre en samplant A Millie de Lil Wayne en 2009. C’est ainsi que sa carrière décolle. Après avoir écouté « I Dey Play »,M.I. la contacte et lui fait des compliments sur son talents. Son EP GIGO (Garbage In Garbage Out) est l’expression de ses nombreuses facettes. Elle s’inspire souvent de Lady Gaga et ça se ressent, même si dans le clip de « n » elle nous fait beaucoup plus penser à Nicki Minaj qu’à Lady Gaga.

Africa Fashion Week : Adiree’s African Luxury Fashion Pannel [Jour 3]

La Africa Fashion Week se poursuit à NY et pour sa troisième journée, l’équipe d’Adirée nous invitait dans le Katie Murphy Amphiteater du Fashion Institute of Technology afin de prendre place à cette discussion sur la situation de la mode africaine.

Modérée par la présidente de Adirée, Adiat Dsiu, et composé d’un panel de designers antillais, designers africains et designers africain-américains, nous avons eu la chance d’assister à une rencontre enrichissante.

Les designers ont échangé sur leurs difficultés et épreuves respectives et sur l’importance d’éduquer la jeunesse à consommer africain. En forçant les questionnements tel que “où trouver la mode africaine” et “la place de la mode masculine”, la discussion a su sensibiliser l’audience présente au FIT.

Africa Fashion Week

Africa Fashion Week

Africa Fashion Week

Ce genre de discussion est primordial. Dans un monde et à une époque où tout ce consomme de façon rapide, il est important de comprendre que la mode africaine et ethnique, n’est pas une “tendance” mais bien une culture et un style de vie. La vrai réflexion devrait être: où seront-nous ou plutôt où serez-vous une fois que la tendance ethnique et africaine ne sera plus d’actualité? Apprenons à consommer notre culture et non la “mode” en soit.

Africa Fashion Week

Africa Fashion Week

Africa Fashion Week

Prochain rendez-vous, le 9 octobre pour discuter du rebranding de la mode africaine, toujours au FIT.

Pour plus de photos, suivez-nous sur Instagram : afrokanlife. De plus, pour vivre la AFWNY en temps réel, direction Twitter: @afrokanlife @soyjanedoe et@botanikap!

Présentation du Bal Poussière de Montréal

Ne manquez pas le Vendredi 13 Juillet 2012, à l’occasion de la deuxième édition de Bal Poussière de Montréal, le concert des Frères Guissé, à la Sala Rosa, situé au 4848 Saint Laurent à Montréal.

Le très talentueux Bamba Diaw, dont nous vous avons fait la présentation il y a quelques semaines (cliquez ici), assurera la première partie! Frissons garantis!

Les festivités se poursuivront le lendemain dès 15h, au parc François-Perreault Saint Michel. Au programme, des contes pour toute la famille, des amusements, des dégustations et un incroyable spectacle de percussions! Un véritable aller-retour Montréal-Afrique!

Plus d’information au (514) 376-9449 ou sur leur site internet, www.lesproductionsdebrouil-art.net

Vous m’en direz des nouvelles 🙂

Présentation du Bal Poussière de Montréal

 

Afro Inspiration : McFly, rappeur guinéen

McFly est un jeune rappeur français d’origine guinéen et installé à Montréal. Nous sommes allés à sa rencontre. Voici l’entrevue que nous avons réalisée avec lui.

Bonjour! Peux-tu nous introduire à McFly?

McFly c’est un rappeur français qui vient d’Annemasse, en Haute-Savoie. J’ai commencé tard le rap. J’ai fait mes débuts en 2005. J’ai toujours écouté du rap, mais c’est vraiment cette année-là que j’ai commencé. J’ai rencontré des gens qui rappaient, et pour m’amuser, pour la blague, on faisait des freestyles et puis ça m’a plu. On m’a dit tu devrais essayer, car tu as un certain talent. Je m’y suis mis un peu plus sérieusement et j’y ai pris goût!

Avant de devenir rappeur est ce que tu faisais déjà de la musique?

Non pas du tout! J’ai toujours écouté beaucoup de musique, mais je n’ai jamais joué d’un instrument ou quoi que ce soit!

McFly?? Ça sonne familier!

(rire) Ça n’a rien à voir avec le rap…. c’est en lien avec ma famille. J’ai deux cousins avec qui on regardait Retour vers le Futur…. bon c’est un peu tordu comme histoire! Dans le film il y a l’arrière grand-père de Marty McFly qui s’appelle Seamus McFly comme mon prénom c’est Siné mes cousins ont fait un rapprochement entre Seamus et Siné et ils ont fini par m’appeler McFly! Et ce depuis que je suis tout petit! Même leur mère m’appelait comme ça!

Quels sont tes projets présentement?

En ce moment je viens de terminer une Mix tape en collaboration avec Louny un ami qui lui est d’Ottawa. Elle a été lancée en début du mois de mai. Puis je vais maintenant commencer à travailler sur mon projet personnel. C’est la première fois que je vais faire quelque chose de solo. J’ai deux Mix tape, mais les deux sont en collaboration. Je n’abandonne pas les collaborations, puisque j’ai aussi monté un groupe qui s’appelle The C-tizens. On a déjà enregistré quelques morceaux et on va bientôt sortir quelque chose.

Qui est The C-tizens?

Nous sommes six! C’est une grosse collaboration! Et ce qui est plus intéressantencore c’est que nous sommes tous dans des villes différentes. Il y a donc moi ici à Montréal, Asap qui est à Aix en Provence, Big Bad qui est à Lyon, Safir, qui est le DJ du groupe qui lui est à Montpellier, Ahms Beatz qui est le beat maker et qui est à Moncton et K-Stylz un autre chanteur rappeur qui lui est en Arizona.

Étant donné les distances qui vous séparent, vous travaillez comment?

Quand on fait un morceau ensemble, chacun enregistre de son côté et en général je m’occupe de tout mettre en forme, de mixer tout. Ce qui sera plus compliqué ce sera pour faire des clips. Mais avec internet cela nous permet de pouvoir travailler ensemble même si nous ne sommes physiquement pas dans le même pays. Le nom du groupe vient lui aussi du concept d’être dans des villes et des pays différents.

Personnellement, quels sont tes objectifs dans le rap?

En toute franchise, je ne fais pas de rap pour être connu ou pour devenir le plus fort. Je fais vraiment du rap pour m’amuser. J’aime vraiment ça. Évidemment s’il y a des opportunités qui s’offrent à moi je vais les prendre! En fait je ne suis pas du tout à la recherche de l’argent. Le monde du rap au Québec c’est pas très payant. Puis en France le marché est difficile à percer. Il faut avoir beaucoup de connexions. Dans tous les cas pour le moment je le fais parce que j’aime ça et puis on verra où cela peut nous mener.

Est-ce que tu penses quand même à faire un album…disons dans 5 ans?

Non je ne crois pas. Je vais surtout faire des Mix tape et faire de la musique gratuite. Je n’ai pas envie de commencer à vendre ma musique. De toute façon la vente de la musique aujourd’hui c’est plus tu vends un ou deux morceaux sur iTunes et moins un album complet. Pour un artiste c’est difficile de faire de l’argent avec ça. La musique pour moi c’est vraiment un plaisir et comme je m’amuse en le faisant et bien je préfère laisser ça gratuit!

C’est une démarche qui est bien différente de ce que l’on a l’habitude de voir!

Oui c’est vrai. Je crois que souvent ceux qui désirent percer c’est qu’ils n’ont peut-être rien d’autre. Moi j’ai la chance d’avoir une carrière à côté, d’avoir de bonnes études alors je suis plutôt dans une démarche de plaisir.

Parle nous de tes inspirations.

Je n’ai pas un artiste qui m’inspire en particulier, mais plutôt plusieurs. J’ai des classiques du genre Jay-Z, Method Man. J’écoute aussi beaucoup de la nouvelle génération comme Nipsey Hussle, Drake, J.Cole, Kendrick Lamar et j’écoute aussi beaucoup de R n’B. D’ailleurs j’ai toujours dit que si j’avais une voix je ne serais pas rappeur, mais chanteur!

Tu es d’origine Guinéenne est que tu trouves de l’inspiration dans tes origines?

Oui ça m’inspire beaucoup, dans le sens que j’aimerais bien quelque chose là bas! Je suis en contact avec des gens pour pouvoir peut-être y faire des concerts. C’est quelque chose que j’aimerais vraiment de pouvoir faire un concert en Guinée. Dans ma musique je ne dirais pas beaucoup, car je n’ai pas un style de rap revendicateur, contestataire.

De quoi es-tu le plus fier depuis que tu as commencé à faire du rap?

Je dirai de la façon dont j’ai amélioré ma technique, mon contenu. J’essaie aussi de beaucoup varier, de ne pas toujours faire la même chose. Souvent c’est le même thème, mais j’essaie de changer pour que ce ne soit pas redondant. Techniquement, je mets plus de temps dans mes textes pour parfaire les rimes et faire en sorte que le flow soit plus consistant. Et je peux dire que là-dessus je me suis beaucoup amélioré depuis mes débuts et ça continue.

Alors tu écris toi même tous tes textes, est-ce que tu fais toi-même les beats aussi?

