Oui, il a du mal sur ses coups de pied, sur sa façon d’évaluer la situation lorsque l’adversaire menace, et il n’y avait pas de concurrence pour le remettre en question. Il reste néanmoins solide sur des situations dangereuses et capable de sortir des miracles dans les moments clés.
Eric Kronberg :
Utile sans doute pour aider Bush sur les penaltys en observant les tendances de l’adversaire, mais bien trop lent lorsqu’il est sur le terrain. Peut-être une place dans l’équipe d’entraîneurs est ce qu’il lui faudrait.
Maxime Crépeau :
N’a pas joué vraiment pour être jugé. Mais on devrait lui donner une chance d’être le second de Bush et qui sait? Qu’il puisse lutter pour une place de no. 1 juste pour la compétition interne?
Amadou Dia :
Ses seules présences ont été nulles, surtout après qu’on se soit départi d’Éric Miller, et Cameron Porter. Sinon, peu de choses à dire puisqu’il a peu joué et était en méforme visiblement.
Kyle Fisher :
Il manque d’expérience, mais on a pu voir que ce jeune n’avait peur de personne sur le terrain et a livré la marchandise à l’intérieur de ses limites. Beau potentiel. Je retiens surtout son contre aux dépends de Kaka à Orlando qui a frustré le Brésilien de se voir ainsi perdre le ballon contre une recrue. Il faudra peut-être lui donner plus de place en 2017? On verra. Belle marge de progression à venir pour lui, je le lui souhaite
Wandrille Lefèvre :
Il a répondu présent quand on avait besoin de lui et à l’image de l’Impact se donne corps et âme! Il a toutefois des limites dans son jeu et sa couverture défensive qui lui empêche d’être un titulaire. Commet parfois des erreurs coûteuses, mais dans le contexte de la MLS et du jeu pratiqué dans cette ligue, il n’est pas pire ni meilleur que d’autres. Bonne police d’assurance.
Donny Toia :
Blessé, il a encore montré ses limites par rapport à Oyongo et Camara. C’est un battant en défense, et il a cette capacité à revenir pour contrer un adversaire lorsqu’il s’y attend le moins. Mais il apporte trop peu en attaque et en relance par rapport aux titulaires. Sera sans doute un très bon substitut pour protéger des avances étant donné ses qualités défensives très fiables, et parfois un partant face à certains clubs. Une autre garantie de profondeur si l’Impact veut en avoir.
Laurent Ciman :
Moins bon que l’an dernier, sans doute à cause de sa situation à l’Euro 2016 en sélection et sa blessure à Portland. Mais il a été plus discipliné qu’en 2015 et est toujours une valeur sûre à l’arrière. On connait ses qualités qui sont essentielles et sa faculté à mener la défense, alors que son sens de l’anticipation le place dans une classe à part.
Hargneux par moments, mais moins cette saison pour éviter les cartons, bien qu’il se fasse piéger parfois dans ses tacles lorsqu’il calcule mal ses interventions
Victor Cabrera :
Légère régression par rapport à l’an dernier. Le potentiel est là car il est jeune et il peut se hisser parmi les meilleurs à sa position, mais il a commis plus d’erreurs de jugements en 2016, ce qui a mis l’équipe en danger. Il est également trop similaire avec Ciman dans le style, alors qu’il faudrait plus de force physique en défense centrale face à des attaquants de puissance. Il a les atouts pour compenser ses faiblesses.
Hassoun Camara :
Même si le dernier match à Toronto a été affreux, 2016 est l’année de la rédemption. Lui qui a dit qu’il mourrait pour Biello, il a accepté une baisse de salaire après deux saisons frustrantes: 2014 pour indiscipline et 2015 pour trop de blessures. Il a effectué tout un retour en 2016 et sa polyvalence et son engagement lui ont permis de redevenir un titulaire.
Gagne des galons comme leader dans le groupe en étant capitaine par moments. Demeure un des seuls à pouvoir livrer et gagner des duels aériens plus que les autres, et en plus, il est très bon techniquement. Humilité, émotion et courage résument sa saison et sa carrière avec l’Impact, et il aime Montréal de tout coeur en plus. Un des meilleurs défenseurs de la ligue contrairement à ce qu’on pense.
Ambroise Oyongo :
Ambroise “Coeur de Lion” avait mal débuté sa saison, mais par la suite, il s’est établi comme un des meilleurs latéraux gauche de la MLS. Il est un des meilleurs autant en défense qu’en attaque, que ce soit par sa pugnacité à contrer ses adversaires qu’à son aisance et son talent pour relancer et offrir des options en attaque. Ne reste que la qualité de ses centres à corriger, mais il a déjà fait mieux que l’an dernier avec 5 passes décisives.
Il serait en Europe s’il était bon partout, incluant les centres et sa prise de décision par moments, n’oublions pas ça. Était également en excellente forme physique en 2016 et cela paraissait. Grande force de caractère aussi pour rebondir tout de suite dans le match après avoir fait une gaffe ou avoir été déjoué par un adversaire. Il est clairement le meilleur latéral gauche que l’Impact a eu depuis Maurizio Vincello (le vrai, pas le commentateur sur twitter) en 2004. Et il est jeune dans un effectif de trentenaires. On ne peut se permettre de le perdre.
