Soccer Sans Frontières Ep. 115: Victoire pour l’Impact de Montréal
Revivez le match d’ouverture au Stade Saputo et surtout la première victoire de la saison, le samedi 26 avril contre le Philadelphia Union.
L’Impact a un dossier à vie de 3-1-2 en six matchs contre Philadelphie, incluant trois victoires au Stade Saputo, des gains de 5-3 et 2-1 la saison dernière et une victoire par jeu blanc de 2-0 en 2012.
L’attaquant Marco Di Vaio a inscrit cinq buts en MLS contre Philadelphie, incluant un tour du chapeau le 25 mai 2013. Le milieu de terrain Justin Mapp a pour sa part cinq mentions d’aide.
Un retour sur la performance de l’Impact de Montreal en MLS, la chronique MLS de Raphael, une chronique FSQ de Ludovick Martin et des #DebatSSF à gogo.
Impact de Montreal vs Philadelphia Union: Notes de Matchs. Reginald donne ses notes aux joueurs du Bleu, Blanc, Noir après la première victoire du club montréalais contre le Philadelphia Union.
L’Impact a finalement obtenu sa première victoire de la saison. On retiendra plutôt les 3 points plutôt que la manière.
Troy Perkins: 8/10
Le portier de l’Impact a connu un fort match. Il a multiplié les arrêts décisifs notamment face à son ancien coéquipier Andrew Wenger. Il a été nettement plus rassurant que la semaine dernière à Kansas City.
Hassoun Camara: 8/10
Repositionné au poste d’arrière droit, Camara a connu un match plein. Avec quelques montées intéressantes, il a montré toute sa puissance. Cependant, il était à un cheveu de recevoir un carton rouge à plusieurs occasions.
Matteo Ferrari: 7/10
Dans ce quatuor défensif plus “vintage”, le vétéran défenseur central a été plus solide. Plus serein dans ses interventions, il a contribué au “clean sheet” de l’Impact.
Karl W. Ouimette: 7.5/10
Un bon match de Ouimette. Avec une agressivité positive, il a très souvent gagné ses duels. De plus en plus confiant.
Jeb Brovsky: 7/10
Le guerrier de l’Impact a obtenu un premier départ depuis le 23 mars à Montréal contre les Seattle Sounders. Il a bien paru, généreux dans l’effort comme à son habitude, il a apporté la hargne. Cette hargne a beaucoup manquée aux onze Montréalais depuis un le début de la saison.
Collen Warner: 5/10
Un match assez moyen pour Warner qui a perdu plusieurs ballons en plein axe. A donné beaucoup de travail à la défense en raison de ses pertes de ballons. Remplacé à la 56ième par Calum Mallace
Patrice Bernier: 8/10
Excellent match du capitaine. Disponible, altruiste, il était dans tous les bons coups. Sa belle frappe de l’extérieur de la surface a été la raison du seul but du match en première mi temps.
Justin Mapp: 8/10
Sa justesse technique est époustouflante. Toujours le bon geste, perd rarement le ballon, sa vision a créé beaucoup de belles occasions non concrétisées par l’Impact.
Felipe Martins: 7.5/10
La petite peste de l’Impact a commencé le match sur des chapeaux de roue avec un contact assez rude pour donner le ton. Il a dérangé la défense de l’Union une bonne partie du match. Auteur de l’unique but du match.
Jack McInerney: 6/10
On ne l’a pas trop vu lors de l’affrontement face à son ancienne équipe. Le côté gauche ne lui convient définitivement pas. Aurait pu marquer à la 53e, mais sa frappe a été stoppée par Macmath.
Marco Di Vaio: 4/10
Je crois que c’était un des pires match de MDV à Montréal. Il semblait lent, peu impliqué, parfois même agacé. On l’a déjà vu plus impliqué que cela. L’impact aura besoin de lui pour progresser dans cette saison.
Maxime Tissot : 5/10
Entrée intéressante en tant que milieu gauche, joue vers l’avant et à long terme peut être une solution comme milieu gauche. Il aurait dû transformer l’occasion en fin de match pour le 2-0.
Calum Mallace: 6/10
Il a été plus rassurant que Warner. Il a même apporté des solutions offensives. Il a une carte a jouer en l’absence de Bernardello et si la blessure de Warner se précise.