Oui j’écris mes textes, mais ce n’est pas moi qui fais les beats. Je travaille avec des gens. Surtout avec Asap et Ahms Beatz. Je travaille aussi avec eux pour mon projet solo et comme ce sont eux aussi des Guinéens on se comprend et on travaille dans le même sens.

Dans quel sens?

Et bien, il n’y a pas vraiment de rappeur guinéen qui a percé. Alors on s’entraide en se disant que peut-être un d’entre nous va percer et on sera fier qu’il soit Guinéen.

Si tu pouvais faire une collaboration avec n’importe quel artiste ce serait qui et pourquoi?

Drake! J’aime ses textes, même si certaines gens disent qu’il est un peu soft moi j’aime bien. Quand tu écoutes les sons d’un artiste et que tu les aimes tous du début à la fin c’est que forcément il y a quelque chose qui te plait en lui. Alors je pense que ce serait vraiment bien de faire quelque chose avec lui.

Tu es très actif sur les médias sociaux, ce sont de bonnes plateformes pour te promouvoir?

Si c’est bien utilisé, oui. Moi j’essaie de vraiment l’utiliser pour ma musique. Étant né et ayant grandi en France puis maintenant immigré au Canada, les réseaux sociaux sont la façon parfaite de pouvoir partager ce que je fais sur les deux continents en temps réel. J’essaie d’être actif sur plusieurs réseaux pour pouvoir partager ma musique avec beaucoup de gens et rapidement. Parfois je regarde mes statistiques et je vois qu’il y a des gens en Thaïlande qui ont écouté ma musique! Alors pour moi c’est vraiment utile si tu veux faire connaitre et partager ce que tu fais.

Faites-vous toujours un clip pour chaque son que vous faites?

Jusqu’à présent oui et je pense que le visuel, ça apporte quelque chose de plus à ta musique. Et si tu veux avoir une certaine reconnaissance, il faut montrer qu’on travaille sur nos morceaux. On a quelqu’un dans notre cercle qui fait de la vidéo, AfroBraz, donc ça facilite la réalisation. On travaille toujours avec lui.

Est ce que tu fais de la scène?

Pas beaucoup encore et de très petite scène. On travaille là dessus à se faire des contacts. Un truc que j’aimerais bien faire ce serait les Francofolies. Les Francos ce serait vraiment un « Achievement » en tant qu’artiste!

Un dernier mot pour Afrokanlife!

Merci pour l’entrevue et félicitation à vous c’est un très bon site et à de futures collaborations!

Pour la mix tape de McFly, elle est disponible ici : http://www.mediafire.com/?t0lrtirbu0i56k7

On pourra voir McFly sur scène le samedi 14 juillet au Guinean Urban tour au théâtre Plaza de Montréal. Pour plus d’info :

Afro Inspiration : Chigozie Anaele founder of Kachi Designs

Interview with Kachi Designs for the New York Africa Fashion Week 2012

Kachi Designs was established in 2010 by Chigozie Anaele aka Chi Chi. As an artist and entrepreneur, Chi Chi produced her first ensemble using her own bedding. Her brand is primarily anchored in representing the versatility of Ankara which is a 100% cotton fabric, patterned to perfection and popularized by West Africans. Chi Chi is one of the guest designers of the New York Africa Fashion Week 2012…

Would you like to share a few words about your upcoming fashion show? What could we expected to see on the runway on July 14th?

I’d love to!, well this season I really focused on a woman’s beauty and sexuality without the usually expected spring color pallet of pastel pinks and yellows.

In less than 2 years, Kachi Designs have been part of many fashion events in several cities. How do you explain your brand fast success?

Well I gave up my job in The engineering field and put all my focus into fashion and went into it without the option of failure I am very inspired by the variation of colors and Patterns that are culturally inspired.

About you…which is your favorite color? 

My favorite color used to be blue, but once I started fashion I seem to have fallen in love with every color.

Your favorite item? 

My favorite item is my recent birthday dress, it has like these structured shoulders with a nice now open back.

Your most liked city?

My favorite city would have to be California I’m just in love with the whole beach thing, so relaxing.

Through your work you positively influence the AfrokanLife readers, would you like to share with us some advices for the young entrepreneur?

“Listen to heart and believe in your dreams”

Find more about Kachi Designs on her official website kachidesigns.com

Interview with Kachi Designs for the New York Africa Fashion Week 2012

Vue de Style by Haguini : Comment porter la tendance jet set à la plage ?

Comment porter la tendance jet set à la plage ? Car la fashionista que vous êtes à enfin le temps de souffler un peu et de faire le plein de vitamine D en respirant le doux air marin ?

Une fois la destination bookée, les bagages chargés, vient enfin le jour J où nos pieds fraîchement manucurés vont enfin fouler le sable fin ! Puis soudain, la question existentielle qui nous anime perpétuellement : “Qu’est ce que je vais bien pouvoir porter”, suivi par le traditionnel :”Je n’ai rien à me mettre”. Et là c’est le drame! Pas de panique, voici quelques conseils afin d’être sur de taper juste à tous les coups !

Comment porter la tendance jet set à la plage ?

Bon commençons par les accessoires. Qui dit plage dit détente, qui dit détente dit attitude un peu bohème, alors à coup sur, le panier est un allié de qualité! Non seulement il donne la “petite touche” qui fait tout à notre look, mais il est aussi pratique pour emporter avec nous notre serviette, notre crème solaire, notre téléphone, nos livres, nos magazines…Bref vous l’aurez compris partir à la plage peut s’avérer être une véritable excursion!

Saison printemps-été 2012 obligé, on arbore sur le nez des lunettes rétros (We Are The 60’s).

Pour les chaussures, on les choisit pratique. Au choix, la version qui nous permet de sentir le sable chaud sur les pieds ou alors celles qui nous allongent les jambes et nous transforme en déesse! Les espadrilles seront l’alternative parfaite pour celles qui veulent quand même de la paille sur leur tenue mais qui ne sont pas très friande du panier!

Enfin la pièce maitresse du look, le maillot de bain, LA pièce qui nous obsède dès le mois de mars,et nous fait nous demander : lequel parmi tous ce choix? La règle d’or : on assure ces arrières, on fait un choix qui nous permet de passer le test look avec brio, et c’est pour cela qu’on jette notre dévolu sur le maillot de bain une pièce! Mais attention, pas n’importe lequel, celui qui est en accord avec les imprimés de la saison! Que ce soit l’imprimé l’aztèque, marin, carte postale, fleuri…les alternatives sont nombreuses et variées.

Voila les Afrokanlifes Ladies, vous êtes prêtes!

Alors ? Allez vous adopter ce style pour aller à la plage ? Dites moi ce que vous en pensez dans la section commentaire ou bien sur mon Twitter !

African Fashion Week : Fashion District Tour [Jour 1 et Jour 2]

Cette semaine, c’est la African Fashion Week à Manhattan, NY et Afrokanlife a le plaisir d’être sur place pour participer aux festivités.

Patronnée par l’agence de relations publics Adirée, la AFWNY est un rendez-vous événementiel comprenant expositions, activités de réseautage et défilés avec comme seul but, sensibiliser l’industrie de la mode Nord-Américaine ainsi que les jeunes issues de la diaspora africaine sur le monde de la mode et le divertissement made in Africa. En somme, une rencontre entre acheteurs, grands joueurs de l’industrie, médias et créateurs émergents africains et d’origine africaine.

La semaine commence de façon bien mouvementer avec un tour quasi complet du renommé quartier new yorkais Fashion District.  On y apprend que la Big Apple est une plaque tournante de l’industrie de la mode internationale, et ce, depuis le temps des colonies anglaises. Des immigrants européens aux designers américains contemporains, New York est le berceau de l’industrie du vêtements.

  

Le Fashion District est un musée à air ouvert de par ses rues, ses habitants et travailleurs et ainsi que par ses grattes-ciel et bâtiments. Avec des endroits comme le Gallery of Distinguished Designers et aussi le Fashion Walk of Fame (instauré en 1999), la ville de New York expose une vingtaine de ses plus talentueux designers comprenant entre autre Ralph Lauren et Calvin Klein.

      

En plus de nous avoir permis de visiter des salles d’exposition de designers ainsi que des manufactures, la AFWNY termine ses deux premières journées avec une visite au légendaire magasin de tisus Mood Fabrics, où les plus grands designers se procurent du matériel. Mood Fabrics est aussi l’endroit où les concurrents de l’émission de compétition télé-réalité Project Runway se procurent tissus et autres matériaux nécessaires à l’exécution de chaque épreuve qu’on leur inflige.

          

Pour finir la première journée, Adirée m’a permis d’assister à la la premiere session d’essayage des mannequins dans un studio du quartier Tribeca.

Adiat Dsiu, Bertini Heumegni Wandja, Célia Faussart, Joshua Kissi, reportage photos sur les participants de l’Africa Fashion Week New York 2012 :

Les frères derrière AGAMA LABEL
Joshua Kissi de streetetiquette.com
African Fashion Week
Célia Faussart du groupe Les Nubians
La présidente de Adirée, Adiat Dsiu et le model Bertini Heumegni Wandja

AFWNY 2012

African Fashion Week
AFWNY 2012
Des models en plein entrevue
Miss Virginia du concourt Plus America
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Le dimanche 6 mai : On a pris la Bastille et elle n’a pas eu mal !

