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Anytime They Shoot – Lord Have Mercy EP par Murielle Wonja

New Bell Music - Lord Have Mercy

Il y a des jours comme ça. Tu es juste en train de ne rien glander depuis  le matin sur Twitter, lorsque tout à coup tu vois passer une image un peu sombre dans ton fil d’actu. Le temps que tu comprennes de quoi il s’agit, le truc a déjà été retweeté (et ajouté aux favoris de Reniss) une bonne vingtaine de fois.

Bref, New Bell Music a lâché un nouvel EP. Une bombe, qu’ils disent. Le genre de bombe qui comme d’habitude semble signifier calme plat niveau communication. Ne me bloquez pas SVP, je ne suis qu’une pauvre aigrie qui remplit sa vide existence en maugréant sur les projets des autres.

Lord Have Mercy.

Cinq titres, deux artistes que je ne connaissais pas, des styles musicaux assez variés pour un résultat agréablement surprenant. J’avoue, j’ai approché cette nouvelle sortie avec deux niveaux de préjugés: premièrement, lorsque j’ai découvert il y a deux ans le site de New Bell Music, je me suis permise de penser qu’il ne s’agissait là que d’une vitrine supplémentaire pour Jovi et ses multiples collaborations. Genre, le mec ne veut pas se faire un site web à son nom et parce qu’il adore partager, il invite ses potes à s’exprimer avec lui sur quelques créations. Préjugé numéro 2, qui découle directement du premier,  je m’attendais au traditionnel “Reniss chante au début – Jovi rappe – Reniss fait le refrain dans sa langue. Sauf que dans la tracklist, le nom de Jovi n’apparait qu’une seule fois. Tiens donc? Oui, la méchante claque que je me suis prise, adieu préjugés. Cet EP est une bombe, qui part dans tous les sens, énervée, romantique, éclectique et surtout, très recherchée. Allons-y pas à pas.

Pantanta : Tilla Ft Shey et Reniss.

Il faut que je précise, la première fois que j’écoute Pantana c’est sur le haut parleur de mon téléphone. J’étais perplexe, j’entends Tilla rapper très haut perché des trucs classiques de rappeuse (je suis-forte-ils-sont-faibles-yeah-un-hun) et sans prévenir je me prends le refrain de *suspense* Reniss dans la gueule. Une impression très dérangeante de disharmonie, un peu comme si deux chansons de deux styles disparates étaient sorties ensemble et avaient neuf mois plus tard produit un mashup raté. Mais tout ceci est la faute de mon haut parleur, en réessayant avec des écouteurs je me rends compte que j’avais complètement loupé les nerveuses basses dancehall en fond, qui créent le lien logique avec le refrain. Je savoure, me laisse prendre au jeu, m’imagine presque sur le toit d’un bâtiment, secouant la tête sous ma capuche relevée. Même si le rythme difficilement variable de Tilla ne me semble toujours pas faire corps avec l’instrumental, je finis par aimer, je commence déjà à m’interroger sur l’identité de cet artiste que je découvre avec Pantana, le fameux Shey.

New Bell Music - Lord Have Mercy

Charger: Jovi.

Imagine la ruelle la moins éclairée de ton quartier. Tu es seul, ton portable est presque éteint et tu vois une silhouette menaçante émerger lentement de l’ombre, drapée dans un nuage de fumée dont tu ne doutes pas longtemps de la provenance. C’est l’effet “Charger”. Le côté obscur du Monstre, une force qui plonge la partie raisonnable de ton cerveau dans la confusion totale tout en titillant sa partie aventureuse. Ok, on a entendu plus “logique” venant de Jovi. Mais arrêter d’exiger à la créativité d’être logique permettra peut-être au hip-hop camerounais de challenger les limites de sa linéarité. La première fois on se sent un peu perdu, puis on se laisse tenter par le style hasardeux, on suit cette lueur qui explore librement les ténèbres et recrache ce qu’elle y a trouvé, sans gérer autre chose que son inspiration.

Horsepower : Pascal Ft Shey.

J’en ai un peu honte mais je vais quand même le publier, les dernières secondes de Horsepower m’ont fait imaginer la fameuse fille sexy qui marche au ralenti sur une plage, avec sa robe qui flotte dans le vent. Une mélodie qui te reste définitivement dans la tête dès les premières notes, un rythme entraînant qui empêcherait même les haters les plus aguerris de rester immobiles. Si on devait voter pour le featuring de l’année, je nominerai sans hésiter Pascal et Shey. Entre le flow qui glisse avec musicalité de l’un et l’accent délicieusement reggae-dancehall de l’autre, c’est la combinaison qui marche pour le titre qu’on espère entendre chaque fin de semaine en club. A ne surtout pas mettre en mode repeat, vous risqueriez d’y passer la journée.

 Lord Have Mercy : Tilla Ft. Reniss

Encore une chanson à fort potentiel subliminal, style “ok public, merci beaucoup pour tout votre amour, mais donnons-nous tendrement la main et observons trois minutes et cinquante-quatre secondes de silence en l’honneur des hâters”. Tilla s’y donne en lyrics punchy, accompagnée par une Reniss dont je découvre le côté princesse reggae. Un message assez profond, limite spirituel, qui tranche avec une mélodie tellement paisible qu’elle te laisse une impression de générique de fin. Mais ce n’est que le début, New Bell Music est définitivement dans la place, hurlements de la foule et solo de guitare dans vos faces.

Et P8 Koi Remix : Tilla, Teddy Doherty, Mic Monsta, Zayox, Inna Money, Pascal et Dareal.

C’est toujours intéressant, les remix. Ça te transforme de potentiels ennemis en alliés le temps d’une collaboration et ça mélange tous ces artistes d’horizons différents qu’on aime au même endroit. Seul hic, le concept d’affirmation de soi devant la médisance et la jalousie des autres défendu par le titre original n’aura pas vraiment évolué en dehors de l’instrumental. Sept samouraïs alignés sur trois minutes qui ne réussissent finalement qu’à produire des couplets débutant par un gros mot et s’achevant par “Et puis quoi?”…Bon. Ce n’est que moi, mais pour le nombre et le talent qu’on leur sait, j’ai trouvé le niveau de performance tant en flow qu’en paroles assez bas. C’était ma minute hater assumée.

Bref, vous savez qui a encore frappé. Cette fois-ci avec une stratégie différente de celle de l’EP Mboko, avec un Jovi qu’on a le plaisir d’apprécier à 90% sous sa casquette de producteur. Je peux me tromper mais je soupçonne le presque inaccessible Charger de s’être glissé dans la liste à dessein, afin que la masse que nous sommes se concentre un peu plus sur le reste de la bande. Il était temps que l’on découvre la multiplicité de profils qui fait la force de New Bell Music, ils sont rap, reggae, afro-pop, mais surtout pétris de talents et prêt à le prouver. Un projet qui vaut sincèrement le détour, à télécharger librement et à diffuser, de grâce, plus largement que sur les réseaux sociaux.


Cet article a été rédigé par Murielle Wonja

Bio de Murielle : Conteuse de charmantes et incohérentes fadaises sur la vie, les chiens et
les voisins qui piratent ton wifi, je suis partagée entre écrire pour imager ce que j’absorbe du monde et raconter n’importe quoi pour mieux me faire comprendre. Du coup je fais les deux en même temps et comme rien de tout ça ne marche, je pense à essayer la batterie.

Twitter : @MessyDawn

Blog: Diet City Punchlines

Angelique Kidjo récompensée aux Grammys pour “Eve”, dédié aux femmes africaines

Angelique Kidjo récompensée aux Grammys femmes africaines

La chanteuse Angelique Kidjo, l’une des plus grandes stars de la musique africaine, a gagné dimanche son second Grammy récompensant le meilleur album de musique du monde pour Eve, dédié aux femmes d’Afrique, auxquelles elle a rendu hommage.

«Cet album est dédié aux femmes d’Afrique, leur beauté et leur résilience», a déclaré la chanteuse béninoise en recevant son prix. «Femmes d’Afrique, vous êtes formidables!», a-t-elle dit.

«Pour moi, la musique est une arme de paix et aujourd’hui plus que jamais les artistes ont un rôle à jouer dans la stabilité du monde», a-t-elle ajouté sur la scène du Staples Center de Los Angeles en recevant son prix, après une petite danse de joie à l’annonce qu’elle avait gagné.

Angelique Kidjo récompensée aux Grammys femmes africaines-eve

Kidjo, qui concourrait notamment face au chanteur brésilien vedette Sergio Mendes, qui vit principalement à New York, est retournée au Bénin pour travailler sur Eve et a voyagé avec un enregistreur pour capter les rythmes et harmonies des choeurs de femmes.

Elle a aussi voyagé ailleurs en Afrique et au total a enregistré plus de 100 femmes, dont sa mère.

«Je voulais que le monde ne voit pas les femmes africaines seulement à travers le prisme du viol et de la misère. Elles ont aussi une vie décente. Quand je suis là-bas les femmes me demandent “Mais quoi, les femmes occidentales n’ont jamais de difficultés?”», a-t-elle expliqué devant les journalistes.

L’album comprend une série de collaborateurs éclectiques comme l’Orchestre philharmonique du Luxembourg ou le groupe de rock indépendant Vampire Weekend.

Kidjo avait déjà remporté un Grammy pour l’album Djin Djin en 2007, auquel ont collaboré le guitariste légendaire Carlos Santana et la star R&B Alicia Keys.

Elle a précisé travailler à présent avec le compositeur Philip Glass.

La chanteuse de 54 ans est connue pour son militantisme, notamment sa lutte contre le changement climatique et pour l’amélioration de la santé publique en Afrique de l’ouest frappée par l’épidémie de fièvre hémoragique Ebola.

La Côte d’Ivoire remporte la CAN 2015 en battant le Ghana

CAN 2015 : La Côte d’Ivoire

Comment remporter une finale quand on est habitué ces dernières années à toujours passer à coté ? Avec quels armes déstabiliser l’adversaire quand ce dernier est d’un niveau égal ? Ces deux paramètres animaient l’avant-match de cette finale de CAN 2015 afin de dégager un favori naturel. Mais dans le match, ça a donné quoi ?

La stratégie

Hervé Renard, l’homme à la chemise blanche…et au chasuble rose, a préparé son équipe de la même manière que pour la demi-finale victorieuse face à la RDC. C’est à dire un 3-4-3 avec trois stoppeurs, Bailly, Kolo Touré et l’une des révélations du tournoi Wilfried Kanon. Les deux latéraux Aurier et Tiéné occupaient l’intégralité des flans droit et gauche. A la récupération,Serey Dié et Yaya Touré qui sont montés en puissance au fur et à mesure de la compétition. Enfin, une ligne de 3, Max Gradel, Wilfried Bony et Gervinho. A noter que le gardien Copa Barry sur le banc depuis le début de la quinzaine était aligné dans les buts aux dépens deGbouho. Un choix étonnant à plus d’un titre…

Du coté d‘Avraham Grant, le lucky looser israélien, la confiance pour le 4-2-3-1 qui a donné quatre victoires en quatre matchs était naturellement de sortie. Harrison Afful, une autre révélation de la CAN arrière droit. Abdul Baba latéral gauche. La charnière centrale Boye-Mensah qui elle aussi reste sur quatre victoires consécutives, était bien là. Au milieu, la paireAcquah et Wakaso qui ont démontré être le meilleur duo dans ce système. Plus haut, les 3 fantastiques Atsu, Kwesi Appiah et André Ayew. Dans l’axe retour du numéro 3 légendaire,Asamoah Gyan.

Le match

Dès les premiers instants de la rencontre, le ton était donné par les éléphants ivoiriens.Gervinho avait les jambes en feu et son activité débordante perturbait la défense du Ghana. Deux corners et trois accélérations plus tard, la Côte d’Ivoire avait sa première occasion par l’intermédiaire de Serge Aurier. Yaya Touré tirait un cop franc proche des 16 mètres 50 ghanéen sans souci pour Braimah, le portier du Ghana. Gradel se signalait aussi au quart d’heure de jeu pour une frappe hors cadre. Complètement déboussolés, les Black Stars devait mettre le pied sur le ballon… et les chevilles adverses pour arrter la montée en régime des ivoiriens. Bony n’avait pas beaucoup de ballons exploitables.

Alors que le Ghana n’avait pas effectué le moindre tir, Atsu s mettait sur son pied gauche et sortait une frappe que Barry ne pouvait pas repousser. Oui mais son poteau le pouvait… Le Ghana mordait plus dans la balle, mais la Côte d’Ivoire restait dangereuse par Bony ouGervinho. A la 35ème minute, Atsu rentrait dans la surface ivoirienne et centrait en retrait pour… le petit filet. Dans la foulée, André Ayew en bout de course ratait son centre, mais ce dernier terminait tout de même sur le poteau de Barry, verni sur ce coup là… Wakaso ratait un coup franc en l’enroulant trop pendant qu’Hervé Renard bougeait ses joueurs, trop peu impliqués depuis quelques minutes. Gradel réalisait le dernier joli geste en effaçant Acquah, mais pour les gants de Braimah au final. Mi-temps 0-0.

En seconde période les Black Stars démarraient très fort. Appiah et Atsu mettaient la panique dans la surface pour deux ratés au moment du dernier geste. Gyan bien décalé par Atsuenvoyait une magnifique demi-volée…trop enlevée. Sur un coup franc pour le Ghana, Bailly etBoye se chauffaient en tête-tête mais l’arbitre Monsieur Gassama les calmait direct avec deux cartons. Alors que Yaya Touré manquait de précision dans ses coups de pieds arrêtés, le match était incroyablement équilibré. On le craignait… Les minutes passaient, beaucoup d’engagement mais presque pas d’espaces et par conséquent pas d’occasion….

Dans le dernier quart d’heure, les ivoiriens essayaient de forcer la décision par Tiené  mais surtout par Bony. L’avant-centre déménageur obtenait un jaune pour un excès d’envie, dira-ton sur AppiahWakaso ratait encore un coup franc bien placé. Ça sentait la prolongation à plein nez mais Aurier envoyait un bon centre dans la surface ghanéenne mais aucun éléphant ne déviait la balle dans les filets de Braimah qui était tout heureux de récupérer le ballon. Trois minutes de temps additionnel ne changeront rien, on allait tout droit vers une belle prolongation des familles.

La prolongation

Alors que Doumbia avait remplacé Gradel pour le dernier  quart d’heure de la rencontre, les ghanéens continuaient avec le même onze. Atsu, toujours aussi virevoltant lâchait une belle mine mais hors du cadre. Les Black Stars remettaient la pression sur corner mais sans succès dans la finition. Acquah illustrait cette lacune sur une frappe dans les tribunes. Jordan Ayewprenait la place de Kwesi Appiah, émoussé depuis la seconde période. Mais franchement, il se passait pas grand chose… La seconde mi-temps de 15 minutes étaient du même acabit, le seul intérêt était de voir les remplacements des deux sélectionneurs. Conscients que la loterie des tirs aux buts allait désigner le vainqueur, ils décidaient de lancer respectivement Agyemang Badu et Archeampong pour le Ghana et Kalou puis Tallo à la place de Gervinho et Asamoah Gyan notamment…

Les pénos

Toute série de pénaltys est particulière et sans commune mesure avec n’importe quelle autre. C’est le charme de cet exercice. Tellement de paramètres peuvent changer le cours des choses… Pour le premier, Wakaso prenait Barry à contre pied pendant que Bony envoyait un missile sur la barre. Premier coup de thatre.1-0 pour le Ghana. Second tireur, Jordan Ayewsans trembler. Tallo rentré deux minutes auparavant manquait le cadre. 2-0 pour le Ghana. Accra était en folie… Acquah s’élançait et tergiversait. Copa Barry repoussait la tentative.Aurier ne ratait pas l’aubaine. 2-1 pour le Ghana. Archeampong donnait définitivement un vent de folie à cette séance en loupant son péno. Doumbia y allait de sa frappe surpuissante pour égaliser 2-2. Copa Barry commençait son show.

Une subite crampe le terrassait. 2 minutes après, il se relevait et chauffait André Ayew avant son essai. Le marseillais ne se faisait pas impressionner et redonnait l’avantage aux siens. L’autre star du soir, Yaya Touré marquait le sien 3-3. Mensah et Kalou continuaient le chassé-croisé. 4-4. Badu et Kolo Touré, statu quo. 5-5. Afful et Kanon ? Idem 6-6. Pour Baba et Bailly, pareil que les petits copains. John Boye s’élance. Ok c’est bon… Et non, sans problème.Serey Dié expédiait son péno également. 8-8. Et maintenant les gardiens… Braimah, peu habitué à l’exercice se déchirait et ratait son essai. Ou plutôt Barry le stoppait brillamment. Cependant, au moment de se relever, le gardien ivoirien grimaçait. Coup de bluff ou réelle crampe ? Comme quelques minutes auparavant, il finissait par se relever et se présentait face àBraimah. Comme un grand, le gardien maudit délivrait tout un pays en le transformant. Victoire finale sur le score de… 9-8 !

L’analyse

Qu’on se le dise, cette finale de CAN ne restera pas dans les annales sur le plan du jeu. Très fermée la rencontre a peiné à s’emballer. Comme on pouvait le craindre, personne n’a réussi à prendre le dessus sur l’autre en 120 minutes. A l’exception peut-être des 15 premières minutes pour la Côte d’Ivoire, et encore… Sur les stats, la possession est presque équitable avec un 53-47 pour le Ghana. Le pourcentage de duels remportés montre une quasi-égalité 51-49 en faveur des ivoiriens. Pour les tirs, on touche un cruel problème. 16 coté Black Star et 7 pour les éléphants. Au final, un seul cadré en 23 tentatives. Ok on a eu deux poteaux, mais c’est très peu. Trop peu… Les centres réussis frolent le ridicule avec 3% de réussite coté Ghana et 8% pour les hommes d’Hervé Renard. Pour les fautes, plus de 50 en 120 minutes. Une moyenne d’une toute le 2 minutes 15, beau ratio…  On le voit ici aussi, tout s’est joué sur un détail…

Individuellement, un nom restera gravé à jamais: Copa Barry. Habitué de toutes les compétitions internationales avec les éléphants depuis 2006, il avait perdu sa place en début de tournoi. Son remplaçant, Gbouho a réalisé une CAN 2015 de grande qualité, mais pour la finale, c’était l’ancien maudit de l’Académie Guillou qui était titularisé. Si il a vu deux fois les montants le suppléer, il n’a pas été sollicité plus que ça durant les 120 minutes. Mais son rôle déterminant dans cette séance de tirs aux buts victorieuse lui donne le rôle d’homme du match de la finale.

Autour de lui, la défense a bien tenu son rôle avec un Kolo Touré retrouvé. Kanon et Bailly ont assuré autour du joueur de Liverpool. Coté droit, Aurier a beaucoup débordé sans grande réussite, mais il a eu le mérite de ne rien lâcher et marqué son péno à un moment crucial.  Tienéa été plus effacé et son remplaçant Kalou a juste eu le temps marquer le tir au but du 4-4. Au milieu, Dié a paru moins à l’aise que durant tout le tournoi. Néanmoins, il reste un élément clé de sa sélection. La star, Yaya Touré a joué 120 minutes sans relief particulier. Son bilan final sera moyen plus… En attaque, Bony a déçu sans parler de son échec au péno. Gervinho a bien débuté mais il a peiné à retrouver son second souffle. Enfin, Gradel a vraiment quelque chose, dommage qu’il n’ait pas pu montrer toute l’étendue de son talent.

Le bilan est forcément moins bon pour les Black Stars, car la défaite est au bout. Cependant, très peu de choses peuvent être reprochés aux hommes de Grant. Afful a continué de jouer à un excellent niveau, Baba et la défense centrale n’a presque jamais été en véritable danger. Les milieux Acquah et Wakaso ont été comme à l’accoutumé infatigables et travailleurs pour le collectif. Atsu a définitivement montré qu’il est un excellent joueur qui mérite mieux que le banc d’Everton. A chacune de ses prises de balle, il se passe quelque chose. Révélation de l’attaque ghanéenne, Kwesi Appiah n’a pas su élever son niveau de jeu pour laisser une empreinte sur la finale. André Ayew a fait ce qu’il a pu avec un poteau notamment. Revenu pour ce dernier match, Asamoah Gyan n’a pas pesé comme il le souhaitait sur le cours de cette finale.

Premiers enseignements

En remportant cette seconde CAN en quatre tentatives, la Côte d’Ivoire finit par être sacrée et ses joueurs qui manquaient d’une reconnaissance continentale, vont être comblés. Hervé Renard continue sur sa lancée victorieuse en Afrique. Désormais, plus personne ne peut douter de son potentiel. Au terme d’un parcours remarquable où ils ont successivement battu le Cameroun, l’Algérie et le Ghana, les éléphants ivoiriens méritent cette consécration en dépit de cet écart infime au tableau d’affichage. Pour le Ghana, le retour sera dur et tortueux. Car se relever d’un tel échec alors que le trophée pointait le bout de son nez demandera forcément du temps. Un temps que la Coté d’Ivoire va passer à faire la fête. Chacun ses priorités…

9 magazines camerounais lifestyle à suivre (et encourager) en 2015

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“Les magazines changent avec internet” Ceci pourrait très bien être le slogan de la scène journalistique du web au Cameroun. On note la recrudescence de magazines lifestyle* dont certains existent sur papier aussi. Passons ensemble en revue les petits nouveaux qui nous ont marqués et que nous aimerions voir prospérer:

 

Douala C’Koment

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Description: Le magazine Douala C’Koment a été créé à la suite du magazine Yaoundé C’Koment (www.yaoundeckoment.com). Edité et publié par l’agence créative GNA Communication, il a pour but de faire connaitre la ville de Douala et ses habitants à travers des articles liés à la culture, l’histoire, l’économie, le life style, la mode.. Bref tout y passe ! Adapté aux jeunes de 7 à 77 ans, il vous fera découvrir la ville de Douala dans toute sa splendeur comme capitale économique forte la sous région d’Afrique Centrale.