Eric Miller: NN
Cet article a été rédigé par Reginald Joseph du show Soccer Sans Frontières Bio de Regge : Arsenal Fan in Montreal. Thierry Henry Fan. Co-host @SoccerSansF. Once a Gooner Always a Gooner. Suivez-le sur Twitter : @henregge Ajoutez-le à votre cercle Google Plus : Reginald Joseph
Aujourd’hui plus qu’hier, les débats sur les entraîneurs ou sélectionneurs font rage. En effet, dans les années 80, 90, il était possible de voir des entraîneurs faire toute leur carrière au sein d’un club (Ferguson à Man Utd, Guy Roux à Auxerre, Wenger à Arsenal). Aujourd’hui, petits comme grands clubs n’hésitent plus à licencier leur « coach » après deux défaites consécutives. Pourtant, le foot moderne donne une place plus importante à l’entraîneur jusqu’à devenir ce fameux douzième homme.
Qu’est-ce qui le prouve ?
Cette nouvelle « race » d’entraîneurs aussi douée sur un terrain qu’en dehors (Guardiola, Simeone, Deschamps, Mourinho). Hormis ce dernier, tous les autres ont été de grands joueurs en club comme en sélection.
Quel est leur secret ? Sont-ils de grands tacticiens ? Des leaders incroyables ? Ont-ils cette réussite qui leur sourit grâce à leur audace ou à leur savoir-faire ? Ont-ils une capacité d’adaptation hors du commun ?
Je pense que c’est tout à la fois. Ils arrivent à compiler ces quatres ingrédients non pas sur un match ou un événement particulier, mais sur le long terme et des saisons entières. C’est ce savant mélange qui fera en sorte que Deschamps aura réussi à Monaco, à la Juventus et surtout à l’OM. Dans un environnement sulfureux il aura rendu à l’OM ses lettres de noblesses avec plusieurs titres glanées en trois saisons. (1 championnat et 3 coupes de la Ligue).
Ou encore Guardiola qui a fait du Barça comme du Bayern des machines à gagner (20 trophées glanés avec ces deux clubs sans la saison 2014 en cours). Il aura également fait en sorte que le jeu du Barça soit un modèle pour le monde entier. Et que dire de José Mourinho qui s‘est imposé dans tous les championnats où il est passé (2 championnats du Portugal, 2 championnats d’Italie, 2 championnats d’Angleterre et 1 championnat d’Espagne), qui a géré les plus grandes stars. De plus, il aura mérité le petit surnom « The Special One » que personne n’ose lui enlever. Enfin, le petit nouveau et non des moindres, Mr Simeone. Lui aura carrément façonné un groupe en trois ans le menant au titre en Coupe du Roi, l’installer dans la course au titre en Liga et surtout en le qualifiant pour le dernier carré de la Ligue des Champions.
Outre leurs trophées, c’est plutôt leur style qui interpelle. Mourinho aime le spectacle, il désire que la lumière soit sur lui pour épargner ses joueurs. Alors il va multiplier les interventions douteuses voire calomnieuses. Guardiola, c’est la classe à l’état pur. Pas un mot plus haut que l’autre. Chacun sait ce qu’il a à faire. Cependant, il sait se montrer surprenant jusqu’à casser les codes (comme en finale de Ligue des Champions, où il a interrompu l’échauffement de sa troupe pour montrer une vidéo qui aura l’effet escompté).
Deschamps et Simeone représentent une « grinta », une envie de gagner débordante. Tous deux sont des entraîneurs à l’énergie qui se donne presque autant que celle de leurs joueurs sur le terrain.
Pour conclure, je dirai que ces quatre-là incarnent une nouvelle façon de coacher qui diffère de celle de leurs illustres aînés que sont Wenger, Ferguson, Ancelotti ou encore Capello.
Ces derniers ont aussi gagné avec d’autres caractéristiques, un autre savoir-faire mais ce qui compte est le résultat. La seule chose à retenir est de posséder quelque chose en plus pour durer comme ils le font.
Bien entendu, cette liste d’entraineurs n’est pas exhaustive. On peut rajouter à ces noms : Klopp, Rodgers, Ranieri….
Mahamadou Lamine Sagna, sociologue sénégalais, s’intéresse au symbolisme des échanges et de la monnaie.