Conférence de presse de Greg Vanney et Brian Schmetzer avant la finale de la MLS Cup. Nouveau reportage audio à écouter.
Samedi aura lieu la finale de MLS Cup entre Toronto FC et Seattle Sounders. Les deux coachs se sont exprimés lors de la conférence de presse d’avant-match. Cliquez sur le bouton lecture pour écouter l’extrait sonore.
Le coté du foot business que vous ne connaissez pas.
Foot Business, l’Ultime Frontière. C’est l’histoire de footballeurs qui prennent le temps d’investir leur temps et argent intelligemment et remarquablement. Au-delà des clichés de joueurs dépensiers à coup de Lamborghini, Grey Goose et Dom Perignon, certains ont un sens des affaires assez pointu.
Par exemple, Ryan Bertrand (Southampton FC) foulait le parquet de la bourse dès l’age de 18 ans. Il re-investi ses profits pour créer Silicon Markets, une compagnie de fintech (technologie financière). C’est son emploi principal qu’il liste sur son profil Linkedin.
Il est aussi co-propriétaire avec John Terry, du club de Chelsea, d’une compagnie d’emoji de football, Footieemoji.
Voici quelques autres exemples de joueurs-entrepeneurs:
Gerard Piqué du FC Barcelone, est non seulement un footballeur mais est aussi un joueur de poker professionnel et propriétaire de Kerad Games, une compagnie de jeux vidéos.
Andrés Iniesta a sa propre marque de vin.
Frank Lampard est un magnat de l’immobilier et il prend bien soin de son empire.
Nouveau reportage audio à écouter : Ep 2 Des Paroles Et Des Chiffres. En cette fin d’année 2016 le panel répond à la question: Sergio Ramos est-il le meilleur défenseur au monde ?
Cliquez sur le bouton lecture pour écouter l’extrait sonore.
Time for Impact Montreal 2016 Season Review ! Black and Blue Soccer Podcast make his comeback with host Giovanni Sardo and special guest Shaun McMahon to break down Montreal Impact season.
Click play to hear the only Impact Montreal 2016 Season Review you’ll need.
La cinquième position de l’Impact de Montréal dans la conférence de l’Est était le minimum requis compte tenu de la qualité de l’effectif de Mauro Biello. Les attentes en début de saison étaient probablement beaucoup plus élevées chez les partisans de IMFC. En effet, la présence de Didier Drogba à la pointe de l’attaque laissait espéré que Montréal se retrouverait dans le premier tiers du classement général. Par contre, le club termina la saison avec une fiche de 11 victoires, 11 défaites et 12 matchs nuls. Montréal se retrouve finalement en plein milieu du tableau général à la onzième position.
FICHE À DOMICILE / FICHE À L’EXTÉRIEUR
Lors de la présentation en début de saison de Mauro Biello, l’entraîneur avait insisté que le club devait améliorer sensiblement ses performances sur les terrains adverses. Lors de la saison précédente, la fiche de Montréal fut de 4-4-9 à l’extérieur. Cette saison, Biello aura donc réussi à transformer 3 défaites en 3 matchs nuls. Ça semble peut mais Montréal présente la troisième meilleure fiche de l’Est. La surprise de la saison 2016 touche plutôt le rendement du club dans sa forteresse. L’année dernière, Montréal n’avait perdu que 4 matchs et fait 2 matchs nuls. Cette saison, Montréal a amassé 9 points de moins au Stade Saputo. Trop de victoires transformées en matchs nuls a eu comme conséquence que Montréal a présenté une des pires fiches à domicile de la conférence de l’Est.
DISCIPLINE
Le sujet numéro 1 après presque tous les matchs de Montréal : Les $%?$ d’arbitres. Et pour cause. La bande de Biello est le troisième club pour le nombre de cartons jaunes (68) dans la MLS. Le défenseur de l’année, Hassoun Camara mène avec ses 8 cartons jaunes. Heureusement, Ciman et Donadel se sont calmés cette saison avec 5 cartons jaunes chacun contrairement au 14 cartons de Jaunadel Donadel et au 8 cartons de Ciman en 2015. Rappelons-nous aussi Romero, il avait fait sa part en 2015 avec ses 9 avertissements. Le prochain tableau va probablement faire plaisir aux amateurs du complot Major League Soccer versus Montreal Impact.
Les deux clubs les plus punis de la MLS (Colorado et Orlando) sont également des clubs qui occupent les premiers rangs pour les fautes commisses. Par contre, IMFC est “seulement” le 9e club au niveau des fautes. Comparativement, les Revs de la Nouvelle-Angleterre terminent la saison avec 13 cartons jaunes de moins pour le même nombre de fautes tandis que les Timbers de Portland fautent un peu plus que Montréal mais ils n’ont reçu que 53 cartons jaunes au lieu des 68 cartons jaunes de Montréal. Il est aussi important de souligner que ce tableau ne prend pas en compte la nature des fautes appelées. Nos fautes sont probablement plus sérieuses ou peut-être que nos joueurs latinos sont simplement meilleurs pour énerver Petrescu et ses amis?