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Starter Magazine

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Description: C’est un magazine qui a été initié pour promouvoir l’entrepreneuriat & encourager l’esprit d’initiative chez les jeunes camerounais. La mission de Starter Magazine est d’informer sur les procédures les plus simples pour créer et légaliser une entreprise au Cameroun. Le magazine s’emploie aussi à dénicher et étudier les secteurs d’activité porteurs d’opportunités et développer des thèmes liés à la dynamique entrepreneuriale. Starter est un magazine complètement gratuit, disponible online & en version papier.

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Le Pas Féminin

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Description: Parce que la promotion de la femme ne s’arrête pas au 08 Mars, Le Pas Féminin vous propose un espace de discussion multi-sujets (Travail, santé, education, société, affaires…) pour continuer à faire cette promotion au Cameroun et en Afrique. Ils partent d’une approche de proximité: mettre en avant des actions locales ou nationales (voire panafricaine) pour les rendre plus accessibles à toutes. Basé au Cameroun, ce webzine espère bien étendre ses “Pas” à d’autres pays africains alors joignez vous à eux et faisons tous ensembles “Le Pas Féminin”.

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Moshare Magazine

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Description: Moshare est un mélange des mots anglais « move » et « share » qui est appelé à paraître autour d’une thématique mensuelle bien définié. De fait, le magazine se propose d’effectuer une ballade au sein des différentes composantes sociales de la société camerounaise et pose un regard neuf sur ce qui se passe à côté. Pas nécessairement en dehors des frontières du Cameroun, mais plutôt comment le commun des jeunes camerounais développe son génie pour résoudre un problème ; chacun à la manière qui lui est propre.

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Kamermoov

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Description:  Le portail #1 sur les cultures urbaines au Cameroun. La « Zik » occupe une grande place dans ce “nouveau” site : Kamerhiphop.com a été relooké et renommé pour KamerMoov.cm. La plateforme entend faire la part belle aux exclusivités à écouter ou à télécharger, ainsi qu’aux dernières vidéos qui font le Buzz au mboa et ailleurs.

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Les Ways Ndolè

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Description: Lwn Mag ou Les Ways Ndolè est une revue en ligne dont le but est d’informer, de communiquer, de divertir et de promouvoir la culture camerounaise et africaine en général. Sa particularité réside dans le choix de la langue de rédaction qui est le « camfranglais » (véritable vecteur de communication entre les jeunes camerounais, mais qui au fil du temps, tend à gagner toutes les souches de la société pour devenir un élément d’identité culturelle au même titre que tous les autres.). En bref, l’objectif de LWN est d’informer, de communiquer, d’éduquer les Camerounais de manière ludique et simple en communiquant dans une langue identitaire en plein essor.

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Dreamer

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Description: Discovery Reportage Events Advices Music Exclusivity Responsability. DREAMER est un Guide interactif qui présente au grand public de nouveaux spots, services, événements à venir et artistes urbains ainsi que des tarifs promotionnels,

(crédit photo de couverture)

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JeTeYaMo

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Description: Portail d’appréciation de la culture Camerounaise pour promouvoir l’art et les artistes dans la rue et en ligne. From Cameroun, with L.O.V.E.

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Black Square

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Description: Black Square est une plateforme visant à mettre en lumière l’expression créative noire en général et africaine en particulier.

Site web – Facebook – Twitter

 


*Magazine Lifestyle est un terme générique pour désigner les magazines grand public dédiés aux styles de vie. Ce terme englobe plusieurs catégories de magazines : magazines féminins, masculins sur la santé, les loisirs, le tourisme, la mode, la déco ou la culture. Ce terme est principalement utilisé en référence à la tonalité du magazine. (Merci Wiki)

Les (artistes) camerounais aiment les bêtises.

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Petit Pays a chanté « Les Bamilékés, adorent les bonnes choses », moi je dirais que les camerounais dans leur ensemble adorent les bêtises.

Que veux-je dire par bêtise ?

Quand j’étais enfant, j’aimais être là ou il y avait plus vieux que moi, parce qu’au bout d’un moment je savais que la conversation allait tourner autour du sexe. Les discussions entre jeunes finissent toujours sur ce point, puisque c’est le seul sujet qui intéresse tout le monde peu importe les origines de chacun. Alors j’essayais de tendre l’oreille sans me faire remarquer, essayant d’être le plus discret possible, puis au final quelqu’un finissait par tourner sa tête en me disant « ça l’enfant ci, tu aimes trop les bêtises », voyant mon sourire en coin.

Pour la musique c’est la même chose, dans mon enfance on avait nos artistes spécialistes…

Petit Pays « L’avocat défenseur des femmes », « mange moi avec toutes les sauces du monde »

La reine mère du genre K-Tino

De temps en temps des artistes comme Papillon avec des refrains comme « Tu me suces comme une orange, tu me piques antibiotiques »

Là encore quand je me faisais surprendre entrain de sourire après l’écoute d’un refrain musical un peu salace, on me rétorquait une fois de plus « ça l’enfant ci, tu aimes trop les bêtises ».

J’ai toujours eu cette impression que la sexualité dans la musique camerounaise a toujours eu sa place, parfois avec des métaphores un peu compliqué à saisir, d’autres fois de manière plus directe, sans détours. C’est ce qui me pousse à dire que les artistes camerounais aiment les Bêtises. Mais si les artistes camerounais chantaient toutes ces chansons c’est aussi parce qu’ils avaient leur succès auprès du public, alors pourquoi arrêter une formule qui marche ? « On ne coupe pas la tête de la poule aux œufs d’or ». Le public réclame les bêtises, on fait les bêtises.

Si Les chanteurs de mon enfance sont plus proches de la fin de leur carrière que du début, il y a une nouvelle vague d’artistes qui a décidé de surfer à nouveau sur cette vague de « bêtises » pour le plus grand bonheur de la nouvelle génération avec des sonorités plus modernes et des paroles parfois plus directes.

Attention à la liste qui va suivre, veuillez éloigner les âmes sensibles avant l’écoute de ces morceaux.

Coco Argentée _ Fallait Pas. (J’ai envie de, envie de, envie de, envie de…)

Coco Argentée – Made in Cameroon. (Tu as voulu une fois j’ai libéré, tu as voulu deux fois j’ai libéré…) http://www.youtube.com/watch?v=OSv4Tss2joA

Tchakala Vip – Eau dans coco. (Ce qui est fendu n’est pas défendu à ce qui est tendu de pénétrer) http://www.youtube.com/watch?v=346n6fufM0U

Jovi – Met l’argent à terre :

Maalhox Le vibeur – Ecraser pistache

Le Caïd = Les panthères sont dehors:

Si ta nga te barre le way

Young Dream 237


 

Cet article a été rédigé par Mas Aymard Kina Mas Aymard Kina

Bio de Mas : Étudiant du Mba Esg stratégie et communication digitale, Passionné par les merveilles du web et Futur Expert en stratégie digitale. Slogan 2.0 : Mon réseau se veut comme le web, sans frontières

Suivez le sur twitter @MasAymard_k

I fell in love with you from day one but..

The way you make me feel part - afrokanlife - love black
Who knew I would one day question this undeniable love I have for you? Who knew I would be at a crossroads after everything we’ve been through? Who knew my patience would slowly run out, that my drive would slow and the twinkle in my eye diminish? You reconquered me recently and all through the year you teased me, told me how great things could be, told me you were looking forward to seeing me, told me I was still important to you. In one of our last conversations, you said, “Nina, now is not the time to give up on me. I am almost there”. But you see, that is the problem, potential for days to come with no real realizations. It is always, “almost” with you. Well, “almost doesn’t count”. I am t-i-r-e-d. Tired. Can you understand that?

It is easy to love. I should know, I fell in love with you from day one. The hard part is staying in love. It is almost as if you are punishing me for going away all those years, as if you gave yourself to another and you no longer have space for me. I felt you slither away this December, those whispering words I often heard from you were no longer there. I felt your warmth and your love was cooler, those encouraging words no longer constant. A part of me understood that 29 years later, it was perhaps time to make a decision. A decision to come and stay or a decision to leave. A decision I have no idea which way am leaning.

But how can I make that choice? If I stay, I still feel like you can’t give me what I need. That my needs are way beyond your capacity to fulfill them.  We are still getting to know each other, (ironic because it is so many years later) and some things you do drive me up the wall. It makes no sense to me that the simplest things are often the hardest for you to comprehend. That my courtesy is greeted with aggression, that my smile is sometimes welcomed with silence and other times frustration. I honestly thought we were passed that. Seeing you was so bitter sweet.  Two years ago, I promised to let you soar, to let you come back to me willingly… Two years ago, I never imagined my heart would pump this much in anticipation, beating as fast as the hopes and dreams I have been making in my head (waiting for you to get there, that there where we were both headed). And then, sitting there with you, it all came crashing. Your half ambivalent reception left me yearning and searching. Your shielded indifference at my excitement. Part of me hoped you would still look at me the way you used to, with continued longing, with reassured wanting. Part of me hoped that the things I had learned elsewhere would make me the perfect match for you, but your brothers and sisters laughed me off with disdain. All they said was “you’ll end up like us.”, “Who do you think you are?”,  “What makes you so different?”, “You think we didn’t have big dreams just like you?”, “You can’t change him. That’s the way he is.” There was so much finality in those words, like they didn’t believe in us, like they didn’t think that I could make a difference in our lives, that together, You and I could be a driving force.

Could this be the end of our season, our story? Are we doomed to an eternal life of “what ifs” and “we should haves”? I can’t bear to fathom it. There must be more, Love truly is not enough. Perhaps, I need to go and work on myself a little more. I need to understand myself better so that I can work at us, because my unconditional love is simply not enough. For your erratic, you need my cool, calm and collected. For those days when you are submerged by the bureaucracy and corruption that is, you need me to be precise, firm, organized, transient and decisive. For the things that even you can’t comprehend, you need me to mobilize others around me – that we may do things as a group, and forget our individualism. And on the days when your fathers, mothers, aunts and uncles think it is okay to take everything from you, leaving us with nothing, you need me to speak up. To always speak up, even when I don’t think I am being heard.

Am I up to the challenge? It seems that you have done your part, and now it’s up to me to decide, to jump. To finally come home, to be by your side without any question. To be your ride or die. You still make me feel some type of way Mr, I can’t give up on you, not just quite yet, we will find our balance. And no matter how many obstacles get in our way, I am ready to fend each and everyone of them off. Will you allow me?

The way you make me feel part 1

The way you make me feel part 2

Ouïghours, prisonniers de l’absurde de Patricio Henríquez

Ouïghours, prisonniers de l’absurde de Patricio Henríquez en salle à Montréal dès le 13 février

prisonniers

À l’heure où la fermeture graduelle de la prison de Guantanamo et des témoignages troublants de détenus font à nouveau l’actualité, Ouïghours, prisonniers de l’absurde (Macumba Media/ONF) de Patricio Henríquez arrive en salle dès le 13 février à Montréal, au Cinéma Excentris en version française et au Cinéplex Forum en version anglaise. Présenté en première mondiale au 43e Festival du nouveau cinéma et acclamé à sa projection en compétition du prestigieux Festival international du film documentaire d’Amsterdam (IDFA), ce long métrage documentaire poursuit sa carrière internationale en étant également sélectionné au One World International Human Rights Documentary Film Festival à Prague (du 2 au 11 mars) et au London Human Rights Watch International Film Festival (du 18 au 27 mars).

Dans Ouïghours, prisonniers de l’absurde, le cinéaste Patricio Henríquez relate l’incroyable odyssée de membres de la minorité ouïghoure, composée de turcophones musulmans – une communauté réprimée en Chine – vendus comme terroristes aux Américains et emprisonnés à Guantanamo. Exposant la froide logique des intérêts géopolitiques dans l’après 11 septembre 2001, le documentaire montre un drame humain doublé d’un thriller politique, qui suscite réflexion et indignation.

Les faits en bref

Ouïghours, prisonniers de l’absurde, Patricio Henríquez
Coproduit par Macumba Media (Patricio Henríquez et Michelle Shephard) et l’ONF (Colette Loumède) avec la collaboration de Radio-Canada et de RDI.
Durée : 99 min

À propos du réalisateur

Chilien d’origine, Patricio Henríquez s’installe à Montréal en 1974 à la suite du renversement du gouvernement Allende. Après un premier film, Yasser Arafat et les Palestiniens (1980), il signe au Québec des reportages pour la télévision. En 1996, il cofonde la maison de production Macumba International au sein de laquelle il réalise plusieurs films qui reçoivent de nombreux prix : 11 septembre 1973, le dernier combat de Salvador Allende, Images d’une dictature (Jutra 2000 du meilleur documentaire québécois), Le côté obscur de la Dame Blanche, Sous la cagoule : un voyage au bout de la torture (Jutra 2009 du meilleur documentaire québécois) et vous n’aimez pas la vérité, 4 jours à Guantanamo. Avec Ouïghours, prisonniers de l’absurde, il aborde aujourd’hui les dérives tragiques de la lutte contre le terrorisme.

Produits connexes
Galerie de photos : onf-nfb.gc.ca/eng/press-room/photo-gallery/
Matériel promotionnel :

Liens connexes
Festival du nouveau cinéma : www.nouveaucinema.ca
Festival international du film documentaire d’Amsterdam (IDFA) : www.idfa.nl
One World International Human Rights Documentary Film Festival : www.oneworld.cz
London Human Rights Watch International Film Festival : ff.hrw.org/london

Restez branchés
Espace de visionnage en ligne : ONF.ca
Facebook : facebook.com/onf.ca
Twitter : twitter.com/onf/

L’ONF en bref
L’Office national du film du Canada (ONF) crée des œuvres interactives innovantes, des documentaires à caractère social ainsi que des animations d’auteur. L’ONF a réalisé plus de 13 000 productions et remporté au-delà de 5000 récompenses, dont 9 prix Écrans canadiens, 8 prix Webby, 12 Oscars et plus de 90 prix Génie. Le contenu primé de l’ONF peut être visionné dans ONF.ca, de même que sur les ordiphones, les tablettes et la télévision connectée au moyen de ses applications.

Le Black History Month en 5 évènements par Samantha Etane

The National African American History Month, also known as the Black History Month, is a yearly celebration where everyone in the United States of America we recognize the main role the African Americans in history and celebrate the numerous achievements of the black Americans.
The National African American History Month, also known as the Black History Month, is a yearly celebration where everyone in the United States of America we recognize the main role the African Americans in history and celebrate the numerous achievements of the black Americans.

Qu’on lui trouve une véritable utilité ou non, le Black History Month est  incontestablement l’un des rendez-vous culturels phare du début d’année en Amérique du Nord. Entre conférences, concerts, expositions et collections spéciales, de nombreux artistes, intellectuels et grandes marques répondent également présents à cette célébration de la culture “noire”.

À New York où les événements sont nombreux ,  il peut  être un peu difficile  de choisir les plus intéressants. Voici une sélection de mes 5 événements coup de cœur pour ce mois. See you there !

1.« After Afropolitan »

L’équipe du webzine AfriPOP s’est associée au Caribbean Cultural Center African Diaspora Institute (CCCADI) et au Weeksville Heritage Center pour l’exposition multi-disciplinaire “After Afropolitan”. La question de l’identité afropolitaine est au coeur de cet évènement qui se poursuit jusqu’au mois de Mars. On pourra notamment y voir des oeuvres de la  photographe nigériane Fawundu mais aussi la série de portraits qu’Awol Erizku a pris lors de la dernière édition du festival Afropunk.

Afropolitan Black History MonthPour plus d’infos: AfriPopMag

2. D’Angelo and The Vangards à L’Appollo Theater

Le 7 février prochain, D’Angelo fera son grand retour au légendaire Apollo Theater de Harlem. Accompagné de son groupe, The Vangards, le chanteur viendra présenter « Black Jesus », son troisième album en 15 ans devant un public déjà conquis. Pour la petite histoire, c’est dans cette même salle que le chanteur avait débuté sa carrière en 1991.D'Angelo Appollo
Pour plus d’infos: Appollo Theater

3. In Conversation: Brooklyn Renaissance with Spike Lee, Kehinde Wiley, and Tatyana Fazlalizadeh

Le 12 février, c’est au Brooklyn Museum que le réalisateur Spike Lee, les artistes Kehinde Wiley et Tatyana Fazlalizadehnous donnent rendez-vous pour une soirée – débat sur l’art du storytelling et son rôle dans les arts visuels.
Brooklyn Museum
Pour plus d’infos: Brooklyn Museum

4. The AFRODESIAC Trunkshow

La marque AFRODESIAC présentera sa collection Vintage Afrique lors d’un évènement shopping qui aura lieu du 13 au 15 février au Harlem Studio Museum.Afrodesiac

Pour plus d’infos: Studio Medium

5.Une soirée intime avec Lauryn Hill

De février à mars, l’ancienne chanteuse des Fugees donnera une série de concerts acoustiques entre Washington et New York. Le 17 février, elle sera au Rough Trade de Williamsburg dans le cadre du SMALL AXE: Acoustic Performance Series. Lauryn Hill Rough Trade

Pour plus d’infos: Rough Trade


Cet article a été écrit par Samantha Etane

Bio de Samantha: Amoureuse d’images et de mots, je puise mon inspiration dans ce que je vois, vis et entends. J’ai aussi un petit faible pour les voyages, le cinéma brésilien et Yaya Touré.

Twitter:  @SamanthaEtane

Blog: Tamsam

L’Afrique au carrefour de la créolisation

L’Afrique au carrefour de la créolisation

Bienvenue dans la Culture des cultures créoles!

Byenvini a konkou Potomitan Kréyòl Kébèk!

Rendre Hommage à la femme Créole au Québec est un grand défi que j’ai tenu à relever. La femme Poto mitan de la société antillaise, de la société créole est une réalité car dans la littérature créole, la femme est omniprésente à travers des figures mythiques, héroïques et utopiques. Je pense à Nany des Marrons, la Mulâtresse Solitude pour ne citer que celles-ci. La femme créole c’est cette femme courageuse et son dévouement, pour ses enfants, est remarquable. Elle est à la fois la mère et le père, la Fanm doubout ( la femme debout). Notre société antillaise est matriarcale puisque la femme reste le centre de la famille et le seul point d’attache des enfants. En cas de difficulté, c’est auprès d’autres femmes qu’elle trouvera de l’assistance : sa mère, sa grand-mère, ses soeurs, ses amies. C’est aussi celle qui est toujours bien parée et bien habillée aux allures déhanchées, à la démarche cadencée.

Miss Créole Québec est un concours qui cible la créolité dans son identité et sa culture. C’est un liyannaj (solidarité) entre les candidates, entre les associations , les artistes, un brassage de plusieurs cultures créoles, un atout culturel et touristique pour les destinations créoles. Chaque candidate a cette mission de promouvoir son île. La soirée du gala est aussi un spectacle unique mettant en avant des prestations variées aux accents créoles. D’autre part, un clin d’oeil intergénérationnel, dans la programmation , le prix “ Fanm Potomitan” est fait à une mère créolophone qui s’investit pour transmettre et contribuer à l’avancée de sa culture servant d’exemple pour la génération actuelle. Au gala de Miss Créole Québec 2014, recevait madame Maguy Métellus, le prix “Fanm Potomitan”. Une collaboration réalisée entre le comité Miss Créole et le Consulat général de la République d’Haïti de Montréal. Enfin, la particularité de «Miss Créole Québec» est de donner aux jeunes femmes des communautés créoles au Québec l’occasion d’apprécier leur identité et de célébrer leur créolité. Pour rendre hommage à l’écrivain martiniquais Édouard Glissant, le thème choisi de la 2 ème édition est: » L’Afrique au carrefour de la créolisation ». Pour reprendre ses propos:

» Nous vivons dans un bouleversement perpétuel où les civilisations s’entrecroisent, des pans entiers de culture basculent et s’entremêlent(..) La créolisation, c’est un métissage d’arts, ou de langages qui produit de l’inattendu. C’est une façon de se transformer de façon continue sans se perdre. C’est un espace où la dispersion permet de se rassembler, où les chocs de culture, la disharmonie, le désordre, l’interférence deviennent créateurs. C’est la création d’une culture ouverte et inextricable, qui bouscule l’uniformisation par les grandes centrales médiatiques et artistiques. Elle se fait dans tous les domaines, musiques, arts plastiques, littérature, cinéma, cuisine, à une allure vertigineuse…Nous devons construire une personnalité instable, mouvante, créatrice, fragile, au carrefour de soi et des autres. Une Identité-relation. « – Fin de citations

Pour ce faire, Miss Créole Québec ou Potomitan Kréyòl Kébèk, propose aux candidates à travers les ateliers et les sorties, un itinéraire permettant un éveil à l’histoire afro caraïbes, un retour aux racines et une fierté de l’héritage ancestral.

Une nouveauté est à noter, les candidates seront évaluées lors des ateliers sur leur implication pour les projets à réaliser en équipe et de la pertinence avec le thème de la 2 ème édition.Afin de trouver celle qui sera l’ambassadrice de la créolité, porte-parole des cultures créoles au Québec pendant une année, le concours tente de mettre en avant l’affirmation identitaire créole, l’élégance et la diversité de la femme issue des communautés Créoles. Un accent tout particulier est porté sur la culture générale, l’implication lors des ateliers et sorties, l’accomplissement personnel, les talents sportifs et artistiques, l’esprit d’équipe et de camaraderie . Les valeurs d’humilité et de générosité sont également très attendues.

Je remercie le soutien de près et de loin reçu de tous ceux qui ont adhéré à ce projet. Une pensée spéciale aux communautés allophones du Québec qui l’appuient. Merci à tous nos partenaires et commanditaires! Enfin, je dédie Miss Créole Québec à ma grand-mère Nétillia Leroy et à ma mère, mes références de Fanm Poto mitan. Nous possédons une culture formidable qu’il est de bon ton d’étendre et de faire connaître.

L’édition Miss Créole Québec 2015 est ouverte !.