Après des études de commerce, d’ethnopsychiatrie et une thèse de sociologie en 1997 à l’université de Caen sur le rapport des pauvres à l’argent et à La Poste en France, il a enseigné à Nanterre, puis à l’université du Maryland aux Etats-Unis (2000-2002), avant de rejoindre la prestigieuse université de Princeton (2002-2011).
Il y a donné des cours sur « la monnaie et la religion », mais aussi, avec un astrophysicien nigérian, sur la « science et les technologies appliquées au développement » dans les départements d’études africaines et d’études africaines-américaines.
Voilà quinze ans qu’il travaille sur l’Afrique et la globalisation, l’exclusion, ainsi que le rapport entre « monnaie, religion et immigration dans le cas des Sénégalais de New York ».
Il navigue depuis 2011 entre New York, Paris, la Normandie et Dakar, où il organise tous les deux ans des conférences dénommées Homecoming, dans le cadre de l’association qu’il a fondée et qu’il préside, Rencontre des Sénégalais pour une organisation utile des ressources de la communauté expatriée (Re-Source/Sununet).
L’objectif : contribuer de manière concrète au développement du Sénégal, avec le soutien de la diaspora. Ce qui ne l’empêche pas de porter un regard critique sur ses deux ports d’attache, le Sénégal et la France.
Pourquoi avez-vous quitté la France pour les Etats-Unis ?
Mahamadou Lamine Sagna : Par hasard. J’avais un mentor, le sociologue américain Richard Brown, qui m’a invité à donner des cours à l’université du Maryland. Ensuite, la sociologue américaine la plus connue sur les questions de monnaie, Viviana Zelizer, m’a invité à Princeton, où le professeur Cornel West m’a incité à rester.
Que ressentez-vous chaque fois que vous faites un voyage New York-Paris ?
Un sentiment d’altérité qui me fait réfléchir sur la relativité et l’universel. Je suis toujours heureux de retrouver des rapports interraciaux très naturels en France, sur le plan individuel.
Aux Etats-Unis, c’est plus facile de trouver un logement et un travail quand on est noir, et sur le plan professionnel, on peut vous faire confiance d’une manière extraordinaire… Mais les relations entre personnes sont faibles, il y a peu de liens d’amitiés. Je connais des Américains blancs qui n’ont pas d’amis.
En France, c’est le contraire : c’est plus difficile de trouver un travail et la plupart des gens brillants n’ont pas d’opportunités. Mais se faire des amis français, c’est naturel.
Pourquoi n’êtes-vous pas resté enseigner en France ?
Je faisais récemment la réflexion à un universitaire français dans une conférence à Paris : pourquoi si peu de départements d’études africaines dans les universités françaises ? Il m’a répondu qu’il y en avait un à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) !
Aux Etats-Unis, la plupart des enfants de familles aisées prennent des cours en option dans les départements d’études africaines, parce qu’ils savent que l’Afrique, c’est l’avenir. La France est censée faire mieux, mais elle ne fait rien.
Autre chose : dans les départements d’études africaines, aux Etats-Unis, entre 15% et 20% des professeurs sont africains. En France, on compte très peu de spécialistes qui viennent du continent.
Faut-il y voir du racisme ?
Je préfère parler, comme Cornel West, d’un nihilisme sentimental ou paternaliste de la France, qui fait que ce pays ne voit pas le potentiel des Africains.
Il y a un refus de reconnaître des réalités sociales, par exemple le fait que des Africains puissent avoir autant de compétences que les autres et avoir eux-mêmes dépassé les questions raciales.
Tout se passe comme si les Africains étaient sympas, mais incapables de faire des analyses. Je ne suis pas sûr que ce soit du racisme. Le problème, c’est plutôt qu’on n’a pas quitté le colonialisme.
Il reste des « habitus » comme dirait Pierre Bourdieu, qui jouent de manière inconsciente. Même quand on est face à des gens bien disposés, même quand on a des relations personnelles poussées, il existe en France une forme de violence symbolique qui agit sur la structure mentale.
Il s’agit de croyances collectives qui permettent de maintenir des hiérarchies, de véhiculer des mécanismes de domination, et qui aboutissent à des pensées du type : les femmes ne sont capables que de faire que telle ou telle tâche, les Africains peuvent nous aider à faire de l’anthropologie, mais pas de la science ou de la technologie.