DUEL AÉRIEN
Au bilan de fin d’année, Mauro Biello a clairement identifié cet élément du jeu de Montréal pour expliquer l’élimination de l’équipe par le rival torontois. Jozy Altidore, tout comme Kei Kamara l’année dernière, a dominé la défensive ainsi que le milieu du terrain de l’Impact. Nos milieux centraux ainsi que nos défenseurs centraux ne sont pas les plus imposants physiquement. Par conséquent, Montréal est 17e de la MLS pour les ballons gagnés par la tête. Une chance qu’il y a Hassoun Camara dans la ligne défensive sinon la dernière position sera la nôtre. Un chantier pour 2017? Est-ce que Bologna FC a un “Matteo Mancosu” en défense prêté quelque part en Serie B?
INTERCEPTION
Si on ne gagne pas les ballons dans les airs, il faut donc les gagner autrement? Et oui, Montréal excelle pour anticiper le jeu défensivement. Laurent Ciman mène la MLS avec un grand total de 119 interceptions. Au deuxième rang, on retrouve le défenseur du Dallas FC, Walker Zimmerman avec 108 interceptions. Et surprise, Victor Cabrera est de son côté le 3e défenseur central avec ses 98 interceptions avec seulement 21 matchs disputés. Idéalement, on aimerait plutôt avoir deux défenseurs complémentaires mais il semble que ce duo aime jouer défensivement de façon très similaire. Les autres “intercepteurs” du club sont les latéraux Camara et Oyongo.
Nos milieux de terrain ne sont pas bien positionnés dans cette colonne statistique. Pendant que Michael Ariza des Rapids du Colorado a réussi 106 interceptions, notre milieu défensif, Marco Donadel, affiche un gros total de 38 interceptions. Pour simplement comparer, notre ancien ami Felipe a intercepté 67 ballons et le chauve désagréable du Toronto FC Michael Bradley affiche 55 interceptions.
LONG BALLON
À Montréal, il n’y a pas une once de tiki taka. La stratégie tactique de l’Impact est clairement assumée : la contre-attaque. Replié dans son territoire, Montréal préfère lancer des attaques rapides vers les côtés là où Piatti peut attaquer la défense adverse avec ses courses ballon au pied pour y aller d’un dribble meurtrier sinon dans la course d’un Oduro très difficile à rejoindre une fois en plein vitesse. Alors, rien d’étonnant de retrouver IMFC au premier rang dans cette catégorie statistique. Ciman, Donadel ou Camara ont régulièrement envoyé des longs ballons devant en espérant prendre de vitesse l’équipe adverse. À l’inverse, Montréal est la 17e équipe de la MLS pour son nombre de passes courtes. La présence de Blerim Dzemaili pourrait bien changer un peu le style de Montréal mais seulement pour la deuxième portion du calendrier.
BUZZ
Comme à l’habitude à Montréal, le chiffre des assistances a occupé beaucoup (trop selon moi) de place dans les médias et dans nos conversations Twitter. La déception du début des séries éliminatoires s’est transformée en fierté pour tous les partisans Bleu-blanc-noir. Pour plusieurs, et probablement avec raison, le plus important reste que l’assistance totale des matchs du IMFC s’est accentuée de 16% cette saison. Pour cela, on peut dire un gros “Merci Didier!” et il faudra voir si son départ n’aura pas un impact pour la saison 2017.
La salle comble du Stade Olympique pour le match de la finale d’association de l’Est vient au 2e rang des assistances de l’histoire des séries éliminatoires de la Major League Soccer…faudra éventuellement trouver une estrade supplémentaire quelque part pour la prochaine fois.
Saison terminée pour le club de soccer montréalais. Il est temps de passer au bilan Impact de Montréal pour la saison 2016 !
Le principe est simple. Vous avez passé toute l’année à nous donner vos #SaputoDor#TropDePoutine#JaiLAirDunFoin , alors maintenant c’est le temps de l’évaluation FINALE !
On la qualifie de « plus grande fuite d’information de l’histoire du sport ». Il s’agit de cette fameuse série d’enquêtes sur la fraude fiscale dans le monde du ballon rond qui a été baptisée Football Leaks.
En effet, Mediapart a lâché la première bombe : Cristiano Ronaldo aurait dissimulé plus de 150 millions d’euros dans des paradis fiscaux depuis 2008. Comment? Grâce à un système de sociétés écrans et des comptes offshore bien rôdé et élaboré par son agent Jorge Mendes. On apprend également qu’il ne serait pas le seul à en avoir profité, José Mourinho, JamesRodriguez, Pepe, Fabio Coentrao,RicardoCarvalho et RadamelFalcao auraient aussi bénéficié du stratagème.
« Un montage qui a facilité la dissimulation d’au moins 188 millions d’euros de revenus de sponsoring, via un réseau de sociétés écrans et de comptes offshore en Irlande, aux îles Vierges britanniques, au Panama et en Suisse », selon Mediapart.