Le dimanche 6 mai : On a pris la Bastille et elle n’a pas eu mal ! Suite et fin de l’article “Un dimanche 6 mai à Solférino : le changement c’est maintenant.”

L’exode

Et puis, le vrai n’importe quoi commence ! Tout ceci n’était qu’un prélude, un amuse-bouche à l’orée de ce qui allait devenir la méga-grosse teuf de l’année ! Les gens sont ivres de joie, j’en vois qui pleurent, d’autres qui se mettent à galoper en beuglant des phrases inaudibles, des drapeaux et des fanions fendent les airs emmenés par les cris de bonheur des protagonistes. « Sarkozy, c’est fini ! », deux tercets avec une rime aisée, c’était évident, mais je ne me lasse pas de scander comme un gamin ce slogan ! Naguère compressée, la foule s’est d’un seul coup dilatée comme un immense ouf de soulagement, se propageant dans toute l’avenue et les ruelles avoisinantes. Tout le monde a le sourire jusqu’aux oreilles, et il est temps d’aller fêter ça ! « Allez, on va à la bastille, y a un gros rassemblement de prévu !!! » entend-on dans les rangs roses et rouges, et comme ça, nous déambulons tout contents que nous sommes d’avoir délogé le chef des gniafs. Chloé est J.O.I.E, elle jubile car elle sait qu’elle vit un moment historique, elle aussi a hâte de découvrir une France drapée d’un tissu socialiste !

Et puis comme d’un commun accord, tout ce beau monde se dirige vers le pont de la Concorde, comme ça, instinctivement. Ce doit être un truc de gauchistes de se mettre à marcher qu’ils sont mécontents ou bien jouasses. Les premières fusées de liège filent dans le ciel, excellente idée, ma bouteille de crémant hard-discount (réputation à défendre) n’attendait que ça! Une pose jubilatoire pour la postérité, et le bouchon s’envole rejoindre ses petites copines avant de s’échouer sur une mer d’asphalte, et qu’une jeune piétonne s’empressera de ramasser. Trop de pression, le crémant remonte et sors par mes narines, j’en fous partout, mes doigts collent et mes vêtements sont trempés. Même surprise pour Chloé et Gérard. « Mais il est imbuvable ton crémant, il est tiède ! Pouah ! » S’exclame Gérard. Je sais, il craint, on l’avait oublié dans le sac de sport toute la journée. Mais on s’en fout, juste une gorgée pour la symbolique. Devant l’assemblée nationale, les marcheurs ont envahi le pavé, bloquant ainsi totalement la circulation, et créant des bouchons monstres. Les véhiculés sont les premiers étonnés, normal, beaucoup se retrouvent encerclés par une bande d’énergumènes euphoriques se collant langoureusement à leurs vitre en faisant risette. Un bus passe, Chloé me désigne un passager tournant frénétiquement les pages de son journal, en me disant : « Regarde-le, il est carrément dégouté, il a dû voter UMP, c’est pas sa journée ! », puis sur le Pont de la Concorde, Gérard saisit l’occasion en vol pour arroser à grands jets de piquette-crémant les candides touristes d’un bateau-mouche qui ne passait pas loin. Excellente idée ! Rien ne se perd…

L’austérité ? Mon cul oui ! Il pleut du champagne !

Arrivé à la Concorde, on se tient les côtes, la place est aussi vide qu’un concert de Doc Gynéco après son ralliement à l’UMP, ils ont eu le temps de remballer, je suis dégouté de ne pas pouvoir me moquer des gens en les montrant du doigt. « Ils auraient pu au moins laisser les petits fours, les salauds ! » entends-je.

Y s’est déjà barré Fauchon ?

Finalement, nous réalisons que nous nous dirigeons droit vers la Bastille par la voie pédestre, j’en ai déjà mal aux pieds rien que d’y penser. C’est jour de fête aujourd’hui, demain on se réveillera avec une bonne gueule de bois ! La moitié de la chaussée est envahie par la plèbe, à contre-courant roulent à faible allure des voitures paraissant aussi joyeuses que leurs occupants. Et ces mêmes gens n’hésitent pas sortir le buste par la vitre pour agiter fièrement leurs étendards tricolores et toper des vagues entières de mains de toutes les tailles et couleurs. C’est un peu comme si la moitié des cœurs de France, avait chaviré dès la première note de cette cacophonie politique pour devenir tout de go complètement dingue !

Et c’est parti pour les cabotinages que j’avais évoqué dans le papier précédents : « Ahah, regarde !!! Les chars russes défilent sur les champs ! » dis-je en pointant du doigt une clio grise avec un petit vieux dedans. « Franchement, sans mauvais jeu de mot, il n’était pas à la hauteur. », Gérard me fait sourire avec ce constat très honnête. « Eva Joly à la justice, comme ça elle le poursuivra même jusqu’en Patagonie pour le trainer devant un tribunal ! ». Le trajet sera ponctué de ces petites rodomontades que les gens s’échangeront comme dans une partie de ping-pong que l’on aurait joué sous poppers. Tout le monde ricane autour de moi, c’est une fronde unie contre le mépris des élites. « Ça y est, les bataillons de l’armée rouge ont envahi Paris » m’éclate-je à constater à la vue d’un papa portant son enfant de rouge habillé sur ses épaules.

Le dimanche 6 mai : On a pris la Bastille et elle n'a pas eu mal !
“Les enfants s’ennuient le dimanche”

Tant de bonheur affiché, c’en était trop pour moi… « Mais où es-tu ???? » Hurlai-je au téléphone à mon pote Matthieu qui me harcelait de ses textos : « Y a plus le nain ! ». Je n’étais pas le seul, une frénésie communicative s’était emparée des protagonistes de ce vaudeville. C’était compréhensible, l’histoire ne vit que parce qu’elle se raconte, le peuple était dans la rue, pardieu !

Une rivière humaine prenait son cours le longe de la rue de Rivoli. Ce cortège s’étirait sur des kilomètres, et les heureux étaient partout partout, debout sur les arrêts de bus, en équilibre sur des conteneurs à verre, gesticulant dans le métro, à la fenêtre de leur balcons agitant leurs mouchoirs rouges, tourbillonnant sur une piste d’asphalte, enlacés les uns dans les autres.

Mais vous êtes juste tellement beaux !

Oh oui, qu’est-ce que l’ai aimée cette France multicolore, soudée par les liens de la fraternité, solidaire et unie dans le soulagement. Enfin, elle se sentait française, elle entonnait à gorge déployée la marseillaise et montrait ostentatoirement sa petite carte électorale comme pour affirmer : « Je suis français moi aussi, et j’en suis tellement fier ! ».

Oui, peuple de France, toi que l’on ne montre dans les JT que dans l’unique but de te mépriser, te blâmer, te plaindre, te pétrir de honte, te stigmatiser, te détester, te consoler, tu as répondu présent ! Riche de ta variété culturelle et de ton métissage qui sont un trésor bien plus précieux que les toutes les statistiques comptables de technocrates, tes enfants aux qualités et aux défauts issus des quatre coins du globe, ont marché main dans la main sous un même drapeau.
Ces gens-là que tout opposait, étaient ce soir des enfants de la république. Ils n’étaient pas beaux, ils étaient magnifiques.

Le dimanche 6 mai : On a pris la Bastille et elle n'a pas eu mal !
Remarquez qu’en plus d’envahir les rues, les gens de gauche marchent en CONTRE-SENS.

Songe d’une nuit printanière

Le dimanche 6 mai : On a pris la Bastille et elle n'a pas eu mal !
Sous la gauche, même les photos foireuses deviennent poétiques

Il faisait tellement cette nuit, et cette petite brise printanière… On ne sait comment, la nuit est tombée d’un seul coup sur cette bande de copains de 200000 personnes.

On l’apercevait au loin, étincelante et majestueuse, à la fois intimidante mais tellement proche de nos joies, elle côtoyait les cieux et paraissait vraiment inaccessible, mais pour cette foule éphémère qui avait les forces nécessaires pour retourner les montagnes, rien n’était impossible. A son approche, les éclats de rire retentirent, on riait sans raison, juste pour exprimer notre joie d’être là, même la plus pourrie des vannes serait passée comme un rapport de la Cour des comptes au broyeur de l’Elysée. L’excitation s’était emparée des fêtards qui se ruaient vers la place.

C’était un magnifique bal aux lampions avec toutes ces lumières partout et cette clameur inédite. Les sourires étaient partout, dans cette place immergée par une marée humaine, qui comme un seul homme s’esclaffant, s’envolait (lyriquement) au moindre début de marseillaise ou de ritournelle partisane. La place vibrait d’une onde continue, et continuait à grossir au fur et à mesure que les chalands s’y attroupèrent. A vingt-deux heures exactement, il était impossible de fouler le pavé tant les paires de baskets, il y avait là de quoi faire hurler le plus le plus délicat des agoraphobes, mais la foule n’était pas aveugle en ce soir béni, et pour contredire Tonton Georges, n’était pas à cette foule de gens que l’on aurait pu attribuer ce petit vocable de trois lettres, pas plus (A écouter : « Le blason » G.Brassens, chef-d’œuvre de la poésie musicale). Bien au contraire, les hommes faisaient connaissance, blaguaient entre eux, se tapaient sur l’épaule, conversaient dans diverses langues, trinquaient et buvaient dans la même bouteille, offraient leur soutien à ceux qui en avaient besoin. Franchement, qu’aurions- nous pu craindre d’une foule si sympathique ? Admirer tous ces gens agitant des drapeaux, rendait Paris encore plus belle qu’elle ne l’est déjà dans cette ambiance de coupe du monde.

