Home Blog Page 68

BUSH : le nouvel album de Snoop Dogg produit par Pharrell Williams

A l’occasion de son passage sur la Croisette et son concert privé à Paris, Snoop Dogg en a profité pour dévoiler son nouveau clip « California Roll » dans lequel il collabore avec Stevie Wonder et Pharrell Williams. « Ce disque est un retour aux sources et j’en suis vraiment fier, marmonne l’artiste derrière ses lunettes noires. Il comporte de grandes chansons, des mélodies d’enfer et des vidéos top. Et avec Stevie, c’était whaooo ! » Quand le questionne sur sa légendaire voix nasillarde et nonchalante, Snoop Dogg consent à donner son secret. « Je fais énormément d’exercices vocaux, je fume tout le temps », confie l’artiste qui devait donner un show au VIP Room, sur la Croisette.

BUSH-le nouvel album de Snoop Dogg produit par Pharrell Williams-2

Le nouvel album de Snoop Dogg intitulé BUSH, entièrement produit par Pharrell Williams n’est pas la première fois que Pharrell collabore avec Snoop : on retrouve sa touche sur plusieurs morceaux de l’album Rhythm & Gangsta, l’album de Snoop ayant eu le plus de succès après Doggystyle. Drop It Like It’s Hot, aussi produit par Pharrell, est encore aujourd’hui le plus gros hit de Snoop Dogg aux Etats-Unis

Pharrell apparaît également sur l’album en featuring sur cinq titres. On retrouve aussi des duos avec Bootsy Collins, Charlie Wilson, Chad Hugo et Stevie Wonder pour n’en citer que quelques uns… Un album aux good vibes, un retour aux premiers amours de Snoop, les influences qui l’ont propulsé lui et tant d’artistes issus de la scène West Coast, le G-FUNK!

Regardez le clip de So Many Pros et écouter son nouveau titre, 3ème extrait du nouvel album featuring Stevie Wonder, California Roll.

Disponible en téléchargement et streaming : http://smarturl.it/SnoopDoggBushStrm

Recette de tarte aux pommes facile pour les étudiants

recette tarte aux pommes facile

Le magazine avantage est un “féminin pratique avec 1001 conseils & bons plans, beauté, mode, recettes de cuisine et déco”. Si on vous en parle aujourd’hui c’est pour vous suggérer deux recettes de tarte aux pommes testées avec succès.

recette tarte aux pommes facile

Tarte aux pommes caramélisée

La cassonade saupoudrée SOUS la pâte donne un joli croustillant à tout coup.

INGRÉDIENTS TARTE AUX POMMES CARAMÉLISÉE

3-4 grosses pommes reine des reinettes
50 g de raisins secs
4 crêpes fines
1 cuil. à s. de calvados
1 sachet de sucre vanillé
2 oeufs
1 dl de crème fraîche liquide
1 dl de lait
60 g de sucre
20 g de sucre glace

1

Plongez les raisins secs dans de l’eau bouillante, égouttez aussitôt, puis faites refroidir sous le robinet.
Préchauffez le four à 170 °C (th. 4).

2

Fouettez oeufs, sucre et sucre vanillé.
Ajoutez dans l’ordre tout en fouettant crème, lait et calvados.
Pelez et coupez les pommes en 4, ôtez les pépins et débitez les morceaux en dés moyens.

3

Posez une crêpe dans un moule à manqué de Ø 18- 20 cm ; superposez 3 crêpes dessus, décalez-les un peu pour qu’elles débordent régulièrement autour.
Mêlez dessus pommes et raisins, versez le lait aux oeufs.
Enfournez env. 35 min : quand la crème est prise à coeur, laissez refroidir sur une grille.
Poudrez le sucre glace.

Tarte paysanne aux pommes

La traditionnelle tarte aux pommes rassemble toujours autant de fans et pour les combler, voici une délicieuse recette ! A réalisez (presque) sans modération.

INGRÉDIENTS TARTE AUX POMMES CARAMÉLISÉE

Un rouleau de pâte feuilletée – 4 pommes Granny – Smith – Une CS de semoule moyenne – 5 CS de sucre roux – Quelques noisettes de beurre

ÉTAPES TARTE AUX POMMES CARAMÉLISÉE

Etaler complètement la pâte feuilletée sur un plat rond (style plaque pour pizza) sur toute sa surface, sans réaliser les habituels petits rebords des tartes.

Décoller délicatement la pâte de sa feuille de cuisson pour saupoudrer le dessous de deux CS de sucre cassonade. Préchauffer le four Thermostat 6 : 180°.

Peler les pommes et les couper en fines tranches (j’ai utilisé un épluche-pommes pour obtenir de belles tranches égales) que vous répartirez sur la pâte après l’avoir piquée de quelques trous avec les dents d’une fourchette et saupoudré de semoule. Répartir beurre et cassonade sur les pommes.

Enfourner 30 minutes. Laisser un peu refroidir la tarte pour pouvoir décoller sans dommage la pâte, sous laquelle un caramel se sera formé.

ASTUCES Surveiller aussi le dessous de la tarte pour éviter que le sucre ne caramélise trop…

Recette de tarte aux pommes facile pour les étudiants

 

Quand la NBA donne des leçons de Storytelling: Les plus belles conclusions des NBA Finals.

leçons de Storytelling

Quand la NBA donne des leçons de Storytelling: Les plus belles conclusions des NBA Finals.

Voici la dernière vidéo de la campagne promotionnelle Lessons de la NBA avec Common à la narration. Bientôt sur les écrans des diffuseurs officiels comme ABC, la vidéo “Greatest Endings” revient sur les meilleurs moments des finales de NBA.

nba-finals-greatest-endings-commercial

Les puristes apprécieront Willis Reed boitant pour les New York Knicks,  Jordan changeant de main de tir dans les air, Larry Bird qui reprend au rebond son propre tir, le duo Kobe-Shaq aux Lakers etc etc.

La vidéo est un chef d’oeuvre que l’on doit à l’Oscarisée Kathryn Bigelow.

Comment bien commencer la journée ? Avec le Booty-Shaking Instagram de Beyoncé.

Comment bien commencer la journée ? Avec le Booty-Shaking Instagram de Beyoncé.

Bonne semaine à tous ! Comme si Beyoncé savait que nous aurions de sa force pour traverser cette longue semaine, Queen B a posté une vidéo booty-boob-body-shaking (cela se traduit mal) sur son compte Instagram la nuit dernière pour vous donnez plus de peps qu’un café Nespresso.

Cliquez sur la vidéo pour regarder:

This song makes me happy! 💃🏽💃🏽💃🏽💃🏽

Une vidéo publiée par Beyoncé (@beyonce) le

L’emoji de la fille à la robe rouge

Un des emoji favori de plusieurs prend vie sur l’Instagram de Beyoncé durant ces 15 secondes de Cha Cha (la musique est de D.R.AM. si vous vous demandiez).  Merci Bey de nous rendre si heureux. <3.

robe-rouge-emoji-beyonce

Quote of the day ✌🏽️✌🏿✌[19.05.2015 /9:45 am Paris] #digikan #inspiration #quotes #livemontreal

Une photo publiée par DIGIKAN (@digikan_) le

Quelles sont les nouveautés sur MYTF1 – Replay TV

Le Palais de Tokyo recevait la soirée #NewTF1 pour la présentation officielle de la marque MyTF1 qui devient la marque digitale des quatre chaines du groupe TF1.

En effet à partir du mardi 26 mai, MYTF1 fait peau neuve et propose une offre totalement repensée au service de l’internaute. La plateforme digitale fait désormais rayonner sur tous les écrans l’ensemble des contenus premium des chaînes gratuites du groupe (TF1, TMC, NT1, HD1), va plus loin en offrant des contenus inédits en télévision et donne toujours accès aux contenu payant avec MYTF1VOD.

Régis Ravanas, Président d’eTF1, TF1 Entreprises, TF1 Vidéo et Téléshopping ajoute « Le digital est un axe majeur de développement pour le groupe TF1 et nous multiplions des initiatives structurantes dans le domaine de la vidéo premium en gratuit comme en payant. Après les lancements récents de l’offre SVOD jeunesse TFOU Max et du e-cinéma sur notre plateforme payante MYTF1VOD, nous franchissons une nouvelle étape dans notre déploiement numérique avec le nouveau MYTF1 qui réunit l’offre des 4 chaînes gratuites du groupe. MYTF1 devient ainsi le premier HUB vidéo premium français. »

Olivier Abecassis, Directeur Général d’eTF1 précise « Avec ce renouveau et grâce aux dernières technologies déployées, MYTF1 propose plus de 1500 heures de replay** de contenus premium à ses publics avec une expérience simple et unique. Précurseur sur la consommation vidéo online, la social TV et l’interactivité, MYTF1 assoie ainsi son leadership parmi les medias français. »

Laurent Eric Le Lay, Président de TF1 Publicité déclare : « Parce que nos annonceurs méritent la meilleure exposition, le nouveau MYTF1 offre aux marques des opportunités uniques. Nous répondons aux objectifs marketing prioritaires de nos partenaires : faire évoluer les marques dans un environnement brandsafety premium et leur offrir une visibilité maximale combinée au taux de complétion le plus élevé du marché. »

mytf14kEn plus d’un line-up programmes évènementiel, le nouveau MYTF1 intègre les dernières innovations technologiques notamment:

MYTF1 devient la première plateforme de chaîne de TV française à proposer une expérience web « responsive ». Une innovation qui permet à la page web de s’adapter à l’écran sur laquelle elle est lue.

Avec la poursuite de lecture, les vidéos s’enchainent automatiquement. Comme sur Youtube l’internaute profite sans aucune action des vidéos recommandées sur une même thématique ou au sein d’un même programme, dès la fin de la vidéo en cours.

L’application va être également la première plateforme à proposer des contenus en 4K en France. Pour le moment, MYTF1 n’a pas détaillé ce qui allait être proposé en 4K.

À la façon de Netflix vous trouverez sur MYTF1 des recommandation optimisée pour une offre exclusive, exhaustive et premium.

La rubrique Direct permet un accès en un clic au live des 4 chaînes, ainsi qu’une interaction avec les émissions, notamment lors des programmes événementiels (MasterChef, Secret Story, Coupe du monde…).

MYTF1 Xtra complétera le catalogue de MYTF1, avec des contenus 100% digitaux sur des thématiques en affinité avec les cibles publicitaires de MYTF1 (notamment au travers du catalogue de Finder Studios, 1er MCN – Multi Channel Network –  sur la thématique beauté) et des contenus complémentaires avec l’offre de MYTF1.

Pour voir l’application en action regardez la vidéo ci-dessous:

Transit : comment se déplacer en transports à Montréal ?

Transit comment se déplacer en transports à Montréal stm Paris ratp

Transit est une application québécoise pour se déplacer dans 92 régions métropolitaines dont les villes de Londres, Nairobi, Mexico, Paris et Montréal.

Créée il y a trois ans par deux jeunes Montréalais, Guillaume Campagna et Sam Vermette, l’application Transit est aujourd’hui utilisée par plus d’un million de personnes chaque mois. L’application de transport québécoise rivalise avec MoovitCitymapper et même Google Maps dans les grandes villes nord américaines. En 2014, la Metropolitan Transportation Authority et AT&T décernent à Transit le troisième prix pour avoir aidé des milliers de new-yorkais à se rendre à destination quotidiennement ! Transit révèle que New York représente le tier de tous les trajets de transport en commun aux États-Unis.