C’est le magazine allemand Der Spiegel qui a mis la main sur plus de 1 900 gigaoctets de données informatiques, soit plus de 18 millions de documents divers et variés, dévoilant un très vaste réseau d’évasion fiscale dans le football. Mediapart souligne sur son compte Twitter qu’au cours des trois prochaines semaines, ces données seront révélées au grand jour. Ce n’est donc que le début, plusieurs joueurs risquent encore d’être éclaboussés…
C’est un Didier Drogba souriant qui s’est présenté au bilan de l’Impact de Montréal. Assis avec 2 autres piliers du club, Patrice Bernier et Laurent Ciman, Drogba parle de son temps à Montréal et a apprécié l’accueil qu’il avait recu son arrivée
Ajoutant que son arrivée en MLS l’avait sorti de sa zone de comfort, l’ex joueur de l’Impact a su trouver sa place dans un nouveau type fonctionnement en Amérique du Nord.
J’ai trouvé ca très enrichissant – Didier Drogba
Il met sur la table les diffèrences entre le soccer de l’Amérique du Nord et le football en Europe sur plusieurs points.
En Europe… sans que ca soit péjoratif …on joue au football et ici, on joue au soccer. – Didier drogba
Hassoun Camara est récompensé et reconnu par l’Impact de Montréal.
Après une saison 2015 à oublier pour le joueur originaire de Paris, Hassoun Camara est nommé joueur défensif de l’année 2016 par l’Impact de Montréal. Il succède à Laurent Ciman, le récipiendaire du trophée en 2015. L’international Belge avait aussi été nommé meilleur défensif de la MLS.
C’est une belle récompense pour Hassoun Camara, un vrai guerrir pour le club, qui s’est intégé rapidement au sein d’une ville qui l’a accueilli à bras ouvert. Avec 108 départs et 9629 minutes de jeu, Camara est le joueur qui a eu le plus départs et de minutes de jeu dans l’histoire MLS de l’Impact.
La gang du Kan Football Club revient sur la défaite de l’Impact de Montréal face au Toronto FC.
Décortication de la douloureuse élimination de l’Impact de Montréal, discussions sur les stars Piatti et Giovinco, débat sur la profondeur des effectifs, le futur proche du club de Montréal et encore plus de foot.
C’est toute une ville qui se range derrière ce club, qui a su en 24 mois faire vivre des moments forts qui vont renforcer la fibre foot dans l’ADN du 514. En deux ans, la ville a vécu une finale de Ligue de Champions CONCACAF, l’arrivée de Didier Drogba, une rivalité Montréal-Toronto de très haut niveau et une finale de conférence de l’Est.
À 5′ 9″ et 165 lbs, Bernardello n’avait aucune chance de survivre à un duel aérien dans son angle mort face à la montagne de muscle de Jozy Altidore.
Alors que Bernardello est le premier à jouer le ballon au centre du terrain l’international américain le plaque violemment déclenchant une lourde chute au sol, face la première, pour l’Argentin.
Bien que le contact semble se faire épaule à épaule, à la reprise l’on voit que c’est la tête de Bernardello qui est affecté par la mise-en-échec d’Altidore. La force de la charge est encore plus perceptible par l’amplification du bras de l’attaquant américain.
Si en plus le buteur du Toronto FC ne joue pas le ballon alors on obtient comme résultat Bernardello au sol affecté par une commotion cérébrale. On a encore du mal à comprendre comment le coéquipier de Giovinco n’a pas été sanctionné sur l’action.
Really, really tough to gauge intent on 50-50s like that, but Jozy is lucky to still be on the field, IMO. #TORvMTL
Le protocole de la ligue étant ce qu’il est, le milieu de terrain a continué à jouer malgré un état physique alarmant. Il est sorti à la mi-temps affectant l’équilibre de l’entre-jeu montréalais, et ce, malgré l’entrée honorable de Johan Venegas.
De son côté, Jozy Altidore a dominé la rencontre en marquant son 5e but en autant de match et en imposant son physique à de nombreuses reprises face à un Impact de Montréal sans réponses.
Le parcours de l’Impact de Montréal en séries s’est conclu mercredi soir au BMO Field, par une défaite de 5-2 (deux buts en prolongation) contre le Toronto FC. Les Reds à jamais les premiers à représenter le Canada en finale de la MLS Cup.
« Je suis extrêmement fier de ce que nous avons accompli, a déclaré l’entraîneur-chef de l’Impact, Mauro Biello. Personne ne croyait que nous allions nous rendre si loin, en ne perdant qu’un seul match de séries. Nous nous sommes battus jusqu’au bout, mais malheureusement, ça ne s’est pas terminé comme nous le voulions. Mais nous allons revenir plus forts l’an prochain. »
Merci aux partisans… merci à toute l'équipe … pour cette magnifique saison … très triste que ça finisse comme ça 😢😢 pic.twitter.com/SpBGA6ybcw
« Nous avons essayé de tout faire pour ramener la coupe à Montréal, a indiqué Hassoun Camara. Quand nous avions la possession et que nous pouvions faire ce que nous voulions faire, nous les avons fait reculer. Avec un peu plus de lucidité, nous aurions pu être plus efficaces. »
Mon cœur est blessé ce soir💔MERCI à tous les fans pour cette saison..#Goimpact#LuvMtlt
« Je suis fier de cette équipe, car nous avons tout donné, a souligné le capitaine Patrice Bernier. Tu marques deux buts à l’extérieur, tu fais le plus dur. C’est un match très émotif. Un va-et-vient de buts encaissés, prendre l’avance, perdre l’avance. C’était une montagne russe d’émotions sur le match. Nous avons donné tout ce que nous avions. »
Cette équipe n'a pas finit de grandir et d'impressionner!!! Merci à tous ceux qui m'ont soutenu, merci au peuple Montréalais
« Le soccer 7 – L’anti-soccer 5 » peut t-on lire dans le tweet de Felipe désormais effacé alors que l’Impact de Montréal s’incline face au Toronto FC en finale de la Conférence Est.