Le dimanche 6 mai : On a pris la Bastille et elle n'a pas eu mal !
Padam…padam…padam… Des “je t’aime” de quatorze-juillet

Et la Bastille, nous regardait. D’un air maternel. Putain, qu’elle devait être fière, trente et un ans qu’elle n’a pas vu ses rejetons foutre une pagaille pareille chez Elle.

Soccer Sans Frontières Ep. 4 : Nesta à Montréal

Soccer Sans Frontieres

Soccer Sans Frontières Ep. 4 : Nesta à Montréal

Au programme de Soccer Sans Frontières  Émission du 2012-07-07 :

  • Arrivée de Nesta à l’Impact de Montreal
  • Impact vs Colombus Crew
  • Dynastie/héritage Espagnole en vue de 2014
  • La déception hollandaise
  • Laurent Blanc et son successeur

Écoutez l’émission sur le site web de Soccer Sans Frontiere en cliquant sur le lien suivant.

Soccer Sans frontières :

 

Soccer Sans Frontieres est votre rendez-vous hebdomadaire footballistique sur les ondes de la radio web de l’UQAM, CHOQ.FM . Soccer Sans Frontiere est votre espace soccer, football, calcio, futebol et encore plus.

C’est aussi un forum d’echange, d’informations et de nouvelles pour les fans du ballon rond a Montreal et ailleurs. Nous aurons des entrevues avec differents intervenants dans le monde du soccer, des reportages sous differents angles et des chroniques d’ici et ailleurs

28 Exemples de Guerilla Marketing à coupler le souffle

Le concept de Guerilla Marketing a été inventé comme un système non conventionnel de promotions qui repose sur le temps, d’énergie et de l’imagination plutôt que d’un budget marketing important.

En règle générale, les campagnes de marketing de guérilla sont inattendues et non conventionnelles, potentiellement interactif, et les consommateurs sont ciblés dans des endroits inattendus. Dans cet article, vous pouvez voir 30 exemples de ce type de campagnes de marketing

Frontline: Flea Spray

Marie Antoinette: Headchopped

Nestle: Benchvertising

TRUE BLOOD TV SHOW

Directski. The Winter Holiday Company

Quit Smoking

Ugly Betty

Ugly Betty

Comment adapter la Common Law à la justice africaine ? par Douce Dib

An African Common Law ?

Tout est parti d’un échange sur Twitter, à propos de l’adaptation de la Common Law à la structure de la justice Africaine.

J’ai tout de suite pensé aux différents problèmes liés à la diversité historique, culturelle et coutumière que poserait la mise en place de ce modèle au sein d’un continent tel que l’Afrique. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, au noyau de mes questionnements, quelques rappels sur les différents systèmes juridiques régissant les Nations.

An African Common Law ?

Ainsi, on peut constater que le système juridique dominant et celui inspiré du Droit romano-germanique, qui lui-même est basé sur un ensemble de règles de droit codifiées et hiérarchisées, sans oublier sa source d’inspiration principale: La Coutume. Celle-ci serait donc le mélange de plusieurs habitudes, us, manières de faire selon le peuple et la situation géographique. Un exemple me vient à l’esprit, celui du Droit du Commerce (Français) par exemple, où la Jurisprudence est omniprésente, où les commerçants sont aussi juges. Cependant, en 2010, la Cour apte à juger les affaires commerciales avait statué collégialement, pour une codification plus sévère et plus formelle, des règles régissant ce droit. La coutume touche donc tous les domaines des règles de droit. Aussi, chacun de nous le sait, la coutume fait partie importante des différentes sources du Droit, de n’importe quel système juridique. Et c’est bel et bien qu’ici, le problème se pose. Tout d’abord, si le Droit Civil que la plupart des pays Africains ont adopté se repose sur la coutume propre d’une civilisation européenne, pourquoi ne devraient-ils pas faire de même, en érigeant une sorte de Common Law Africaine, qui prendrait en compte les différents us et coutumes du continent, pour établir (enfin ?) une Règle de droit légitime et adaptée aux différentes civilisations Africaines. Et là, on sent le hic. Tout aussi pour le fond que pour la forme. Je m’explique : La plupart des pays du Commonwealth ont pour système juridique la Common Law, et ceci n’est pas anodin. En effet, ces mêmes pays ont jadis eu, de près ou de loin, un passé commun historique et politique, du fait de leur obédience à la couronne royale d’Angleterre et leur soumission aux lois d’une Nation monarchique. De fait, lorsque les Pionniers Américains (premiers colons Anglais), ont voulu se libérer du joug de leur mère Patrie, en bâtissant une nouvelle Constitution, ils ont (inconsciemment ou non) répéter au fil des années, la même structure judiciaire où les règles de Droit n’étaient pas spécialement codifiées, et se reposaient essentiellement sur la jurisprudence Anglaise. Jurisprudence qui elle, se base sur la coutume des décisions prises selon le type d’affaires judiciaires traitées.

Pour revenir à mon hic ressenti plus haut, il est nécessaire de clarifier deux choses : les pays Africains ont pour Droit celui dit « civiliste », et pour passer de ce dernier à celui de la Common Law, il faudrait non seulement remettre en cause tout le système politique, mais aussi celui du social et de l’économie. C’est-à-dire toutes les règles organisant la vie sociale de plusieurs peuples, les différentes règles marchandes, et surtout la réglementation politique (suffrage universel direct ou indirect, bipartisme, multipartisme ou monopartisme, pouvoir central « présidentialisme » ou lègue du pouvoir au niveau régional etc.) Il faudrait donc détruire les institutions de l’Ius Commune de chaque Etats, pour établir les préceptes d’une Common Law à travers l’Afrique. Cependant, il faudrait entre-temps reconsulter les coutumes et us propres à l’Afrique, pour pouvoir les appliquer. Néanmoins, comment pourrait-on ériger un droit ayant comme modèle la Common Law, lorsque les pays censés être sous son joug, n’ont pas tous le même passé, les mêmes traditions ? On peut déjà remarquer qu’au sein d’un même pays, les traditions (liées aux ethnies) sont parfois aux antipodes les unes des autres. Qui pourrait prétendre à la légitimité de détenir les pouvoirs suffisant pour désigner telle tradition « valable » et assez répandue pour faire partie de la base de la future Common Law Africaine ? Par quels procédés pourrait-on établir une hiérarchie des coutumes sans pour autant se voir indigner certains peuples ? A ce moment, je n’ai qu’une réponse que je pense salvatrice : seule la « Volonté Souveraine » du peuple pourrait légitimer ces décisions. Le fameux Demos Kratos que prônent justement tous les Etats de Droit, comme vecteur de sécurité politique, éludant tous les maux qui entachent les droits fondamentaux de l’Homme, définie comme étant la meilleure arme du peuple pour s’exprimer et celle efficace, contre l’asservissement des consciences. Je ne vais pas m’étendre sur toutes les problématiques qu’entraine la question de la Démocratie en général, et surtout en Afrique. Disons donc que la Démocratie serait la réponse à mon problème : seul le peuple pourrait agir en toute impartialité afin de pouvoir mettre en érection cette Common Law des Etats Africains. Pour cela, faudrait-il seulement mettre en place une structure institutionnelle permettant de débattre et de voter par la suite. Notamment par la réunion des différents chefs ethniques de chaque pays, ou encore par la mise en place de référendum à niveau local ; referendums locaux qui par un système pyramidal (ethnies-régions-pays), aboutiront à un seul, au niveau continental. Ainsi, les autorités compétentes auraient la matière nécessaire pour rédiger un traité pour l’unification juridique des différentes Nations. Or, le problème n’est pas tant la mise en place de cette structure, mais plutôt son organisation. Les personnes à qui le peuple aura conféré le pouvoir de rédiger et constituer de nouveaux textes juridiques, seront celles à craindre. Car c’est bien là, la limite du pouvoir du demos, celui-ci n’agit pas ; il ne fait que léguer son pouvoir d’actions à une entité politique qui elle-même, est porteuse de déterminations influencées par des enjeux socio-politiques.