» Ensemble apprécions notre identité et célébrons notre créolité! »

Comité Miss Créole / Komité Potomitan Kréyòl

Je me souviens. Par ASSOUKA

Je me souviens- histoire noire

Je me souviens

Le mois de février au Canada, et surtout au Québec auquel je me référai, est l’occasion de célébrer le parcours de nombreux héros de la cause Noire. De nombreuses activités sont au programme de ce mois qu’on a eu l’amabilité de consacrer à notre communauté ou Peuple si on fait fi des contraintes de territoire et de souveraineté éparses pour mettre en avant la force unique de notre diversité. Février, mois court, mois froid, mois pendant lequel les membres de la communauté hibernent pour la plupart et doivent faire preuve d’un grand courage pour montrer leur soutien aux rendez-vous de la programmation. Ne serait-on pas mieux dans un mois d’été à refléter la chaleur de nos âmes, de notre rapport à la Nature comme ça a toujours été le cas sous les latitudes de notre environnement légitime? Ce mois de faits vrillés ne m’empêche pas de voir les conditions actuelles des immigrants de notre communauté qui sont souvent reçus mais pas toujours inclus ou du moins pas là où ils mériteraient de l’être. Le fait de changer le nom d’un ministère ne change rien à la réalité sur le terrain mais montre soit que le mal est à présent considéré ou qu’il est exposé au vu et au su de la société tel un serpent d’airain pour conjurer la grogne qu’on serait en droit de manifester face à tant d’iniquité.

« Au pays des aveugles, les borgnes ont rois » dit l’adage. Après avoir fait miroiter toutes sortes d’idées sur mon futur règne d’immigrant qualifié (si ce n’est « califié »en dupe) au terme d’une sélection minutieuse, la réalité a été tout autre une fois « chez nous ». Loin de m’imposer aux borgnes, j’ai perdu mes yeux et perdu de vue mes connaissances, mes compétences et presque la richesse de mes valeurs culturelles pour me ramener au niveau de l’accueillant peu friand de ma prétention à faire me faire valoir. Alors pris dans le tumulte de la lutte pour un meilleur quotidien, je prends à mon compte la devise de mon oppresseur et « je me souviens ». Je me souviens de mon parcours. Moi l’immigrant nouvelles marchandise échangée pour bâtir la richesse d’autres nations. Accueilli, difficilement inclus et intégré à titre posthume.

Je me souviens, jeune, avoir été poussé au départ par les craintes sur mon futur que faisait peser les tenants des comptoirs dans ma terre natale. Ces nouveaux administrateurs qui ont ma peau mais prennent le pot avec les mêmes vendeurs de miroiteries et de plaisirs qui durent le temps d’un règne ou qui règnent le temps qu’ils durent. Exilé pour acquérir la connaissance et la compétence que ne peut offrir ma patrie, je prends alors de la valeur sur le marché international de la main d’œuvre qualifiée. Je me souviens le rejet de mon maître de formation ne pouvant m’intégrer à l’économie locale saturée en savants de toutes origines coloniales mais pas assez locales. Choisir et non subir tel est l’équation. Je me souviens m’être tourné vers le cousin innocent et appelant. Dans sa lutte fratricide pour la langue, l’Abel province me veut pour yeux. Pour yeux tout seul. Victime d’une injustice d’intégration à l’échelle fédérale qu’elle me fera subir à son tour individuellement.

Dans ce long périple pour me faire une place dans la société d’accueil, je ne me souviens pas avoir été heureux. Est-ce dû à la condition d’un Peuple plongé dans l’insuffisance de revenus et les calculs pour les fins de mois difficiles ou encore la contorsion d’identité de ceux qui veulent montrer pattes blanches et refléter le modèle de réussite généralement observé? Réussir c’est avoir une maison, une activité professionnelle, une famille à deux enfants, une voiture par conjoints… (Suggestion de présentation l’abus de dettes est dangereux pour la santé). La deuxième génération aura sans doute le défi de ne plus troquer leurs rêves pour la survie ou l’honneur. Me souviendrais-je de mes frères ayant directement étudié icit et pu ainsi bâtir un réseau, arme indispensable pour s’intégrer, une fois la fameuse étape de la sélection passée. Me souviendrais-je aussi de tous ces parcours oubliés et qui s’achèvent au point de départ dans une forme géométrique bien connue de notre histoire : Afrique- Europe- Amérique du Nord. Le mois de février doit être tourné aussi vers l’avenir pour que cette réalité devienne ce que d’autres étudieront comme fait du passé si nous nous levons tous pour donner un poids économique à notre communauté par notre réussite de carrière ou d’affaires que notre voix soit prise en compte dans les décisions qui concernent nos « chez nous » d’exil et d’origine . Alors je me souviens et « je me lève pour l’affirmation économique des diasporas Noires ».

Assouka 2


ASSOUKA est le Mystère du double de l’Auteur. Il est le personnage d’une série de textes qui permettent de suivre et de comprendre une formidable aventure spirituelle dont l’accomplissement permettra à un Peuple de faire résonner le Cri de la Calebasse…

Site web : www.lecridelacalebasse.com

Site web: www.theleanintention.com

Suivez le sur Twitter : @ARNAUD_SEGLA

Les Nappys ont maintenant leur Miss Nappy !

Les Nappys Miss Nappy Afrokanlife

La première édition de l’élection de charme Miss Nappy a eu lieu le 28 Novembre dernier à la grande Crypte dans le seizième arrondissement de Paris.

A cette occasion 19 candidates aussi charmantes les unes des autres ont offert un spectacle de charme et de beauté placé sous le signe du glamour. Madame Bonnefons Valérie et son équipe ont voulu montrer par cette initiative que le nappy pouvait être chic et élégant.

Il faut dire que les candidates qui arboraient à la fois de merveilleuses chevelures et des tenues resplendissantes ont bien été à la hauteur de leur tâche !Elles ont notamment porté des créations de la bien connue et ravissante Adama Paris fondatrice de la Black Fashion week. Nous espérons que cette élection en encouragera bien d’autres à porter leurs belles boucles avec fierté !

Nous avons eu droit à un jury de choc composé de la très élégante princesse Esther Katamari, le musicien Jacob Desvarieux, l’acteur et réalisateur Lucien JeanBaptiste, Miss Black France et bien d’autres invités de charme réunis pour cette célébration de la beauté noire et métisse naturelle. N’oublions pas la rayonnante présentatrice Ayden qui a répondu présente afin d’animer notre show à merveille ! Pour le plaisir des invités et des spectateurs de nombreux workshop offraient la possibilité d’acheter des produits et accessoires pour cheveux. Notre petit coup de cœur est surement l’incontournable marque de collants pour peaux noires Soyons Black.

Notre gagnante est donc la jolie Océane. Son métissage et ses belles boucles d’or sans oublier son peps sans égale ont eu grâce aux yeux du jury. On apprécie sa grande spontanéité et sa personnalité si pétillante ! Elle a donc gagné un book photo, un voyage aux Etats-Unis pour représenter nos nappy lors d’un show et bien d’autres goodies !

Alors les filles ? Restez vigilantes vous serez peut être la Miss Nappy 2016 pour la seconde édition du concours !


Un article rédigé par Laureen Corain de la page Made In Nina Naturals.

Je vous invite à vous enrichir Par Arnaud Segla

je vous invite a vous enrichir- afrokanlife

Je vous invite à vous enrichir Par Arnaud Segla

Quel environnement socioéconomique envisagez-vous pour vos vieux jours? J’irais encore plus loin, comment voyez-vous l’avenir de vos enfants, neveux ou nièces…? Doit-on espérer un recul de la pauvreté, de la précarité ou tout simplement de l’insuffisance de revenu par le fruit de vos efforts actuels?

De tout temps, il a été question du combat d’une génération pour ouvrir l’étau des privations sociales vécues par notre communauté et permettre aux descendants de jouir d’une meilleure place dans la société voire dans le monde. Notre histoire est remplie d’acquis obtenu au prix du sang, de sacrifices en tous genres et un seul mois ne suffirait pas pour être reconnaissant de cette longue chaîne de personnages illustres ou non qui se sont consacré corps et âmes à ce dessein. Après une origine glorieuse qui a influencé plusieurs civilisations, notre communauté affligée dans son sein et à travers le monde par des nombreuses injustices, se voit encore remettre le défi de franchir une étape supplémentaire vers sa réhabilitation dans le concert mondial. Ce défi est tout simplement l’accession au pouvoir décisionnel par l’économie. C’est un saut quantique dans les revenus des classes populaires.

Je définis le pouvoir comme une responsabilité temporaire dans la gestion du patrimoine transmissible d’une communauté. Ce patrimoine qui doit être la clé de notre reconstruction est composé de deux éléments indispensables : La Richesse et la Fierté. La démarche étant de franchir progressivement les paliers vers cet accomplissement socioéconomique par le fruit des efforts de chaque génération où qu’elle soit dans le monde.

En ce qui concerne la richesse, j’ai déjà mis l’accent sur le rôle privilégié des diasporas dans l’action économique par le truchement du monde des affaires et de la force de sa capacité d’investissement directe dans des secteurs qui touchent tout particulièrement les membres de la communauté dans les Cités ou sur les terres mères. Nous avons, non pas un droit à l’enrichissement, mais un devoir à l’instar d’autres communautés qui ont montré leur capacité à se relever après des années de guerres. Le virement régulier pour faire vivre une partie de la famille n’est pas dans mon propos. Il s’agit ici de créer des initiatives ciblées pour créer un impact local et à terme créer des emplois. Je pense notamment à l’investissement dans des micro-projets informels qui sont amenés à se développer et à porter du fruit. On ne peut s’en remettre à la seule volonté des dirigeants qui font ce qu’ils peuvent en mettant l’accent sur les infrastructures prévues pour durer plus d’un mandat. Nous parlons, nous, de générations d’Hommes qui peuvent trouver une porte de sortie à leur situation économique par la solidarité communautaire. Cela demande de savoir s’identifié à celle-ci et d’en tirer un minimum de fierté. Quitte à le revendiquer ou non.

En matière de fierté, un travail colossal a été abattu et continue d’être réalisé pour réinsérer l’Homme Noir dans sa légitimité historique. Ce combat doit aller de pair avec celui de conservation du meilleur des traditions culturelles qui ont cours encore de nos jours et qui renforcent le poids du jeune Noir ou de la jeune Noire dans les échanges mondiaux qui s’intensifient non seulement avec les progrès technologiques tels les communications et le transport aérien. L’Homme Noir peut ainsi prendre sa place dans le concert des nations sans perdre ses propres racines comme nous l’avait indiqué Amadou Hampaté Ba.

C’est donc une invitation à un double enrichissement : l’un par le patrimoine et l’autre par l’identité. C’est à cette condition que nous pourrons faire durer notre civilisation qui est mise à mal par l’entropie générale créée par la dernière mondialisation. Il est temps de se ressourcer dans la communauté et de se repositionner avec ce qu’elle offre de mieux en matière de capital et de capacité de chaque individu. Cette invitation ne saurait être complète sans un programme du déroulé envisagé de cette aventure que vous pouvez déjà retracer dans d’autres de mes écris. Alors, à vous de choisir…

« La réhabilitation de l’Homme Noir et de sa civilisation à l’avant-garde de l’évolution de l’humanité est un processus déjà enclenché et qui demande la participation de tous les membres de la communauté en tant qu’éléments essentiels de son apothéose »

Arnaud Segla


Cet article a été rédigé par Arnaud Segla du site Entrepreneurethnik
Bio de Arnaud : Arnaud Segla M. Sc., M. Sc. A., CAPM, consultant en gestion de projets et ingénierie d’affaires spécialisé dans l’entrepreneuriat ethnique partage avec nous ses conseils professionnelles. Il organise et anime des activités professionnelles et accompagne plusieurs entrepreneurs dans l’atteinte des objectifs de leur projet d’affaires.
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Les Camerounais prêts à venir en aide aux PME via le crowdfunding Par Dorothée Danedjo

Dans le cadre de l’African Story Challenge-Business & Technology Cycle, Dorothé Danedjo a écrit l’article qui suit sur le Crowdfunding (financement participatif) au Cameroun .

Au Cameroun, cinq success stories web et TIC de ce type sont d’actualité. Olivier Madiba a réussi à lancer une firme de jeux vidéo “Kiro’o Games”, productrice du tout premier jeu vidéo d’origine camerounaise “Aurion l’héritage des Kori-Odan”. Joëlle Ebongue à son tour, plus connue sous le nom d’artiste Elyons est la créatrice de “La vie d’Ebène Duta”, une bande dessinée originellement distribuée sur les web via les medias sociaux. Tout près d’eux, Arthur Zang travaille sur la tablette tactile à usage médical cardiologique, la “CardioPad”, pendant que l’équipe d’Otto Isong développe au lieu-dit “Silicon Mountain” à Buea, le porte-monnaie numérique “Pursar”. Ces 4 projets ont tout simplement suivi le modèle de financement utilisé par le webzine Afropolitain créé par des jeunes Camerounais “FashizBlack”. Concrètement la clé du succès de ces initiatives web et technologies recensées entre 2009 et 2014 : c’est le Crowdfunding.

Qu’est-ce que c’est?

Encore appelé financement participatif, ce mode de financement utilise les techniques du web 2.0: l’interactivité, les plateformes en ligne, les blogs, les réseaux sociaux et les espaces de microblogging. Il fait appel, au plus grand nombre d’internautes pour financer un projet. Il existe ainsi 4 grandes catégories de financement participatif : par don, par don à contrepartie ou récompense, par prêt et par investissement en capital encore appelé l’Equity crowdfunding”.

Comment ca marche?

En Afrique, le constat est clair, les jeunes entrepreneurs africains préfèrent le l’equity crowdfunding. Pour cela, ils utilisent pour la plupart des plateformes en ligne pour remplacer les acteurs traditionnels du financement que sont les banques et les bourses. Pour cause, ces acteurs ne croient pas toujours à la réussite financière grace aux web et aux TIC. On se penche alors vers Kickstarter, Indiegogo, KisskissBankBank, Ulule, Jumpstart et parfois vers des plateformes africaines comme Thundafund, VC4Africa, FundaGeek, TechMoola, MChanga, Zoomaal et bien d’autres.

Concrètement, il faut pouvoir bien monter l’idée de son projet, déterminer dans les détails précis son business plan et son projet de budget. Puis, l’entrepreneur va sur une plateforme de son choix, créé un compte ou une page pour son projet. Il expose tous les éléments y afférent jusqu’aux récompenses prévues en cas de financement des internautes. En fonction du mode de crowdfunding choisi, il obtient son financement si les contributions financières atteignent ou dépassent le montant de la cagnotte fixée pendant une période donnée. Dans un autre cas, il obtient la somme collectée s’il atteint le pourcentage de contributions minimum requis en cas d’expiration de date. A défaut, il perd tout le montant de ces contributions qui reviennent de droit parfois à la plateforme de crowdfunding ou d’autres fois aux contributeurs.

Quelle plus-value pour l’Afrique?

Selon la Banque Africaine de développement, le taux de chômage en Afrique subsaharienne est de 6% soit d’1% supérieur à celui du monde entier. Seuls 17% des jeunes travailleurs dans les pays à faible revenu, situes en majorité en Afrique, ont un emploi salarié à plein temps. Aussi, la Banque Mondiale se fait plus alarmante sur la question: les jeunes représentent 60% de l’ensemble des chômeurs Africains. On parle donc de sous-emploi a 82% avec 70% des jeunes Africains qui vivent en dessous du seuil de pauvreté à l’échelle internationale, soit moins de 2 dollars par jour. Au Cameroun par exemple, selon le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi. Le secteur informel représente le principal pourvoyeur d’emplois avec 90,5% de travailleurs.

Au vu de ces données, le crowdfunding via le web et les TIC apparait comme une manne pour l’Afrique. Pour cause, on recense désormais plus de 200 millions d’utilisateurs d’internet et 79 millions sur les médias sociaux le continent


Article initialement publié sur le blog de Dorothée Danedjo

Vous pouvez la suivre sur Twitter

8 tips to get more organized this year

8-tips-organisation

Cet article a été précédemment publié sur le site Bobby Finance.

The New Year has arrived, with its lot of objectives and challenges. If you haven’t heard much from me these days it’s because I went through a terrible burnout and I eventually dropped everything to go on a three-week vacation in Cameroon. As a matter of fact, it has been weeks since I wrote my last article. Thankfully now I have a team of talented guest writers to ensure quality content on the blog on a consistent basis.

Since the blog redesign, I have been overwhelmed with positive feedback. People absolutely love the new site, and several opportunities have emerged since then. Now I write for several paper magazines (both in French and in English), and I frequently speak at events on various topics related to finance and economics. So I’m happy to say that life is treating me well. However I now face another big challenge: Figuring out how to manage my time!

As you may know, I work full-time as a risk manager for a bank, and I’m considering applying for an MBA (I’m still trying to figure out how I’m going to pay for that one!) and as you noticed, I recently launched my YouTube Channel. Since I’m probably not the only person facing time management issues, I decided to share with you the tips I will apply this year to get more organized. I hope this will help you as well.

  1. More Prioritizing, less multi-tasking: Unfortunately we can’t always do everything we want in 24 hours. Time is a constraint that is hard to beat. The only way to get around it is to prioritize the things to be done. Therefore, instead of starting several things at the same time with the risk of finishing none, I decided to choose one or two tasks every day, with the assurance of completing each of them.
  2. Set up deadlines: There is generally a deadline to everything we need to get done. So take the habit of setting up a timeline or a road map for your personal and professional projects. It really helped me in 2014, and I intent to do it again this year.
  3. Run a budget: How much will cost everything you want to accomplish? In my case, I will have to determine the total cost of doing an MBA, the cost of publishing more videos and the cost hosting my first Masterclass.
  4. Put the phone aside: The Smartphone may be the best but also the worst invention of the millennium. Indeed, it forces me to be constantly connected, and the urge to respond to every single notification is so high, that I end up being distracted all day long. Plus intrusive apps like Facebook messenger and Whatsapp make it difficult for me to focus. Therefore I decided to put the phone aside while I’m working or studying.
  5. Sleep more but wake up earlier: I believe one of the reasons I went through a burnout, was because I had poor resting habits. I could never fully empty my brain and just focus on sleeping. Strangely, it wasn’t uncommon for me to sleep for 10 hours and still wake up fatigued. Going to sleep very late was another factor. I thus decided to sleep earlier, but limit my resting time to a solid 8 hours.
  6. Hand down: I’m no superwoman, and I definitely cannot do everything on my own. Experience has thought me that when I have mastered a certain task, then it’s worth handing it down to other people. This includes extra projects at work, articles for the blog and speaking opportunities I can’t honour.
  7. Less social media and TV: As a blogger and a professional who constantly needs to be informed (and entertained!), I find TV and social media to be two of the most time-consuming activities in my life. These are two very passive activities that add very little value to my intellect. I thus decided to cut my consumption by half. We’ll see how that goes.
  8. More exercise: I generally spend my days seated at my office. The human being was not meant for such immobility. As a result, in the absence of physical activity, we tend to develop more muscle atrophy, chronic pains and we gain weight more easily. I thus decided to increase my physical activity from 3 to 4 times per week. I also believe it will help me regulate my sleeping and eating habits.

That’s it for me! I will make sure to update you on my progress during the year. Please share with me your own tips to get more organized this year. I will be glad to hear from you!

Comment la Côte d’ivoire a battu l’Algérie à la CAN 2015 ?

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Le contexte

Ce soir, la CAN 2015 nous a offert une affiche digne d’une finale. Entre des ivoiriens un peu poussifs dans leurs rencontres de groupe et des algériens à réaction, l’écart était infime pour ne pas dire nul avant le coup d’envoi. La perspective d’atteindre le dernier carré animait tous les esprits, sachant que le vainqueur rencontrera la RD Congo. Autant dire, qu’il y a la place pour le vainqueur de ce soir de poursuivre l’épopée jusqu’en finale…

Pour déstabiliser la sélection de Christian Gourcuff, Coach Hervé Renard avait opté pour un mythique 3-4-3 interchangeable en cours de partie. Gbouho dans les buts, ligne de 3 défensive Bailly, Touré et Kanon. Sur les cotés, Aurier et Tiené. Au cœur du jeu Yaya Touré et Serey Die pour alimenter le trio offensif Gervinho, Bony et Gradel. Pas de faux semblant, cette équipe avait fière allure et surtout, avait de quoi poser beaucoup de problèmes à la défense des Fennecs.

En face, le 4-2-3-1 de l’Algérie n’était pas une nouveauté. En l’absence de Slimani, pas capable de tenir 90 minutes, Soudani était aligné avec en soutien Mahrez, Feghouli et Brahimi en  9 et demi. Taider et Bentaleb au milieu. Rien de neuf pour le quatuor défensif. Mandi, Ghoulam sur les ailes et Bougherra-Medjani dans l’axe central.

Le match

Dès les premières minutes, l’Algérie mettait le pied sur le ballon. Ghoulam puis Brahimi et Soudani faisaient passer des frissons à une défense ivoirienne un peu fébrile. Petit à petit, les ivoiriens sortaient la tête de l’eau. A la 13ème minute, Gervinho centrait en retrait dans la surface pour Bony et Gradel, cependant ni l’un ni l’autre ne touchait le cuir. Le match s’emballait doucement. Le temps pour Hervé Renard de se faire rappeler à l’ordre pour le port de sa chemise blanche. Et oui les algériens jouaient en blanc. Cherchez le rapport… En tout cas, le coach finira avec un chasuble mauve sur sa chemise. Une certaine idée de la mode et du style selon les arbitres de la rencontre… Gradel s’essayait à la frappe de loin, sans succès. Puis sur un coup de pied arrêté, Aurier seul dans la surface plaçait une tête que M’Bolhi ne pouvait repousser. Néanmoins, le poteau était bel et bien là pour repousser l’essai du parisien. Toujours 0-0 mais le match devenait alerte.

Dans la continuité, sur une belle combinaison sur le coté droit, Gradel centrait en direction de Bony. Oublié par Bougherra ou bien démarqué, c’est au choix, le néo joueur de Manchester City catapultait le ballon dans les cages algériennes. 1-0. Les hommes de Gourcuff ne perdaient pas le fil de la patrie et ils continuaient de combiner et proposer du jeu. Mais, cela était plus que stérile. Car sur cette fin de première période, on ne retiendra que la frappe de Ghoulam sur coup franc. Le reste était brouillon dans le dernier geste plus particulièrement.