Avec plus de 80% de la population mondiale vivant en milieu urbain d’ici 2030, le transport collectif est plus crucial que jamais pour l’avancement des villes. À la génèse du projets les fondateurs voulaient répondre à leur propre besoin de se déplacer en transports à Montréal.

«Nous étions tous les deux vraiment contre l’idée, nous voulions être indépendants, confie M. Vermette. On voit plein de gens faire des millions de dollars avec leur application, c’est ce qu’on voulait. Mais le marché du transport en commun ne fonctionne pas comme ça. Les gens sont proches de leurs sous. Pour nous, une appli à 5$ pour l’année alors qu’un simple billet d’autobus coûte 3$, c’était un bon deal, mais les gens ne voulaient pas payer.» déclare les fondateurs Transit dans une entrevue.

Après leur entrée dans l’accélérateur de startup FounderFuel en 2013 la vision de l’entreprise grossit. Depuis l’entreprise a levé près de 800 000$ pour son application mobile. Une bonne nouvelle qui consolide la crédibilité des startups de Montréal.

L’application est devenue gratuite rejoignant ainsi un plus grand bassin d’utilisateurs. Mais si Transit connait un tel succès c’est grâce à l’intégration de tous les modes de transports de transport durables. On y retrouve en effet les réseaux de la Société de transports de Montréal, de l’AMT pour les trains de banlieue, mais aussi les localisation de BIXI (vélopartage), Uber ) , Car2go (autopartage) et AutoMobile (covoiturage). De quoi rendre jaloux nos amis parisiens !


La startup montréalaise a annoncé lors de l’événement Smart City Expo qu’elle incorporait désormais le service d’autopartage Communauto sur sa plateforme.

« Lorsqu’on a créé Transit App, on s’est dit qu’il fallait changer l’expérience des usagers des transports collectifs, leur rendre la vie plus facile. Avec un meilleur accès à l’information, mais également à travers l’agrégation du nombre grandissant d’options de déplacement, telles que Communauto et Auto-mobile. Transit App permet ainsi aux Montréalais de choisir rapidement et de manière intuitive la meilleure option de déplacement qui leur est offerte », déclare Sam.

Cette nouvelle intégration rend encore plus accessible l’offre globale des 1200 véhicules Communauto grâce à une plateforme de mobilité intelligente, arrimée aux différentes options de mobilité durable.

« Dès qu’on ouvre l’application, la géolocalisation nous permet de voir l’ensemble des options de transport qui sont disponibles autour de nous. »— Samuel Vermette, président et cofondateur de Transit.

Sam Vermette, co-fondateur et président directeur général de Transit App
Sam Vermette, co-fondateur et président directeur général de Transit App Photo : Radio-Canada/Michel Harvey

Pour les développeurs d’applications, les informations des sociétés de transport sont relativement accessibles. Par tous les moyens s’il faut, selon le Edmonton Journal la compagnie Montréalaise aurait « hacké » les données de la société de transport d’Edmonton. Dans le Grand Montréal, où l’on dénombre pourtant une vingtaine de sociétés de transport. « La structure est très compliquée, mais au niveau de l’obtention des données, ça reste relativement simple », dit Samuel. 

Lors de son utilisation le bloggeur techno indiquait “L’autobus, qui devait passer à 9h52, ne s’était toujours pas pointé 10 minutes plus tard. J’ai consulté l’horaire de la STM et j’ai constaté que Transit n’était pas dans l’erreur. La fautive, c’était la STM, dont les autobus ne semblent pas être souvent à l’heure.

Transit est l’une des applications les plus recommandées pour la Apple Watch et les plus funs lors de l’achat d’une Apple Watch. D’après le Financial Post l’application souffre de problèmes de lag occasionnels et de temps de chargement long, mais lorsque l’application Transit fonctionne parfaitement, elle est très pratique, donnant aux utilisateurs un accès instantané à des itinéraires et des temps de transport en commun à proximité avec juste quelques balayages d’écran.
data architect

«Ce genre d’application qui permet de jumeler les modes de transports pour se déplacer rend la vie sans auto tellement plus facile et est en droite ligne avec la philosophie de notre entreprise», a déclaré Marco Viviani, porte-parole de Communauto. L’entreprise montréalaise simplifiera pour l’occasion l’inscription à son service d’autopartage classique.

Grâce à cette initiative 100% montréalaise, les utilisateurs du monde de l’application se voient offrir presque toute la gamme des moyens de transport pour se rendre d’un point A à un point B. Alors que les intégrations à succès se poursuivent comme l’atteste l’étude de cas sur Uber et Transit le plus grand défi sera la monétisation de l’application. Lors d’entrevues précédentes les fondateurs ont évoqués « la vente de billets de transport en commun, la publicité et la vente aux sociétés de transport de statistiques sur l’utilisation de leur réseau, afin d’en permettre l’optimisation. » En attendant la suite des choses, on leur souhaite bonne chance et vous invitons à voir l’application en action:

Pour en savoir plus: http://thetransitapp.com/

Comment former les futurs experts en stratégie du digital ?

former les futurs experts en stratégie du digital

HETIC, la grande école de l’Internet, lance un nouveau MBA de 6 mois formant les futurs experts en stratégie du digital.

Le MBA “Digital Business & Management” est une formation intensive abordant des problématiques e-business, e-commerce et e-marketing. Selon le profil de l’étudiant, cette période intensive peut être suivie d’un de stage allant de 4 à 6 mois. A l’issue de ce cursus, les étudiants reçoivent le titre d’”Expert(e) en Stratégie Digitale”, certifié de niveau I et reconnu par l’État.

Ce MBA de 30 places est accessible aux candidats ayant un Bac + 3, un Master 1 ou 2 obtenu en école d’ingénieur ou de commerce. Il est également ouvert aux étudiants d’HETIC, mais aussi à toute personne ayant un projet dans le domaine du management numérique ou travaillant déjà et souhaitant se spécialiser dans le numérique.

Le programme est composé d’une formation tripartite apportant les bases opérationnelles et théoriques indispensables à tout futur manager du monde digital à laquelle s’ajoutent des sessions de développement personnel et professionnel.

- La première partie est composée des fondamentaux de l’e-management, de l’e-business, de l’e-marketing ainsi que du droit et de la finance du multimédia.

- La seconde partie rassemble les fondamentaux du développement et de l’innovation technologique, mais aussi la sécurité appliquée au “digital business”.

- La dernière composante du programme regroupe les fondamentaux de la création et du design multimédia.

Le cursus étant orienté vers une insertion réussie et l’acquisition d’une expertise, chaque étudiant devra mettre en pratique ses connaissances et son savoir-faire durant 9 semaines intensives de projet. Les étudiants participent à des sessions de développement personnel et professionnel (savoir convaincre, marketing de soi, etc.), assistent à des séminaires et conférences (41 heures) animés par des partenaires d’HETIC.

Accompagnés par des professionnels, les étudiants apprennent les réalités du terrain. Au delà des 9 semaines de projet,  De plus, ils effectuent une dizaine de visites dans Paris avec les intervenants pour appréhender les problématiques étudiées dans des lieux historiques, ainsi qu’une multitude d’ateliers leur permettant de se familiariser In vivo avec les codes du luxe et ceux de l’Internet jusqu’à se les approprier.

 Les dossiers de candidature peuvent être envoyés à HETIC dès maintenant. Les sessions de recrutement ont lieu jusqu’en septembre. La rentrée du MBA “Digital Business & Management » aura lieu le 21 septembre 2015.

La marque french teuch va s’arrêter. Voilà pourquoi.

marque french teuch

Reproduction du texte de French Teuch marque à la vulgarité puante qu’on aimait beaucoup.


Difficile de savoir par où commencer pour expliquer les choses plus en détail. Probablement que la première question qui vous vient à l’esprit c’est « Pourquoi ? ».

Parce que ta mère m’a sucée trop fort.

Non, sérieux.

Plusieurs raisons, dont la première et principale raison est l’argent, au sens large. Les autres raisons ? Facebook, les soirées et les limites à notre direction artistrique.

Pour comprendre, un peu d’histoire.

french teuch est née en 2009, partant d’une grosse blagues entres potes, qui s’est transformée en vrai-faux projet. Pour être tout à fait honnête, on ne pensait pas vraiment faire de l’argent avec ça. C’était un doux rêve que de voir le truc exister en vrai, porté par nous et quelques potes. A l’époque, c’était justement une belle histoire entre potes. Pas réellement une entreprise, ça ressemblait plutôt à une association.
On rigolait à imaginer les tshirts les plus sales, on organisait des mini-soirées dans des bars à Paris et on a fait une petite vidéo où des gens buvaient du gros sperme. C’est de la que tout est parti, parce que la vidéo a eu un petit succès sur internet (c’était un peu avant l’époque où toute la terre faisait des vidéos pour buzzer mes couilles sa mère la pute). La vidéo n’avait aucun sens, la marque n’existait même pas, et nous n’avions rien à vendre !

Quelques mois plus tard est née (le 25 octobre 2010) la marque french teuch, via une petite boutique en ligne, avec 2 produits seulement : le tshirt TON CUL SALE PUTE et le tshirt DRINK IT EVERYDAY.
Vous n’imaginez pas le nombre de difficultés qu’on a connu pour lancer la marque. Entre un fabriquant qui décide de ne plus bosser avec nous la veille du lancement de la production parce qu’il a peur pour sa réputation (par rapport au concept vulgaire de la marque), ou encore la banque qui sécurise vos paiements par CB qui décide aussi de rompre le contrat une semaine après le lancement de la boutique en ligne, à cause, encore une fois, du concept provoc de la marque…
Ce qu’il faut savoir, c’est que, aussi bien le fabriquant que la banque, connaissaient parfaitement le concept vu qu’on leur avait présenté un dossier complet et qu’il y a eu une dizaine de rendez-vous et de négociations à chaque fois.

Et la fin de french teuch est aussi très liée à son commencement. Les racines du succès étaient simples : une bande de potes motivés, un projet honnête et entier (pas de pipo, pas de marketing de merde), une petite communauté de fans (principalement sur Facebook) qui a compris et kiffé la démarche, et des soirées.

1) Dès le début, on a eu une relation tumultueuse amour/haine avec Facebook.

A l’époque, toutes les marques, les artistes, les entreprises, les assos etc avaient un profil FB (voire plusieurs). french teuch avait un compte Facebook plein (5000 amis) et un 2ème compte (qui se remplissait vite de nouveaux amis). Puis il y a eu le grand ménage, quand FB a commencé à supprimer les comptes qui n’appartenaient pas à des personnes physiques. On avait donc crée une fan-page qui comptait aussi un peu plus de 5000 fans. A l’époque, c’était beaucoup, pour une petite marque parisienne. Surtout que l’activité sur les pages était importante. Il y avait de l’animation, même si les ventes étaient encore un peu faibles.
Et donc un jour, sans prévenir, les 2 profils french teuch (et donc les 7-8000 amis) disparaissent de FB. Sauf que la fan-page était administrée par un compte french teuch et disparait en même temps. Boum. Coup dur.
C’est une anecdote mais qui explique vraiment l’importance qu’a eue FB pour french teuch. A l’époque du lancement de french teuch, Facebook permettait vraiment à de petites marques ou de jeunes artistes de se faire connaitre, même sans argent, se montrer et de développer sa petite communauté de fans. C’était mortel. Et naïvement, on a tous plongés et dépensé beaucoup d’énergie la dedans (en même temps, il n’y avait pas d’alternative pour communiquer sans argent).