Prenant par exemple le fait que, l’ethnie A d’un pays x statue le fait que les trois coutumes régissant sa communauté se doivent de faire partie des bases fondatrices et référentielles de la nouvelle Common Law ; pour cela cette ethnie va élire un représentant qui défendra les raisons de leur utilité etc. Imaginons cependant que ce dernier, dans les sinueux rouages de la politique, se voit dissuader de ne pas présenter l’us de l’ethnie A concernant les échanges marchands hyper codifiés, dans le but de permettre à l’ethnie B par sa coutume de libre-échanges de se voir majoritaire ; en avançant la promesse de toujours privilégier les échanges entre l’ethnie A et B, si au niveau continental cette coutume réalise un plébiscite. De plus, cela augmenterait le pouvoir de consommation, donc la croissance de la région A, leur économie ne se porterait que mieux. Le représentant, se voit déjà par cette proposition gravir les rangs sociaux à la vitesse de la lumière, il ne résiste pas. La coutume de l’ethnie B est donc majoritaire dans la Common Law, les échanges « privilégiés » entre les deux ethnies se font. En dépit de cela, la croissance de A ne voit pas son taux atteindre les sommets, au contraire elle stagne lentement, puis chute. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’à cause de sa coutume des échanges marchands extrêmement codifiés, cette dernière n’avait pas le moins du monde, prévu les infrastructures nécessaires afin de satisfaire en production, la demande de l’ethnie B. Elle n’avait pas non plus anticipé les délocalisations massives vers B etc. Cette dernière elle, n’a pas de problèmes avec son taux de croissance, elle voit sa région prospérer, la population consommer. Le pays x au fur et à mesure des années, sent la différence de croissance entre ces deux régions, essaie de revoir les lois et les structures pour « essayer de ». Or, on le sait bien : dura lex, sed lex* mais que pacta sunt servanda*. Tout cela entraine un ravin entre les populations économiquement parlant, une stigmatisation, un sentiment d’injustice etc. Ici, je n’ai pris que l’exemple d’un conflit économique, quand le conflit pourrait être d’ordre divers…

Toutefois, c’est à se demander si cette adaptation ne serait pas un tantinet radicale du fait de son caractère subversif. Il faudrait donc un compromis, celui qui à mes yeux, pourrait mieux rendre compte de la légitimité d’un Droit Civil Africain ; ce compromis n’est autre que celui du Bijuridisme « revisité ». Un système juridique que l’on peut retrouver au Canada ou encore en Afrique du Sud, qui comporte le Droit Civiliste et la Common Law. Mais une fois de plus, la question de la Common Law (basée sur les traditions juridiques donc) se soulève et nous renvoie au problème initial. Au final, le problème n’est pas de revisiter nos fondements juridiques, celui-ci est bien autre. Il réside avant tout dans nos fondements politiques, à savoir le régime politique que certains pays choisissent d’adopter, pensant occulter les réalités sociales, politiques et économiques catastrophiques au sein du pays ; ce régime servant plus le Léviathan étatique, que la Volonté générale des parties, j’ai nommé la Démocratie.

Cet article a été rédigé par Douce Dib du blog Les éloges de douce
Bio de Douce: Retrouvez moi sur mon espace personnel mix de ces différentes passions : la réflexion à travers l’écriture et la Mode..
Suivez-la sur Twitter : @DouceDib

Comment garder bonne mine sans abuser du maquillage ?

La saison estivale bat son plein et on en profite au maximum ! Voyages, expositions, festivals, BBQ, soirées entre amies… alors comment faire pour garder bonne mine sans abuser du maquillage ?

Pour un visage éclatant, on ne néglige pas ses soins de peau et on s’équipe avec de bons alliés à toute épreuve! Pour cela, on sélectionne des produits d’entretien soigneusement élaborés.

C’est le cas de la gamme de soins Épiderma dont les produits contiennent un fort pourcentage de principes actifs certifiés biologiques et de source végétale. Notez également que ces produits sont sans parabènes.

kit_party Epiderma
Le kit party de Epiderma

Je vous présente mes coups de cœur

Le Nettoyant BIO

nettoyant bio epiderma
Le nettoyant bio de Epiderma

Ce lait nettoyant apaisant contient 20% d’aloès biocertifié provenant du cœur de la plante. Il enlève délicatement les cellules mortes, le maquillage et les impuretés. Il convient à tous les types de peau. Conseils: lors de l’application, faites des petits mouvements circulaires et laissez agir environ 30 secondes avant de rincer à l’eau claire.

Ingrédients actifs : eau, aloès, beurre de karité, huiles essentielles (lavande, rose des bois).

Le Masque apaisant BIO

masque bio epiderma
Le masque bio de Epiderma

À raison d’une fois par semaine, ce masque multifonction apaise, tonifie et hydrate la peau. En plus de son action désincrustante, il exfolie la peau tout en douceur. Il contient 10% d’aloès biocertifié ainsi que de l’eau douce. Conseils : appliquez sans masser pour former des couches opaques et uniformes. Laissez agir environ 20 minutes puis rincer à l’eau tiède.

Ingrédients actifs : eau, argile de mer, aloès, beurre de karité, huiles essentielles (rose des bois, lavande).

Le Sérum-C BIO

Serum-C avec orange
Le Serum-C à l’orange

Ce sérum contient de l’acide ascorbique pur dosé à un taux de pH de 3,1 et à une concentration de 10% pour que la vitamine C produise un effet optimal : régénérer, tonifier, éclaircir et illuminer le teint. Conseils : appliquez quelques gouttes sur une peau sèche et propre (visage, cou et poitrine). Peut se combiner à une crème de jour pour plus de protection contre les effets de l’environnement.

Ingrédients actifs : eau, acide ascorbique, glycérine.

La crème de nuit BIO

creme de nuit bio epiderma abuser du maquillage
La creme de nuit bio de Epiderma

Cette crème contribue à hydrater la peau en profondeur et enlève les peaux mortes en douceur grâce à l’acide glycolique pendant que nous sommes au repos. Conseils : appliquez la crème sur le visage et le cou pour un teint lumineux au réveil.

Ingrédients actifs : eau, aloès, acide glycolique, glycérine, beurre de karité, allantoïne, huile essentielle (églantine, citronnelle, lavande), acide citrique.

Où peut-on se procurer ces produits?

La gamme de produits cosmétiques Epiderma BIO est fabriqué au Canada et est offerte dans toutes les cliniques du réseau et en ligne au www.epiderma.ca.

Alors mes belles, que pensez-vous de cet Essentiel ? Laissez vos commentaires ici ou sur mon twitter @BotaniKap 🙂

Les Tambours de Brazza en grande première à Montréal

Derrière un son percussif hypnotique et exalté se cache une démarche artistique sortant les tambours traditionnels et la batterie de leurs rôles usuels. En grande première à Montréal, le groupe légendaire Tambours de Brazza vient enflammer la ville de ses rythmes explosifs!

tambour de brazza
tambour de brazza

À l’origine des Tambours de Brazza, on trouve un homme batteur et percussionniste, spécialiste du jazz, amateur des rythmes de son pays, le Congo-Brazzaville : Emile Biayenda. Initié au ngoma, un tambour congolais, dès son plus jeune âge, le musicien s’intéresse à la batterie dans son adolescence et apprend à en jouer de manière autodidacte. Il accompagne alors divers groupes et ballets.

En 1991, il rassemble pour un projet ponctuel plusieurs dizaines de percussionnistes. Il adapte les rythmes des ngomas à des tendances plus occidentales. Le résultat plaît, une cinquantaine de percussionnistes souhaitent continuer l’aventure. Les Tambours de Brazza étaient nés ! Dès 1994 sort l’album Congo Drums, suivi de celui intitulé simplement Les Tambours de Brazza (1996).

En 1997, alors qu’ils sont en tournée, une guerre civile éclate au Congo-Brazzaville, empêchant les musiciens de retourner chez eux. Ils partent donc pour Pointe-Noire, une autre ville du Congo-Brazzaville, et y restent deux ans. Mais, lors d’une grande tournée en Afrique de l’Ouest, une deuxième guerre civile éclate dans leur pays. Ils se voient alors obligés de s’installer à un nouvel endroit. Ils choisissent le Bénin. Ils y resteront durant deux années, puis s’exileront en France en 2001.

Ces déracinements successifs présentent l’avantage de leur avoir donné une ouverture extraordinaire sur d’autres pratiques musicales, sur d’autres rythmes, sur d’autres instruments, nouveautés dont ils s’enrichissent. Ainsi, au cours des années, à la batterie et aux percussions s’ajoutent une basse, d’autres percussions. Leur album Tandala sorti en 2003 accueille même un piano. Par ailleurs, alors qu’il était souvent accessoire jusque là, le chant prend de plus en plus d’importance au cours des années. Finalement, le résultat est un impressionnant mélange de tradition et de modernité, un aller-retour incessant entre des rythmes ancestraux et des sons actuels. Leur jeu de scène évolue, lui aussi. Les musiciens, qui sont aussi danseurs, donnent aux prestations scéniques une dimension supplémentaire et une énergie communicative.

Après leur installation en France, ils enchaînent enregistrements d’albums et tournées internationales. Successivement sortent Tandala (2003), le CD et DVD live Zangoula (2004), Ahaando (2004) et Brazza (2008). Chaque fois, est relancée la volonté d’approfondir la pratique du ngoma et de multiplier les échanges avec d’autres traditions ou innovations musicales. Une curiosité sans cesse renouvelée.

Après avoir parcouru le monde entier, c’est la première fois que le groupe passe par le Canada. Venez nombreux le temps d’une présentation à La Tulipe le jeudi 12 juillet à 20h30 dans le cadre du Festival Nuits d’Afrique 2012.

Pour plus d’informations: http://www.myspace.com/lestamboursdebrazza

Les Essentiels de Botanikap – Comment choisir une crème raffermissante ?

Choisir une crème raffermissante n’est pas une tâche facile: l’offre est vaste et chaque marque promet des miracles !

Avant de se lancer dans les rayons des crèmes, gardez en tête que la pratique d’une activité sportive régulière est un moyen efficace et sain pour obtenir des résultats visibles. Ceci étant dit, vous pouvez combiner vos efforts physique à l’application d’une crème pour améliorer l’aspect de la peau.