L’équation était complexe pour les fennecs. Comment déstabiliser un bloc bien compact ? Le début de deuxième période reprenait sur le me tempo. Et sur un ballon gratté par Soudani face  à Kolo Touré, Mahrez récupérait le ballon et glissait de nouveau à Soudani. Beau contrôle et frappe du gauche de ce dernier, Gbohouo s’inclinait. 1-1. Portés par cette égalisation soudaine, l’Algérie continuait d’appuyer. Feghouli avec Brahimi tentaient un petit festival dans les seize mètres ivoiriens. Sans réussite.  On venait de dépasser l’heure de jeu quand Brahimi frappait dans la surface. L’essai du joueur du FC Porto se transformait en offrande pour Soudani. A deux mètres des buts, Gbouhouo sauvait les siens au prix d’un arrêt énorme. Le tournant du match…

69ème minute. Coup franc excentré pour Yaya Touré. Le joueur de City trouvait de nouveau Bony de la tête. Comme en première mi-temps, l’attaquant ne laissait aucune chance au portier algérien. 2-1. Contre le cours de cette seconde période, la Cote d’ivoire reprenait l’avantage. Contraints à réagir immédiatement, Gourcuff sortait coup sur coup Soudani et Mahrez pour Belfodil et Slimani. Les occasions se multipliaient mais sans réussite pour les fennecs. A l’inverse, les ivoiriens semblaient totalement contrôler le match. Comme si, subir faisait partie de leur plan du soir… Slimani par deux fois et Ghoulam tentaient de forcer la décision. En vain. On venait de rentrer dans le temps additionnel, quand le dernier entrant ivoirien, Tallo partait de sa moitié de terrain à la suite d’un contre. Il servait Gervinho sur un plateau dans la surface de réparation. Le joueur de l’AS Roma convertissait le cadeau en but. 3-1. Le coup de sifflet final pouvait intervenir…

L’analyse

Avec quatre buts inscrits, des rebondissements, des actions de classe, un arbitrage de qualité et une pelouse digne de ce nom, ce quart de finale aura été un succès sous bien des aspects. Une sorte de belle publicité pour le continent. Encore plus après le fiasco d’hier…

En s’attardant sur les statistiques, on constate que la maîtrise du ballon était en faveur de l’Algérie. Avec plus de 60% de possession, les hommes de Gourcuff ont bien fait tourner le ballon. Plus de 460 passes pour un taux de réussite de 83%, 27 centres tentés quand leurs adversaires du soir en ont tenté plus de deux fois moins. Même les tirs sont à l’avantage des fennecs. Cependant, dominer n’est pas gagner. Bien jouer n’est pas synonyme de victoire. Si les stats ne sont pas à l’avantage des hommes de Renard, il faut juste mettre cela sur le réalisme mais aussi sur la maturité de certains cadres et enfin sur la pertinence du schéma de jeu proposé.

Individuellement, un homme est évidemment à mettre en lumière: Wilfried Bony. Intelligent dans  ses déplacements, dans son positionnement et surtout réaliste devant le but, l’ex joueur de Swansea aura fait très mal à une défense algérienne peu à l’aise avec ce type d’avant-centre. Autour de lui, Gradel s’est énormément démené pour faire la décision avec une passe décisive en prime. Gervinho a marqué son but, mais beaucoup de déchets ont perturbé sa rencontre. La montée en puissance pour la demi finale ? Autre joueur majeur, Yaya Touré. Positionné plus bas, il a tenté d’organiser le jeu alors que son équipe n’avait presque pas le ballon. Sa passe décisive sur le second but est à signaler. Lui aussi monte en puissance pour la demi?  Aurier et Tiené ont apporté offensivement. Moins défensivement… Enfin belle activité de Dié, qui a semblé être le parfait complément de Yaya au cœur du jeu. Défensivement, Kolo Touré a tenu la baraque. Même si il n’a plus sa pointe de vitesse d’antan, il reste un sacré client en défenseur central. Mention spéciale à Gbohouo qui tenu son rang à la place de Barry.

En étant éliminés, il est difficile à sortir un algérien de cette évaluation. Si personne n’a fait tache, peu ou personne n’a surnagé. Soudani a planté un but mais son occasion manquée à deux mètres plombe son bilan du soir… Feghouli a paru bien moins en jambes que lors du premier tour. Mahrez est encore décisif avec sa passe décisive, mais que de déchets dans son jeu. On en attendait beaucoup, et on est déçu de la prestation de Brahimi. Capables d’éclairs de génie, il a semblé sur courant alternatif une partie de la rencontre. Néanmoins, il reste à créditer d’une note positive. Au milieu, Bentaleb a fait le boulot quand Taider a été submergé. Un dernier mot sur la défense qui a manqué de vivacité dans les moments clés. M’bolhi n’étant pas dans un grand soir, la sanction est logique pour cette sélection algérienne.

En affrontant désormais la RD Congo pour un billet en finale, la Cote d’ivoire a dans les mains une occasion en or d’écrire la plus belle page de son histoire. Attention tout de même à ne pas faire comme il y a 23 ans, ou ce même Congo avait éliminé… les ivoiriens. Un signe ou un présage…

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L’Impact obtient l’attaquant ghanéen Dominic Oduro du Toronto FC

L’Impact de Montréal a annoncé mardi l’acquisition de l’attaquant ghanéen Dominic Oduro, en retour d’un montant d’allocation du Toronto FC. Tel que le stipule la politique de la MLS, les détails de l’entente n’ont pas été dévoilés.

Oduro, âgé de 29 ans, a récolté 48 buts et 26 passes décisives en neuf saisons jusqu’ici en MLS. Il a joué 252 matchs, dont 156 départs, et compilé 14 528 minutes de jeu en première division nord-américaine.

« Cette transaction nous permet d’avoir plus de profondeur de qualité en attaque, soit un autre élément de notre plan, a mentionné le directeur technique de l’Impact Adam Braz. Il s’agit d’un joueur d’expérience, qui a marqué plusieurs buts en MLS, et qui a un profil offensif différent. »

Oduro a évolué avec six équipes durant sa carrière, réalisant sa meilleure saison avec le Columbus Crew en 2013. Il avait alors terminé au premier rang de son équipe avec 13 buts et quatre mentions d’aide en 34 départs et 2854 minutes.

Au niveau international, il a participé à une rencontre avec l’équipe nationale du Ghana, lors d’un match amical contre le Chili le 29 février 2012.


Et si on parlait foot ?

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Tous nos podcasts, chroniques et exclusivités sur le soccer montréalais sont disponibles sur Stitcher, Player FMGoogle Play Music, RZOiTunes et sur la page kanfootballclub. Merci à notre partenaire miseojeu.

Comment utiliser Twitter comme un pro en 4 points

Comment utiliser twitter comme un pro en

Twitter reste l’ Outil à inclure dans sa stratégie de communication. En effet, il existe une telle proximité sur les réseaux sociaux et en tant qu’entrepreneur, Twitter me permet d’être plus à l’écoute de mes clients et facilite le contact. Seulement, une mauvaise utilisation de ce réseau s’apparente à un suicide social. Nous reviendrons sur ce cas dans un autre billet.

  • La photo de profil
(c) Talenteo
(c) Talenteo

Qu’on se le dise, les œufs sur twitter c’est moche et ça fait tellement négligé. A moins que je ne fasse du commerce d’œufs (et même là je peux mettre des images plus jolies d’œufs non ?) il me faut une image respectable. Maintenant, faudrait savoir si je mets une photo de moi ou alors le logo de mon entreprise. Le conseil ici c’est que, si je suis présent sur d’autres réseaux sociaux, alors je garde la même photo de profil, histoire de ne pas perdre mes abonnés. Et le must c’est quand même de mettre le logo. afrokanlife logo

  • Tweeter, retweeter, ou répondre ?

Une marque qui tweete sans jamais répondre aux mentions, à moins d’être sûre qu’elle n’y gagne rien (ce que je doute fort) court dans le sac comme on dirait chez moi. Le mieux c’est d’interagir avec les twittos, de construire une communauté (si, si, c’est possible, même en 140 caractères). Apprenez à déchiffrer les codes de twitter, surfez sur les hashtags populaires, créez les vôtres et impliquez vos abonnés. Surtout, prenez la peine de leur répondre.Tweets AfklTweets Afkl

  • Créer son réseau

Comment ça vous ne voyez pas de quoi je peux parler ? Mais je parle des personnes qu’on suit sur twitter ! Moi jeune marque j’ai le choix entre suivre tout le monde (et donc suivre n’importe qui) et suivre des personnes bien ciblées. Sinon les listes aident aussi. Je suis un tas de personnes, mais à chaque fois je prends la peine de les ranger dans mes listes (Art 237, Sport 237, Geek 237, etc). Et j’interagis avec eux selon le ciblage. Je ne vais pas forcément parler langage informatique avec des sportifs par exemple. Mon approche sera différente selon la cible. Et les partages se feront pareillement.Liste twitter

  • La veille

Il est plus ou moins aisé de faire de la veille numérique sur Twitter. Avec des mots-clés vous retrouvez tout ce qui a été dit. Le danger c’est qu’il arrive que des twittos squattent les mots-clés donc les informations ne sont pas toujours utiles, mais généralement la barre recherche et ses résultats sont vos alliés en matière de veille.

Vous voilà outillés, laissons le petit oiseau bleu prendre son envol ^^

L’entretien des cheveux afro de nos petits bouts !

L’entretien des cheveux crepu afro afrokanlife

L’entretien des bouclettes de nos enfants n’est pas à prendre à la légère.

Leur petit nuage de coton doit faire l’objet du plus grand soin et de beaucoup de délicatesse. Dans ce billet vous verrez pourquoi il est déconseillé de les défriser trop jeunes et aussi pourquoi il faut veiller à traiter leurs cheveux avec amours afin d’éviter de les complexer.

Il vaut mieux éviter de défriser les jeunes enfants pour une raison très simple : leur cuir chevelu n’est pas encore arrivé à maturation. Si des brûlures dues aux défrisants provoquent des alopécies et des chutes parfois irréversibles chez les adultes imaginez un peu pour nos petits ! En effet vous risqueriez d’abîmer les follicules pileux, le cuir chevelu et l’ensemble de la chevelure de votre enfant à vie !

Il est donc préférable de vous armer de courage et de patience afin de prendre soin des belles chevelures
de nos petites ébènes.

Des conseils simples pour l’entretien

1. Evitez les coiffures trop serrées non seulement pour le confort de votre enfant mais aussi pour éviter
de provoquer des chutes par traction.

2. Pour le démêlage, privilégiez les peignes à dents larges et commencez par les pointes puis remontez
progressivement jusqu’aux racines.

3. Hydratez leurs cheveux quotidiennement avec des produits adaptés.

4. Pour le soin hebdomadaire suiez les étapes suivantes :
– pré-démêlage avant shampoing avec une huile par exemple et humidifiez un peu la chevelure.
– procédez au shampoing.
– appliquez un masque ou après shampoing à laisser poser au moins 20 minutes.
– épongez délicatement les cheveux, hydrater, sceller avec une huile et coiffer comme désirez.


Un article rédigé par Laureen Corain de la page Made In Nina Naturals.

Trois recettes simples et inratables pour un dîner-apéro réussi

recettes faciles pour un dîner-apéro-afrokanlife

Qui ne s’est pas déjà retrouvé en panique un samedi soir à 18h, deux heures avant que les invités arrivent ? Tout apéritif qui se respecte doit proposer aux convives quelques bouchées à grignoter. Voici donc la sélection d’AfrokanLife avec des recettes de notre partenaire toi moi et cuisine.

La basique : le guacamole

Ingrédients
– 3 avocats moyens ou 2 gros
– 1/4 d’oignon rouge finement hachée
– 1 C à S de persil haché ou coriandre hachée
– 10 tomates cerises coupées en 4 chacune
– 2 C à S de jus de citron
– 2 C à S d’huile d’olive
– sel et poivre

Coupez les avocats en deux, enlevez leur chair à l’aide d’une cuillère, puis écrasez la chair avec une fourchette.
Ajoutez l’oignon, l’ail haché, le persil ou la coriandre, le jus de citron, les tomates, sel, poivre puis mélangez délicatement l’ensemble.
Ajoutez enfin l’huile d’olive et brassez légèrement. Bonne dégustation.

La plus rafraîchissante : le gaspacho

Ingrédients
– 6 grosses tomates bien mûres découpées grossièrement
– 3/4 d’un petit concombre découpé grossièrement
– 1/2 poivron rouge découpé grossièrement
– 1 poivron vert découpé grossièrement
– un peu de mie de pain blanc
– huile d’olive
– 1/2 litre d’eau
– 1 gousse d’ail ( facultatif)
– vinaigre
– sel, poivre
– pour la garniture: poivron vert et concombre émincés finement
Versez dans un mixeur le pain, l’eau, l’ail, les poivrons, le concombre, la tomate, le vinaigre, sel, poivre puis écrasez complètement le mélange et faites le passer par un tamis ou un chinois.
Ajoutez l’huile, le sel (si nécessaire) et laissez réfrigérer environ 1 heure.
Au moment de le consommer servir dans des verrines et ajouter la garniture à votre goût … !

recettes simples pour un dîner-apéro-afrokanlife

La plus gourmande : les beignets ivoiriens “aller-retour au thon”

Pour 25 à 30 beignets.

Ingrédients
Pour la pâte :
– 500 gr de farine tout usage
– 350 ml d’eau tiède (pas chaude)
– 20 gr de levure fraiche
– 50 gr de beurre ramolli
– 1 C à S de muscade râpée
– 1 C à Café de sel
Pour la farce :
– 300 gr de thon
– 1 oignon rouge (ou blanc) émincé
– 5 oignons verts émincés
– 8 C à S de purée de tomates
– 3 gousses d’ail hachées
– 1 C à Café de base végétale ou de poisson
– sel et poivre
– huile de friture

Mélangez la levure et l’eau tiède puis laissez reposer 10 à 15 min pour activer la levure. Réservez.
Versez dans un saladier la farine, la poudre de muscade, le sel, le beurre, puis mélangez le tout du bouts des doigts et faites un puits au centre. Versez la levure activée dans le puits, pétrissez 5 à 8 minutes jusqu’à obtenir une pâte homogène et élastique. Couvrez la pâte et laissez doubler ou tripler de volume dans un coin de la pièce.
Pendant ce temps chauffez un peu d’huile pour la cuisson de la farce, faites y revenir l’ail et l’oignon.
Ajoutez la tomate et l’oignon vert, bien remuer, laissez mijoter, puis ajoutez le thon et la base végétale et bien remuer.
Vérifiez l’assaisonnement et ajoutez le sel si nécessaire, ajoutez également le poivre, brassez et laissez mijoter quelques minutes et votre farce est prête.
Étalez la pâte dans une assiette large et laissez refroidir.
Lorsque la pâte a doublé ou triplé de volume, videz l’air de la pâte.
Farinez le plan de travail, étalez un morceau de pâte et déposez la farce au centre, refermez, et collez la pâte par les bordures. Enlevez l’excès de pâte et donnez la forme désirée à vos beignets et disposez les beignets dans une assiette large préalablement farinée
Chauffez l’huile de friture 175º C (vous pouvez tester avec un morceau de pâte)
Incorporez les beignets dans l’huile et frire les beignets des deux côtés jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
Égouttez les beignets sur papier absorbant et dégustez sans modération !

Encore plus de recettes pour vos apéros ici : http://toimoietcuisine.com/-Type%20de%20recette/aperitifs/ !

En direct du camp d’entrainement de l’Impact de Montréal

L’équipe s’entraînera au Stade olympique avant de s’envoler pour le Mexique

MONTRÉAL – À moins de deux mois de sa série quart de finale en Ligue des Champions, l’Impact de Montréal va amorcer son camp d’entrainement et a dévoilé dimanche les détails.

Les joueurs participeront à leur toute première séance d’entraînement le vendredi 23 janvier au Stade olympique.

L’Impact s’entraînera à Montréal durant deux semaines, avant de s’envoler pour le Mexique le 8 février, afin d’y compléter son camp en vue du premier match de la série aller-retour contre le club mexicain Pachuca, le 24 février à 22h HE (TVA Sports).

Le match retour de ce grand duel au total des buts sera disputé le mardi suivant, le 3 mars à 20h, au Stade olympique (ticketmaster.ca).

Au chaud en Floride

Avant le début du camp, le personnel technique du club passera quelques jours en Floride, du 9 au 13 janvier, pour l’Évaluation des espoirs de la MLS. Le SuperDraft de la MLS aura ensuite lieu le 15 janvier, à Philadelphie. L’Impact aura alors la troisième sélection de la première ronde.

L’Impact amorcera la 4e saison en MLS de son histoire le samedi 7 mars, face au D.C. United, au RFK Stadium, à 15h. Le bleu-blanc-noir disputera son match d’ouverture local le samedi 28 mars à 16h au Stade olympique, contre la nouvelle équipe d’expansion, Orlando City SC.

Le billet pour le match de Ligue des Champions au Stade olympique est inclus dans les abonnements de saison 2015, qui sont présentement disponibles dans sept catégories à partir de seulement 339$ via impactmontreal.com ou en contactant le 514-328-3668.

La punchline de Barack Obama aux Républicains : I know because I won both of them

C’était une ligne improvisée vers la fin du discours State of The Union 2015. Mais la réplique du président américain Barack Obama à des chahuteurs républicains est rapidement devenu le moment clé du discours annuel au Congrès ce mardi.

C’est la plus grande majorité républicaine depuis 1930 et visiblement les républicains ont pris leurs aises. Lorsque le président américain déclare “I have no more campaigns to run,” (Je n’ai plus de campagnes électorales à faire) des applaudissements sarcastiques des républicains se font entendre. Silencieux lors de l’incident “You Lie!” (tu mens) lancé par un membre du congrès en 2009, cette fois Obama répliqué “I know because I won both of them.” (Je sais, j’ai gagné les deux).

**FIN DU MATCH**

 

Il aurait été facile de le rater, car les journalistes experts – peut-être échaudé par les remarques d’Obama critiquant les organes de presse plus tôt dans le discours – ont largement ignoré la remarque. Mais Twitter ne laisse rien passer. Selon Mashable, la punchline a été le moment le plus social média de la soirée. Et l’agrégateur en ligne Bipartisan Report démontre à quel point la réponse a été accueillie positivement en ligne:

 

La reaction à la blague du Elon James White a été partagée plus de 8,000 fois à 23:30 hier soir:

 

Voici plus de réactions:

 

 

10 salles à louer dans Paris pour organiser des évènements marquant

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Jamais évident de trouver des salles à louer dans Paris pour l’organisation d’événement à Paris. Surtout lorsqu’on est une jeune entreprise au budget limité !

Il existe plusieurs types de salles. Des lofts aux ateliers en passant par les hotels et palaces, certaines salles sont luxueuses, atypiques ou simplement festives. D’autres offrent des vues imprenables et certaines se distinguent par leurs fonctionnalités. En attendant de trouver un PromoDeclic des salles tendances nous avons sélectionné quelques lieux sympas pour votre prochain rendez-vous hype à Paris! Et pour notre sélection montréalaise voir : le Top 5 des salles de Montréal pour votre prochain évènement.

Studio Plat du Jour

Un loft grand standing de deux étages sous vérrier au fond d’une petite cour calme et facile d’accès. Situé à la frontière du 9ème et du 10ème arrondissement de Paris le studio Plat du Jour offre de multiples configurations pour vos séminaires, présentation de produits, dîner ou cocktail.

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Le Huit

Le Huit se trouve dans le 10e arrondissement, à deux pas du Canal Saint-Martin et de la place de la République. Galerie au mandat pluridisciplinaire le Huit est une salle à essayer d’urgence.

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Le comptoir général

Le musée de la culture urbaine est maintenant un comptoir store. Cet emplacement incontournable du 10è arrondissement est à découvrir.

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Le Zebre Dans Le Patio

Restaurant de l’Est parisien, le Zèbre Dans Le Patio possède de nombreux atouts pour vos événements dont une jolie terrasse. Ambiance décontractée et chaleureuse garantie.

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L’Élysée lounge

Dans le 8è arrondissement de Paris, 450 m2 en face du palais présidentiel. Présence de terrasse et d’une piste de danse pour votre prochain Afterwork.

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Le bizen

A deux pas des Grands Boulevards et proche de l’Opéra Comique, Le Bizen est un lieu chic pour tous les moments de la journée. En soirée, il propose une ambiance glamour pour des soirées entre filles…

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Makassar Lounge – Renaissance Paris Arc de Triomphe Hotel

Le Makassar Lounge & Restaurant est situé dans l’hôtel 5 étoiles Renaissance Paris Arc de Triomphe. Décor de luxe et ambiance design sont au rendez-vous.

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L’Alocodrome

Plus connu comme traiteur de cuisine ivoirienne, l’Alocodrome sait aussi recevoir. Au cœur du 11e arrondissement de Paris, le décor cosy et original saura vous séduire.

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Musée Dapper

Le musée Dapper sur la rue rue Paul Valéry est consacré aux arts de l’Afrique subsaharienne, des Caraïbes et de leurs diasporas. Il contient une salle de spectacles, une librairie. Il est aussi possible d’y organiser un évènement professionnel.

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Le Paris Paris Club

Cet espace culturel au coeur de Paris dans le 1er arrondissement offre un espace de 200 m². La salle abrite des concerts, des tournages et des soirées privatisées.

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Et vous connaissez-vous d’autres salles à recommander ? Laissez nous vos bons plans dans les commentaires.

Révolution capillaire : Le cheveu afro est un héritage culturel Par Shamir

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Oui, j’ai plusieurs fois exprimé mon aversion pour les tissages et tout ce qui s’y rapporte, de près ou de loin.