Pour la classe on repassera, d’autant que le joueur est un peu mal placé pour donner des leçons d’anti-soccer.
À noter que Justin Mapp(illon) aura toujours une place dans nos coeurs.
Wow what a game and series! A shame someone had to lose… Congrats to @impactmontreal on a great playoff run… @MLS#MTLVTOR
Malgré deux buts marqués sur la pelouse du BMO Field, l’Impact de Montréal n’ira pas en finale de la MLS.
C’était un festival de buts, de duels, d’émotions, beaucoup d’émotions. Probablement la plus belle vitrine pour les séries MLS et le soccer canadien, le match retour de la finale de l’Est a vu un duel épique, qui finit sur une élimination de l’Impact de Montréal des séries MLS.
Montréal ne sera pas de la finale de la Coupe MLS.
C’est Montréal qui ouvre le score avec un but de Dominic Oduro. Comme lors du match aller, l’ailier se montre décisif, après que Matteo Mancosu le trouve dans la surface de réparation avec une passe bien pesée.
Mais Toronto FC ne panique pas même si la pression se ressentait au BMO Field. Les Reds répondent par deux buts sur coup de pied arrêté. Armando Cooper égalise après une première tentative d’un coéquipier sur tête. La tête initiale est repoussée par Bernardello sur sa ligne. Le rebond revient sur Cooper qui se bat pour marquer le but du 1-1.
Avant le sifflet de la mi-temps, Jozy Altidore donne les devants sur une superbe tête croisée sur un autre corner. 2-1 TFC.
De retour des vestiaires, Mauro Biello fait un changement tactique et nécessaire en sortant Hernan Bernardello, sonné en première mi-temps par Altidore sur une collision, pour faire rentrer Venegas.
L’impact du Costaricain qui amène de la vitesse ballon au pied et des options de passe. Le pari est gagné alors que Toronto subit une pression des visiteurs et flanche. Ignacio Piatti se faufile derrière la défense torontoise et frappe timidement (le tir est dévié sur un défenseur du TFC) pour battre Clint Irwin.
Mais les hommes de Greg Vanney ne lâchent pas prise. Sur un autre coup de pied arrêté, sur une tête, Hagglund crucifie Evan Bush pour ramener le score à 3-2.
Les deux équipes sont à égalité et le rythme ne perd pas en intensité. Sur un score de 3-2 (5-5 en cumul), les deux rivaux canadiens vont en prolongation.
La première mi-temps de la prolongation a été 100 % torontoise. Malgré la sortie de Giovinco sur blessure, son remplaçant Benoît Cheyrou marque le but du 4-2. Quelques minutes après, Ricketts libère BMO field et son équipe avec le 7e but de la soirée.
À 5-2, une remontada Bleu-blanc-noir semble improbable et c’est confirmé au coup de sifflet final. Sur un score cumulatif de 7-5. Toronto FC se qualifie pour la grande finale MLS pour y affronter les Sounders de Seattle et laisse derrière un Impact de Montréal valeureux, mais déçu et fatigué.
Marque finale : 7-5 cumulatif après prolongation. #IMFC éliminé.
Full time: 7-5 aggregate after extra time.
Dans un effort continu pour faire avancer ses efforts de développement de la jeunesse, la Major League Soccer a dévoilé aujourd’hui des initiatives clés en collaboration avec Canada Soccer incluant un groupe de travail conjoint MLS et Canada Soccer afin de se concentrer sur l’avancement du développement de la jeunesse au Canada et l’expansion du programme Generation adidas au Canada.
Le groupe de travail conjoint, composé de représentants de Canada Soccer, du bureau de la ligue MLS et des clubs de la MLS au Canada – l’Impact de Montréal, le Toronto FC et les Whitecaps de Vancouver – travaillera à formuler et à mettre en œuvre les initiatives futures pour faire avancer le développement de la jeunesse dans les domaine d’environnements d’académie, de l’entraînement, de la compétition et du développement individualisé de joueur.
Reproduisant le programme existant Generation adidas, Generation adidas Canada permettra à la MLS de travailler étroitement avec Canada Soccer pour identifier les meilleurs talents nationaux au Canada et pour faire signer à ces joueurs des contrats Generation adidas. Les joueurs Generation adidas Canada seront admissibles à tous les clubs de la MLS à chaque janvier via le MLS SuperDraft présenté par adidas.