Une crème raffermissante efficace devrait contenir des principes actifs de haute qualité pour combler entre autre la perte de collagène et accroître l’élimination des radicaux libres tout en étant riche en agents hydratants. Également, on prend soin d’éviter toute présence de parabènes, d’agents allergènes, de silicone, de dérivés de pétrole (petrolatum, paraffine, etc),…

Parmi le top des ingrédients à privilégier, on trouve:

  • Les acides exfoliants, ils favorisent l’élimination des cellules mortes en surface et ainsi permettent une meilleure pénétration des agents actifs tout en donnant un coup d’éclat à la peau.
  • Les antioxydants, excellents agents réducteur de la perte de collagène.
  • La caféine, à l’état pure (et pas en extrait), agit sur les tissus adipeux superficielle pour raffermir et lisser la peau en réorganisant les cellules cutanées.
  • La vitamine B5, pour son effet tenseur.

Il est important de bien nettoyer la peau avant d’appliquer la crème, soit juste après la douche. Également, l’application doit se faire en massant soigneusement la peau pour activer la circulation sanguine. Pour de meilleurs résultats, faites une application quotidienne et optez pour l’usage d’accessoires tels que des gants de crin. Finalement, pensez à bien hydrater votre peau !

Alors mes belles, que pensez-vous de cet Essentiel ? Laissez vos commentaires ici ou sur mon twitter @BotaniKap 🙂

Projecteur sur le spectacle africain Danse sans Frontières

Dans le spectacle Danse sans Frontières,  sous la direction d’Oumar et Njongouda N’Diaye, elles tournent, se courbent, s’étirent, sautent. Elles séduisent, se rient, se rebellent. En dansant, elles se disent.

Avec Khady Zon (Burkina Faso), Nnato Sylla (Guinée), Haingo Rakotonirina (Madagascar), Djely Tapa (Mali), Fatou Pouye (Sénégal) et Violetta Ronero (Mexique).

Danse sans frontieres

Rassembler sur une même scène de grandes danseuses africaines, de diverses régions du continent, admirer leur aisance, leur énergie et leur talent et découvrir par la même occasion les différentes danses, les différents rythmes qui existent d’un côté à l’autre de l’Afrique. Un beau projet… qu’Oumar N’diaye et Djongouda N’diaye ont décidé de concrétiser.

Oumar N’diaye Martinos, chorégraphe guinéen, membre du Ballet national africain de Guinée, il danse depuis l’âge de 7 ans. Il a depuis mené une très belle carrière de danseur auprès des plus grands, s’est produit au sein de divers ballets. Aujourd’hui installé au Québec, il continue à se produire sur scène, notamment avec sa troupe Tribaa, et enseigne la danse. Djongouda N’diaye, elle, est originaire du Sénégal. Elle a longtemps dansé avec le ballet sénégalais puis s’est installée aux États-Unis. Elle a également travaillé pendant 9 ans avec Africa Oyé.

Au sein de la troupe, on retrouve le Burkina Faso avec Khady Zon, la Guinée avec Nnata Sylla ‘Aicha’, danseuse et choriste qui a notamment travaillé avec Alpha Yaya Dialo et Bambino, Madagascar avec Haingo Rakotonirina, ancienne élève d’Oumar N’ Diaye Martinos et qui maîtrise un bon nombre de danses africaines, le Mali avec Djely Tapa et le Sénégal avec Fatou Pouye, une spécialiste du sabar. Par ailleurs, leur performance pour Nuits d’Afrique comptera avec la présence d’une invitée spéciale, l’artiste mexicaine Violetta Ronero.

Leur performance sur scène efface toutes les frontières, la danse et les rythmes traditionnels deviennent seuls moyens de communication, emportant les spectateurs dans un voyage à travers le continent africain.

Retrouvez-les au Club Balattou le mercredi 11 juillet à 21h00 dans le cadre du Festival Nuits d’Afrique 2012.

Prix: 15 $

Afro Inspiration : FASHIONFAB, fondateur de Auxjourslejour

Fashionfab est l’initiateur du site Auxjourslejour crée en été 2011. Originaire du Bénin, Fashionfab met le cap sur la ville de Sherbrooke et obtient son diplôme en finance.

À travers Auxjourslejour, Fashionfab exprime sa passion pour le monde de la mode. Nous l’avons rencontré à la Suite 88 Chocolatier à Montréal…

Comment est né le concept « Auxjourslejour » ?

« Depuis tout petit, j’étais déjà attiré par la mode car j’aidais souvent ma mère dans ses choix de robes ce qui m’a beaucoup familiariser avec les vêtements et du côté de mon père je me contentais de le regarder s’habiller, ce qui inconsciemment à développé mon goût pour le style.

Également, dans la cour de récréation à l’école, j’étais souvent en compétition avec mes amis pour savoir qui était le mieux habillé ou qui était celui qui avait les dernières chaussures à la mode…

Par la suite, j’ai eu la chance de voyager dans des villes où la mode était bien établit (Paris, Londres, New York) ce qui m’a fait réaliser à quel point le style participait à la diversité des sociétés. C’est aussi quelque chose qui nous définit et qui fait partie de notre vie de tous les jours. Des fois dans la rue, on aime ou pas le style des autres, mais au fond, le style est propre à chacun.

De là m’est venu l’idée de créer un blog dans le but de montrer différents styles et d’inciter les gens à s’affirmer à travers leur look, car selon moi, le style est aussi un état d’esprit et il ne s’agit pas de suivre les tendances à l’aveuglette pour l’avoir ! Ainsi est né « Auxjourslejour » qui consiste à s’habiller en fonction de l’instant présent car chaque jour est un jour nouveau. »

Quels sont les projets à venir ? Des collaborations en vue?

Je suis un grand rêveur, et lorsque je rentre dans un magasin de vêtements ou que je vois le succès de petites marques parties de rien, j’ai envie d’avoir la même chose. Donc à long terme, j’espère qu’Auxjourslejour pourra devenir une griffe de taille au même titre que des marques telles que : Topman, American Apparel ou encore River Island. À court terme, je souhaite donner plus d’expansion en le rendant davantage interactif et en le faisant plus connaitre. De plus, je suis également à la recherche de jeunes rédacteurs, désireux d’écrire pour un blog (anglais ou français) ou qui voudraient tout simplement partager leurs articles de temps à autres (auxjourslejour.inc@gmail.com, adresse de correspondance). Par la suite, je vise sortir une ligne de t-shirts dont le concept est pour le moment secret (rires).

Parles-nous de tes influences?

Mes influences sont géographiques et temporelles…temporelle car je suis influencé par la mode vintage des années 80-90 et géographique dans la mesure où j’aime beaucoup le style des British gentlemen version cool sans pour autant vivre en Angleterre.

Quelle ville représente le temple de la mode en 2012? Pourquoi?

Selon moi, ce serait plus New York compte tenu des investissements considérables et du nombre grandissant d’évènements mode qu’on y retrouve chaque année. Après, bien sûr, il y a Londres qui est de plus en plus en expansion ou encore des petites villes comme Rio de Janeiro ou Moscou qui commencent à s’affirmer. Mais il ne faudrait pas oublier, des classiques comme Paris et Milan qui resteront toujours indétrônables.

Défi fashion : crée un look masculin avec 100 $ !

Un message pour les lecteurs d’Afrokanlife ?

Le plus important lorsqu’on s’habille est d’être confortable dans ses vêtements, la touche de style ou le côté fashion ne représente qu’un surplus que je considère comme des épices. Alors, faites preuves d’imagination, de gout et d’audace, afin d’utiliser ces épices à bon escient. Pour terminer, habillez-vous comme vous le ressentez et n’ayez aucun regret pour cela, car chaque jour est un jour nouveau et demain c’est loin.


Pour aller plus loin :

Blog : www.auxjourslejour.com
Twitter : @Auxjourslejour
Facebook (Page) : facebook.com/Auxjourslejour
Email : auxjourslejour.inc@gmail.com

MTV Shuga : How to meet the Cast behind the show ?

Shuga Radio

MTV Shuga : How to meet the Cast behind the show ?

I still remember the first time I watched “Shuga” a couple of years ago. I was so excited and couldn’t stop raving about it. I told everyone who wanted to hear about it. I was so impressed and proud of the work of such talented actors, and I was just amazed at how beautiful Nairobi looked on camera. Even more, I felt like the message was hitting home in a special way.

When season 2 came out, I realised that the Shuga Fam had discovered an instant hit.

I was fortunate (right place, right time) to audition for #ShugaRadio in January. I went in for the French auditions, and got a part in both the French and English. I got to work with an amazing group of people and discover a whole new world of radio drama. Working on set is exhilarating even when tiring. It is engrossing, its time consuming but most importantly it is challenging. I found myself struggling through expressions, finding different accents (never quite succeeded) and expressing those things that would go live into peoples living rooms and cars. The message from this show is so important, that I felt that doing a good job was crucial. I do have to say that working with a talented, enthusiastic cast makes it amazing and having a producer, who understands her craft fully is rewarding.

What have I gone away with?

Acting is…. I’ll let you be the judge of that!