Certaines filles se sont senties attaquées dans leur amour propre. À tort ou à raison, je ne sais pas. J’exprimais juste mon état d’âme face à ce qui est devenu un véritable problème de société. Beaucoup de filles ne se trouvent belles qu’avec un tissage ou se trouvent plus belles avec un. Beaucoup de filles se ruinent dans des tissages. Il faut que ça cesse. Elles ne sont pas toutes obligées d’avoir des afros, mais j’ai mal de voir que nous servons à entretenir une industrie du cheveu qui n’est pas la notre, une industrie du cheveu qui fait plus de mal à l’image de nos femmes qu’elle ne leur fait du bien.

J’ai mal quand je vois des hommes encourager leurs sœurs, copines, amies à mettre des tissages, tout le temps. Ces hommes font aussi partie du problème. Je préférerais qu’ils aillent se chercher des blanches « aux longs cheveux lisses et blonds » à l’idée de les voir continuer à pourrir l’esprit de nos femmes. J’en avais aussi marre de passer pour le mec qui ne savait qu’attaquer ces femmes sans chercher à tenir compte de leurs problèmes capillaires (souvent dus aux multiples défrisages) et de leurs motivations personnelles.

J’ai donc passé toute la fin de l’année 2014 à travailler sur un projet qui me tenait particulièrement à cœur. J’ai décidé de mettre en avant des femmes de différentes origines qui ont décidé de relever le défi du cheveu naturel. C’est un défi, quotidien, hebdomadaire, je le reconnais.

Si ma démarche peut aider celles qui hésitent encore à faire le grand saut, celles qui ont déjà fait le grand saut, mais qui ont du mal à trouver leurs repères, à s’aimer et s’affirmer avec leur nouveau look, j’aurais accompli quelque chose.

Notre cheveu, sous toutes ses formes, est un héritage culturel que nous devons protéger et valoriser à tout prix.

Ma contribution à votre révolution capillaire. Merci de partager cet album et de le faire découvrir à autant de personnes que possible.


Cet article a été rédigé par Shamir

Facebook : facebook.com/pages/Shamir

Site web : www.shamirmg.com

KAN SORTIES : Agenda Africain de Paris de Janvier 2015

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Anniversaire, commémoration, journées mondiales …

 

le 1er janvier : Fête nationale du Soudan

 

le 1er janvier : Fête de la libération de Cuba

 

le 1er janvier : Indépendance (1804) d’Haiti

 

le 1er janvier : Jour anniversaire de l’Indépendance du Cameroun (1960)

 

le 4 janvier : Commémoration de lutte pour la liberté menée par le peuple du Congo Kinshasa contre le colonisateur belge et ses alliés occidentaux. Le 4 janvier 1959 fut l’aboutissement de la lutte contre le système de l’exploitation de l’homme par l’homme dans ce pays qui a duré 80 ans sans tenir compte auparavant de la traite négrière.

 

le 12 janvier : Anniversaire de la fin de la guerre du Biafra (souvenir aux victimes de la richesse de leur sous-sol)

 

le 17 janvier : Journée Patrice Emery Lumumba (RD Congo)

 

le 18 janvier 1995, le gouvernement Balladur décidait d’entraver la circulation des personnes dans l’archipel des Comores en imposant un visa d’entrée à Mayotte aux habitant·e·s des trois autres îles comoriennes (Mohéli, Anjouan, Grande Comore). Ainsi se concrétisait l’isolement de l’île de Mayotte détachée vingt ans plus tôt de l’État indépendant de l’Union des Comores à la suite d’une décision unilatérale française contestée par les Nations unies. Depuis des siècles, des petites embarcations dénommées « kwassas » allaient d’une île à l’autre tissant ainsi entre leurs populations d’importants liens sociaux, familiaux et professionnels : aucune frontière ne peut effacer de tels liens. Or, avec le « visa Balladur » ces voisins comoriens sont devenus des « étrangers » potentiellement « clandestins » s’ils/elles persistent à circuler dans leur archipel commun. Ce dispositif n’a pas stoppé les déplacements ou les retours consécutifs à une expulsion vers Mayotte, mais a eu pour conséquence directe la mort en mer de milliers de personnes.

 

le 24 janvier : Anniversaire de la mort d’un jeune malien suite à son passage au commissariat de police de Courbevoie (92)!. Il ne s’agit pas pour l’association Vérité et Justice pour Abou Bakari Tandia de simplement commémorer ce drame, ni d’accuser à priori la police soumise à la pression de la politique des quotas, mais d’aider à éviter, qu’à l’avenir, d’autre Tandia ou Dupond ne soient à leur tour victime. Rens. abtandia@free.fr

 

Actions situées région parisienne ou non localisées

 

Actions situées dans l’Oise (60)

 

Actions situées à Paris (75)

 

jusqu’au 12 juillet 2015, tous les jours, sauf le mardi et le jeudi, de 11h à 19h15 : L’Art de manger, Rites et traditions : exposition consacrée aux rites et aux traditions présidant à la préparation et à la consommation de nourritures en Afrique, en Insulinde et en Océanie. Des installations de l’artiste franco-béninois Julien Vignikin, qui s’interroge dans ses oeuvres sur les questions liées à la «malbouffe » et à l’accès à l’alimentation dans le monde, donnent à l’exposition une dimension contemporaine en abordant l’une des préoccupations majeures de nos sociétés. – Lieu : musée Dapper – 35 bis, rue Paul Valéry, Paris 16è – Rens. 01 45 02 16 02 / 01 45 00 07 48comexpo@dapper.fr www.dapper.com.fr

 

jusqu’au 25 janvier 2015 à partir de 10h à 18h et au dela le vendredi et WE, fermé le lundi: Exposition Le Maroc contemporain – L’exposition Le Maroc contemporain regroupe des artistes vivants de plusieurs générations, depuis les pionniers de la peinture moderne marocaine jusqu’aux jeunes expérimentant des techniques diverses. Environ 80 artistes, traduisent la diversité culturelle, linguistique, ethnique et confessionnelle du Maroc, africaine, amazighe, arabe,et hébraïque. Le parcours de l’exposition, qui s’étend sur quelque 2 500 mètres carrés,est conçu comme un voyage dans la mémoire et dans les oeuvres des artistes marocains, un voyage sans frontières, car l’une des particularités du Maroc est de laisser ouverts les passages entre patrimoine et création,entre conformismes et contestations, entre Orient et Occident, etc. C’est pourquoi le visiteur peut passer d’un thème à l’autre mais aussi de certains artistes à d’autres. Les modes de présentation varient, de même que changent les paysages du Maroc, lesmaisons et leurs espaces intérieurs. Tarif de 10€ à 13€ – Lieu : Institut du monde arabe, 1, rue des Fossés-Saint-Bernard, Place Mohammed-V, Paris 5è – Rens. 01 40 51 38 38 http://www.imarabe.org/exposition/prochain

 

jusqu’au 15 janvier 2015 de 9h à 18h : Exposition “Le Maroc médiéval”Un empire de l’Afrique à l’Espagne : Du XIe au XVe siècle, une succession de dynasties – almoravide, almohade et mérinide – ont uni­fié un espace politique et civilisationnel centré sur le Maroc, et étendu jusqu’à l’Andalousie. Leurs conquêtes les ont menées du sud du désert du Sahara (frange nord de la Mauritanie) au nord de l’Algérie et de la Tunisie. L’influence de ces empires, unissant pour la première fois les confins de l’Occident islamique, a rayonné jusqu’en Orient. L’exposition (près de 300 œuvres) permet d’appréhender cette longue et riche histoire, clef de compréhension du Maroc contemporain et source de sa modernité. – Lieu : Musée du Louvre , 99 rue de Rivoli, Paris 1er, M° Louvre ou Palais Royal – Rens. 01 40 20 53 17 http://www.louvre.fr/expositions/le-maroc-medieval-un-empire-de-l-afrique-l-Espagne

 

jusqu’au 11 janvier 2015 après midi et soirées – représentation du Cirque “Cirkafrika 2, de Soweto à Harlem”. Mêlant acrobaties, jonglages, numéros aériens, intermèdes comiques, claquettes, ballets et chants gospels accompagnés d’un orchestre live, Cirkafrika 2 se situe entre comédie, comédie musicale et grand spectacle de cirque. Comme tous les spectacles du Cirque Phénix, Cirkafrika 2 a été imaginé et crée pour toute la famille, avec 50 artistes, 12 musiciens, 300 costumes et des décors incroyables. Tarif de 10€ à 90€ – Lieu : Cirque Phénix, Pelouse de Reuilly, Paris 12è , M° Liberté ou Tram T3a station Porte Dorée ou Porte de Charenton – Rens : 01 40 55 50 55, 01 45 72 10 00 info@cirquephenix.comhttp://cirquephenix.com/billetterie/

 

jusqu’au 15 février du mercredi au lundi de 10h à 20h, nocturne le mercredi : Exposition sur Haïti, deux siècles de création artistiqu- Une soixantaine d’artistes et près de cent soixante-dix oeuvres, présentées pour la première fois en France ou spécialement conçues pour l’exposition, restituent au plus près l’extraordinaire vitalité et la permanente créativité des artistes haïtiens sur une période allant du XIXe siècle à nos jours. Avec : Des visites guidées spécifiques pour les enfants, Des visites art de vivre avec dégustation de rhum pour adultes, le dimanche 4 janvier avant-première de l’adaptation du roman de Lyonel Trouillot Bicentenaire, Concert de James Germain, samedi 8 décembre à 20h, chanson créole et vaudou haïtien, chant jazz et classique européen, tradition et modernité et Lecture, mercredi 3 décembre à 12h : Le Doux parfum des temps à venir. Catherine Hiegel lit le texte de Lyonel Trouillot. Mise en scène : José Pliya. En présence de Lyonel Trouillot. tarifs : 12 €, 9 €, gratuit pour les moins de 16 ans – Lieu : musée du Grand Palais, galerie sud-est, Entrée av Winston Churchil, 3 av du Général Eisenhower, Paris 8è – Rens www.grandpalais.fr

 

jusqu’au 27 janvier du mardi au samedi de 14h à 19h : Exposition “Illusions troubles” Solo show de l’artiste Haïtien Sébastien Jean : Le voyage, qu’offrent ses créations, paraît étrange et tourmenté. Peuplé d’êtres souvent hybrides, transformés jusqu’à une méconnaissance totale, le travail de l’artiste joue sur la tension entre un réel connu et un moi créatif déchiré et tragique. À ses yeux d’ailleurs « certains humains ont un comportement bestial ». Les pattes griffues, les becs crochus, les yeux menaçants accompagnés d’un ton de couleur sombre invitent à questionner un quotidien parfois agressif pour l’artiste. La liaison au vaudou, que certains tentent d’attribuer à ces œuvres, est réfutée par l’artiste. « Si beaucoup voient du vaudou dans mes toiles, c’est malgré moi, car j’ai été élevé au sein de l’église. Mes figures sont plutôt des chimères intérieures, mes propres déchirures » raconte t-il. Son bestiaire est plutôt conçu à partir de l’homme et d’un quotidien fantasmagorique. – Lieu : Maëlle Galerie : 1-3 rue Ramponeau, Paris 20è, M° : Belleville ( Ligne 11 – 2 ) Sortie : Blv de Belleville – Rens. : Olivia Breleur : 06 14 80 42 00 olivia@maellegalerie.comcontact@maellegalerie.com http://www.maellegalerie.com

 

samedi 3 janvier de 10h à 13h : Séminaire pluridisciplinaire sur l’Afrique subsaharienne. Conférence inaugural de l’IREA. Thème Applications photovoltaïques de l’Energie solaire, par Mawawa Mâwa-Kiese. PAF : 5 €. – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37maisondiaspora@gmail.com institutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

samedi 3 janvier de 14h à 19h : Diop Mamadou, présentation et dédicace de l’ouvrage « Rahma. L’école d’une vie », Harmattan sept 2014. – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37maisondiaspora@gmail.com institutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

lundi 5 janvier jusqu’au 8 juin 2015, tous les lundis 11h à 13h : SéminaireAnthropologie historique des pratiques religieuses dans l’Islam méditerranéen. Réflexion critique (collective) sur les fondements du système religieux islamique pour des recherches approfondies en sciences sociales et humaines qui ont en commun de concerner des aires culturelles ou des périodes historiques où l’islam, comme système religieux, mais aussi l’Islam, comme type de civilisation ou de culture, ont eu un rôle prépondérant dans l’organisation de la société (religion, représentations, références symboliques ou idéologiques). – Lieu : IISMM, salle de réunion, 1er étage, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50eldubois@ehess.fr http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article374

 

du lundi 5 au samedi 31 janvier, du lundi au samedi de 12h à 19h (sauf samedi 10 janvier) : Exposition “A Nous l’Afrique” : Directement sélectionnés dans les ateliers des artistes et des artisans, Art Africain, peintures, sculptures, fixés sous verres, tissages, Pièces contemporaines et traditionnelles – Lieu : Mu Gallery, 53 rue Blanche, Paris 9è, M° Blanche ou Place de Clichy – Rens. Aude Minart 06 60 24 06 26audeminart@hotmail.com www.lagalerieafricaine.com

 

lundis 5 et 19 janvier jusqu’au 1er juin 2015 tous les 1er et 3e lundis du mois de 15h à 18h : Séminaire “Les Afriques dans la longue durée : acteurs, savoirs, pratiques (XVe-XXe siècle)”. Entre l’histoire dite « précoloniale », l’installation des systèmes coloniaux formels, à la fin du XIXe siècle, et les enjeux de la « postcolonialité », se déroule un temps long dans lequel se sont produites des interactions, voire des (re)créations, aussi bien entre « l’Afrique en Afrique » et « les Afriques d’ailleurs » qu’entre les sociétés africaines et les pouvoirs coloniaux, le tout dans des relations complexes de négociation, de dialogue et de confrontation. Les acteurs, africains ou coloniaux, les savoirs et les pratiques constituent autant de « lieux » à partir desquels se déploiera notre réflexion. Ainsi seront repris et reformulés des questionnements et des propositions sur lesquels nous travaillons depuis quelque temps, à partir, entre autres, de l’histoire de l’Afrique sous colonisation portugaise et de celle des mouvements panafricanistes, à la convergence des multiples Afriques. Lieu : IMAf, salle de réunion, 2e étage, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50eldubois@ehess.fr http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article378

 

lundis 5, 12, 19, 26 janvier jusqu’au 8 juin 2015 tous le lundi de 15h à 17h : Séminaire Mémoire et écriture dans les débuts de l’Islam. Comment la culture religieuse de l’islam a-t-elle donné naissance à une culture profane ? Comment l’une et l’autre sont-elles devenues littérature, alors que la religion dont elles procèdent est issue d’une parole vivante ? Mais d’abord : pourquoi l’existence d’un instrument graphique, attestée depuis le IVe siècle, ne les a-t-elle affectées, à l’origine, que partiellement ? Ces questions intéressent la sociolinguistique et l’anthropologie cognitive, mais aussi l’histoire de l’écrit. Elles pointent les raisons pour lesquelles, à la fin du VIIIe siècle, l’islam devient à la fois une culture de la littérature et une culture de la traduction, permettant à ses livres de proliférer dans des proportions rarement observées dans le monde pré-moderne. Dans un cas comme dans l’autre, la connexion avec la Grèce antique est décisive. – Lieu : IISMM, salle de réunion, 1er étage, 96 bd Raspail , Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50eldubois@ehess.fr http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article379

 

mardis 6 et 13 janvier jusqu’au 2 juin 2015, les 1er et 3e mardis du mois de 15h à 17h : Séminaire Crises politiques et guerres civiles en Afrique.Depuis environ un quart de siècle, plusieurs pays d’Afrique se sont enfoncés dans des crises politiques qui n’en finissent pas. Des États s’effondrent, des rébellions font la loi dans des provinces entières, exploitant des richesses nationales à grande échelle qu’elles tronquent contre des armes. Des groupes de terroristes sèment la terreur, sans que la communauté internationale puisse les empêcher de commettre leurs forfaits. Le séminaire de cette année s’attachera à comprendre ces phénomènes à partir des cas de figure. – Lieu : IMAf, salle de réunion, 2e étage, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.fr http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article375

 

mardi 6 janvier de 19h15 à 20h45 : Conférence “L’épidémie Ebola : peurs, préventions et traitements, solidarités internationales. Comment répondre ? Avec la participation de : Pr. Marc GENTILINI, professeur émérite des maladies infectieuses et tropicales, membre de l’Académie de médecine, ancien président de la Croix Rouge, fondateur de l’OPALS (Organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé), Pr. Catherine LEPORT, professeur des maladies infectieuses et tropicales, Université Paris Diderot et INSERM, Unité Coordination du Risque Épidémique et Biologique – Lieu : Centre Sèvres, 35 bis rue de Sèvres, Paris 6è – Rens. : 01 44 39 75 00www.centresevres.com

 

mercredi 7 et 21 janvier jusqu’au 3 juin 2015, 1er et 3e mercredis du mois de 15 h à 17 h Séance supplémentaire le 24 juin (même salle) SéminairePour une anthropologie critique des religions et du genre en Afrique : doctrines, discours et pratiques. Les séances seront organisées autour de trois questionnements, articulant dimensions théoriques et empiriques. Le premier a trait aux négociations autour des révisions du Code de la famille et des personnes qui se sont succédées depuis une dizaine d’années dans un certain nombre de pays africains. Il s’agira tant de questionner les tensions et les enjeux internes les entourant que de rendre compte des doctrines, des idéologies et des opinions religieuses qui tendent à percevoir ces révisions comme une forme de domination culturelle de l’Occident. Le deuxième aspect part d’un constat : alors que les bailleurs de fonds et les organisations internationales font pression pour une plus grande égalité entre hommes et femmes, leur séparation, voire la remise en cause de la mixité, semble de plus en plus souvent marquée, faisant appel à des façons spécifiques de penser et de vivre les rapports sociaux de sexe. Enfin, on interrogera l’autorité religieuse dans ses rapports au genre : enseignement et acquisition des savoirs religieux, accès des femmes à l’autorité religieuse, mouvements de revendications ou d’émancipation, etc. – Lieu : EHESS, IMAF, salle de réunion, 2e étage, 96 blv Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.fr http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article359

 

mercredi 7 janvier et tous les mercredis jusqu’en juin hors vacances scolaire de 19h30 à 21h : Cours de Bambara, Niveau débutant avec Idrissa Konté – Le bambara est une langue nationale du Mali mais elle est aussi parlée dans des pays voisins du Mali, comme le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée – Tarifs : 220€/an + 10€ d’adhésion à l’association ethnoArt. – Lieux : les locaux d’ethnoArt, 39 rue des Cascades, Paris 20è, M° Pyrénées ou Jourdain – Rens. Catherine : 06 24 53 04 66.ethnoart.cat@gmail.com www.ethnoart.org

 

jeudi 8 janvier de 10h à 12h : Conférence Nehara Feldman : Une cartographie sexuée de l’espace dans un contexte migratoire : d’un village de la région de kayes (Mali) à une banlieue parisienne (France) & Catherine Baroin : Le micro-crédit, vecteur de changement pour le statut des femmes ? L’exemple des Rwa (Tanzanie du Nord). Ce séminaire est organisé par des historiennes et des anthropologues qui enquêtent sur la dimension genrée des sociétés africaines, le genre étant davantage compris comme une grille de lecture que comme une thématique en soi. Si l’un des postulats est que toute relation sociale est genrée, on s’attachera cependant à souligner la fluidité des identités de genre – y compris masculines – sans oublier que d’autres variables (statut, classe, âge…) sont toujours à l’œuvre dans l’élaboration des relations sociales d’altérité, des rapports interpersonnels, comme des identités personnelles. Lieu : Site Mahler , 9 rue Mahler, Paris 4è salle 409 – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.frhttp://imaf.cnrs.fr/spip.php?article186

 

jeudis 8 et 22 janvier de 13h à 15h jusqu’au 11 juin 2015 les 2e et 4e jeudis du mois : Séminaire Pour une anthropologie visuelle pluridisciplinaire et multimédia. Le séminaire expose les recherches d’anthropologues, d’historiens, de spécialistes du cinéma, des médias et des arts du spectacle. L’interrogation centrale porte sur les représentations telles qu’elles sont véhiculées, dans le monde entier, par les films, les vidéos, les nouveaux médias. Il s’agit de décloisonner le film documentaire et son sous-genre « ethnographique » – Lieu : Site Raspail / salle 8, 105 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.frhttp://imaf.cnrs.fr/spip.php?article380

 

jeudi 8 janvier de 14h à 17h jusqu’au 11 juin 2015, le 2e jeudi du mois :Séminaire Des hommes et des dieux en terres ivoiriennes (et par-delà). Histoire et anthropologie comparées. Pour complexifier notre compréhension du vaste éventail des conceptions et pratiques religieuses travaillées par les hommes (et leurs dieux) dans le temps et l’espace, Brenner suggéra une approche from the ground up, se concentrant sur une région spécifique définie en termes non pas ethnique ou religieux mais géographique, privilégiant l’empirique sur le théorique. Ce séminaire fait le pari de cette démarche heuristique à partir du cadre géographique de la Côte d’Ivoire, dans une ouverture comparative à d’autres contextes africains. Il envisagera le fait religieux dans toute la diversité du contexte pluriconfessionnel ivoirien des XXe et XXIe siècles, dans une définition très inclusive du concept de religion, englobant les christianismes, les interprétations de l’islam, les prophétismes africains, les religions africaines traditionnelles et les spiritualités anciennes ou contemporaines alternatives. Lieu : IMAf, salle de réunion, 2e étage, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.fr http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article376

 

jeudi 8 et 22 janvier de 15h à 17h jusqu’au 11 juin 2015 les 2e et 4e jeudis du mois : Séminaire Anthropologie critique de l’État : approche comparative à partir de l’Afrique et de l’Amérique latine. Les transformations mondiales s’accompagnent d’une remise en cause profonde des hégémonies Occidentales (USA-Europe). Celle-ci s’exprime de manière particulièrement saisissante au niveau épistémologique. Dans ce séminaire, il s’agira de discuter des a priori qui fondent les disciplines, en envisageant les dynamiques sociales, non pas tant dans un rapport Nord-Sud ou euro-centré, mais notamment au travers de reconfigurations plus ouvertes où les hégémonies occidentales sont contestées, et dans lesquelles des rapports de plus en plus étroits se nouent entre des régions indépendamment du Nord, en particulier l’Afrique et l’Amérique latine. Ces nouvelles relations Sud-Sud participent au décentrement de l’Occident, reconfigurant par là même son poids politique et économique sur la scène internationale. – lieu : Site Raspail / salle des artistes, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.fr http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article372