Pourtant, le système de paiement par téléphone mobile (M-Pesa au Kenya) a été imaginé et créé par un jeune Sénégalais qui vit aux Etats-Unis. Il est allé voir les autorités du Sénégal, qui ne l’ont pas écouté, et il a commencé en Ouganda et au Kenya.
Pourquoi n’a-t-il pas été pris au sérieux au Sénégal ?
A cause de cet effet miroir entre la France et les pays francophones, qui fait que le paternalisme français est intériorisé par les Africains eux-mêmes.
Du coup, tous les Africains francophones qui sont passés par les Etats-Unis et ont fait une rupture avec ces modes de pensée se sentent mieux considérés en Afrique anglophone. Beaucoup d’entre eux travaillent au Kenya, en Ouganda, au Rwanda.
En tant qu’expert sénégalais, on peut faire une proposition au Sénégal, mais on sera toujours moins écouté que le confrère français. C’est le complexe du colonisé.
Quand je vais à Dakar, je parle dans la presse de Sénégalais qui vivent au Sénégal et qui mènent des travaux très intéressants, mais ne sont pas reconnus…
Par exemple, l’architecte Cheikh Mbacké Niang est étudié pour ses réalisations à l’université de Princeton, mais il est inconnu chez lui au Sénégal.
De même, une ferme « intelligente » a été lancée à Gorom, près de Rufisque, par un professeur de physique à l’université de Dakar, Aboubaker Beye, qui produit sa propre énergie et fabrique de l’huile essentielle de baobab, sans aucune subvention et très peu d’intérêt local.
Les idées africaines doivent être recyclées par l’Occident en général et la France en particulier pour être reconnues par les Africains !
Qu’est-ce qui fait la différence entre l’Afrique francophone et anglophone ?
La colonisation britannique n’a pas été assimilationniste. Le terreau pour l’autonomie y est plus favorable. Le problème pour l’Afrique francophone n’est pas d’entrer dans l’Histoire, comme l’a dit Sarkozy dans son discours de Dakar, mais plutôt d’en sortir !
Les Africains francophones sont toujours dans la dynamique post-coloniale, alors qu’on n’est plus dans la même temporalité avec la globalisation.
Que pensez-vous des lamentations qu’on entend toujours en Afrique francophone contre l’ancienne puissance coloniale ?
C’est stérile et j’y vois de la malhonnêteté intellectuelle. Un nombre important d’intellectuels africains qu’on peut à mon avis qualifier de glandeurs perpétuent la « Françafrique » sans le savoir.
On peut critiquer la France, la Françafrique, les privatisations, la façon dont les télécoms au Sénégal ont été vendus à Orange avec la complicité de la Banque mondiale, alors qu’ils n’avaient pas besoin d’être privatisés…
On peut condamner la France sur bien des points mais c’est malhonnête de le faire sur son intervention au Mali. En 24 heures, les islamistes pouvaient prendre Bamako. Ils ont cassé les monuments de Tombouctou. Comment critiquer ceux qui viennent sauver ce qu’on revendique ? Dans la politique africaine de François Hollande, je ne vois pas quel est l’acte condamnable pour l’instant.
Quid de l’intervention française en Côte d’Ivoire ?
C’est plus compliqué : le Conseil constitutionnel a validé les élections, sans le faire sous la contrainte ou la violence. Dès lors, je ne vois pas pourquoi les Nations unies peuvent intervenir, au-delà de cette instance suprême.
Sur le fond, je pense que l’histoire donne raison à Léopold Sédar Senghor plutôt qu’à Félix Houphouët-Boigny. Il fallait plus insister sur la culture que l’économie après l’indépendance. Si on pense construire le citoyen à partir de l’économie, on prend le risque de la violence, puisque l’économie porte de la violence en elle-même, dans la mesure où elle repose sur l’accumulation, qui engendre des inégalités et des frustrations.
La primauté de l’économie a failli l’emporter au Sénégal avec Abdoulaye Wade, mais heureusement, Senghor a posé les bases : ce qui est important, c’est le vivre ensemble, l’homme, la culture.