You can check out #ShugaRadio here…

Episode 1 English and Episode 2 English *you can follow the links to see the french or swahili versions:

You can also meet the Cast behind those voices her : http://mtvshuga.com/radiocast/

Nims, yours truly in the role of Sharon in both French & English. let’s see if you were able to recognize my voice in the other minor roles (a true test of my talents lol) Waiting to hear your feedback!

Projecteur sur Anais Mali, mannequin d’origine tchadienne et polonaise

Bien connu dans le milieu de la mode, la mannequin Anais Mali est française, d’origine tchadienne et polonaise. Son nom lui vient du célèbre parfum Anaïs de Cacharel !

Anais Mali

Comme pour beaucoup de ses collègues, Anais Mali n’est pas venu au mannequinat, c’est le mannequinat qui est venu à elle. En effet, elle fut repérée de la façon la plus simple : elle se promenait dans les rues de Paris. Anais avait alors 16 ans.

Après avoir terminé l’école, elle commença sa carrière de mannequin et s’envola pour New York. Vivre dans cette ville est une véritable aubaine professionnelle pour elle. En effet, là-bas, le fait de ne pas être caucasienne s’avère ne pas être « problématique » pour être retenue lors des castings, à la différence d’autres pays.

Côté goût en mode, on compte parmi ses designers préférés , Alexander Wang, Louis Vuitton, Gucci, Valentino, Prada…

Projecteur sur Anais Mali, mannequin d'origine tchadienne et polonaise

Côté professionnel, en novembre 2011, Anais Mali fit partie de la très select équipe des Anges de Victoria Secrets. Elle a également participé à la campagne de la marque H & M de cette saison.

Par ailleurs, Anais Mali a eu l’honneur de faire la couverture de l’édition coréenne du magazine W. La mannequin a récemment défilé pour Stella McCartney, Oscar de la Renta et bien d’autres designers. Enfin, elle a récemment fait la couverture du Elle France de juillet 2012 !

Projecteur sur Anais Mali, mannequin d'origine tchadienne et polonaise Côté life, Anais Mali est une fan de sport et de voyage. Lorsqu’elle ne défile pas ou qu’elle n’est pas photographiée par les meilleurs photographes de la planète, Anais Mali travaille pour la fondation Yntiafrica, dont le but est de récolter des fonds afin de lutter contre la pauvreté des enfants en Afrique.

Davantage d’informations sont disponibles sur le site internet de l’association.Enfin, Anais Mali en profite aussi pour écrire des scénarios. En voila une qui a tout pour elle!

On lui souhaite beaucoup de succès pour sa carrière et dans ses projets! Dites moi ce que vous en pensez dans la section commentaire ou bien sur mon Twitter !

L’ActuArt – Sierra Leone’s Refugee All Stars

Sierra Leone’s Refugee All Stars ce sont d’abord une histoire incroyable, inimaginable, stupéfiante, digne d’un conte de fée. Fin des années 1990, Sierra Leone. La guerre civile fait rage dans tout le pays depuis une décennie et Freetown, la capitale, jusque là épargnée commence à être gagnée par la vague de combats. De nombreux habitants prennent alors la fuite. Parmi eux, Reuben et Grace Koroma, tous deux musiciens.

Dans le camp où ils se réfugient, ils retrouvent une vieille connaissance du monde musical, Francis John Langba. Les trois comparses décident de jouer pour leurs voisins. Après quelques mois, ils se voient obligés de changer de camp. Hasard des affectations, dans leur nouveau lieu d’habitation, ils rencontrent les futurs membres du Sierra Leone’s Refugee All Stars : Arahim Jah Voice, Mohammed Bangura et Alhadji Jeffrey Kamara, surnommé Black Nature. Aidés par une ONG canadienne, CECI, ils répètent et jouent pour les habitants du camp.

Sierra Leone's Refugee All Stars

En septembre 2006, le rêve inatteignable devient réalité : les Sierra Leone’s Refugee All Stars sortent leur album. Intitulé Living Like A Refugee, il est enregistré avec l’aide de deux réalisateurs de documentaire américains, Banker White et Zach Niles. Ceux-ci ont suivi le groupe durant trois années, de 2002 à 2005, et ont fini par prendre part à l’enregistrement de l‘album, avec la collaboration également du Canadien Chris Velan.

Une partie des titres ont été enregistrés en exil, dans les camps de réfugiés où se trouvaient les membres du groupe, parfois dans des conditions très spartiates. Une autre partie a été enregistrée dans un studio à Freetown, au retour de l’exil, rejoints alors par d‘anciens camarades, The Emperors Dance Band, désormais membres du groupe. Les premiers mois, les CD sont vendus sur le site du film documentaire ou dans les festivals, par les réalisateurs eux-mêmes. Des cassettes sont également écoulées sur le marché guinéen et le groupe ne tarde pas à faire sensation. Finalement, une tournée est organisée à l’été 2006, la première d’une longue série.

Leur musique est très imprégnée de reggae et de jazz, ponctuée de percussions traditionnelles africaines. Une musique qui appelle à la vie, un message profond de paix et de solidarité.

En 2009, ils enregistrent Rise and Shine à la Nouvelle-Orléans, couronné Album de l’année aux World Music Charts Europe 2010. Et, après une tournée mondiale en 2010 et 2011, qui les a d’ailleurs menés à Montréal au festival Nuits d’Afrique, ils sortent leur tout dernier opus, Radio Salone, enregistré cette fois-ci à New York, avec le producteur Victor Axelrod, alias Ticklah, aux manettes, sous le label Cumbancha, comme leurs précédents albums.

Ne manquez pas leur concert qui se tiendra le mardi 10 juillet au Cabaret du Mile End à 20h30 dans le cadre du Festival Nuits d’Afrique 2012.

Prix: 32 $

Pour plus d’informations http://www.cumbancha.com/refugeeallstars

The Kings of Africa : 18 Fascinating Portraits by Daniel Laine

African Kings: Portraits of a Disappearing Era by Daniel Lane

From 1988 to 1991, French photographer Daniel Laine photographed 70 African monarchs, “whose dynasties marked the history of Africa until the middle of the twentieth century.” With hundreds of monarchs to choose from, Laine focused on those who continued to “retain a traditional and spiritual authority that is difficult for the Western mind to comprehend.”

Laine recalls the difficulties of getting permission for the photographs, the sensitive diplomatic negotiations involved in many cases. A war in Sudan prevented Laine from photographing the king of Shiluk, a descendant of black dynasties that ruled Egypt. Others, including the king of Swaziland, declined to be photographed.

With each striking photograph, Laine provides a brief biography and historical notes about the tribe and its rituals. Among those photographed are Chukumela Nnam Obi II, the Oba of Ogba, Nigeria; El Hadj Sheehu Idris, emir of Zaria, Nigeria; and Goodwill Zwelethini, king of the Zulu, South Africa. The book includes historical background by Pierre Alexandre on the origins and significance of African kingdoms.

If any history buffs have more details, please let us know in the comments below!

The Kings of Africa : 18 Fascinating Portraits by Daniel Laine

king1 joseph langanfin benin The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king1 joseph langanfin benin

Joseph Langanfin –Benin

king2 oniofife nigeria The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king2 oniofife nigeria

Oni (King) of Ife – Nigeria

king3 ngie kamga joseph fonofbandjun cameroun The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king3 ngie kamga joseph fonofbandjun cameroun

Ngie Kamga Joseph – Fon of Bandjun – Cameroon

king4 halidou sali lamido of bibemi The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king4 halidou sali lamido of bibemi

Halidou Sali – Lamido of Bibemi – Cameroon

king5 oseadeeyo addo dankwa iii kingofakropong akuapem The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king5 oseadeeyo addo dankwa iii kingofakropong akuapem

Oseadeeyo Addo Dankwa III – King of Akropong – Akuapem – Ghana

king6 abubaka sidiq sultanofsokoto nigeria The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king6 abubaka sidiq sultanofsokoto nigeria

Abubaka Sidiq – Sultan of Sokoto – Nigeria

king7 hapi iv king of bana cameroun The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king7 hapi iv king of bana cameroun

Hapi – VI – King of Bana – Cameroon

king8 nyimi kok mabiintosh iii drcongo The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king8 nyimi kok mabiintosh iii drcongo

Nyimi Kok Mmabiintosh III – King of Kuba – D. R. Congo

king9 igwe kenneth nnaji onyemaeke orizu iii The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king9 igwe kenneth nnaji onyemaeke orizu iii

Igwe Kenneth Nnaji Onyemaeke Orizu III – Obie Of Nnewi – Nigeria

king10isienwenro james iyoha inneh nigeria The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
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Isienwenro James Iyoha Inneh – Ekegbian of Benin – Nigeria

king12 agboli agbo dedjlani benin The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king12 agboli agbo dedjlani benin

Agboli-Agbo Dedjlani – King of Abomey – Benin

king13 goodwill zwelethini king of zulu The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king13 goodwill zwelethini king of zulu

goodwill Zwelethini – King of Zulu – South Africa

king14 el hadji mamadou kabir usman The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king14 el hadji mamadou kabir usman

el Hadji Mamadou Kabir Usman – Emir of Katsina – Nigeria

king16 bouba abdoulaye cameroun The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king16 bouba abdoulaye cameroun

Bouba Abdoulaye – Sultan of Rey-Bouba – Cameroon

king17 aliyu mustapha nigeria The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king17 aliyu mustapha nigeria

Aliyu Mustapha – Lamido of Adamawa – Nigeria

king18 oba joseph adekola ogunoye nigeria The Kings of Africa photographed by Daniel Laine
king18 oba joseph adekola ogunoye nigeri

Oba Joseph Adekola Ogunoye – Olowo of Owo – Nigeria

Between the years of 1988 and 1991, French photographer Daniel Laine spent about 12 months on the African continent tracking down and photographing figures of royalty, and leaders of kingdoms. During this time he managed to photograph 70 monarchs and descendants of the great African dynasties with his work on this series.