 

jeudi 8 janvier et tous les jeudi jusqu’au 4 juin 2015 de 17h à 20h :Séminaire Parcours anthropologiques dans le monde arabe(ethnographie, littérature, arts, archéologie, orientalisme). Nous nous intéresserons tout particulièrement à l’élaboration et à la circulation des modèles et des représentations, brandis ou imposés de l’extérieur, pendant l’ère coloniale autant que postcoloniale, qui ont fait l’objet de remplois pour des constructions identitaires complexes, riches d’enjeux politiques. L’espace considéré sera le monde arabe, entendu dans ses dimensions larges, celles de l’Islam méditerranéen, qui recouvre les provinces jadis dominées par l’empire ottoman, et déborde sur les déserts d’Afrique du Nord et de la Péninsule arabique. Nous y inclurons aussi les minorités enclavées qui, si elles se définissent par la pratique d’une langue ou d’une religion autres, n’en partagent pas moins avec la composante majoritaire nombre de pratiques sociales dans le cadre de ce qui constitue, en dépit de tout, une aire culturelle. Lieu : IISMM, salle de réunion, 1er étage, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.frhttp://imaf.cnrs.fr/spip.php?article383

 

jeudi 8 janvier et tous les jeudis hors vacances scolaires de 20h à 22h :Cours de djembe/doums pour les non débutant (2-3 ans de pratique environ) avec Antony Bangoura : Formé par deux grands maîtres des Ballets nationaux guinéens, il a travaillé en Guinée avec le Ballet Gbassi Kolo, les Espoirs de Coronthie, le Circus Baobab… Installé depuis 2008 en France, il tourne avec de nombreuses formations ­ et anime stages et cours de percussions en région parisienne – PAF 20€ par jour à 16€ par jours pour un trimestre – Lieu : Studio Bleu, 7-9, rue des Petites-Ecuries, Paris 10è – Renseignements et inscriptions : Maryse 06 14 38 81 11 ou mzal@club-internet.fr

 

vendredi 9 janvier au 12 juin 2015 tous les 2e vendredi du mois de 9h à 13h : Séminaire Guerre, humanitaire, réfugiés : terrains et théories. Ce séminaire mensuel porte sur les grands axes de recherche d’une équipe pluridisciplinaire de l’IMAF qui s’intéresse depuis des années aux transformations des sociétés dans et par la guerre ou la violence, ainsi qu’aux reconfigurations et aux continuités dans les situations « d’entre-guerres ». Aussi bien les mobilisations et les mobilités des groupes et des individus (groupes armés, « victimes », réfugiés, exilés), que les politiques humanitaires et sécuritaires mises en œuvre pour « gérer » ces situations sont prises en compte. Les séances organisées par des chercheurs de l’équipe abordent ces questions avec des personnalités invitées pour présenter des résultats d’enquêtes empiriques menées en Afrique principalement, mais aussi en Amérique du Sud, en Europe ou au Moyen-Orient, en les conjuguant aux perspectives théoriques qui balisent ces recherches ou s’ouvrent grâce à elles. – Lieu : EHESS, IMAF, salle de réunion, 2e étage, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50eldubois@ehess.fr http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article362

 

vendredi 9 et 23 janvier jusqu’au 12 juin 2015 les 2e et 4e vendredis du mois de 11h à 13h : Conférence de Hebe Matos : « Histoire orale et afro-brésilianité » (titre provisoire) (Université Fédérale Fluminense) Dans le cadre du Séminaire Supports et circulation des savoirs et des arts en Afrique et au-delà qui cherche à mettre en perspective les rapports complexes entre la création artistique contemporaine en Afrique et le monde globalisé, qu’il s’agisse de danse, de théâtre, d’arts plastiques, de photographie, de cinéma, de musique, de littérature, d’arts numériques. – Lieu : salle 8, 105 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50eldubois@ehess.fr htp://imaf.cnrs.fr/spip.php?article358

 

vendredi 9 janvier de 14h à 19h : Colloque “Diversité : Quel modèle pour la France?” Marrainé par Hélène Conway-Mouret, ancienne ministre, sénatrice représentant les Français établis hors de France – Organisé avec le soutien des « Chemins De La Réussite » présidé Abdelkader Haroune – Lieu : Salle Monnerville du palais du Luxembourg, 15 rue de Vaugirard, Paris 6è, M° Odéon, RER Luxembourg – Réservation: colloque2015@cheminsdelareussite.org – Contact presse: christophe.bressy@cheminsdelareussite.org – Rens. www.cheminsdelareussite.org

 

vendredi 9 janvier de 15h à 18h : Séminaire Histoire sociale de l’Afrique Orientale, de la Mer Rouge et de l’Océan indien, XIXe-XXe siècles : archives, mémoires et circulations organisé par Silvia Bruzzi (postdoctorante IMAF/Institut Émilie du Châtelet), Henri Medard (professeur Aix-Marseille Université/IMAF) et Elena Vezzadini (membre associée IMAF, postdoctorante Université de Bergen). Ce séminaire vise à devenir un point de rencontre pour les étudiants et les chercheurs qui travaillent sur l’histoire sociale d’une Afrique s’étendant du Caire au Cap, une Afrique qui se noue au-delà des frontières nationales, à travers les circulations et les échanges multiformes des individus et des groupes dans un espace connecté avec la Méditerranéenne et l’Asie à travers la Mer Rouge et l’Océan Indien et au-delà avec les mondes atlantiques européens et américains – une Afrique orientale des XIXe-XXe siècles face aux impérialismes certes mais qui ne se réduit pas à eux. – Lieu : EHESS salle 015, RdC, bât. Le France 190-198 av de France, Paris 13è. – Rens. http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article356

 

samedi 10 janvier de 10h à 13h : Séminaire pluridisciplinaire sur l’Afrique Sub-saharienne : Thème : L’Eglise kimbanguiste par Bios Bazizidi. – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37maisondiaspora@gmail.com institutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

samedi 10 janvier de 14h à 18h : Présentation et dédicace de livre par Nu Barreto. – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37 maisondiaspora@gmail.com institutirea@gmail.comhttp://universafricain.canalblog.com/

 

dimanche 11 Janvier de 14h à 18h : Conférence de l’UPADS, dirigée par le ministre Ouabari. – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37 maisondiaspora@gmail.com institutirea@gmail.comhttp://universafricain.canalblog.com/

 

dimanches 11, 18 et 25 janvier à 15h : Le Guerrier d’ébène, un spectacle de Sylvie Mombo : C’est l’histoire d’une petite fille différente… Elle préfère la compagnie des plantes, des bêtes, du silence à celle des gens du village. Ce conte merveilleux célèbre l’amour et la passion… Il est largement inspiré de la version donnée par Kama Kamanda dans le recueil “Les Contes du griot” (Présence Africaine, 1988). A partir de 7 ans – Tarif 5 à 7€ – Lieu : musée Dapper – 35 bis, rue Paul Valéry, Paris 16è – Rens. 01 45 00 91 75 reservation[at]dapper.fr www.dapper.com.fr

 

dimanche 11 janvier à 16h : Assemblee Generale du GIFA LEPFIDA: un Réseau de Femmes Créatrices d’Entreprises et d’Entrepreneures.. , Presentation du Programme des Activites de GIFA pour 2015. Presentation des Voeux de 2015, et remise de cadeaux aux partenaires et aux invites de GIFA. Diner de cloture a 18h – Lieu 5 rue Andre Mazet, Paris 6è, M° Saint Germain des Pres Entree libre strictement sur reservation a faire avant le 8 janvier par email secretariat@gifa-lepfidainternational.com ou par tel 06 06 83 53 23

 

lundis 12 et 26 janvier jusqu’au 8 juin 2015 les 2e et 4e lundis du mois de 17h à 19h : Séminaire L’empire portugais, entre l’Amérique, l’Afrique et l’Asie : perspectives coloniales et post-coloniales (XVe-XXIe siècle). L’histoire de l’empire portugais reste assez marginale, or, son inscription tri-continentale permet de retracer des transversalités entre l’Amérique, l’Afrique et l’Asie, qui collaborent à la discussion internationale en cours sur les (re)configurations des empires modernes et contemporains. Ce séminaire sera l’occasion de faire connaître l’historiographie existante et de discuter les travaux récents ou en cours. Lieu : IMAf, salle de réunion, 2e étage, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.frhttp://imaf.cnrs.fr/spip.php?article377

 

mardis 13 et 27 janvier jusqu’au 9 juin 2015, les 2e et 4e mardis du mois de 15h à 17h : Séminaire Des guerres électorales à l’épreuve de l’Afrique de Rémy Bazenguissa-Ganga, directeur d’études à l’EHESS. Ce séminaire sera concentré autour du concept de « guerre électorale » élaboré grâce à des objets construits à partir d’enquêtes menées principalement sur le continent africain. Ce concept renvoie à une unité narrative qui rend compréhensible comment la guerre et les élections échangent et renforcent leurs effets. Il postule, d’une part, que la guerre constitue un dispositif de sélection des leaders qui fonderont un ordre politique et, d’autre part, que les élections mobilisent potentiellement toute la population dans cette entreprise. Ce cadre d’analyse confirme que l’ordre politique se présente comme l’expression des rapports de force provisoires entre les perdants qui revendiquent le pouvoir, et les élus qui souhaitent renforcer leur avantage. – Lieu : IMAf, salle de réunion, 2e étage, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.fr – Rens.http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article386

 

mercredis 14 et 28 janvier jusqu’au 10 juin 2015 les 2e et 4e mercredis de 15h à 17h : Séminaire “Anthropologie comparative du sahel occidental musulman (Sénégal, Mauritanie, Mali…)” organisé par Riccardo Ciavolella (CNRS), Ismael Moya (CNRS), Jean Schmitz (IRD/IMAF) – Cette année, le séminaire sera consacré à l’anthropologie comparative des sociétés du Sahel occidental et de leurs diasporas, régionales et internationales. On s’appuiera sur l’analyse de trois contextes distincts : rural, urbain et migratoire. Loin de considérer ces trois configurations comme des éléments disjoints, on s’attachera à comprendre leur continuité dans une perspective comparative en s’intéressant à la cohérence et l’unité des économies morales, des institutions et des valeurs qui les organisent. Nous aborderons principalement quatre thématiques : l’islam, les hiérarchies sociales de castes et d’esclavage, les solidarités politiques ainsi que les relations de genre. – Lieu : EHESS, IMAF, Salle de réunion, 2e étage, 96 bd Raspail Paris 6è – Rens. : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.frhttp://imaf.cnrs.fr/spip.php?article357

 

mercredi 14 janvier à 20h : Projection de présente “Sur la trace de Kandia” de Laurent Chevalier (2014). Kandia dit « la voix d’or du Manding » est
 le surnom donné au griot guinéen Ibrahima
 Sory Kouyaté (1933 – 1977) qui fût le chanteur emblématique d’une Afrique devenue indépendante. Pour raconter cette légende chantante, j’ai proposé à son fils Kaabi qui vit en France de retourner en Guinée pour remonter sur les traces de Kandia, retrouver les lieux, rencontrer les témoins et chercher l’homme qu’était son père derrière 
la légende de sa voix d’or. Ainsi, de Manta, le village natal de son père, à Conakry, la capitale, Kaabi est allé recueillir les confidences de ses aînés. Parmi tous ces anciens, il a pu retrouver le dernier carré d’anciens musiciens de l’Ensemble Instrumental National, des vieux complices de son père que Kandia avait surnommés : « son gouvernement ». Débat à l’issue de la projection avec la participation de Kaabi Kouyaté, fils du chanteur – Lieu : cinéma LA CLEF, 34 rue Daubenton, Paris 5e, M° Censier-Daubenton – Rens. AFASPA – 01 49 93 07 60 afaspa@wanadoo.frhttp://www.afaspa.com

 

jeudi 15 janvier jusqu’au 21 mai 2015 les 3e jeudi du mois de 14h à 16h : Séminaire Nouvelles perspectives sur l’histoire du Maghreb (XVIIIe-XXIe siècle) . Cette échelle régionale est quasiment absente du paysage universitaire parisien, les séminaires existant se concentrant le plus souvent sur l’Algérie au XXe siècle, ou privilégiant un cadre arabo-musulman plus vaste. Pourtant, l’intérêt pour le Maghreb est vif en France et en Europe aujourd’hui, du fait de la densité des échanges. L’histoire du Maghreb moderne et contemporain a été l’objet d’un renouvellement certain au cours de la dernière décennie, profitant de l’intérêt pour l’histoire coloniale et impériale. Ce séminaire voudrait l’inscrire dans une périodisation plus large, qui prenne en compte l’époque moderne et la période postérieure aux indépendances politiques. – Lieu : IISMM, salle de réunion, 1er étage, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.frhttp://imaf.cnrs.fr/spip.php?article382

 

jeudi 15 janvier à 20h : Concert de Puppa Lek Sen et son groupe I and I Family présenteront “Jaam Dong”, leur dernier album, sorti en Juin 2014. Sur scène, Puppa LËK SÈN est un Fayaman ! Ses influences très Reggae, Afrobeat, Blues Africain et Hip hop offre un style massif très original et novateur…. Entrée gratuite – Lieu : La Bellevilloise, 19-21 Rue Boyer, Paris 20è, M° Jourdain ou Ménilmontant ou Gambetta, bus 96 : Arrêt Pyrénées-Ménilmontant – Rens. Laetitia Normand jahsencreation@gmail.comwww.jahsencreation.com www.leksen.com

 

vendredi 16 janvier jusqu’au 5 juin 2015 les 1er et 3e vendredis du mois de 13h à 15h : Séminaire Construction de savoirs et enjeux symboliques dansles arts visuels des pays de l’Islam méditerranéen (XIXe-XXIe siècle). Les arts visuels ont connu un développement particulier dans l’espace arabe depuis le XIXe siècle, en lien avec la colonisation. Dans les espaces arabe, turc et persan, le processus de modernisation s’est accompagné d’une imposition de valeurs esthétiques développées dans les centres européens. – Lieu : IISMM, salle de réunion, 1er étage, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.fr http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article387

 

vendredi 16 janvier et chaque 3ème vendredi du mois à 18h30 : Cercle de Silence Paris centre – Lieu : Place du Palais-Royal, devant le conseil d’Etat., M° Palais Royal

 

vendredi 16 janvier de 19h à 21h : Présentation et dédicace de l’ouvrage du Cercle CAD par Benoit Awazi Mbambi kunga Thème : « Déconstruction phénoménologique et théologique de la Modernité occidentale : Michel Henry, Hans Urs von Balthasar et Jean-Luc Marion. » – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37 maisondiaspora@gmail.cominstitutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

samedi 17 janvier de 10h à 13h : Séminaire pluridisciplinaire sur l’Afrique Sub-saharienne : – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37 maisondiaspora@gmail.com institutirea@gmail.comhttp://universafricain.canalblog.com/

 

samedi 17 janvier de 14h à 18h : Café Littéraire : Ouvrages en vue : Koulouba. La colline du pouvoir, par Habi Bamba ; Les limites du politique en Afrique, par Achille Kissita. – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37 maisondiaspora@gmail.cominstitutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

samedi 17 janvier à 15h : Spectacle Contes du Maroc avec Nezha Chevé – tarif à partir de 9€ – Lieu : Institut du monde arabe, 1, rue des Fossés-Saint-Bernard, Place Mohammed-V, Paris 5è – Rens. 01 40 51 38 38 http://www.imarabe.org/exposition/prochain – Rens Amal Benhagoug 01 40 51 34 86 abenhagoug@imarabe.org

 

samedi 17 et dimanche 18 janvier de 16h à 19h : Stage de danse animé par Hawa Bangoura et accompagné par des musiciens – Fille du maître de danses et percussions Moustapha Bangoura, Hawa BANGOURA a hérité de son père, auprès de qui elle s’est formée depuis l’enfance en Guinée, un magnifique répertoire, une solide pédagogie et une grande précision dans les pas, les gestes et les rythmes – Tarif : 1 jour 35€ ­ 2 jours 60€ – Lieu : Micadanses (studio May B), 15 rue Geoffroy-L’Asnier, Paris 4è, M° Saint-Paul – Inscriptions : Maryse : 06 14 38 81 11 mzal@club-internet.fr

 

mardi 20 janvier à partir de 8h : 4e Forum Afrique 2015 : “Les nouveaux acteurs en Afrique : concurrents ou partenaires ?” L’Afrique, avec un taux de croissance moyen de près de 5 % et ses classes moyennes émergentes, attire l’investissement étranger : Les ressources naturelles, mais aussi télécommunications et infrastructures tirent la tendance. Le Forum Afrique permet: de décrypter le Baromètre CIAN 2015 sur l’environnement des affaires en Afrique – de susciter échanges et réflexions sur les meilleures pratiques en matière d’approche des marchés africains – de permettre un réseautage entre les acteurs intéressés par le business en Afrique – Organisé conjointement par le MOCI, le CIAN et la CCI Paris Ile-de-France. – Lieu : CCI Paris Ile-de-France situé 27, avenue de Friedland, Paris 8è – Rens. Benoît de Montmarin 01 49 70 12 73benoit.demontmarin@lemoci.com

 

mardi 20 janvier jusqu’au 19 mai 2015, le 3e mardi du mois de 17h à 19h : Séminaire Retour ou permanence de la question des confréries sur les deux rives du Sahara : Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest. Un renouveau confrérique s’est opéré aux XIXe et XXe siècles, en résistance à la pénétration et à la domination coloniale. L’État colonial a tenté de contrôler cette dynamique sociale et religieuse au service de son entreprise. Après les indépendances, les Etats nations ont marché dans les pas de l’État colonial, et ont parfois tenté, notamment au nord du Sahara, de briser les confréries perçues comme une menace pour la construction nationale en devenir. Alors que les récents conflits au Mali, au Sahara et en Libye ont démontré la vivacité de ce phénomène complexe, on tentera de présenter ses interactions avec le fondamentalisme et le wahhabisme, avec la rivalité algéro-marocaine dans l’espace sahélien, avec l’héritage en déshérence du kadhafisme au Sahara et au Sahel, et avec les dynamiques culturelles qui unissent et opposent les cultures arabe, berbère (touarègue) et sahélienne dans cette région. Lieu : IISMM, salle de réunion, 1er étage, 96 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50 eldubois@ehess.frhttp://imaf.cnrs.fr/spip.php?article381

 

mardi 20 janvier de 20h à 22h : Conférence : Où en sont les Créatifs Culturels ? Et comment vont-ils relever leurs défis ? Les Créatifs Culturels (CC) ou « créateurs de nouvelles cultures » sont des acteurs de changement de société. Presque invisibles, ils représentent cependant 25 à 35% de la population qui, dans les pays occidentaux, mettent en place, dans leur quotidien, des réponses plus adaptées à leurs valeurs profondes. Bien que de formes très différentes, ces actions concourent toutes silencieusement à l’émergence d’une société plus responsable, inclusive, durable et porteuse de sens. Mais comment se fait-il qu’avec un tel pourcentage de la population, notre monde ne change pas plus vite ? Pourquoi la plupart des CC ne réussissent-ils pas à s’impliquer davantage dans l’évolution du monde ? N’y a-t-il pas d’autres pistes que celles usuellement proposées dans le militantisme ? – Comment marier adéquatement intériorité et extériorité ? – PAF 10€ – Lieu : Forum104, 104 rue de Vaugirard, Paris 6è, M° St Placide ou Montparnasse – Rens.http://www.forum104.org

 

mercredi 21 janvier de 17h30 à 19h30 : Conférence de Christian Phéline (Chercheur indépendant, Paris), Maurice L’Admiral (1864-1955) : un “indigénophile” noir au barreau et au conseil municipal d’Alger. Éléments d’une socio-histoire des élites extra-européennes dans le monde colonial. – Dans le cadre du Séminaire “Pour une histoire sociale de l’Algérie colonisée” – Lieu : Centre d’histoire sociale du XXe siècle, bibliothèque, 6e étage, 9 rue Malher Paris 4è – Rens. 01 44 78 33 32katia.benkanoun@cnrs.fr sylviethenault [at] aliceadsl [dot] frhttp://calenda.org/303300 http://imaf.cnrs.fr/spip.php

 

mercredi 21 janvier à 19h : Visites individuels, sur inscription L’Art de manger, Rites et traditions : exposition consacrée aux rites et aux traditions présidant à la préparation et à la consommation de nourritures en Afrique, en Insulinde et en Océanie – Tarif : 5 € + droit d’entrée de l’exposition – Lieu : musée Dapper – 35 bis, rue Paul Valéry, Paris 16è – Reservation obligatoire 01 45 00 91 75 visitesguidees@dapper.frwww.dapper.com.fr autres dates à venir

 

vendredi 23 janvier jusqu’au 12 juin 2015 les 2e et 4e vendredis du mois de 11h à 13h : Conférence de Nora Greani : « Marx, Engels, Lénine et Marien Ngouabi : l’art de propagande socialiste en République populaire du Congo » (chercheure postdoctorale, Labex CAP : IIAC / MQB – HiCSA) Dans le cadre du Séminaire Supports et circulation des savoirs et des arts en Afrique et au-delà qui cherche à mettre en perspective les rapports complexes entre la création artistique contemporaine en Afrique et le monde globalisé, qu’il s’agisse de danse, de théâtre, d’arts plastiques, de photographie, de cinéma, de musique, de littérature, d’arts numériques. – Lieu : salle 8, 105 bd Raspail, Paris 6è – Rens : 01 53 63 56 50eldubois@ehess.fr htp://imaf.cnrs.fr/spip.php?article358

 

vendredi 23 janvier à 20h : Café-débat “Dette et extractivisme” avec Nicolas Sersiron – organisé par le CADTM Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde – Lieu : commune d’Aligre, 3 rue Aligre Paris 12, (à 2 pas de la gare de Lyon) – Rens. 0032 (0)4 226 62 85. info (at) cadtm.orgwww.cadtm.org