Aujourd’hui, et je pense que beaucoup d’artistes ou de petites marques pourront en témoigner, c’est plus difficile. Le reach des posts de fan-pages est tellement bas que même avec une communauté établie, les messages deviennent quasi invisibles sur FB. Pour ceux qui ne connaissent pas tout ça, ça veut dire que même si on met un message sur notre fan-page, elle n’apparaitra pas sur votre newsfeed. Facebook fait ça pour obliger les marques à payer pour diffuser leurs messages. Pour info, si on voulait que tous nos fans voient nos messages, il faudrait payer Facebook environ 150€ par post. Et pour une petite marque comme nous, c’est tout simplement impossible.

Petite parenthèse sur Twitter, où la communauté était plus petite mais super active et super « utile ». Le compte Twitter de french teuch a été créé et animé par une personne qui avait une compétence assez exceptionnelle dans ce domaine, et qui a énormément aidé la marque, en réunissant plein de twittos de divers horizons derrière la marque, des gens influents, actifs, qui ont grandement participés à la reconnaissance de la marque à Paris et en France.

Il faut savoir que pendant longtemps, près de 70% de nos ventes provenaient de gens qui cliquaient sur un lien mit sur Facebook. Aujourd’hui, c’est très proche de 0%.
C’est sans aucun doute la raison la plus importante qui explique la fin de la marque. Mais surement pas la seule.

2) La marque est née en soirées, est faite pour être portée en soirées, et pendant longtemps, les soirées étaient notre plus gros (et quasi-unique, en fait) moyen pour communiquer, et une manière de gagner de l’argent pour financer la marque.

C’est un des plus grands paradoxes de la marque. Les soirées étaient vitales pour la survie de la marque. C’était un moyen de faire connaitre la marque, directement au public concerné (des jeunes qui sortent, comme nous), en faisant des partenariats, en organisant nos soirées, en habillant des DJ’s… C’était aussi un moyen de financer la marque, en négociant des deals avec les clubs. On organisait les soirées et on prenait un petit pourcentage des recettes par exemple, ou on négociait pour le club achète nos canettes de Sperme pour les revendre pendant la soirée, et on installait un petit stand de vente de tshirts dans le club… C’était cool, ça fonctionnait pas mal et ça permettait de lancer les nouvelles collections.

Sauf que ça prenait un temps FOU. Et l’équation n’était pas gérable. Si on bossait bien sur les soirées, on n’avait pas le temps de bosser sur les collections. A un moment, il n’y avait plus rien qui sortait de nouveau, et on faisait trop de soirées. Sauf que si on arrêtait les soirées, on n’avait plus assez d’argent pour faire vivre la marque.
La marque fonctionnait bien, bien mieux que tout ce qu’on pouvait imaginer, mais on ne roulait pas sous les dollars, donc il fallait toujours faire gaffe et trouver des moyens de faire rentrer un peu de thunes pour faire vivre la marque. On ne gagnait clairement pas assez pour recruter plus de monde pour gérer les soirées et la marque. Et l’organisation de soirées est parfois tellement galère, dans un milieu rempli de gens pas très fiables…

A un moment, on s’est dit que french teuch restait avant tout une marque de vêtements, et on avait tellement d’idées à développer, qu’il fallait qu’on libère du temps. On a fait le pari de diminuer de plus en plus les soirées pour se focaliser sur la marque, en sachant qu’on perdait 50% de nos revenus…

3) L’argent et la motivation, les 2 nerfs de la guerre.

Quand t’as pas de fric, t’as besoin d’une motivation extrême, limite aveugle, pour faire des choses sans moyens. Et au début, il y avait de ça.

Je vous disais que la marque fonctionnait plutôt comme une asso que comme une entreprise. C’est-à-dire qu’il y avait une bande de gens motivés par le projet, et surtout, tous bénévoles.
Pendant longtemps, personne n’a pu vivre de la marque, personne ne gagnait de fric. Tout le monde donnait ses idées, participait à tout ce qu’on faisait (vidéos, développement du site internet, l’orga des soirées, le design des fringues, l’animation des comptes FB/Twitter…), et a même investi son argent, sans garantie de retour, et sans vraiment compter ses efforts. Sans eux, rien n’aurait été possible. Mais c’est logiquement que toute cette énergie du début ne pouvait pas durer éternellement. Les gens qui participaient étaient de plus en plus occupés dans leur vie perso ou pro et la marque n’a jamais eu la puissance financière pour rémunérer autant de monde. Et donc, paradoxalement encore, c’est quand la marque avait le moins d’argent qu’elle avait le plus de staff dans l’équipe.
Impossible aujourd’hui de lancer autant de projets en simultané (genre une vidéo + une soirée + une nouvelle collection) avec une équipe réduite.

4) La direction artistique.

Vaste sujet.
Dès le début, french teuch était une « marque de tshirts » mais nous, on a toujours voulu faire plus. C’est pour ça qu’il y a eu des sweats, des hoodies, polos, écharpes, et même des bijoux. Il y a eu aussi de nombreuses idées qui n’ont pas pu être développées (snapbacks, bonnets, chemises et même un trench coat… !).
Pourquoi pas ? Principalement une question d’argent, encore une fois.

Prenons l’exemple du trench. Un gros projet qui a été en développement pendant plus d’un an et qui finalement n’a jamais été fait. Le concept du trench était génial : un trench très classique en facade, classe, noir ou beige, façon Burberry. La touche french teuch se retrouvait dans la doublure : une doublure avec un motif de marinière, toujours très classe. Mais en s’approchant bien, on verrait que les bandes de la marinière serait en fait de la typographique à base des pires insultes possible. De la vulgarité hardcore et scred. L’insolence discrète. La classe vulgaire. La saloperie qui rencontre la sapologie.

Alors pourquoi le projet a été abandonné ?
Pour lancer ce trench, il fallait pas moins de 5 fournisseurs différents : un pour le tissu extérieur du trench, un autre pour le tissu de la doublure, un autre pour les boutons gravés du trench, encore un pour imprimer les rouleaux de tissu de la doublure, et un dernier pour faire le montage de tout ça pour finaliser le trench, tout ça dans 4 pays différents (France, Portugal, Turquie et Maroc). Et pour un cout de fabrication de 140€ par trench avec un minimum d’une centaine de pièces par couleurs (et encore).
Vous imaginez bien le prix de revente dans ces conditions, en comptant nos frais, les impôts et tout le bordel. Infaisable le délire. Pour que ce soit faisable, il aurait fallu produire de bien plus grandes quantités que celles de nos produits habituels, et ça aurait demandé un budget de départ beaucoup plus élevé.

Ca résume notre problématique en général. Pour pouvoir faire tout ce qu’on voulait artistiquement, il aurait fallu produire (et donc vendre) beaucoup plus. Et pour ça, il aurait fallu avoir de nombreux revendeurs. Et c’était chaud. Encore une fois, le concept de la marque faisait sa force et sa faiblesse. Les acheteurs de boutiques en général avaient un retour positif, aimaient la marque, mais trouvaient le concept trop chaud pour leur boutique. Je vous cite le directeur des achats d’une grande boutique hype à Paris : « Franchement ça défonce et je sais que ça cartonnerait si on mettait la marque en vente mais c’est chaud, on a des familles en boutiques, des parents qui accompagnent leurs gosses etc, on ne peut pas mettre des ‘sale pute’ et ‘sperme’ comme ça ». Ca les empêche pas de vendre des tshirts avec de la weed dessus ou des trucs du genre. Bref.

On aurait pu s’en passer, et c’est ce qu’on a fait, mais du coup on était condamné à ce que les produits se vendent TOUS très bien dans la boutique en ligne french teuch. Les ventes de chaque collection permettant de payer la suivante, et ainsi de suite. Sauf que ça n’a pas toujours marché. Si certains produits ont cartonnés, d’autres moins, et du coup il nous reste du stock de certains produits qui se vendent peu (ou trop lentement) et ça veut dire qu’il y a de l’argent qui est bloqué, qui ne peut pas être utilisé pour financer les collections suivantes.
Certains produits, sur lesquels on a beaucoup travaillé, dont on est fiers, et qui sont de haute qualité, se sont très peu vendus. Les hoodies, nos plus beaux produits, par exemple.
D’autres, comme les magnifiques colliers en or et argent se vendent peu ; ils sont justes trop beaux, mais probablement trop simples et trop chers.
De même que les sacs en toile, qu’on a mis un an à trouver (la majorité des sacs comme ça sont d’une qualité dégueulasse, et nous on voulait absolument en trouver des beaux et bien épais, on a été jusqu’en Thaïlande nous-mêmes pour les trouver et revenir avec des centaines de sacs dans nos valises, une dinguerie).
Tout ça représente des dizaines de milliers d’euros de stock dont l’argent aurait pu être utilisé pour développer le trench, les snapbacks etc.

C’est pour ça que depuis 1 an ou 2, on ne lance plus que des tshirts. Déjà il n’y a que ça qui se vend, et en plus c’est le seul produit qu’on a encore les moyens de développer. Alors forcément, c’est limité, et ça joue un peu sur notre motivation, de savoir qu’il y a des choses qu’on voudrait faire mais qu’on ne peut pas. Ou de voir que tout le travail pour sortir des produits d’exception résulte sur un flop (il suffit de voir l’article juste en dessous pour voir la masse de travail que représentaient les colliers).

Ok alors après avoir expliqué tout ça, quoi ? J’ai passé les 3 dernières heures à écrire ça et j’en arrive au bout en me demandant à quoi ça servait en fait. Ça s’arrête et même si c’est un grand changement et une grande tristesse pour nous, peut-être que tout le monde s’en fout ?
Moi-même j’en aurais probablement rien à foutre qu’une marque untelle ou truc s’arrête. Après tout, french teuch a bien vécu. On pensait faire ça 6 mois pour déconner et ça a duré plus de 5 ans. C’est déjà incroyable.

En plus je réalise que le message à l’air quand même assez badant non ? Limite ça donne l’impression qu’on a le seum, contre Facebook, contre le système, voire même contre vous ? Pourtant c’est pas du tout le cas. Bien sûr, c’est bizarre de voir une telle aventure s’arrêter mais on est tellement reconnaissant, surtout envers vous.

Ces quelques années ont étés géniales et c’est grâce à vous. Si french teuch a existé pendant si longtemps, ce n’est pas pour rien. Ce n’est pas grâce à notre talent incroyable, ni à la grande qualité de notre sperme, riche en vitamines et sels minéraux, c’est grâce à vous, grâce à toi.
Si tu lis ce message, si t’en es venu à bout, si t’as suivi la marque, porté la marque, vanté la marque à tes amis peut-être, participé aux délires sur FB/Twitter, alors tu es french teuch. Sans toi, rien de tout ça n’aurait été possible, alors du fond du cul, un grand merci.
L’avantage d’avoir Facebook qui nous nique notre communication, c’est qu’au moins on est surs que si tu es là à lire ce message, tu es un vrai. Un vrai FDP, comme on les aime.