Have a look at more photos of african people or designs in our archive.

HipHopEskual : Interview video de Tony Mpoudja (2010)

Tony Mpoudja retrace son parcours, nous parle de son actualité, sa passion du HIPHOP et la sortie de son film le “Orpailleur”.

Tony-Mpoudja

Un des rares acteurs français noirs de sa génération, Tony Mpoudja a marqué le cinéma français, notamment lors de son interprétation sombre dans le long-métrage « La squale ».

Ce comédien complet et ambitieux retrace son parcours et aborde ses perspectives cinématographiques. Focus intimiste sur un artiste talentueux du cinéma français trop peu mis en avant…

FILMOGRAPHIE

  • 1999 : La squale de Fabrice Génestal
  • 2004: Snow White de Samir, Dans tes rêves de Denis Thibault
  • 2006: Scorpion de Julien seri
  • 2008: Orpailleurs de Marc Barrat
  • 2012La Mer à boire de Jacques Maillot
  • 2013: Wer hat Angst vorm weißen Mann? (film allemand)

6 documentaires gratuits à ne pas manquer aux RIDM

Les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) annoncent une programmation estivale spéciale dans six différents parcs de Montréal avec six documentaires gratuits.

En 2011, les RIDM avaient organisé une soirée en collaboration avec la SAT et le Quartier des spectacles qui avait connu un grand succès : la projection du film El Bulli Cooking in Progress. La collaboration aura à nouveau lieu cette année, pour lancer les projections estivales, le jeudi 5 juillet. Le film Marina Abramovic: The Artist is Present, de Matthew Akers, sera projeté gratuitement à la place de la Paix, située sur le boulevard St-Laurent, entre Sainte-Catherine et René-Lévesque. La projection sera précédée d’un barbecue qui se tiendra entre 19h et 21h au cours duquel les chefs du Labo culinaire de la SAT offriront des grillades aux invités tandis que le DJ Alexis Bowles s’occupera de la musique. Le public est invité à apporter chaises et couvertures.

La suite de la programmation en plein air des RIDM est organisée en collaboration avec le programme Cinéma sous les étoiles proposé par Funambules Médias. Plusieurs succès de la dernière édition des RIDM seront projetés en juillet et août dans les parcs de Montréal :

· 19 juillet : Chartrand, le malcommode (Manuel Foglia) : parvis de l’église, rue de Castelnau;

· 24 juillet : L’or des autres (Simon Plouffe) : Ilot Charlevoix, marché Atwater;

· 1er août : Inside Lara Roxx (Mia Donovan) : Parc Laurier;

· 11 août : Les États-Unis d’Afrique (Yanick Létourneau) : Parc de Normanville, Villeray;

· 23 août : Carnet d’un grand détour (Catherine Hébert) : Parc Molson, Rosemont.

Les projections du programme Cinéma sous les étoiles présentées par les RIDM commenceront dès la tombée de la nuit, en présence des réalisateurs.

Pour des détails sur les projections et les synopsis des films, voir le site des RIDM :

Seul festival au Québec entièrement dédié au documentaire, les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) offrent au public le meilleur du cinéma du réel en rassemblant les grands auteurs et les nouveaux talents à découvrir.

La 15e édition des RIDM se déroulera du 7 au 18 novembre 2012.
Informations : www.ridm.qc.ca / info@ridm.qc.ca

Projecteur sur la 21e édition des Ciné-spectacles au clair de lune

TV5 est fière de s’associer à VUES D’AFRIQUE pour la présentation de la 21e édition des Ciné-spectacles au clair de lune qui se déroulera au Théâtre de Verdure, les vendredi 13 et samedi 14 juillet 2012. C’est un rendez-vous unique qui réunit chaque année plus de 5000 spectateurs qui se retrouvent le temps d’un week-end pour célébrer la musique et le cinéma des cultures africaines et créoles. Le site est ouvert au public dès 19h.

Ciné-spectacles

Hommage au Maroc !

Le vendredi 13 juillet le Maroc sera à l’honneur du programme double. À 19h30, un spectacle rythmé fera vibrer le public aux rythmes des sonorités marocaines. Ce spectacle sera assuré par le groupe Salamate Gnawa, dirigé par Rachid Salamte, qui enflammera la scène du Théâtre de Verdure.

À 21h, le programme se poursuivra avec la présentation du long-métrage « L’Amante du Rif » de la réalisatrice et scénariste Narjiss Nejjar. Le film est une docu-fiction sur la condition féminine, le chômage et des enjeux auxquels la société marocaine doit faire face au quotidien. Le film met en vedette la Casablancaise Nadia Kounda qui étudie le cinéma à l’Université de Montréal depuis l’an dernier.

Le Burkina Faso à l’honneur

Lesamedi 14 juillet, l’honneur revient au Burkina Faso avec le spectacle de la troupe Lamogoya (19h30). Ce groupe a été formé par deux artistes originaires du Burkina Faso, Ulrich Lonsili, dit Bébéto, conteur-comédien et Luc Bambara, danseur-chanteur. Leur univers créatif est composé d’histoires, de rythmes, de mouvements et de mélodies qui vous feront sillonner les contrées lointaines du « pays des Hommes intègres », le Burkina Faso. Le spectacle sera suivi du long-métrage Julie et Roméo du réalisateur burkinabé Boubacar Diallo (21h00). Un film plein d’humour qui vous conduira au cœur de la créativité et de la diversité africaine!

TIRAGES – Voyagez avec Royal Air Maroc !

En plus d’une programmation festive, Vues d’Afrique donnera l’occasion à une personne de partir vers une destination de son choix sur le continent africain grâce à Royal Air Maroc. Pour participer au concours, les intéressés devront se procurer un coupon de participation au coût de 100$ au bureau de Vues d’Afrique (100 rue Sherbrooke est #3100) ou sur le site Internet du festival. À noter que tous les dons amassés via ce concours seront versés intégralement à Vues d’Afrique pour soutenir la réalisation des activités du festival. Le grand gagnant sera annoncé le vendredi 13 juillet à 20h35.

Bonne chance à tous !

Africa Fashion Week New York launches a campaign themed Luxury Untamed

New York, NY (May 2012) – Adirée, the parent company and producer of Africa Fashion Week New York (AFWNY) launches a photo campaign themed “Luxury Untamed”. AFWNY, a luxury multi-day event produced by Adirée, will take place at the Broad Street Ballroom on July 12th, 13th, 14th in New York City’s financial District.

The campaign, photographed by Avaloni Studios, reflects the unpolished side of high-end lifestyle. That is, the man or woman who is all about the luxury lifestyle who has a wild and contradictory “unsophisticated side to them as well”, regardless of how “how class” one can be perceived to be. Those statement-making photos simultaneously represent the free spirits of the emerging African designers—their talent and unique fashionable aesthetics which cannot be tamed by social constraints.

For more information concerning the campaign please visit la page youtube afwny or view photos at http://www.afwny.com/campaign/

The rapidly growing African Fashion industry now starts to catch the world’s attention and corrects the stereotypes that the African designs are mainly tribal. Key topics to be discussed at the 12th annual International Herald Tribune’s luxury conference, the premier annual forum for business and creative leaders from across the global luxury goods industry, include the potential of Africa-both as a producer and ultimately consumer of luxury goods. At the heels of this prestigious conference, the AFWNY 2012 campaign luxury untamed speaks to the raw and beautiful fashions that come from African designers.

“The photo shoot represents designers showcasing in Africa Fashion Week in New York, and our mission to define some of Africa’s Fashion as synonymous with the word Luxury and as competitive in the luxury markets as European brands have been. Again we are [Adiree] are constantly redefining the perceptions of fashion coming from the continent or being made in Africa.”—Adiat Disu

Luxury is an industry that worth over 100 billion USD. The global demand for luxury goods has been consistently increasing at a rate of 25 to 50 percent for the past many years, with the only exception being the year 2009, during which the market experienced the impacts of the US sub-prime crisis. It is excited to see that the African luxury industry is now sharing the pie in a traditionally European dominated market.

The global demand for luxury goods has been consistently increasing for the past many years, with the only exception being the year 2009, during which the market experienced the impacts of the US sub-prime crisis.

The photo campaign will kick off during the month of May and run until AFWNY with the first ads featuring clothes from designers showing at AFWNY, make-up by AFWNY head makeup artist Renarda Joy

AFWNY includes runway shows hosting 21+ designers from various countries in Africa and those of the African Diaspora, exhibitions, and industry networking events. Opening designers Francis Hendy, Korto Momolu, and designers like Mafi, Attolle Collection, Geraldo Fashions and others will showcase.  For more information about AFWNY, please visit: www.afwny.com