Il y a à peine quelques années, Chapecoense était encore un club de bas étage jouant sa survie en 4e division du championnat brésilien.
Les efforts et la persévérance de l’équipe lui avaient fait pousser des ailes, la menant jusqu’en première division, faisant ainsi la joie des supporters de la ville de Chapeco, dans le sud du Brésil.
Il y a tout juste une semaine, les joueurs célébraient leur improbable qualification pour la finale en signant une victoire par goal-average contre le célèbre club argentin San Lorenzo, dans le cadre de la Copa Sudamericana (l’équivalant de la Ligue Europa en Amérique du Sud). Ils devaient donc se rendre à Medellín, en Colombie, pour jouer la finale face l’Atletico Nacional et peut-être réaliser un rêve à porté de crampons.
Seulement, le destin en a voulu autrement. L’avion dans lequel se trouvaient les joueurs, le staff et des journalistes s’est écrasé pour une raison encore inconnue. Des 71 passagers, seuls cinq ont survécu : les défenseurs Alan Ruschel et Neto, le gardien Jakson Follmann, un journaliste et une hôtesse de l’air. Marcos Danilo Padilha avait été transporté à l’hôpital, mais il a succombé à ses blessures. C’était grâce à lui et a sa brillante parade à la dernière minute de la demi-finale que l’équipe avait obtenu son ticket pour la finale.
Ivan Tozzo, vice-président de Chapecoense a réagi à la triste nouvelle : « La douleur est terrible. Alors que notre équipe était parvenue à avoir une renommée nationale, il arrive cette tragédie, une immense tragédie », s’est-il exprimé aux médias brésiliens.
Luciano Buligon, maire de Chapeco, s’est également exprimé : « Nous sommes passés du rêve à un authentique cauchemar ».
Élan de solidarité
Des clubs du monde entier et de nombreuses célébrités ont exprimé leur solidarité et ont présenté leurs condoléances au club et à tous son entourage.
L’Atletico Nacional a de son côté demandé à ce que le titre soit remis au club brésilien et a demandé à ce que tous les supporters se rendent quand même au stade à l’heure à laquelle devait se jouer la finale afin de rendre hommage aux disparus.
Palmeiras, Fluminense,Botafogo et d’autres clubs brésiliens ont demandé à la Confédération brésilienne de football de maintenir Chapecoense en première division de championnat pour une durée de trois ans, et ce, peu importe ses résultats, le temps que l’équipe puisse se reconstruire. Ils ont également annoncé qu’ils prêteraient gratuitement des joueurs pour la saison 2017. « Les clubs pensent que ce moment doit être à l’unité, au soutien et à l’aide de Chapecoense », ont-ils expliqué via communiqué.
Palmeiras a aussi fait la demande de pouvoir porter le maillot du club martyr lors de son prochain match.
Le weekend dernier, le Collège Laval fut l’hôte de la 3e édition de la Classique Moustache, tournoi-bénéfice dont les profits sont remis à la fondation Procure.
La LF5E rapporte que 48 équipes, dont certaines de l’Ontario, se sont inscrites pour venir disputer l’honneur pendant la fin de semaine de la Classique Moustache.
Au chapitre des résultats:
Dans la catégorie « Ouverte » chez les hommes, c’est la Cité collégiale qui est repartie avec le titre après une performance inspirante contre le Toronto United II.
Du côté des femmes, Ahuntsic D2 a surpris le US Capolista en finale en marquant le but égalisateur à 0;03 seconde de la fin du match et en disposant de leur adversaire en tir de pénalité.
Ahuntsic D1 a aussi fait bonne figure dans l’Élite femme en s’inclinant par la marque de 1-0 contre le CSFC (noir).
Dans l’élite homme, nous avons eu droit à une finale toute ontarienne entre EMP et Toronto United Futsal. TUF s’est imposé 5 à 3 pour remporter leur 2e titre consécutif en 3 participations.
Chaque ère présente un défi à relever pour une communauté élue qui devra lutter pour sortir de l’oppression de puissants et rétablir la Justice.
Dans notre contemporain l’économie est, cette fois, le lieu d’affirmation de la communauté Noire pour sortir de l’ornière de la pauvreté et du manque de souveraineté. Les moyens choisis pour suivre cet objectif sont nombreux, mais force est de constater que l’entrepreneuriat, par tendance globale du moment, est souvent retenu pour être le vecteur principal de cette réappropriation de la liberté de s’enrichir et de réussir son intégration sociale. Dans le tumulte des actions menées, on en vient, selon moi, à faire des amalgames et à se tromper de cibles. Il me semble alors essentiel, en ce qui me concerne de souligner à nouveau ma position sur cette question.
« Le fait ethnique n’est pas le fait racial » autrement dit l’entrepreneuriat ethnique n’est pas un entrepreneuriat pour Noirs, Arabes ou Latino-Américains. L’ethnicité doit être vue, nominalement, sous l’angle de l’identité commune d’un groupe d’individus. C’est par la force des choses que les régions ayant préservé cette notion s’accommodent le mieux à l’étiquette d’entrepreneuriat ethnique lorsque leurs membres se lancent dans l’activité économique dans les Cités ou au sein des pays sources des immigrations. Autre fait marquant, le lien très fort avec l’économie informelle, dont la plupart des pratiques commerciales (que j’appelle Attitude) qui en sont issues, dessinent les frontières d’une communauté d’acteurs économiques à laquelle appartient souvent les migrants toutes races confondues. Nous le verrons à la fin.