On va s’arrêter la déjà. On verra si ça vous fait réagir et on sera pour discuter si vous voulez. On ne sait pas trop quelle va être la suite, comment ça va s’arrêter exactement. On verra et on vous tiendra au courant. Il y aura encore une occasion de vous remercier proprement.


Site web : http://www.frenchteuch.com/

Facebook : https://www.facebook.com/lafrenchteuch

Lost and Found: Le meilleur dunk de l’histoire par Jordan ?

Best ever: L’Internet aime utiliser l’hyperbole. Tout est soit le meilleur ou le pire. Et il y’a rarement quelque chose qui se situe entre.

Quand nous avons entendu qu’il y avait un nouveau candidat au « meilleur dunk de l’histoire » nous n’avons pas été surpris. Il en sort tous les quatre jours. Mais ensuite, nous avons vu le dunk bah … wow.

On doit l’exploit au canadien Jordan Kilgarion (@bouncekit sur instagram), un joueur de 6 pieds 1. Un détente de fou et une inspiration de malade pour un dunk baptisé “Lost and Found“.

Voyez vous-même ici:

[via Sporting News and Complex]

 

Les couples mixtes : les pressions familiales décryptées

les couples mixtes

Nouvel épisode de la web-série Sans Cryptage sur les couples mixtes.

Le sujet du mois concerne les relations amoureuses et l’épineuse question de La pression familiale sur les couples mixtes. Comme à son habitude Benson traite de sujets qui le touche et partage ses idées, son avis, sa vision..

Pour poursuivre le débat rendez-vous sur la web radio New-VO Radio.

Sans Cryptage est une émission web mensuelle regroupant plusieurs thématiques de société, cinéma, musique, bien être, épicurien.

La série est réalisée par Abson (Mtbe Production) et écrit par Darsidious Jay (Blue Mountain Production)

Page Youtube: http://www.youtube.com/channel/UC7Y9jcs-Cuk9NSCygYYMBoQ

Page Facebook: https://www.facebook.com/SansCryptageTV/

Chronique d’une Gaboma #1 Par Celine M.

Céline M, Gabonaise, blogueuse et nouvelle chroniqueuse pour Afrokanlife. Mon introduction s’arrête là et si vous voulez en savoir plus, suivez-moi sur Twitter, mais surtout lisez mes chroniques d’une Gaboma (et les autres articles bien sûr, d’ailleurs abonnez-vous à la newsletter et likez la page Facebook) !

Pour un début, je vais essayer de vous donner mon humble avis sur la “relation” qui‎ existe entre la Culture Musicale du Cameroun, et celle du Gabon, particulièrement le public Gabonais, d’ailleurs de plus en plus réceptif. D’emblée, lorsqu’on parle de musique camerounaise, le commun des mortels (peut-être pas, mais souvenez-vous que je parle de nous, Gabonais) voit la très extravagante Lady Ponce, oui tant sans son habillement que dans ses chansons. Ce que le Gabonais voit dans sa musique : du son pour les bars, des rythmes qui font danser mais sans plus pousser la curiosité. Ce que le Camerounais voit : Tout un A-R-T.

Récemment, on découvrait Mani Bella sur Trace Africa (Je vais y revenir), avec son fameux titre “Pala Pala”. Pour tout vous dire, on a été surpris par les paroles osées et drôles qui sont néanmoins véridiques dans une certaine  mesure. Là encore, à part ambiancer les 241 et leur offrir de nouvelles expressions, le titre n’a pas été écouté pour le fond mais juste pour la forme.

Concernant le très Urbain (je parle du Rap, du Hip Hop, etc.) on a Stanley Enow ,figure incontournable du Rap Camerounais qui a su valablement s’imposer au sein du public Gabonais. 2013, Trace Urban diffuse “Hein Père” et on découvre un artiste qui arrive à fusionner le moderne et le traditionnel de par sa musicalité et qui offre un clip aux allures de vidéo virale. Refrain entraînant, lyrics relativement faciles à répéter et c’est l’accord parfait. Stanley s’assure là un accueil somptueux auprès des jeunes Gabonais qui font de “Hein Père”  leur hymne.

On a aussi les artistes Empire qui se sont imposés auprès du public 241 ou du moins le temps d’un été (ben quoi ? C’est l’été dans certains pays à ce moment-là !). Je parle ici de Magasco & Duc-Z avec leur chanson Fine Boy, titre phare qui nous a permis, nous Gabonais, de peaufiner nos pas de Ntcham, danse elle aussi phare de l’été 2014. Je précise quand même que nos limitrophes et nous utilisons les mêmes expressions pour désigner des choses souvent différentes. C’est justement le cas de “Ntcham” qui veut dire “bagarre” chez les 237.

Enfin, Jovi, “Ca$h», *soupir* ! Été 2014 (encore une fois), je découvre donc “Ca$h” et au début, je dois avouer que je reste mitigée. Déjà parce que la barrière linguistique (pidgin) pèse sur mon appréciation mais aussi parce que je peine très souvent à sortir de mes frontières Gabonaises, musicalement parlant. Je dois aussi avouer que je me suis cependant laissée entièrement séduire par le beat. (Oui, ça veut dire que si le beat était merdique, on en serait pas là). Puis, quelques temps après ma découverte audio, ce fut la mise en ligne du clip et là ! Le “coup de foudre”! Un clip moderne à souhait contrasté par les rythmes africains-tribaux du beat, je suis littéralement (que les moins de 18 ans ferment la page *ahem*) restée sur le cul.

A mon sens, le problème de l’exportation musicale dans certaines régions est très complexe. D’ailleurs, cela nous pousse à nous demander pourquoi certains pays africains arrivent à le faire mieux que d’autres. Je pense que le souci se trouve au niveau de la pensée humaine, la pensée africaine (excusez la tautologie). On a tendance à oublier de valoriser nos cultures dans nos différents travaux, ce qui est relativement pénalisant. Mais ça, voyez-vous, ça pourrait faire l’objet d’un autre billet 😉 .

Pour revenir à mon sujet, je tiens à fermement souligner que nous Gabonais (Si je dis “Les”, ça peut mal passer mais je ne suis pas concernée), on attend tout de Trace Urban et de Trace Africa. Si un titre n’est pas diffusé sur ces chaînes, 90% des Gabonais ne connaîtront pas nombre de bons artistes et de hits. D’aucuns diront que c’est le manque de culture “Web” qui en est la cause majeure. Si vous avez un début de réponse, faites le moi savoir.

Envoyé du cellulaire de Céline M.


Bio de Céline: Bloggeuse a temps partiel. Insolente et membre du Plus Size Gang a temps plein. Détentrice d’une vie pleine de tribulations et terne a la fois.

Blog: Le Blog de Lady Cee

Twitter: @ItsLadyCee

La Tapered Cut: La coupe de cheveux SO 2015 par Faida Boina

image-afrokanlife-tapered-cut-4

C’est la coupe SO 2015À l’approche des beaux jours le besoin de se rafraîchir la nuque devient tentant. Une couleur, une coupeCar ce n’est pas parce qu’on porte ses cheveux au naturel que l’on n’a pas le droit de s’amuser!

La tapered cut, kezako ?

Il s’agit d’un afro effilé. L’arrière est court et le devant plus long, voire légèrement tombant sur le front.

image-afrokanlife-tapered-cut-4

La première apparition de la tapered cut à la télévision française

C’est la coupe qu’arborait la délicieuse Vanessa Huxtable dans le Cosby Show. Dans cette série la plupart des héroïnes portaient leurs cheveux naturels, chose rare dans les films afro-américains de l’époque et d’aujourd’hui.

image-afrokanlife-tapered-cut-1

La version 2015

Cheveux courts, volumineux, c’est la coupe tendance des cheveux très crépus; mais les cheveux bouclés peuvent bien sûr l’adopter.

image-afrokanlife-tapered-cut-5

Bien que la longueur soit la norme de féminité en Afrique et en Europe, ce n’est pas LA féminité.

Le court fait peur : « Vais-je ressembler à un garçon? » « Comment gérer les repousses, l’entre-deux »?

Rassurez-vous, toutes ces questions sont abordées dans cet article.

Dans bon nombre de pays d’Afrique, les femmes portent leurs cheveux courts. Des Massaïs du Kenya aux urbaines d’Afrique du Sud.

Cette coupe vous donnera un côté dynamique et trendy que vous pourrez accentuer avec une coloration.

Comment féminiser les coupes courtes?

En usant des accessoires et du maquillage pour une touche glamour.

N’hésitez pas à accentuer la bouche OU le regard

image-afrokanlife-tapered-cut-2

Vous pouvez également adopter, le bijou d’oreille à la Jennifer Lawrence.

image-afrokanlife-tapered-cut-3

Une coupe, plusieurs styles

Contrairement aux idées reçues, le court permet aussi de varier les coiffures.

Sage, avec un lissage non permanent

image-afrokanlife-tapered-cut-7
Dydynaturalhair lover : coiffeuse cheveux naturels.

Bouclée, par un braid out ou un twist out.

image-afrokanlife-tapered-cut-10

« Oui… mais… »

« Mais comment faire si je veux laisser pousser mes cheveux de nouveau? »

La pousse n’enlèvera rien au charme de la coupe, pensez seulement à égaliser. Lorsque ça deviendra assez long, vous pourrez faire des tresses qui partent de la nuque jusqu’au haut de votre tête;

image-afrokanlife-tapered-cut-11
Bloggeuse dansmabulled’hair

« Je trouve ça joli, mais je ne veux pas couper mes cheveux! »

L’alternative pour les cheveux longs à mi longs sera le « faux tapered cut ».

image-afrokanlife-tapered-cut-99

Relevez vos cheveux et sécurisez la partie arrière avec des pinces;

Laissez les mèches de devant libres, de manière à les faire retomber sur le front.

Maintenant que vous savez tout, OSEZ comme la sublime Rokhaya Diallo.

image-afrokanlife-tapered-cut-8


Cet article a été rédigé par Faïda Boina

Bio de Faida: Conseillère en Image et diplômée de sociologie, j’aime la beauté et l’Humain. Je suis également passionnée de mode, littératures africaines, sciences, et spiritualités.

Suivez-la sur Twitter: Faida B.

Un clip entièrement réalisé à partir de commentaires Soundcloud

Un clip entièrement réalisé à partir de commentaires Soundcloud

Soundcloud inspire les artistes !

Découvrez Waves, et son clip interactif sur Soundcloud qui met en lumière la musique de The Geek x Vrv, deux artistes français que l’on retrouve sur On and On – 101, la compilation du label On and On Records pour laquelle 20syl a déniché les meilleurs beatmakers internationaux.
Les deux artistes français The Geek x Vrv dévoilent le clip du titre Waves, entièrement réalisé à partir de commentaires Soundcloud.
Le morceau a d’abord été mis en ligne sur Soundcloud et sur le site dédié www.thegeekxvrvexperience.com. Le groupe a récupéré plus de 200 commentaires en quelques heures. Chaque commentaire correspond à une seconde de la chanson.
Utilisant la puissance virale de la plateforme musicale, l’agence de music supervision BKSTG et le studio KILLDEATH ont mis en images et typographies chaque seconde et chaque commentaire du morceau à travers différents plans créatifs utilisant : papier, animation, divers objets, vêtements, jouets, ou bien encore les artistes eux-mêmes. Faisant de ce film le premier clip réalisé entièrement à partir de commentaires !
http://www.youtube.com/watch?v=oCAdDRWNYfA

Financement Participatif: Soutenez Visiter l’Afrique sur KissKissBankBank

visiter-afrique-soutenir-la-campagne-de-crowdfunding

VisiterlAfrique.com c’est l’Afrique autrement. Le projet lance une campagne de crowdfunding à partir de laquelle ils espèrent récolter 15 000€. Pourquoi ? Explications.