 

samedi 24 janvier : Semaine culturelle congolaise. – Ouverture de l’Exposition sur Félix Tchicaya – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37 maisondiaspora@gmail.cominstitutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

samedi 24 janvier de 10h à 13h : Séminaire pluridisciplinaire sur l’Afrique Sub-saharienne : – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37 maisondiaspora@gmail.com institutirea@gmail.comhttp://universafricain.canalblog.com/

 

samedi 24 janvier de 14h à 18h : Conférence Animée par Tamba-Tamba sur la situation politique du Congo-Brazzaville. – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37 maisondiaspora@gmail.cominstitutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

samedi 24 janvier de 14h30 à 17h : Balade africaine dans le 18eme : Le Petit Mali à Château Rouge à Paris – Sur les thèmes des échanges et pratiques culturelles, du patrimoine des migrants maliens en Île de France ainsi que sur la notion de voyage de proximité – Ce voyage comprend un guidage personnalisé à travers Château Rouge pendant 2h30 environ – Qu’est ce que le tourisme équitable, si ce n’est la possibilité de donner parole et action à des acteurs totalement exclus des scénarii touristiques : les Migrants. Qui arrivent, non sans difficultés, à intégrer les apports de la terre d’accueil aux «morceaux de vie» de la terre originelle, vaste agrégat de souvenirs, de détails, de ressentis, de savoirs, d’introspection aussi… Qui mieux que les migrants, par leurs parcours de vie singuliers, peuvent nous ouvrir à d’autres connaissances, à d’autres pratiques culturelles, à un nouvel imaginaire créateur sur un territoire de proximité… Qui, mieux que ces derniers, peuvent nous permette d’apposer un visage et des paroles qui résonnent encore lors d’une balade ou d’un évènement… – Prix : A partir de 15 € par personne – Lieu de rendez-vous au Marché africain de Château Rouge au sortir du métro (angle Boulevard Barbès et Rue Poulet devant le kiosque) dans le 18ème à Paris – Inscription préalable par courriel :voyagesiproche@bastina.fr – Rens. : 08 05 69 69 19, 06 41 67 04 30bastina@bastina.fr www.bastina.fr

 

samedi 24 janvier à 14h30 : Projection “Les Rayures du zèbre”de Benoît Mariage : Au moment de la Coupe d’Afrique des Nations, cette comédie truculente offre l’occasion de s’interroger sur les pratiques entourant le recrutement des footballeurs. José est agent de footballeurs. Sa spécialité : repérer en Afrique des talents prometteurs. Lorsqu’il déniche Yaya, il l’emmène en Belgique pour en faire un champion. Il est persuadé d’avoir trouvé la poule aux oeufs d’or. Mais rien ne se passera comme prévu… suivie d’une rencontre animée par Brice Ahounou, journaliste et anthropologue, avec Boris van Gils, coproducteur du film,. – Lieu : musée Dapper – 35 bis, rue Paul Valéry, Paris 16è – Rens. 01 45 00 91 75 reservation[at]dapper.fr www.dapper.com.fr

 

samedi 24 janvier de 19h à 21h30 : Les 50 ans de la pièce de Théâtre, la marmite de Koka Mbala, de Guy Menga. La pièce de théâtre sera jouée en présence de l’auteur. Droit d’entrée 15€, suivie d’un Cocktail à la fin de la pièce – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37maisondiaspora@gmail.com institutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

lundi 26 janvier de 14h à 16h : Conférence Les petits papiers, l’urne et le cachet : une table des matières du politique au Burundi à la veille de l’indépendance (1959-1962) avec Christine Deslaurier, IRD, IMAF – Ce séminaire propose de réfléchir aux manières d’étudier la « gouvernementalité écrite » en Afrique. Des travaux récents ont souligné le rôle de certaines pratiques de l’écrit (mise en carte, recensement, enregistrement des personnes et des biens) en particulier celles liées à l’identification, dans les processus de conquête puis de colonisation. L’objet du séminaire est de faire le point sur ces nouvelles approches, en les mettant en rapport avec des travaux sur des terrains contemporains. L’enjeu est de penser l’ambivalence de processus qui ne sont pas de l’ordre d’une imposition pure et simple sur des sociétés qui auraient été incapables de s’emparer d’un « monde du papier ». Il s’agira au contraire d’explorer la pluralité des instances de production documentaire et la complexité des rapports que les individus nouent à ces documents et institutions. – Dans le cadre du séminaire “L’Etat documentaire et les mondes du papier en Afrique” organisé par Séverine Awenengo Dalberto (IMAF), Aïssatou Mbodj-Pouye (IMAF) et Richard Banégas (CERI) – Lieu : IMAF- site Malher, Salle Person, 2e étage, 9 rue Mahler Paris 4è – Rens. sawenengo@yahoo.frmbodj@cnrs.fr richard.banegas@sciencespo.fr http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article432

 

mardi 27 janvier de 19h à 21h : Leyla Ayati : Romancières iraniennes – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37maisondiaspora@gmail.com institutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

jeudi 29 janvier et tous les derniers jeudi du mois de 18h30 à 20h : Cercle de résistance de Paris Sud – Nous soutenons les migrants « sans papiers » Nous condamnons les interpellations au faciès. Jamais nous n’accepterons que des habitants de France soient stigmatisés à cause de leur origine, de leur religion ou de leur couleur de peau. – membre du Cercle : la CIMADE, Citoyens du Monde, Collectif des citoyens du 14ème, Collectif Logement Paris 14, Association EMMAÜS, la Ligue des Droits de l’Homme Paris 14/6 et 15, le MRAP, le MJS Paris Sud, le PCF 14, le Parti de Gauche Paris, le PS Paris, RESF (Réseau Education Sans Frontières), l’Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne (UTAC), les Verts Paris 14, Urbanisme et Démocratie… – Lieu : Place Denfert-Rochereau, Place Denfert-Rochereau, M° et RER-B Denfert-Rochereau – Rens. http://www.cerclederesistance.fr/

 

samedi 31 janvier de 9h30 à 17h30 : Rencontre « Une réponse de gauche à la mondialisation » Depuis un an et demi, un groupe de travail très large, co-animé par Bertrand Badie, professeur à Sciences-po et initiateur de la publication chaque année du livre “L’état du monde” et Michel Laurent, responsable du Lem s’est réuni régulièrement pour réfléchir à ce que la gauche pourrait proposer pour construire une autre mondialisation que celle que nous connaissons aujourd’hui. Ce travail étant bien avancé la décision a été prise d’organiser une rencontre publique pour faire connaître ces analyses et les confronter à un public plus large. – Lieu : Sénat Palais du Luxembourg, salle Monnerville, 15, rue de Vaugirard, Paris 6è – Rens. Et Inscription lem@pcf.fr

 

samedi 31 janvier de 10h à 13h – Rétrospective des missions 2014 et Informations sur les missions 2015 ! Au programme: témoignages de bénévoles partis en 2014, présentation des missions 2015, rencontre avec quelques partenaires locaux, échange avec l’équipe de la Guilde… – Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles pour des missions hors été, qui sont parfois plus longues et qui peuvent être validées dans le cadre de stages. – Lieu : Missions courtes de la Guilde, 128 rue du bac, Paris 7è, M° Sèvre Babylone – Rens 01 56 81 16 62, 01 56 81 16 63, missions2@la-guilde.org – Inscription:

 

samedi 31 janvier de 10h à 13h : Séminaire pluridisciplinaire sur l’Afrique Sub-saharienne de l’IREA. – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37 maisondiaspora@gmail.cominstitutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

samedi 31 janvier de 14h à 17h : Café littéraire Acoria – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens. Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37maisondiaspora@gmail.com institutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

samedi 31 janvier de 18h à 19h : Dédicaces de l’ouvrage du Docteur Jacques Batchy, “Entre deux mondes“. – Lieu : Maison de l’Afrique/IREA, 5 rue des carmes, Paris 5è, M° Maubert Mutualité, Ligne 10 – Rens.Mawawa Mâwa-Kiese 09 54 56 16 37 maisondiaspora@gmail.cominstitutirea@gmail.com http://universafricain.canalblog.com/

 

samedi 31 janvier à partir de 18h30 : Rencontre “Palabres autour des arts” Le thème sera “Littérature des Afriques et l’imaginaire” (Science-fiction et Héroïc-fantasy) : Les livres au programme: Zoo City – Lauren Beukes; Les chroniques de l’empire Ntu – Momi Mbuzé; Aux États-Unis d’Afrique – Abdouraman Waberi; René – Disiz, Sous d’autres soleil – Mike Resnick – Nous recevrons l’auteur/poète/slammeur: Capitaine Alexandre pour son recueil “Le Chant des possibles” paru aux éditions La Cheminante en 2014 – Lieu : Librairie Charybde, 129, rue de Charenton, Paris 12è ) – Rens.doszen@hotmail.fr

 

Actions situées dans la Seine-Maritime (76)

 

lundi 19 janvier à 14h: Collloque « Normandie-Afrique, que faire ensemble ? » organisé par le Partenariat Eurafricain : Ce colloque se déroule en prélude au XXème festival du cinéma africain : Avec : Georges Gomis, élu local à Maromme, membre du comité de pilotage du Partenariat Eurafricain; Aziz Deme, élu en Seine Maritime; Pierre de Gaétan Njikam, Coordinateur national des diasporas africaines en France, Maire adjoint de Bordeaux chargé de la coopération avec l’Afrique; Eric Valin, Consultant et Enseignant en intelligence économique; Marie-Christine Hervé-Porchy, Avocat, Président de l’Union Nationale des Professions Libérales de Haute-Normandie, Membre du CESER de Haute-Normandie. à Rouen (76) – Lieu : Hotel Mercure, 12 place Aristide Briand à Rouen : Rens. : 06 16 58 06 00dircas@cas-france.org

 

Actions situées dans les Yvelines (78)

 

jeudi 8 janvier de 18h à 19h : Cercle de silence à Versailles : Que votre participation soit d’une minute, d’une dizaine de minutes ou d’une heure complète, elle marque votre soutien. Vous pouvez aussi y venir en groupe. Organisé par RESF : RESF78 est un collectif d’associations et de militants des Yvelines (78) qui apportent un soutien actif aux élèves sans papiers et à leurs familles – Lieu : Place du marché aux fleurs, angle Avenue de Saint-Cloud – avenue de l’Europe à Versailles (78), RER-C Versailles – Rens : 01 34 92 50 94 resf78@ouvaton.org http://www.resf78.ouvaton.org/spip.php?

 

mardi 20 janvier de 18h30 à 20h30 : Comprendre les dispositifs de subvention du Département des Yvelines en faveur de la solidarité internationale – Comme l’an passé, le Département propose aux acteurs yvelinois des formations tout au long de l’année sur la conception et le pilotage des projets de solidarité internationale ainsi que l’obtention et la gestion des subventions départementales. Cette année, le programme est davantage ciblé en fonction des publics, avec des formations pour tous à Versailles, des sessions condensées pour les associations de Mantes-la-Jolie et des Mureaux, et un cycle exclusivement réservé aux acteurs qui ont déjà des conventions avec le Département – Lieu : Département des Yvelines, Mission Coopération Internationale, 3 rue de Fontenay à Versailles (78) – Rens : 01 39 07 79 94 , coopinter@yvelines.fr clebris@yvelines.frhttp://www.yvelines.fr/wp-content/uploads/2014/Brochure_formation.pdf – Inscription obligatoire www.yvelines.fr/coopinter, rubrique « soutien aux acteurs yvelinois »

 

mardi 27 janvier de 18h30 à 21h30 : Formation : Rédiger une demande de financement d’une action en faveur de la coopération international : – Construction d’un budget de projet – Cartographie des bailleurs de fonds et le fonctionnement des appels à projets, La notion d’éligibilité, L’analyse des orientations et des priorités, L’identification des possibilités de réduction d’impôts pour les activités de solidarité internationale – Lieu : Département des Yvelines, Mission Coopération Internationale, 3 rue de Fontenay à Versailles (78) – Rens : 01 39 07 79 94 , coopinter@yvelines.frclebris@yvelines.fr http://www.yvelines.fr/wp-content/uploads/2014/Brochure_formation.pdf – Inscription obligatoirewww.yvelines.fr/coopinter, rubrique « soutien aux acteurs yvelinois »

 

Actions situées en Essonne (91)

 

vendredi 9 janvier et tous les le 1er vendredi du mois de 18h à 19h : Cercle de silence de Brétigny – Avec ou sans papiers, l’étranger est un être humain. Notre silence le crie. Nous invitons chacun à agir pour le respect de la dignité de toute personne. Le cercle de silence de Brétigny est composé de citoyen(ne)s dont certain(e)s sont membres de : Alphabeta, ATD Quart Monde Essonne, CCFD-Terre Solidaire, Comité Chrétien en Solidarité avec les Chômeurs et les Précaires, Communauté Catholique de Brétigny/Le Plessis-Paté, Eglise Réformée de la Vallée de l’Orge, Ligue des Droits de l’Homme, Observatoire du CRA de Palaiseau, Parti de Gauche, Réseau Education Sans Frontières 91, Réseau franciscain Gubbio, Restos du Cœur, Solidarités Nouvelles pour le Logement. – Lieu : Place de la Gare à Brétigny-sur-Orge (91), RER-C Brétigny-sur-Orge –http://paris.demosphere.eu/rv/36007

 

mercredi 21 janvier et mercredi 4 mars de 14h à 17h : Formation pour comprendre et lutter contre les discriminations par Laurent Ott, formateur et chercheur en Travail Social, docteur en Philosophie : La question des discriminations a éclaté dans le paysage social au début du XXIème siècle et a abouti à la création de nouveaux outils juridiques et sociaux. Tout indique que cette question continuera dans les années à venir à nourrir de nombreuses crises sociales et politiques et sera à l’origine d’actions et dispositifs censés y remédier. Or, on ne peut agir que sur ce que l’on peut penser et comprendre, sans quoi la seule dénonciation des discriminations , voire les mesures censées y remédier pourraient bien être inefficaces ou contre-productives. Afin de mieux comprendre et agir au sujet des discriminations, le Centre Social de Chilly Mazarin, et Laurent Ott, en lien avec l’association Intermèdes Robinson, proposent une action de formation pour comprendre le phénomène des discriminations, ses spécificités et son actualité et de proposer des pistes d’intervention adaptée – Lieu : MJC-Centre Social de Chilly, 18, rue Pierre Mendès-France à Chilly-Mazarin (91), RER-C Chilly-Mazarin – Inscription : 01 69 09 01 87http://paris.demosphere.eu/rv/36641

 

Actions situées dans les Hauts de Seine (92)

 

dimanche 11 janvier à 15h : Représentation “Le voyage des cigales”par la Compagnie Théâtre de l’Étoile bleue : Cette création est une invitation au voyage, une invitation au sein d’une famille tzigane. Le quotidien, le hasard des rencontres qu’ils font en chemin, font échos à des fables de La Fontaine. Sur scène se mêlent, mime, tableaux vivants, textes et chants. Embarquement immédiat dans le monde déjanté et décalé d’un clan nomade ! C’est joyeux, burlesque, poétique et émouvant. Organisé par comité de Nanterre du MRAP en partenariat avec les centres sociaux et culturels, Les Acacias, P’arc-en-ciel, La Traverse, Hissez Haut les associations Authenticité, le Secours Catholique, ASAV 92, ACRI Liberté, LDH, Amnesty International, le Secours Populaire Français à un spectacle tout public, à voir en famille – Lieu : aux Arènes de Nanterre, 220 Avenue de la République, Bus 304, RER Nanterre Université – Entrée gratuite

 

jeudi 15 janvier de 12h15 à 13h15 : Invitation à participer au Cercle de Silence de la Défense : Le Cercle de Silence est un rassemblement de citoyens et de membres de Notre Dame de Pentecôte, du Secours Catholique du 92, d’ATD-Quart-Monde, du CCFD-Terre Solidaire du 92, du Réseau Éducation Sans Frontières (RESF 92), de l’Arche de Lanza del Vasto, et- Par notre participation au Cercle de Silence, nous voulons attirer l’attention sur les traitements inhumains réservés aux migrants du seul fait qu’ils n’ont pas de papiers en règle.Nous refusons toute chasse aux étrangers qui inflige aussi des traumatismes profonds à ceux qui en sont les témoins, à la société toute entière, aux enfants particulièrement. Les atteintes à la dignité de quelques-uns blessent tous les hommes dans leur humanité. Nous voulons que la France redevienne un pays d’accueil, sans cesse enrichi et transformé par des êtres humains venus du monde entie- cette action a lieu 3ème jeudi de chaque mois de 12 h 15 à 13 h 15. – Lieu : Parvis de la Défense – Grande Arche, Entre le CNIT et les Quatre Temps – Rens. guillot.anne@orange.fr ou 06 21 05 47 38 jp.vanhoove@wanadoo.frou guillot.anne@orange.

 

Actions situées en Seine St Denis (93)

 

lundi 5 janvier et tous les lundi de 21h à 22h30 : Cours de Djembé Débutants & Intermédiaires : Découverte et maitrise des sons, de la régularité et de l’endurance, Ecoute – Rythmes d’accompagnement traditionnels au djembé et aux dun-duns, Jeu en groupe, Premiers solos, Appels, tempos lents et moyens – Les cours sont assurés par Paul Noyer, qui enseigne les percussions africaines depuis plus de 20 ans et s’est formé auprès de grands maîtres tels que Sega Sidibé, Maré Sanogo et Adama Dramé. Paul est également l’auteur, avec Jean-Christophe Bénic, de la méthode Djembé Solos, une des rares voies d’accès à l’apprentissage systématique des solos traditionnels d’Afrique de l’Ouest en Occident. – Le premier cours est gratuit, n’hésitez pas à venir en mode découverte ! – Lieu des cours : Maison Lounès Matoub, 4-6 place de la République à Montreuil (93), M° Robespierre, ligne 9, sortie rue Barbès – Rensasso.adamao@gmail.com http://adamao.wordpress.com

 

lundi 5 janvier et tous les lundi de 22h30 à Minuit : Cours de Djembé Avancés : Apprentissage systématique des solos (djembé et dun-duns) – Sentiment – Déclinaisons et Improvisation – Jeu en groupe – Chauffés – tempos élevés – Le premier cours est gratuit, n’hésitez pas à venir en mode découverte ! – Lieu des cours : Maison Lounès Matoub, 4-6 place de la République à Montreuil (93), M° Robespierre, ligne 9, sortie rue Barbès – Rens asso.adamao@gmail.com http://adamao.wordpress.com

 

mardi 6 janvier et tous les mardis jusqu’en juin hors vacances scolaire de 19h30 à 21h : Cours de Bambara, intermédiaire/avancé avec Idrissa Konté – Le bambara est une langue nationale du Mali. Elle est appelée « bamanakan » ou « bamanankan » par ses locuteurs. Cette langue est également parlée dans d’autres pays d’Afrique de l’ouest, principalement des pays voisins du Mali, comme le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée. – Tarifs : 220€/an + 10€ d’adhésion à l’association ethnoArt. – Lieu : Métafort, 4 avenue de la Division Leclerc, à Aubervilliers (93), M° Fort d’Aubervilliers – Rens. Catherine : 06 24 53 04 66. ethnoart.cat@gmail.comwww.ethnoart.org

 

samedi 17 janvier de 9h à 18h30 : Colloque Europe : une crise existentielle. Et maintenant ? – Lieu : Université Paris VIII, Amphithéâtre D001 (entrée : rue Guynemer – face au métro), 2 rue de La Liberté, Saint-Denis (93), M° ligne 13 Direction St-Denis Université (arrêt St-Denis Université) – rens : fondation@gabrielperi.fr www.gabrielperi.fr – Inscription :inscription@gabrielperi.fr

 

Actions situées dans le Val de Marne (94)

 

dimanche 4 janvier de 15h à 19h30 : Conférence “Histoire et avenir du Congo” – Prg : Videogramme sur les événements du 4 janvier 1959. Les Martyrs de l’indépendance du Congo avec Anicet MOBE, Chercheur en sciences sociales, M. Guillaume MAKIDI Chargé de Communication ATCK, M. Ferdinand YULI Cadre Socio-éducatif dans le 92, NZUNGA MBADI Journaliste et Yakini MAVAMBU Président de l’Association des Travailleurs du Congo – Kinshasa en France (ATCK-France) – Lieu : Union locale CGT d’Ivry, 6, Place Gérard Philoppe à Ivry sur Seine (94) à l’angle de la Mairie, M° : Mairie d’Ivry Terminus ou Gare RER C : Ivry sur Seine. – Rens. :atckfrance@yahoo.fr 06.26.23.31.09

 

dimanche 11 janvier de 14h30 à 18h30 : 2ème édition de la Conférence dansée autour du Sabar, danse du Sénégal avec Sophie Sabar – focus sur les danses anciennes Njaari Gorong – Tarif : 35€ infos sur :www.manusissoko.jimdo.com – Lieu : Salle Marcel Paul , 17 rue Raymond Lefèvre à Gentilly (94) – Rens. pazonote@yahoo.fr – Préinscription 07 83 25 88 37 et sur http://www.pazonote.com

 

Petites annonces

 

L’association Bridge the GAP a initié l’édition d’un calendrier caritatif, dénommé Calendrier “Black & White” 2015. Ce calendrier est un support qui a pour objet de soutenir la lutte contre l’illettrisme, l’alphabétisation de familles migrantes, et de véhiculer un message de tolérance. Le calendrier “Black & White” 2015 est vendu à 8 euros l’unité auprès des entreprises, institutionnels et particuliers, afin de collecter des fonds destinés au financement des ateliers de formation et d’apprentissage de la langue française. Rens. Alain Moulen, Président BRIDGE THE GAP 06 21 14 19 97bridgethegap.association@gmail.com

 

Appel à projet lancé par le CG des Hauts-de-Seine. Votre association compte parmi ses membres des jeunes de 18 à 30 ans habitants les Hauts-de-Seine ? Ceux-peuvent présenter un projet de solidarité internationale dans le domaine de la lutte contre la malnutrition et l’extrême pauvreté, impliquant votre association, qui sera réalisé dans une durée de 1 à 12 mois. L’aide est plafonnée à 6 000€ pour le projet, représentant au maximum 50% du budget prévisionnel de celui-ci. Les dossiers doivent être déposés au plus tard le 9 mars 2015. Rens – Sabrina Papelard 01 76 68 84 37 cooperation-internationale@cg92.fr

 

www.U2Guide.com concilie concrètement un tourisme alternatif et des actions humanitaires culturelles & environnementales en affectant 50% de ses bénéfices au profit de programmes philanthropiques. Cette plateforme web unique permet de mettre en relation des internautes voyageurs en quête d’un voyage authentique et sur mesure, avec des guides / prestataires de services professionnels ou amateurs du monde entier. La plateformeu2guide.com vous propose de vous inscrire gratuitement sur le réseau en tant que: “GUIDE”, en fixant librement le prix des prestations que vous vous proposez d’offrir aux voyageurs — “VOYAGEUR” pour organiser votre voyage sur mesure ou “ONG” si vous êtes le responsable associatif d’une association qui souhaiterait bénéficier des avantages proposés par U2Guide.com – Rens www.u2guide.com

 

Nous vous invitons à découvrir la musique de Foum Moboh et son nouveau site ! http://foummoboh.com

 

Ecole régionale des projets pour les Entrepreneurs migrants – A l’initiative de la Région Ile-France et avec le soutien de la DRJSCS, le Grdr, en partenariat avec la cité des métiers lance un nouveau dispositif de formation gratuit à la création d’activités économiques : L’École Régionale des Projets s’adresse en priorité aux entrepreneurs migrants d’Ile-de-France ayant un projet de création d’activité économique mais reste accessible à toute autre candidature. Cette initiative propose 13 modules thématiques complémentaires sur une durée de 6 mois pour la formation complète. Des intervenants spécialisés mettrons à disposition des outils et des compétences pour : réaliser une étude de marché, développer un plan de communication, établir des budgets prévisionnels, choisir un statut juridique, analyser des filières spécifiques (cosmétique, prêt-à-porter, restauration…) et approfondir ses compétences en linguistique par exemple. L’Ecole Régionale des Projets ouvrira ses portes le 2 Mars 2015 et récompensera la première promotion en septembre 2015 lors d’une journée de clôture pour la remise de diplôme. – Rens. Inscription 01.48.57.57.74 erp@grdr.org, par courrier (Grdr 66-72 rue marceau 93558 Montreuil)

 

Appel d’offre pour la réalisation d’un film documentaire sur l’Habitat Coopératif en Afrique de l’Ouest : Le Réseau International Eco-Développement (RIED) et l’Association pour le Développement Economique Régional (ADER) développent ensemble le projet de “Renforcement des capacités des coopératives d’Habitat” au Sénégal et au Mali. Nous sommes donc à la recherche d’un(e) réalisateur(trice) ayant une sensibilité particulière pour les projets de solidarité internationale et disponible début d’année 2015 pour effectuer cette mission. Les candidats intéressés devront soumettre leur candidature au plus tard le 10 janvier 2014 aux personnes suivantes : aude.schaeffer@ried-france.org, margaux.michel@ried-france.org , oumar.camara@ader.eu – Rens.