Ce serait donc une erreur de penser que l’entrepreneuriat ethnique est le fait d’une seule race ou d’un groupe de race. C’est, je l’ai dit, une question d’identité commune. Par caricaturer un peu mes propos, si l’ensemble des danseurs de Kizomba de Montréal (ayant donc cette danse comme valeur ou identité communes) émigrait au Groenland pour y mener des activités économiques, ils formeraient une communauté ethnique et non raciale, car vous comprendrez bien qu’au sein de ce groupe sont présents différents peuples et couches sociales.
Dans cette optique, il me semble qu’il ne faille pas cantonner la communauté Noire à des échanges internes sous forme de « ghetto économique ». Cette notion de « ghetto », dont l’usage me semble inapproprié, tire son origine de la communauté juive habituellement présente dans plusieurs régions du monde du monde sous forme de diaspora. Bien que la communauté Noire soit tout aussi répandue, elle n’a pas encore atteint la même maturité d’organisation et de puissance financière que le peuple juif qui peut se permettre de vivre dans un retrait apparent, mais pas effectif.
« L’avenir est dans l’interculturel » que ce soit en Amérique du Nord (bâtie sur les libertés individuelles) ou en Europe (encore conservatrice). Ces régions ont généralement choisi le multiculturalisme et l’assimilation (en France notamment) pour créer des sociétés cohérentes. Cependant sans échanges équitables et égales chances d’accès aux ressources entre les membres, les modèles sociaux sont appelés à voler en éclat à long terme. Avec l’interculturel les gouvernants ont une chance de créer des espaces inclusifs donnant le pouvoir à chaque sensibilité de contribuer à l’essor de l’écosystème local régional ou national. Cela doit, selon moi être la solution à privilégier dans les sociétés d’accueil compte tenu du paramètre de l’immigration économique voulue ou subie qui n’est que le fruit de l’exacerbation des disparités inter et intra états.
Je finirai en partageant avec vous mon orientation de travail qui tient compte de cette vision d’ouverture, de dialogue et d’échange entre communautés ethniques et économiques à l’heure où l’après-mondialisation voit se multiplier les mouvements de repli identitaire et différents clivages sociaux :
« Les entrepreneurs ethniques tirent l’essence de leur Attitude et des stratégies de développement qu’ils appliquent au quotidien de celles du secteur informel auquel ils sont rattachés d’une manière ou d’une autre (offre ou demande) sauf qu’ils les mettent en pratique dans le contexte d’affaire interculturelle des Cités accueillant des flux migratoires pour raison économique en ayant cette fois-ci pour impératif d’innover pour construire un avantage concurrentiel. La faible diversification dans la nature des projets ethniques (qui redeviennent informel, voire souterrain, sans cadre réglementaire) n’est que le reflet de celle du secteur informel guidé aussi par la criticité de la situation financière du promoteur. L’interculturel est donc le pont d’interface entre l’informel et l’ethnique. Ceci a l’avantage de marquer une claire distinction entre l’entrepreneur ethnique et l’entrepreneur classique d’origine ethnique qui est familier dès le début avec l’exercice et le code de ce métier de façon formelle. »
Arnaud Segla M. Sc., M. Sc. A., CAPM. Consultant spécialisé en projets d’entrepreneuriat ethnique et informel. J’organise et anime des activités professionnelles et accompagne plusieurs entrepreneurs dans l’atteinte des objectifs de leur projet d’affaires.
Un avion transportant le club brésilien de football de Chapecoense s’est écrasé lundi soir en Colombie.
Chapecoense, l’équipe cendrillon d’Amérique du Sud, connait un destin tragique. L’avion s’est écrasé dans la nuit de lundi alors qu’il approchait l’aéroport Jose Maria Cordova, proche de Medellín. Transportant 81 personnes, le bilan est accablant: 76 morts et 5 survivants.
9e en Division 1 Brésilienne, les joueurs Chapecoense allaient jouer la finale de la Coupe Sud-Américaine (équivalent de la Ligue Europa), La Copa Sudamericana, contre le club colombien Atlético Nacional.
Dans un geste de grande classe la formation colombienne de l’Atlético Nacional aurait demandé à la Conmebol d’accorder le titre à son adversaire, endeuillé par un crash d’avion la nuit dernière.
Au Québec, on parle souvent de la rivalité Montréal-Québec. La métropole face à la capitale provinciale. Un combat sans fin, souvent alimenté ces dernières années par des citoyens de Québec encore un peu amer d’avoir perdu leurs Nordiques.
Les comparaisons entre villes demeurent inévitables. Comme le dit le maire Denis « Kid » Coderre, le monde sera de plus en plus évalué et défini selon les villes, bien plus que par province ou pays. Montréal devient une entité de par elle-même, différente du reste du Québec et d’autant plus du reste du Canada. Dans cette optique, la rivalité avec la ville de Québec est du passé. Montréal a un nouvel objectif, un nouveau rival, un nouvel ennemi. Toronto.