Présentation détaillée du projet

Qu’est-ce que c’est ?

Créé le 30 juin 2014, “Visiter l’Afrique” est une plateforme numérique, interactive et collaborative, dédiée au tourisme et à la culture sur le continent africain. Des voyageurs y publient leurs carnets de bord. Des habitants racontent leur quotidien et nous font découvrir leur village, leur ville et leur pays. Tous partagent leurs bons plans ! “Visiter l’Afrique” couvre le continent d’Est en Ouest et du Nord au Sud, grâce à la collaboration et à la participation des passionnés de l’Afrique.

About Us

Launched on June 30th, 2014, Visiter l’Afrique is an interactive and collaborative digital platform dedicated to tourism and culture in Africa. The platform enables travelers to publish their travel journals, citizens talk about their lives and introduce the public to their village, city or country. In short, everyone is invited to share their getaway tips! Visiter l’Afrique covers the continent from East to West and from North to South, thanks to the narratives of all those who are passionate about Africa.

Capture_d__cran_2015-04-23___19.45.15-1429811383

Pourquoi avoir créé “Visiter l’Afrique ?”

Aujourd’hui, l’Afrique est principalement représentée par des non-Africains via divers médias. Ils présentent souvent une Afrique misérabiliste, où seuls famine, guerre, pauvreté, et autres fléaux règnent. Après avoir voyagé dans plusieurs pays africains, on se rend compte que l’Afrique a plusieurs facettes : ses beaux paysages, sa vitalité, son peuple chaleureux et accueillant, ses multiples opportunités tout comme ses vastes défis. Le site “Visiter l’Afrique” a donc été une évidence : il fallait montrer l’Afrique telle qu’elle est vraiment en repensant son image, loin des stéréotypes, sans nier ses problèmes, mais plutôt en mettant en avant ses atouts et ses opportunités.

Purpose of Visiter l’Afrique

Today, Africa is mainly represented by non-Africans via various forms of media. They usually talk about a sordid continent where only famine, wars, poverty and other scourges happen. After numerous trips to different countries across Africa, one realizes that the continent has multiple sides: beautiful landscapes, vibrant cities, warm and mostly welcoming people, a myriad of opportunities and important challenges.

It thus became obvious to create Visiter l’Afrique in order to depict a more objective view of the continent, by rethinking its image far from the usual stereotypes and without denying its problems. Visiter l’Afrique is all about putting forth Africa’s assets and opportunities.

Capture_d__cran_2015-04-23___20.12.52-1429812857

Quel est le concept ?

“Visiter l’Afrique” regroupe d’une part, une communauté de voyageurs, ayant visité le continent, qui partagent leurs récits, leurs coups de coeur, leurs rencontres à travers les carnets de bord publiés par nos soins sur le site. D’autre part, il recense les témoignages de résidents du continent qui font découvrir leur quotidien à travers la rubrique « Parlez nous de … ».

Concept of Visiter l’Afrique

Visiter l’Afrique publishes stories of a community of travelers who have visited the continent and who share their trips, their favorite places/things and their encounters. Moreover, residents in various countries make us discover their daily lives through the column “Tell us about …”

Qui sommes nous ?

Diane Audrey Ngako, social media éditrice pour Le Monde Afrique. Je suis une passionnée de voyages et de photographie.
Syra, Sylla, journaliste sportive, spécialisée basket-ball. Totalement junkie quand il s’agit de basket-ball et de voyages. Amoureuse de la belle Afrique.
Edith Tialeu Kadji, chef de projet dans la mode, je suis une passionnée de voyages, de mode et d’ Afrique. Je prends plaisir à découvrir de nouvelles cultures et à rencontrer de nouvelles personnes.
Jessica Sagou, designer produit. Je m’attache à l’étude des modes de vie, des usages et des savoir faire des cultures africaines.
Alphée Adimi, grande optimiste et passionnée de tourisme, de robes, d’organisation d’événements et de communication digitale. Je rêve de participer au changement de regard sur l’Afrique.
Boris Tefo aka Neo, idéaliste, panafricaniste et philosophe raté, accessoirement analyste financier et entrepreneur. Je m’intéresse de près ou de loin à tout ce qui touche à l’Afrique. Je blogue sur immigrechoisi.com.

Founders of Visiter l’Afrique

Diane Audrey Ngako, social media editor for Le Monde Afrique. I’m passionate about travels and photography.

Syra Sylla, sports journalist, specialized in basketball. Total junkie when it comes to basketball and travels. In love with our beautiful Africa.

Edith Tialeu Kadji, project manager in fashion. I am passionate about travel, fashion and Africa . I take pleasure to discover new cultures and meet new people.

Jessica Sagou, designer product. I attach myself to the study of lifestyles, practices and skills of African cultures.

Alphée Adimi, afro-optimist and I ‘am deeply passionate about tourism, dresses, events planning and webmarketing. I would like to help improve the way World perceive Africa.

Boris Tefo aka Neo, idealist, panafricanist and failed philosopher, also financial analyst and entreprener. I’m interested directly or indirectly in everything related to Africa. I’m blogging on immigrechoisi.com.

L__quipe-1430983674

À quoi servira la collecte ?

“Visiter l’Afrique” se prépare à fêter son premier anniversaire. Pour cela, nous ambitionnons de franchir une nouvelle étape de cette aventure afin de redynamiser la plateforme en y créant divers canaux médiatiques :

Développer la plateforme numérique en français et en anglais, afin d’avoir un rayonnement international (9800 euros)
Créer un réseau d’ambassadeurs basés sur le continent. Leur rôle sera de parcourir les villes et villages en Afrique à la recherche de lieux atypiques et de partager leurs trouvailles avec notre communauté grâce à un appareil photo et/ou un smartphone qu’ils recevront de “Visiter l’Afrique” (3000 euros)
Concevoir un magazine en ligne (en français et en anglais) dédié au voyage et à la culture en Afrique (900 euros)
Produire une web tv sur laquelle seront diffusés des interviews et reportages (1300 euros)
Organiser des événements culturels en France et sur le continent africain.

Fundraising

Visiter l’Afrique will soon turn one year old. The time has come for funders to reach a milestone by creating various

Develop a bilingual (French/English) platform, in order to have an international standing (9800 euros)
Create a network on ambassadors based on the continent. The ambassadors’ role will be to travel across villages and cities in Africa on the lookout for atypical places in order to share their findings with the community. They will receive cameras and/or smartphones from Visit Africa (3000 euros)

Design an online magazine (in French and English) dedicated to travels and culture in Africa (900 euros)
Produce a web TV where interviews and photoreports will be broadcasted (1300 euros)
Organize cultural events in France and across Africa.

Instant Articles: Que change la nouvelle fonctionnalité Facebook ?

Facebook lance Instant Articles

Facebook a annoncé l’arrivée d’Instant Articles, un nouveau format de publication qui affiche les articles directement dans l’application iPhone de Facebook (pour l’instant) au lieu de le rediriger vers le Web.

Les membres de Facebook ne sont plus obligés de cliquer sur un lien externe pour être en mesure de lire l’intégralité du contenu d’un article d’actualités les intéressant. L’objectif : Rester le plus longtemps sur Facebook.

Qui sont les partenaires au lancement?

  • The New York Times
  • National Geographic
  • BuzzFeed
  • Atlantic
  • NBC News
  • Antlantic
  • The Guardian
  • BBC News
  • Spiegel Online
  • Bild

La liste actuelle n’affiche aucun média français ni canadien. La liste devrait bien probablement s’étoffer dans les semaines et dans les mois qui viennent. Zdnet nous apprend que Instant Articles reste 100 % éditorial et que Facebook laisse la main aux éditeurs pour traquer l’audience avec leurs outils (comScore est toutefois mis en avant) et surtout leur laisse le choix de monétiser ces contenus en diffusant de la publicité à l’intérieur de ces Instant Articles et de garder 100 % du revenu. Les médias peuvent aussi déléguer à Facebook la gestion des publicités mais dans ce cas, les éditeurs ne toucheront que 70% des revenus publicitaires. D’après Chris Cox, directeur produit chez Facebook, « Instant Articles permettra à ces magazines de diffuser rapidement des articles interactifs tout en conservant le contrôle de leurs contenus et modèles économiques. 

4-video-1200x674

Alors concrètement qu’est-ce que Instant Article change pour les utilisateurs?

Jusqu’ici, Facebook n’affichait pas sur le fil d’actualité une vignette de présentation accompagnée d’un lien redirigeant le lecteur vers l’article intégré au site Web de l’éditeur. L’affichage des articles sera plus rapide, Facebook affirme que la redirection vers les sites pouvait prendre jusqu’à 8 secondes alors qu’avec Instant Article, le réseau social promet un “chargement éclair, jusqu’à 10 fois plus rapide que pour tout autre article accessible sur le Web mobile”. L’expérience des utilisateurs sera grandement améliorée puisque Facebook a développé une plateforme qui permet aux éditeurs d’ajouter des images à haute résolution pouvant être agrandie ou réagir à l’inclinaison du téléphone, les vidéos en lecture automatique seront de la partie ainsi que la possibilité de voir des cartes interactives ou des annotations audio commentant des parties d’un article.

C’est quoi la suite

La nouvelle fonctionnalité qui n’est pas sans rappeler un certain Snapchat Discover change les règles du jeu. Les éditeurs qui ne sont pas dans le programme craignent de voir leur contenu défavoriser par l’algorithme de Facebook. Si les utilisateurs sont friands du nouvel affichage alors Facebook se retrouvera en position de force face aux éditeurs qu’ils fassent partie du programme ou pas. Aucun doute que d’autres plateformes et éditeurs vont suivre, sans compter les compétiteurs… En effet Google pourrait être tenté de suivre. Imaginez, en cliquant sur un lien dans un résultat de recherche que le résultat de chargement s’ouvre dans une page hébergée par Google. D’ailleurs le géant californien le faisait avec Associated Press y’a quelques années.

Pour l’heure, la fonctionnalité Facebook est disponible via l’application pour iPhone, aux États-Unis, en Allemagne et en Grande-Bretagne. 

Anthropologismes: Le neuvième numéro d’AFRIKADAA

AFRIKADAA-couverture-ANTHROPOLOGISMES

Le neuvième numéro d’AFRIKADAA propose une réflexion sur les “Anthropologismes“, et explore les relations entre art et anthropologie. À quelles hybridations donnent-elles lieu ? Les artistes et les chercheurs nous apportent leurs réponses, aussi diverses que les liens art-anthropologie sont complexes. Les artistes sont-ils les nouveaux anthropologues ? Ont-ils su se saisir du “tournant ethnographique” dont parlait Hal Foster ?