 

L’accueil enthousiaste que vous avez réservé à LA RIVALE nous confirme l’importance de continuer à faire des films se déroulant dans les communautés africaine et caribéenne vivant en France. Aujourd’hui, nous tenons à vous informer que l’association Les Histoires du Mbongui a mis en route un nouveau projet de film. Un film que nous voulons drôle et émouvant, qui vous divertisse tout en vous faisant réfléchir, où les valeurs humaines l’emportent sur le cynisme et qui donne une image positive et valorisante de la communauté afro-antillaise vivant en France. Le tournage devrait commencer début 2015 avec une sortie du film en juin 2015. Si vous souhaitez nous aider, vous pouvez pré-acheter dès maintenant le DVD du film pour la somme de 25 €. Ce DVD sera une version collector avec des bonus réservés uniquement aux personnes nous ayant soutenus. De plus, pour vous remercier de votre confiance, nous vous adressons 1 exemplaire de LA RIVALE, ce qui peut être une idée de cadeau pour les fêtes de Noël. Chèque de 25 € à l’ordre de « Les Histoires du Mbongui » à envoyer à : Les Histoires du Mbongui, chez Edouard CARRION, Venelle Saint-Vincent, 30 ter rue Eugène Vignat, 45000 Orléans – Rens. 06 60 03 35 02edouard.carrion@yahoo.fr http://filmlarivale.canalblog.com/

 

L’Agenda 2015 de la solidarité internationale vient de paraître : Depuis 9 ans, l’Agenda de la solidarité internationale, édité par Ritimo, vous renseigne quotidiennement sur les initiatives solidaires et citoyennes : dates-clés pour fêter la paix et les droits de l’Homme, grands rendez-vous solidaires, avancées historiques pour l’humanité, campagnes, références bibliographiques et filmiques… Chaque mois, un mini-dossier thématique permet de démonter deux idées reçues, pour mettre à mal des préjugés répandus sur la solidarité internationale et mieux comprendre les enjeux sociétaux d’aujourd’hui et de demain. Caractéristiques techniques : 196 pages – Format 15 x 19,5 cm, Reliure spirale, Année civile 2015, Carte de Peters, Adresses / Sites / Biblio, Plannings 2015 et 2016, Vacances scolaires, Répertoire, Notes. Son prix : 10 € – Se le procurer dans le centre ou relais Ritimo près de chez vous ! ou par mail : contact@ritimo.org

 

Enjeux africains est un bimestriel économique tiré à 10 000 exemplaires. Il est disponible dans 590 points de ventes en Belgique, mais aussi en région parisienne, à Kinshasa, Lubumbashi, Libreville, Lomé, Brazzaville, Pointe-Noire, etc. Dès le prochain numéro, il sera aussi disponible à Abidjan, Dakar, Yaoundé et Douala. Il est aussi disponible à bord des vols africains de Brussels Airlines (en classe Business). Rens. François Katendi, Directeur du magazine Enjeux africains 06 20 59 02 01 www.enjeuxafricains.com

 

Ouvrage d’actualité

 

LE CROQUEUR CROQUÉ de Jeff Ikapi : Le ministre Dimboko ne supporte plus d’être caricaturé dans un journal satirique par un jeune dessinateur, Didier, alias Le Croqueur. Le politicien outragé sollicite alors l’intervention d’un sorcier pour punir le caricaturiste irrévérencieux. Curieusement, rien ne va se passer comme prévu… Partant d’une réalité bien connue en Afrique, à savoir la difficulté qu’ont les caricaturistes à exercer leur métier sans subir de pression, le Gabonais Jeff Ikapi compose une parabole enchanteresse qui emmène ses personnages dans une quatrième dimension. (En couleur). (Coll. L’Harmattan BD, 9,9 euros, 52 p., janvier 2015)

 

LA VIOLENCE CONJUGALE AU CONGO-BRAZZAVILLE De la tradition à la modernité Sous la direction d’Elisabeth Prieur et d’Emmanuel Jovelin ; Préface d’Emilienne Raoul – Qu’est-ce que la violence conjugale ? Comment se manifeste-t-elle ? Quelles en sont les causes ? Quel sens les femmes victimes de violences donnent-elles à cet état de fait ? Quel accompagnement social ? Cet ouvrage propose un voyage en République du Congo-Brazzaville pour montrer l’autre face de la domination masculine et pour découvrir en quoi la coutume peut aussi perpétuer des formes de violences caractérisées. Il est aussi un appel pour dire NON à la violence. (Coll. Trans-Diversités, 21 euros, 208 p., janvier 2015)

 

TCHAD LES PARTIS POLITIQUES ET LES MOUVEMENTS D’OPPOSITION ARMÉS DE 1990 À 2012 de Bichara Idriss Haggar – Le multipartisme intégral, tel qu’il existe au Tchad, ne rime pas forcément avec démocratie, et a donné naissance à plus de 150 partis n’ayant aucune influence sur la vie politique. Afin d’éviter que le pays ne sombre dans un chaos généralisé et incontrôlable, l’auteur propose une démocratie éducative et constructive en limitant le nombre des partis politiques. Une fois la démocratie bien enracinée auprès des populations par la formation, l’éducation et le civisme et rendue possible l’alternance politique par les urnes, la limitation se fera d’elle-même. (Coll. Pour mieux connaître le Tchad, 31 euros, 302 p., janvier 2015)

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Top 5 des salles de Montréal pour votre prochain évènement

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Aspaces connecte les gens aux espaces et permet ainsi la matérialisation des événements extraordinaires à Montréal.

Ces différents projets que vous avez en tête sont accessibles et Aspaces propose un moteur de recherche précis, ainsi qu’une multitude de visuels et de descriptions, afin de vous permettre de dénicher votre espace idéal pour l’organisation d’une soirée, d’un cocktail ou d’un événement corporatif (lire: 3 choses à faire sur les médias sociaux après l’organisation d’un évènement).

Montréal est une ville aux paysages magnifiques et à l’architecture diversifiée, ce qui permet l’élaboration de projets variés et uniques. L’objectif pour 2015 est de répertorier 1000 espaces. En attendant découvrez le top 5 des espaces les plus prisés en 2014 sur la plateforme:

Loft 4e

De 2009 à 2014, le Loft Le 4ème a accueilli plus de 60,000 invités, offrant la possibilité à une clientèle corporative et privée de tenir des événements uniques variés (événements privés et corporatifs, anniversaires, réunions, mariages, lancements) dans un cadre original et recherché.

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Théâtre Saint-James

Cet édifice néo-classique érigé entre 1907 et 1909 afin de loger les bureaux montréalais de la Canadian Imperial Bank of Commerce, est signé Darling & Pearson, architectes.

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Loft chez Queux

Situé au cœur du Vieux-Montréal dans un édifice historique, le Loft Chez Queux vous surprendra par ses points de vue impressionnants; au nord : une vue imprenable sur l’Hôtel de Ville de Montréal, à l’Est, la Place Jacques Cartier et au Sud, une vue sur le majestueux Fleuve St-Laurent et les Quais du Vieux-Port de Montréal.

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Le cinq

Le Cinq est un nouveau concept sophistiqué situé au 1234 De La Montagne: Bistro, Bar, Lounge, Club ainsi que la plus spacieuse des terrasses au Centre-Ville de Montréal. Le Cinq, le Paris de Montréal.

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360 Saint-Jacques

Cette magnifique et unique salle des coffres est disponible pour vos tournages et événements uniques. Elle est située dans un édifice érigé en 1928 dans l’ancien siège social de la Banque Royale du Canada.

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Site web : http://www.aspaces.ca/

Facebook : https://www.facebook.com/aspaces/

Dossier CAN 2015 : L’Afrique face à l’Histoire

La grande fête bisannuelle africaine reprend ce weekend dans une espèce de semi-anonymat en Europe. Déjà pas très populaire auprès des clubs européens qui perdent 246 joueurs sur les 368 sélectionnés, elle a été éclipsée de ce côté de la Méditerranée par les attentats de Paris.
Les attentes ne sont pas énormes hormis du côté d’Alger. En effet, pas mal d’équipes se sont engagées dans un processus de mutation et de restructuration après une coupe du monde surtout minées par des soucis extra sportifs.
Toujours est-il qu’entre le désistement du Maroc (finalement unanimement décriée et étrange), l’organisation accélérée en Guinée équatoriale (censée être suspendue après des soucis de passeports), la non-qualification de nations majeures telles que le Nigeria et l’Égypte, les pressions des clubs auprès des joueurs pour ne pas y participer, rien ne laisse présager d’une compétition hautement relevée et enivrante.
Mais en Afrique plus qu’ailleurs, on ne sait jamais définitivement à quoi s’attendre. Voici un listing non-exhaustif des différents enjeux de cette édition de la CAN 2015.

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I – La Guinée équatoriale est-elle prête ?

Vraisemblablement oui. Le foot est une religion en Afrique. La ferveur populaire devrait à priori suivre. Concernant les moyens logistiques, la Guinée équatoriale c’est en quelque sorte le Qatar d’Afrique . Il est plus facile de louer un 4 pièces dans le XVIème que d’obtenir un visa d’entrée en Guinée équatoriale. Nouvel eldorado, démocratie “apaisée”, les décisions politiques font ici force de loi : Tout est toujours plus simple dans des dictatures dixit Jérôme Valcke. Pelouses importées d’Espagne, moyens logistiques et équipements déjà présents, une coupe d’Afrique (certes féminine) organisée l’année dernière avec succès des filles (malgré les suspicions habituelles sur le genre de certaines joueuses dans l’équipe) et pour finir, la forte représentation de toute l’Afrique Centrale (Cameroun, Gabon, Congo, RDC, Guinée équatoriale) qui promet de très chaudes ambiances tout au long de la compétition. Si en plus les désœuvrés sont invités.

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II – L’Afrique sub-saharienne en a-t-elle fini avec ses soucis de logistique et de management ?

Pour l’européen lambda jouant à très basse échelle, il existe une comptabilité, une trésorerie qui s’occupe des primes, des rentrées et des sorties financières, un budget prévisionnel.

Dans quelques pays africains(qui ont pourtant donné de très grands noms du foot mondial), il n’est pas rare que l’argent de la CAF ou de la FIFA n’arrive pas dans les comptes des fédérations. Elle transite souvent via la présidence ou des ministères et les primes finissent souvent en espèces dans des mallettes via des vols présidentiels spéciaux à destination de grévistes encore moins concernés une fois payés.

Merci donc de nous éviter ces tragiques insultes à la face du monde. D’ailleurs, au moment où j’écris ces lignes, le Mali et le Cameroun ont déjà fait des leurs.

III – Quid des mondialistes ?

Je vais me limiter aux cas des équipes d’Afrique noire.
Hormis le Nigeria, les autres équipes ont pris un billet d’une semaine en touristes au Brésil. Problèmes disciplinaires pour les uns (copines auto-admises pour certains cadres sur le lieu de résidence de l’équipe, bagarres à l’entraînement, conflits avec le staff, problèmes de primes, soucis d’investissement et d’égos), manque récurrent de lucidité dans les moments-clés pour les ivoiriens.

La coupe du monde de par son exposition a marqué (du moins on l’espère) un tournant dans la préparation des compétitions pour ces nations. Le Cameroun a globalement survolé ses phases qualificatives, les Super Eagles ont perdu de leur superbe et regarderont la CAN à la télé et les 2 autres se sont qualifiées en claudiquant. Effectifs rajeunis avec des cadres renouvelés (départ des monstres Zokora, Eto’o, Alexandre Song, Drogba, Essien, Muntari, K-P Boateng). Les 4 mondialistes présents sont dans le même tableau donc sauf surprise on en aura au moins un dans le dernier carré si ce n’est en finale.C e qui est certain, au moins 2 mondialistes ne verront pas les demi-finales.

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IV – Quelles surprises ?

Derrière les grosses nations habituelles du continent (manquent à l’appel l’Égypte et le Nigeria), on a un peloton de nations intéressantes avec une politique de formation assez intéressante et des idées de jeu bien affirmées. Elles sont souvent constituées de joueurs évoluant dans des équipes (ou des championnats) de seconde zone. Elles bousculent la hiérarchie du football africain. Je laisse les lecteurs faire leurs choix entre le Cap-Vert de Ryan Mendès, la RDC de Bolasié, le Gabon d’Aubameyang, la Tunisie d’Abdennour, le Sénégal de Papiss Cissé.

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V – Enfin une relève à Eto’o et Drogba ?

Depuis 1998, édition qui avait vu Benny McCarthy et Hossam Hassan se partager le titre de meilleur buteur avec 7 réalisations, aucun joueur n’a atteint les 6 réalisations. C’est peu dire que le niveau de la compétition est légèrement en déliquescence avec moins de spectacle, moins de talents émergents du continent. Contrecoup de l’arrêt Bosman qui a permis a des joueurs déjà habitués au haut-niveau de s’aguerrir en Europe ou une simple absence de talent ? La question se pose aux autorités. Les joueurs africains dans leur majorité achèvent désormais leur formation en Europe modifiant ainsi leur approche du football dès la plus tendre enfance. Le Brésil semble souffrir du même syndrome de la dérive commerciale du sport Roi dans le Tiers-Monde.

Autre point, les comportements d’épiciers peuvent aussi bien être attribués au flot de techniciens français qui inondent le continent qu’à l’hyper-présence des instances politiques dans l’encadrement des joueurs. Une défaite lourde peut conduire à des émeutes ou à des sanctions militaires (Remember Bakayoko et la Côte d’Ivoire en 2000).

Décidément dans certains coins du globe, on peut rire avec la religion mais pas avec le foot(quoique!).

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VI – Avec la CAN, le Maghreb va-t-il enfin pécho ?

Certains lecteurs s’interrogent assurément sur l’intérêt de cette section. Je m’en vais donc vous faire un peu d’histoire africaine. Pour débuter le Maghreb c’est géographiquement l’Afrique du Nord privée de l’Égypte. Il apparaît (oh grandes coïncidences de l’histoire) que les équipes maghrébines n’ont remporté le trophée qu’à domicile. Alors la véritable question est:

Est-ce l’heure d’une première ?
Vue la publicité organisée par les observateurs internationaux et bookmakers, tout laisserait à penser qu’une voie royale se dessine pour l’Algérie vers un trophée international 25 ans plus tard. Assurément avec Bentaleb, Brahimi, Feghouli, Mesbah et Slimani, l’Algérie dispose d’un noyau offensif assez intéressant. Reste à savoir si face à une opposition accrocheuse et jouant bas, ils auront les qualités et la patience d’une grande équipe sûre de soi, qui mène le jeu de bout en bout. Ont-ils la capacité de faire face au défi physique et jeu de contres qui leur sera proposé sachant que leur charnière particulièrement lourde devra faire face aux attaques les plus vives du continent (Afrique du Sud,Ghana,Sénégal). Si le groupe se connaît assez neuf et a du vécu avec l’expérience du Mondial, toujours est-il que cette génération n’a jamais rien gagné (même en club). Et passé le cap de l’euphorie, le groupe n’a pas vécu l’expérience des échecs et désillusions. Jusqu’à présent, ils n’avaient rien à perdre. résisteront-ils à cette attente supérieure.

Par ailleurs, le contexte ne sera pas des plus accueillants. Au Brésil, l’Algérie représentait la touche d’exotisme pour le supporter. Mais en Guinée équatoriale, ce ne sera sûrement pas la même ambiance. En effet, il existe une défiance entre les footballs nord africain et subsaharien. Si on ne peut à proprement pas parler de haine, c’est plutôt une espèce de relation de “je t’aime moi non plus” existant entre la France et la péninsule ibérique. Esclavage, islamisation, sentiment général de supériorité, ouverture sur la Méditerranée au niveau politique et commercial; les peuples du Nord donnent le sentiment de ne pas vouloir être assimilés au reste du continent. Ces fêlures historiques sont régulièrement alimentées par quelques écarts de langage (Feghouli après la qualification pour les 8èmes de finale en 2014), les “accidents” réguliers arrivant aux travailleurs noirs dans la zone (le décès d’Alain Ebossé) et le désistement du Maroc pour l’organisation de la CAN2015 soutenue au départ par la communauté internationale malgré une épidémie limitée à 3 pays et des possibilités très limitées de déplacements de populations éventuellement exposées par manque d’infrastructures et de moyens. Tout ceci contribue à des sentiments ambigus envers les maghrébins au Sud du Sahara.

Le défi qui attend la bande à Gourcuff va donc au-delà de l’aspect purement sportif, si on rajoute l’arbitrage un peu plus british que L1, l’hostilité ambiante et même le tirage des poules qui leur promet normalement soit les Eléphants de Côte d’Ivoire soit les Lions indomptables du Cameroun. Les tunisiens qui restent une valeur sure du continent renaissant doucement des cendres de leur révolution comme tout le pays et avancent masqués avec Abdennour, Khazri, Saïhi, Msakni et peuvent être La surprise du tournoi.

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VII – Pourquoi regarder la CAN ?

– Culture générale:
L’Afrique c’est pas un pays où l’on parle l’africain mais 54 fédérations indépendantes, 2000 langues vivantes. Mais aussi que les physiques sont aussi divers et variés qu’en Europe (n’est-ce pas Sagnol et Sardou?). Il n y a pas que des grands puissants bourrins en Afrique (d’ailleurs Makélélé, Loko n’étaient pas des phénomènes physiques).

– La Jungle:
Les surnoms des équipes nationales au moins aussi funs qu’un nom de franchise NBA. Lions Indomptables, aigles de Carthage, Chipolopolos de Zambie, bafana bafana; c’est autre chose que les bleus, la Roja ou l’albiceleste.

– Il y a toujours des incidents extra-sportifs: virées en boîte, copines s’introduisant dans les chambres, grèves, bagarres, coups de semonce présidentiels.

– C’est quelquefois un peu le foot de rue, le football à l’état brut (n’en déplaise à Willy Sagnol). De l’insouciance, imprévisible, combatif, sans tricherie. Un peu à l’image de l’Afrique partagé entre le folklore traditionnel, la joie de vivre et l’hyper-rigidité tactique du monde moderne.

– On parle souvent de l’arbitrage à raison mais on leur en tiendra pas rigueur. Espérons juste qu’il y aura du mieux.

– Les boules ne sont pas chauffées comme en Champions League (mes propos n’engagent que moi). Conséquence : Quarts de finale à priori explosifs entre mondialistes dans le bas du tableau. Promis, y aura du spectacle.

– Le braquage de l’hiver s’appelle Wilfried Bony (vendu à City pour près de 40 millions d’euros) et a encore échappé aux radars de la ligue 1, tout comme Seydou Doumbia et Ahmed Musa (pour ceux qui n’auraient pas compris la blague : braquage => Bonnie and Clyde).

– Entre les atermoiements autour du pays organisateur, la tenue ou non de l’édition cause Ebola, l’Afrique a intérêt à redorer son image écornée par les scandales de corruption, d’ingérence et le recul progressif de son football.

Je vous laisse rentrer dans le bain avec cette petite présentation.

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