Les deux villes les plus peuplées au Canada. Séparées seulement par quelques centaines de kilomètres, mais surtout séparées par une culture, par une langue. Montréal, ville de folie, ville de passion, ville artistique, avec ce que ça implique de bons comme de mauvais. Construite à la va-vite, gérée de façon un peu tout croche, en constante reconstruction… Mais on l’aime pour sa diversité, son ouverture d’esprit, sa richesse sociale. On l’aime un peu pour sa beauté, beaucoup pour ses multiples activités, énormément pour ses longues nuits agitées.
Et Toronto. Ville de l’argent, ville de business. Les bars ferment tôt, la ville est tranquille, les hommes d’affaires en veston-cravates arpentent les rues du matin au soir, d’un rendez-vous à l’autre. Une ville synonyme de « réussite », dans l’horizon le plus capitaliste qui soit. Moins belle, moins différente, mais diablement efficace, rigoureuse, calculée. Une ville progressiste à certains égards, mais d’autant fermée à certains niveaux. Remember Rob Ford.
Des villes différentes donc, qui ne s’aiment pas énormément, et le niveau sportif n’y échappe pas. Depuis de nombreuses années, des duels Maple Leafs/Canadiens ou Alouettes/Argonauts l’alimentent. Mais au moment où cette rivalité sportive périclite, de par la médiocrité presqu’institutionnalisé des Maple Leafs, de par le désintérêt général des gens envers un Football Canadien caractérisé par des bottés de dégagements à l’infini, une nouvelle rivalité vient à la rescousse, apparaît, se développe, et prend l’espace qui lui est laissé vacant.
Toronto FC et l’Impact de Montréal. Le TFC, plus grosse masse salariale de la ligue, avec trois grosses vedettes dans ses rangs, dont le meilleur joueur de la ligue et l’un des mieux payés. Une équipe qui a carrément achetée sa place en MLS et qui tente « d’acheter » un championnat depuis quelques saisons en dépensant à gauche et à droite pour attirer des joueurs dominants. De Carlos Ruiz à Sebastian Giovinco en passant par Jermaine Defoe, aucune équipe torontoise n’avait réussie avant cette saison à faire un bout de chemin en séries, nonobstant le porte-feuille plein à craquer.
À l’opposé, l’Impact a fait sa place, tranquillement mais surement. De la A-League à la USL jusqu’à finalement atteindre la MLS. Le Bleu Blanc Noir a grimpé les échelons, un par un, guidé par la passion d’un propriétaire et la fierté d’une ville qui n’oubliera jamais le Centre Claude-Robillard. Sans grands noms avant les venues de Marco Di Vaio, Alessandro Nesta ou Didier Drogba, l’Impact mise sur un groupe tissé serré, sur une philosophie de club, sur l’amour et la passion du logo, de la ville, que portent les joueurs autant que le staff ou les partisans.
Toronto et Montréal ne s’aiment pas. On l’a vu cette saison, tant sur le terrain avec les multiples échauffourées et les cartons rouges, tant dans les estrades avec les quelques confrontations entre groupes de supporters.
Au final, Toronto et Montréal, ville comme club, sont aux antipodes. Toronto FC représente le pilier, l’équipe riche, favorite, dominante. L’Impact est le underdog parfait, l’équipe que personne n’attend, qui cherche sa voie et qui la trouve à travers un attachement au maillot, à la ville, aux couleurs. L’Impact est David, le TFC est Goliath.
Au final, est-ce que l’amour, la passion, la ténacité pourront venir à bout d’un alignement boosté et d’un budget illimité ? Si on était dans un film de Disney, la réponse ne ferait aucun doute. Mais la vie n’a pas toujours une morale à l’eau de rose, n’en déplaise aux partisans les plus croyants.
Un duel entre deux clubs, donc. Mais aussi un duel entre deux villes, entre deux « nations », entre deux langues, entre deux façons de faire et de voir les choses. Je vais trop loin ? C’est probable. Mais à quoi sert le sport s’il ne permet pas de canaliser nos différences, nos craintes, nos peurs, nos joies, dans quelque chose de plus grand sur lequel on a aucun contrôle ? C’est ce qui lui donne toute sa beauté.
Il reste que ça se joue sur le terrain. Mercredi, à 19h, plus rien d’autre n’aura d’importance que les 22 joueurs sur le terrain. Ce sont eux qui détermineront les champions, eux qui détermineront le narratif. Est-ce que les cols bleus sauront unir leurs forces pour faire tomber le géant rouge ?
Cet article a été rédigé par Julien Tardif.
Montréalais, étudiant, amoureux du sport et supporter de l’Impact de Montréal. Chroniqueur au @DLCoulisses
Highlights: L’Impact de Montréal contre les clowns du Toronto FC ! Un reportage audio sur la victoire de l’Impact de Montréal 3-2 en finale aller de la conférence Est.
Les clowns du Toronto FC étaient de passage en ville. L’occasion pour Borat Simoneau de vous partager un résumé punché !