À l’inverse, en se plaçant dans la lignée historiographique notamment amorcée par Sally Price, les institutions muséales ont-elles su faire dialoguer art contemporain et collections ethnographiques ? Dans le contexte postcolonial, les musées occidentaux ont-ils su développer de nouvelles collaborations avec les peuples d’où proviennent ces collections ethnographiques ? Quelles voix se font entendre ?

Comme l’a bien souligné récemment le commissaire de la 56e édition de la Biennale de VeniseOkwui Enwezor : “… le monde a toujours été créolisé. On ne le voit pas à Berlin ou à Munich, mais il suffit d’aller au Brésil, à Istanbul ou à Kochi pour le constater. L’Occident ne peut s’empêcher de se croire au centre du monde et d’ignorer le reste”. Comment peut alors s’instaurer le dialogue, si les savoirs de l’anthropologie et de l’ethnologie restent européano-centrés ou encore, vus du centre ? Quel est l’héritage du colonialisme, et quel est celui des pionniers de l’anthropologie et de l’art, qui ont tenté de renverser le regard sur l’Autre et de le dépasser ? Comment les théoriciens et critiques d’art des pays du Sud se positionnent face aux enjeux de la postcolonialité ?

Il s’agit, pourtant, de mettre en lumière l’échec des grandes narratives de la modernité et de renoncer à une forme unique d’historicité. À l’échèle globale, des résistances historiques, culturelles et sociales se lèvent ainsi « contre la propension implacable de l’ordre social à hiérarchiser les populations dans le continuum colonial de sa reproduction ».

Propulsées par le marché de l’art, les productions contemporaines africaines sont de plus en plus visibles sur la scène internationale. Des foires d’art contemporain africain fleurissent à Londres, New York et Paris, en même temps que centres d’art et fondations mettent en scène des dispositifs visant à interroger par le biais de la poscolonialité, l’Histoire et l’Archive. Mais comment articuler la subversion de certains discours préétablis et stratégies de production et diffusion ? Quelle est la représentation de l’art contemporain des pays postcoloniaux au sein du marché de l’art mondial ? Quelles collaborations et dialogues possibles ? Aurons-nous le courage de poser les vraies questions, celles qui brisent les stratégies du continuum colonial ?

Les voix qui s’expriment à travers AFRIKADAA aujourd’hui viennent combler un manque et un décalage existant entre continuum colonial et discours et pratiques de résistance locales, et montre que continuer de parler de « nous » sans « nous » fait preuve d’une incompréhension globale sur les problématiques postcoloniales. Afrikadaa s’impose ainsi comme une poche de résistance vis-à-vis des pratiques de légitimation du pouvoir.

Ils ont contribué à ce numéro :
Seloua Luste Boulbina, Frieda Ekotto, Yo-Yo Gonthier, Martine Barrat, Jay One Ramier, Mukwae Wabei Siyolwe, Alicia Knock, Pascal Kenfack, Myriam-Odile Blin, Rémi Astruc, Emmanuel Rivière, Roger Sansi, Stéphane Malysse, Bruno Pédurand, Cynthia Phibel, Olivier Timma, Antje Van Wichelen, Jean-Claude Moineau, Sally Price, Martin Aguissa, Martine Bouchier, Julien Creuzet, Eva Barois De Caevel, Oussama Tabti, Thierry Oussou, Mustapha Sedjal, Dagara Dakin, Yang Seung Woo, Joanna Choumali, Omar Victor Diop, Fréderic Nauczyciel, Francine Mabondo, Marc-Antoine Durand, Romaric Tissserand, Julia Morandeira Arrizabalaga, Daniel Bernard Roumain, Galerie Cécile Fakhoury, Anna Mazzei, Edouard Duval-Carrié, Pearl, Brent Hayes Edwards, Sylvie Kandé, Jean-Marc Bullet, Alisa Clements, Kouka Ntadi, Barthélémy Toguo, Marcel Pinas, Myriam Dao, Olivia Anani, Carole Diop, Pascale Obolo, Louisa Babari, Hafida Jemni, Djenaba Kane, Fabiana Bruna Souza, Sean Hart

Pour lire la revue: revue.html

Vues d’Afrique 2015 : Le palmarès complet de la 31e édition

palmares-vues-d-afrique-montreal

Le 31e Festival international de cinéma Vues d’Afrique vient tout juste de dévoiler son palmarès 2015 lors d’une soirée de clôture festive qui s’est déroulée à la Cinémathèque québécoise et lors de laquelle les films Soleil et eau de Gilles Elie-Dit-Cosaque et Twaaga de Cédric Ido ont été projetés devant un public enthousiaste en présence de réalisateurs, acteurs et dignitaires d’ici et d’ailleurs.

Pour une première année, Amina Gerba la marraine et Pierre Boivin le parrain de Vues d’Afrique, tous deux issus du milieu des affaires, ont souligné l’importance que revêtent les échanges culturels dans le développement économique du continent. Les divers événements spéciaux tenus cette année ont connu un grand succès. Sonia Rolland a accepté le prix que lui a décerné le CIRTEF avec un discours remarqué. Les soirées parrainées par différents festivals internationaux (Écrans noirs, Cameroun ; le Festival du cinéma africain de Khouribga, Maroc ; les Journées Cinématographiques de Carthage, Tunisie ; Festival Cinémas d’Afrique, Suisse) ont aussi été fort populaires. Un autre événement a retenu l’attention soit Regard croisé, une rencontre-débat sur les femmes meurtries par la guerre avec la réalisatrice Angèle Diabang et le cinéaste Thierry Michel qui ont suscité un débat passionnant. De plus, les matinées ciné-jeunesse consacrées au développement durable ont montre l intérêt grandissant dans ce domaine.

Le 31e Festival a présenté une sélection remarquable et accueilli de prestigieux invités.  Toujours fidèles à ce rendez-vous unique au Canada, les spectateurs et participants du festival prouvent la pertinence de Vues d’Afrique.

SELECTION INTERNATIONALE FICTION

Le jury était composé de : Louise Chamberland, Philippe Lavalette et Jean-Paul Senécal.

Les Prix de la sélection internationale fiction sont offerts par L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

  • Le Prix OIF de la communication interculturelle long-métrage est remis au film The Sea is Behind (Emirats Arabes-Unis / Maroc / France)  de Hicham Lasri
  • Le Prix OIF de la communication interculturelle court-métrage est remis au film Moul Lkelb (L’homme au chien) (Maroc / France) de Kamal Lazraq. Une mention spéciale est attribuée à Ma manman d’lo de Julien Silloray (France)
  • Le Prix de la meilleure actrice offert par la revue Notre Afrik est remis à Tatiana Rojo dans Danbé, la tête haute (France)
  • Le Prix du meilleur acteur, offert par la revue Notre Afrik, est remis à Malek Akhmiss  dans The Sea is Behind (Emirats Arabes-Unis / Maroc / France) 

SECTION INTERNATIONALE DOCUMENTAIRES

Le jury était composé de : Lisa-Marie Lampron, Marie Louise B. Mumbu et Gilles Tremblay.

  • Le Prix OIF de la communication interculturelle est remis à L’homme qui répare les femmes – la colère d’Hippocrate (Belgique) de Thierry Michel. Une mention spéciale est attribuée à Rwanda, la vie après- Paroles de mères (Belgique) de Benoît Dervaux et André Versaille

AFRIQUE CONNEXION

Le jury était composé de Sara Nacer, Manuel Tadros et Gaëlle Vuillaume

  • Le Prix OIF du meilleur long-métrage est remis à Victorieux ou morts, mais jamais prisonniers (Haïti)de Mario L. Delatour. Une mention spéciale est attribuée à Coupé ! Une histoire décalée de Toussaint Aka & Ossita Aneké.
  • Le Prix OIF du meilleur court-métrage est remis à Action Figuration ! (Tunisie) de Bilel Bali. Une mention spéciale est attribuée au fil Le rêve d’Awa (Sénégal) de Yancouba Dieme et Zéna Zeidan.
  • Le Prix OIF de la meilleure série et feuilleton télé est remis à Eh les hommes ! Eh les femmes !(Burkina Faso) d’Apolline Traoré.

REGARDS D’ICI

Le jury était composé de : Marie-Ève Lavoie, Papy Mbwiti et Dom Pedro

  • Le Prix pour la meilleure production indépendante est décerné à Histoire de la banque en Haïti(Canada) de Frantz Voltaire.
  • Le Prix de la Relève est remis à Un jour à l’école (Burkina Faso / Canada) de Victor Ghizaru et Mikael Platon.

DROITS DE LA PERSONNE

Le jury était composé de : Sondès Allal, Noëlla McNicoll et Jotham Rwamiheto

Le prix Droits de la personne est offert par le CIDIHCA à L’homme qui répare les femmes – la colère d’Hippocrate (Belgique) de Thierry Michel. Une mention est attribuée à Congo, un médecin pour sauver les femmes (Sénégal / RDC / France) d’Angèle Diabang

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le jury était composé de : Denis Plante, Alya Trad et Monique Trudel

Le prix Développement durable est offert par l’IFDD à  Avec presque rien (Madagascar) de Lova Nantenaina. Une mention spéciale est attribuée à Action Afrique verte (Mali / France) d’Éric Rivot.

Analyse de la défaite Impact de Montréal en Ligue des champions CONCACAF


La formation mexicaine de Club America a remporté la Ligue des champions de la Concacaf en s’imposant 4-2 lors de la finale retour sur le terrain de Montréal, mercredi.

L’Impact avait pourtant obtenu un nul prometteur (1-1) à l’issue du match aller à l’Atzeca Stadium de Mexico.

Montréal avait même ouvert la marque dès la 8e minute grâce à Andres Romero.

Mais l’équipe canadienne s’est effondrée lors de la deuxième période au grand désespoir des 61.000 spectateurs du Stade olympique.

Club America a renversé la vapeur grâce à son attaquant argentin Dario Benedetto, auteur d’un triplé (50e, 66e et 81e min).

Ce nouveau succès d’un club mexicain confirme la suprématie de la “Primera Division” sur la plus prestigieuse compétition de clubs de la Concacaf (Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes).

Il faut en effet remonter à 2005 pour trouver une équipe non-mexicaine sacrée en C1, le Deportivo Saprissa, champion du Costa Rica.

Lineups

Nicht; Toia, Ciman, Soumare, Reo-Coker; Mallace, Donadel; Duka, Piatti, Romero; Oduro

Subs: Crepeau, Miller, Tissot, Lefèvre, Bernier, McInerney, Cooper
Club América

Muñoz, Aguilar, Alvarado, Aguilar, Samudio, Guerrero, Martínez, Sambueza, Quintero, Peralta, Benedetto

Buts

MTL – Romero 8′, McInerney 89′

Club América – Benedetto 50′, Peralta 64′, Benedetto 66′, Benedetto 81′

Avertissements

MTL – Soumare 24′, Romero 36′, Oduro 69′

Club América  – Guerrero 28′, P. Aguilar 34′, Martinez 36′

61004 mercis : La victoire de l’Impact de Montréal

Champions League - Montreal Impact - CCL IMFC MLS

La victoire de l’Impact !

L’Impact a tenu, l’Impact y a cru, l’Impact a plié et finalement l’Impact a rompu. C’est sur cette note négative que se termine l’incroyable parcours du onze montréalais en Ligue des Champions de la CONCACAF. Une finale qui restait indécise jusqu’à ce troisième but mexicain dans les filets du stade olympique.Mais il serait une erreur que de se focaliser sur cette défaite. L’Impact a fait vivre à ses supporters des moments qui resteront gravés dans les mémoires, et ce parcours a des répercussions bien plus importantes qu’on ne l’imagine.

Durant ce parcours, j’ai vu un groupe de joueurs se former dans une équipe encore en crise il y a quelques mois, voir quelques semaines, où l’on a vu pléthore de joueurs quitter, où l’on a vécu une valse d’entraineurs annuelle, où l’instabilité commençait à devenir l’âme du club. « Marquons l’histoire » nous disaient-ils avant de se lancer dans la compétition, maintes fois l’ont-ils fait durant ce conte de fée.

J’ai vu un public en osmose avec ses joueurs, son entraineur et ses dirigeants, J’ai vu le stade exploser lors d’une fin de match dramatique en quarts de finale, des foules se masser dans les gradins pour y encourager ses nouveaux favoris ; soixante mille personnes à l’unisson, remplissant bus et rames de métros, tous de bleu vêtus, déferlant vers le Big-O pour marquer une histoire déjà assurée de rester dans les annales du sport canadien.

J’ai vu les yeux de toute l’Amérique tournés vers nous, pour un évènement d’une ampleur encore jamais vécue dans la métropole. L’Impact de Montréal est maintenant la SEULE équipe de Montréal aux yeux des mexicains, des costariciens et de leurs voisins latino-américains. On aura beau dire que les deux poumons de la ville respirent le Hockey, nos snowbirds qui iront en vacances dans le sud auront maintenant bien plus de chances de se faire reconnaître en arborant un chandail de l’Impact qu’un chandail du Canadien.

J’ai vu les yeux des médias montréalais se détourner de leurs séries de la Ligue Nationale et de leurs résumés de baseball pour analyser les chances de l’Impact. J’ai vu des débats houleux sur la place du soccer au Québec par presse interposée, illustrant l’intêret clair des journalistes sportifs envers la belle histoire du onze montréalais.

J’ai vu les yeux des médias mondiaux se tourner vers le bleu-blanc-noir, cette équipe qui, il y a dix ans à peine, jouait dans un stade où les gens s’asseyaient sur le gazon aux alentours du terrain. Cette équipe qui il n’y a pas si longtemps, payait ses joueurs avec des coupons d’essence.

En France, en Belgique, au Japon, en Argentine, en Angleterre et j’en passe, les pages sports donnaient place à des mots élogieux envers le parcours de notre Impact, pour notre Montréal qui n’a commencé à exister sur la planète foot que comme la ville de retraite d’Alessandro Nesta.

J’ai vu la MLS, une ligue où l’apparition de Montréal paraissait utopique il y a encore quelques années, mettre son logo aux couleurs du bleu-blanc-noir, et passer la journée d’hier à tweeter dans la langue de Molière.

Nous, qui dans notre belle province avions si peur que notre langue se fasse engloutir par l’ogre anglophone nord-américain, avons assisté à la conquête linguistique du continent, ne serait-ce que pour une journée, gracieuseté de notre Impact.

J’ai vu un homme qui croyait dur comme fer à l’effervescence du soccer dans sa province, qui a donné de son temps et de sa personne, pour développer un sport en lequel personne ne croyait. Je vois aujourd’hui des terrains de soccer pousser partout au Québec, je vois une académie qui plante de plus en plus ses racines chez les jeunes québécois. Je vois des Bernier de Brossard, des Tissot de Gatineau, des petits gars de la place jouer devant soixante mille de leurs concitoyens, devant des jeunes avec des étoiles dans les yeux qui voudront un jour vivre la même chose, chez eux à Montréal, et nulle part ailleurs.

Non, je n’ai pas vu la défaite d’une équipe hier, j’ai vu la victoire d’une ville dans un sport, et d’un sport dans une ville.

Nous sommes sur la carte mondiale du foot, non pas à coups de millions, non pas en alignant des stars, non pas en faisant des émeutes, mais en gagnant les cœurs sur le terrain et en dehors.

Nous avons marqué l’histoire, peut-être, mais cette histoire commence à peine !

Montréal, Merci !

Montreal Impact vs Club América Resumen


Cet article a été rédigé par Mehdi Saher

Bio de Mehdi: Fan et employé de . Fan. Chroniqueur radio au KAN FC sur Choq

Suivez-le sur twitter: @Mehdi_S17

Listen to Young Paris new track #NEGUS following Baltimore Riots 

Listen To Young Paris

Listen to Young Paris New track #NEGUS following Baltimore Riots

YOUNG PARIS’ take on police brutality, White supremacy, and Black hypocrisy in NEGUS.

#NEGUS [-”King,” “Ruler” or “Emperor” in the Ethiopian language of Amharic.

An antynym of the word “nigger” according to its historical American usage.]

Raised in NYC by world renown Congolese performers, Young Paris crafts a unique sound that threads the boundary between rap and electronic dance music and blends a fusion between Hip-Hop, Trap, and African drumbeats. Along with 5 of his brothers and sisters, he performs an exuberant live show that merges dance, performance art, and an unparalleled personal style. Since crafting his sound with his 2014 project Rap | Electronic, the artist was then selected to perform at Arcade Fire’s KANPE KANAVAL, as well as the Parisian leg of the AFROPUNK Festival, which helped open many doors for him.

According to the artist since Ferguson we see a great conscious awakening within the black community, not only in America but all around the world.

 

Découvrez la bande-annonce d’Alex Martin dans la série-docu METISTOIRES

Découvrez la bande annonce du prochain episode de Métistoires avec Alex Martin acteur international.

Alex Martin est en vedette de cette Série-Docu abordant le thème du métissage-afro. L’acteur a notamment joué dans le Transporteur, Fast & Ferious, 007 Spectre et dans Bastille Day.

Lolo Lafleche en partenariat avec Afrokanlife.com vous présentent des personnalités et anonymes partageront leurs expériences ou expertise au cours des différents volets qui composerons ce projet. Vous partagerez des parcelles de récits de vie à travers les témoignages sincères de plusieurs hommes et femmes.

Le réalisateur s’est engagés dans un concept original l’espérant non-conventionnel et authentique. Pour voir la bande annonce cliquez sur la vidéo ci-dessous:

Découvrez la bande-annonce de Tatiana SEGUIN dans la série-docu METISTOIRES

Découvrez la bande annonce du prochain épisode de Metistoires avec Tatiana SEGUIN Danseuse professionnelle et comédienne.

Lolo Lafleche en partenariat avec Afrokanlife.com vous présentent cette Série-Docu abordant le thème du métissage-afro mettant en vedette la danseuse Tatiana Seguin. En 2009,Tatiana danse pour Kamel Ouali dans la comédie musicale Cléopâtre. Elle se produit également dans la tournée européenne de Kylie Minogue intitulée Kylie X Tour, ou pour Shy’m.

Dans la web-série Métistoires vous partagerez des parcelles de récits de vie à travers les témoignages sincères de plusieurs hommes et femmes.

Des personnalités et anonymes partageront leurs expériences ou expertise au cours des différents volets qui composerons ce projet. Nous nous sommes engagés dans un concept original l’espérant non-conventionnel et authentique.

– Lolo Lafleche

Entrevue exclusive de Sonia Rolland au Canada « Rwanda, du chaos au miracle »

sonia-rolland-afrokanlife-image

Rencontre avec Sonia Rolland , qui nous présente son documentaire « Rwanda, du chaos au miracle ».

Sonia Rolland raconte son rapport au Rwanda dans un entretien intime. C’est au Rwanda, dans la ville de Kigali, que Sonia Rolland naît le 11 février 1981. Aux prémices du conflit au Rwanda en 1994, elle quitte le pays. Ce film de l’ex- Miss France illustre, de manière optimiste, l’évolution du Rwanda, 20 ans après le génocide.

Entrevue exclusive de Sonia Rolland au Canada « Rwanda, du chaos au miracle »
© Crédit Photo: Tassi Kissele
sonia-rolland-afrokanlife-image-entrevue
© Crédit Photo: Tassi Kissele

 

Extrait du documentaire :

Twitter Sonia Rolland


 

Cet article a été rédigé par Julie Boccovi.

Bio de Julie : Étudiante en journalisme à l’UQAM , spécialiste des sports et culture. Chroniqueuse de l’émission afroparade.

Facebook : https://www.facebook.com/AfroParadeSurChoqfm?_rdr 

Site Web :  http://www.choq.ca/emissions/afroparade

Twitter : @jujugw 

Coup de projecteur sur Jo Le Phénomène

Jo Le Phénomène: Son histoire, son parcours.

Qui est-il ? C’est la question que de nombreux internautes se sont posés lors de la sortie du tout dernier clip intitué du rappeur Jo Le Phéno, intitulé La rue. Issu du 20 ème arrondissement de Paris, d’un quartier appelé La Banane situé entre Père-Lachaise et Ménilmontant, Jo Le Phénomène est un artiste indépendant qui a sorti une mixtape s’intitulant -Chakal attitude- en 2014, après avoir multiplié les freestyles et cumulé des milliers de vues sur youtube.

Jo  le phenomene

Le clip: La rue

Et si c’était le meilleur scénario d’un clip de rap français en 2015 ? Notre jeune rappeur nous parle d’un fléau touchant tous les quartiers défavorisés et les cités sensibles de l’hexagone: le traffic de drogue et les influences de la vie de quartier. Il dépeint avec brio toutes les tentations, les effets positifs et négatifs que la vie de quartier peut engendrer sur des adolescents ou des jeunes adultes. Ce clip, réalisé en co-production avec workshop 420, cumule déjà des milliers de vues sur youtube. Les paroles et le flow atypique de Jo Le Phénomène se cale parfaitement sur l’instru de ce titre. On peut sentir beaucoup de maturité chez ce jeune artiste, capable de rapper sur plusieurs thématiques des plus sérieuses aux plus légères.


Suivez-nous sur la page facebook Afrokanlife, pour être tenu au courant des dernières actualités concernant le rappeur Jo Le phénomène.

Suivez Jo Le Phénomène sur les réseaux sociaux:

FB: https://www.facebook.com/pages/Jo-Le-Phenomene/133040290227927

Twitter: https://twitter.com/JoLePhenomene

Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCTo8iFLLx-EcLZJiAuSwcWw

 

Color Run : 40 euros pour se faire balancer de la poudre colorée à la gueule

image-afrokanlife-color-run-3

Avant-propos: s’inspirant allègrement de la Holi (fête des couleurs) en Inde, la Color Run est une course annuelle de 5 km animée par des jets de farine colorée sur les participants.

J-2 le retrait des dossards.

À 19h, attroupement à l’hôtel de ville où s’agglutinent un cheptel de parisiens dans une énorme tente de festival dressée pour l’occasion. Il nous fut conseillé de venir récupérer le paquetage de course au préalable afin d’éviter la cohue et donc de mourir écrasé le jour J. C’est ainsi que je me suis ramassé trente minutes de queue pour récupérer un foutu sac de goodies (lunettes de soleil qui ne protègent pas, bandeau frontal, t-shirt éthiopien, dossard n° 351 imprimé sur du papier toilette).

A « l’accueil », impossible de louper les nombreux stands de sponsors qui se manifestent à renforts d’hôtesses en mini-jupe et sono assourdissante. Mission réussie car des files impressionnantes de “sportifs” se forment pour gratter des choses gratuites, sur ma droite par exemple, ils offrent des verres de jus aux colorants (dans le thème). Je fonce tête baissée pour éviter ceux que le marketing a déjà trépané et pas de chance, une inconnue m’arrête “Ana sa jabar, c’est toi?”. C’est Lucie, la fille la plus inintéressante de ma terminale (et certainement de la planète), elle me reconnait et me tape la discute. Ces 3 minutes avec ce stéréotype du genre de meuf qui fait une bouffe chez elle, et qui laisse tourner en fond sonore BFM TV en BOUCLE pendant tout le repas, anéantiront mes dernières étincelles de philanthropie. Je n’étais pas au bout de mes surprises…

image-afrokanlife-color-run-1

Ça, c’est le vrai Holi avec tout plein de gens pauvres

H-1. Transhumance.

Il fait moins de 8 degrés, et on se les gèle à attendre les retardataires. Le marketing solaire des vidéos de promo (climat cubain, joie et amour qui déborde du streaming) n’aura pas suffi à réchauffer les participants. Mais au moins, on a une de la chatte, il n’y a pas un nuage à l’horizon, juste un petit vent qui chatouille les testicules. Pour l’occasion, la foule s’est grimée avec le combo t-shirt blanc-lunettes-bandeau pour consensuellement avoir la même face de pet.  Si je perds les gens de mon groupe, sur que je ne les retrouverai jamais.

Nous gagnons finalement les quais et descendons sur les berges (bloquées à la circulation), où nous cheminons pendant vingt bonnes minutes. Cette balade me frigorifie jusqu’à ce que nous tombions sur le podium Bouygues télécom et ses danseuses canons exécutant moult exercices d’échauffement en agitant  leur cul sur de la mauvaise house. Le public se plie au jeu (manquerait plus qu’il y en ait qui se claquent), moi je préfère profiter du spectacle. Une fois dans le sas de départ, les participants sont invités à partir par vagues successives, un chauffeur de salle sapé comme un rappeur de Neuilly tente de galvaniser la masse en hurlant au micro qu’à Marseille, ils étaient beaucoup plus « chauds » qu’ici. Bien tenté, sauf qu’ici c’est Paris, mec, et qu’il n’existe rien dans l’univers de plus hautain qu’un parisien, la provoc’ tombe fait donc un flop. Pour encourager le mec, j’hurle tout de même « ouais, mais à 10h du mat’ à Marseille, on est déjà bourré ! ».

image-afrokanlife-color-run-2

Après la Color Run, la Colored Run (blague intraduisible en anglais)

Le mur du premier kilomètre…

Et c’est parti! Pour bien débuter, il nous ont foutu un tunnel ambiance Daylight, idéal pour se mettre en jambes. Départ fusée à 10 km/h, cela suffit à larguer le groupe, et au bout de 200 m, je rencontre un premier banc de baleines échouées, principalement des filles qui n’ont pas supporté cette première rencontre avec le sport, et qui se demandent comment elles vont terminer les 4800m restants jusqu’au métro sans l’assistance de la voiture-balai… Au bout du tunnel, le premier “check point couleur” (pas trouvé de nom moins con). Dans un corridor de vingt mètres environ des types trop souriants pour être sincères vident sur nos gueules de pigeons des gourdes de poudre jaune qui fait tousser, mon voisin de course me fait flipper en me gueulant “surtout ouvre pas la bouche sinon tu choperas le cancer comme ces connards!”. Evidemment, je ne veux pas choper le cancer alors je tape un sprint en zigzagant entre les empoisonneurs et en bousculant les affreuses pécores. Je suis indemne, j’ai fermé yeux, bouche et narines pendant la traversée.
On m’explique qu’en fait, ce produit nauséabond n’est pas toxique puisque fait à partir de fécule de maïs… C’est ça, prends moi pour un dragibus ! T’as déjà vu des maïs bleu pousser en bas de chez toi peut-être?
Sur le quai François Mitterrand, un petit manège se met en place: j’en vois en train d’enjamber le petit talus séparant deux positions de la course se rejoignant après un virage en épingle. Tout ça, pour gagner au mieux 300 mètres… Ces grands terroristes dominicaux encore émoustillés par leur acte transgressif, sont en train de pouffer de rire comme des morveux trop contents d’avoir grugé un système qu’ils ont eux-mêmes contribué à faire émerger. Absolument édifiant !

Kilomètre 2 : une forêt de verges…

Au  kilomètre 2 (ça fait tellement pitié de dire ça), je réalise que je suis en train de passer à côté de mon Color run à 40 boules. Alors putain, arrosez-moi! Au milieu de cette fumée rouge, j’agresse les emplois jeunes en leur gueulant dessus. Ça marche, ils vident leurs chargeurs sur ma personne, en m’assurant qu’ils ne loupent pas un seul centimètre carré de ma peau. Cependant, l’un d’entre eux fait mine de ne pas me voir et préfère s’occuper de deux jeunes filles, l’enflure ! Je déboite à gauche, et le lui fais remarquer “Et moi, je pue c’est ça?”.
Les coureurs sont principalement caucasiens (remarque totalement gratuite et xénophobe), elle se trouve très belle, puisqu’elle s’arrête toutes les deux minutes pour  se tirer le portait avec leurs verges à selfies (néologisme justifié ici puisque plus t’en as une longue, plus t’as une tête de con). Sauf que tout ce beau monde s’agrège par paquet de 10 et provoque des embouteillages monstres. Lesdites personnes partagent même l’heureux évènement en direct live, courant le risque de se vautrer comme des merdes, mais peu leur en chaut puisque pour leurs fans:

  1. ils sont beaux
  2. ils font du sport (même le dimanche)
  3. ils sont entourés de gens so open-minded
  4. leur vie est un rêve éveillé

image-afrokanlife-color-run-3

Si à la Color run, t’as pas fait un selfie, c’est que t’as raté ta vie.

Kilomètre 3 : l’agression  

À l’approche du km 3. Un noir en short qui voulait certainement se faire passer pour un blanc en se vidant un tonneau entier de fécule de maïs sur la tête, me fonce dessus  pour me faire un hug. MAIS IL EST PAS BIEN, LUI!!????? À la manière d’un demi de mêlée je crochète et plaque la paume de ma main sur sa tronche de sale violeur pour stopper net l’agression. Mais que fait la sécurité ?

Kilomètre 4: Much ado for nothing…

Ça y est, le dernier « check point couleur » ! Suivi d’un ralentissement inattendu, tout le monde sans exception a levé le pied, certains en profitent même pour s’assoir. Mais qu’est-ce qui a pu stopper nette cette vague humaine? Le retour du tueur du marathon de Boston? Miley Cirus en dédicace sur les quais? Trois secondes inédites du prochain Star Wars? Non, juste une pente avec un  dénivelé de 8 mètres (un calvaire pour les mollets, ça). On rejoue Titus Andronicus dans les esprits et ça tempête dans les rotules. L’ascension était vraiment trop dure…

CYCLISME : Tour De France - Etape 12 - Fougeres / Tours  - 11/07/2013
Illustration picture of the ‘ Voiture Balai ‘

Allez zou, les feignasses, direction le service réanimation.

Kilomètre 5, viens, à l’école des champions (air connu)….

Comme Gandalf dévalant sur son destrier blanc vers le gouffre de Helm, un halo de lumière a jailli . La ligne d’arrivée netait plus qu’à cinq foulées, et on a vu des paraplégiques se transformer en airbus, des pets de ragondins se muer en comètes à neuf queues. Ce n’étaient plus des joggeurs sur la piste mais des athlètes spartiates, des éphèbes du running, des apôtres de la voute plantaire qui franchirent triomphalement le rubicond. Un exploit qu’ils pourront assurément narrer à leurs petits enfants.
A peine remis de nos (fortes) émotions, des jeunes femmes-sandwich nous tendent notre récompense : une bouteille d’eau, une crêpe au chocolat sous blister et un sachet de fécule de maïs. Pile dans l’axe Eiffel tower-Trocadéro, une scène a été montée. Et sur ses planches, un speaker se raye la voix pour que les gens gardent les yeux rivés sur l’écran qui affiche un compte à rebours de vingt minutes. Voilà donc l’utilité du sachet de maïs, au signal un lancer général est annoncé sauf qu’avec des munitions distribuées au compte-goutte, l’orgie chromatique promise fait l’effet d’une trique furtive, et le pire c’est que j’avais déjà vidé ma semence colorée sur la chevelure de ma voisine de droite bien avant la sauterie finale. Grosse expérience humaine. Dommage, moi pensait qu’on cesserait d’être passifs…
Pendant ces dix minutes, tout le cortège des sponsors y passe, à grands renforts d’anaphores musicales pour des marques de pèse-personnes, de junk food, de torche-cul et de déodorants. L’opération fait peine à voir, on a juste l’impression que les chargés de comm’ se sont retenus pendant toute la course pour déverser leurs diarrhée mercatique sur nos gueules, annihilant, le peu de subtilité commerciale qu’ils avaient insufflé jusque-là.
Et c’est bien dommage car l’idée initiale de marchandisation du Holi était excellente, mais la concrétisation ne ressemble qu’à un bel euphémisme. Enfermer les 25000 coureurs dans un stade et de balancer par hélico 150 tonnes de colorants et des pochons de coke pendant un concert de Coldplay aurait été plus judicieux. Là, on aurait vraiment vu des gens se rouler dans leur fange céréalière et des vrais éclats de rire d’enfants qu’ils devraient rester…

Article dédié à Lola, mon amour des JMJ.

image-afrokanlife-color-run-5

Les premières crampes au kilomètre 2, ça ne pardonne pas.

Michael B. Jordan en feu dans le trailer ‘The Fantastic Four’

Marvel Studios a révélé la bande annonce du film d’été The Fantastic Four avec Michael B. Jordan et surtout d’apercevoir Tobby Kebbel en Dr. Doom !

Au casting des jeunes étoiles montantes d’Hollywood, y compris Miles Teller, Michael B. Jordan, et Kate Mara. Une réinvention contemporaine de l’équipe de super-héros la plus ancienne de Marvel, se concentre sur quatre “rats de laboratoire” qui se téléportent dans un univers alternatif et dangereux, qui modifiera leur forme physique de façon choquante. Oui on pense à toi la chose ! Leurs vies irrémédiablement bouleversé, l’équipe doit apprendre à exploiter leurs nouvelles capacités redoutables et travailler ensemble pour sauver la Terre d’un ancien ami Doctor Doom. La nouvelle version de la Fantastic Four est basé sur de l’histoire d’origine Ultimate Fantastic Four, alors ne soyez pas surpris si les choses semblent un peu différent que vous êtes habitué.

Le directeur Josh Trank et l’écrivain Simon Kinberg vous donnent un regard intérieur sur la nouvelle franchise Fantastic Four.

Pour voir l’avis de Black Nerd sur la bande annonce cliquez ici!