Si le Sénégal avait été centré sur les questions économiques, personne ne se serait soulevé en 2011 pour défendre la Constitution.
Du mercredi 16 au vendredi 18 avril, l’Institut d’études politiques de Paris met le continent africain à l’honneur. Organisée depuis cinq ans par l’ASPA -Association de Sciences Po pour l’Afrique-, la Semaine Africaine s’articule cette année autour du thème « AFRICA 2.0 : L’Afrique passe à la vitesse supérieure. ». AfrokanLife vous donne un aperçu des différents événements de la semaine.
Jeudi 17 avril, l’équipe AfrokanLife a assisté à la projection du documentaire « Les Marches de la Liberté », suivi d’un débat avec la réalisatrice du film, la journaliste et militante associative Rokhaya Diallo. Trente ans plus tard, quel est l’héritage laissé par la « Marche pour l’Égalité et contre le racisme », appelée par les médias « Marche des Beurs » ? Tel est le fil conducteur de ce documentaire qui essaye de décrypter les évolutions de la société française suite à cet événement survenu en 1983.
Le film se concentre sur la venue de dix jeunes américains et leur regard sur la question de l’égalité en France. A travers de nombreuses rencontres, ceux-ci tentent de comprendre les différences entre France et États-Unis en dressant un parallèle entre les deux pays et leur façon de traiter la mémoire de la lutte contre le racisme.
Dès les premières minutes du film, le ton est donné avec les images du célèbre discours de Martin Luther King, « I have a dream », prononcé le 28 août 1963 à Washington D.C. lors de la Marche organisée par le mouvement des droits civiques. La marche est restée célèbre, l’homme aussi. En France, les Marches de 1983 à 1985, sont moins connues et leur instigateur principal Toumi Djaïdja, alors président de l’association SOS Avenir Minguettes, l’est encore moins. Première stupéfaction pour la délégation américaine qui estime que pour préserver le souvenir de ces marches, il faut se souvenir d’un leader.
La Première Dame Valérie Trierweiller, la Garde des Sceaux Christiane Taubira apparaissent dans le film, tout comme la vice-Présidente du Sénat et sénatrice de Paris, Bariza Khiari. Cette dernière, femme, franco-algérienne, musulmane, semble avoir dépassé de nombreuses « barrières » pour être au niveau où elle se trouve aujourd’hui. Celle qui se dit « farouchement républicaine et sereinement musulmane », ne peut s’empêcher pourtant de regretter que les réussites des minorités en France soient avant tout des réussites individuelles et pour dépasser cela « il manque toujours une réelle volonté politique ».
Autre rencontre passionnante, celle avec Maboula Soumahoro, maître de conférence à l’Université de Tours, docteur en langues, culture et civilisation anglophone. Son parcours étonnant entre Côte d’Ivoire, région parisienne et États-Unis lui a appris que son profil atypique pouvait être selon l’endroit où elle se trouvait une richesse ou une faiblesse.
Toutes ces personnalités, aux parcours très différents sont des témoins de l’évolution autour de la question sur l’identité.
A la suite de la projection du film, la réalisatrice Rokhaya Diallo nous a fait l’honneur d’être présente pour répondre aux nombreuses questions du public. La différence entre mémoire de la lutte anti-racisme en France et aux États-Unis était au cœur de la discussion modérée par Aminata Dia, responsable Communication de l’ASPA.
Rokhaya Diallo a insisté sur le fait qu’en France, pour évoquer la lutte contre le racisme, on cite toujours de grandes figures internationales telles que Martin Luther King ou Nelson Mandela, non pas parce-que les figures engagées en France n’ont pas existé mais car celles-ci n’ont pas été retenues par la mémoire collective. Aux États-Unis, les minorités étaient à l’œuvre dans leur combat et le sont toujours depuis les années 50. En France, les simples débats concernant les dénominations (par exemple le terme « issu de la diversité ») démontrent bien la difficulté qu’ont les minorités à imposer leur propre terminologie. Sans doute cela est du à de nombreuses craintes lorsqu’il s’agit d’évoquer les discriminations dans l’Hexagone : tout est en effet très vite sujet à polémique selon Rokhaya Diallo.
La réalisatrice estime que les événements survenus dans les banlieues françaises en 2005, sont sans doute le début d’un débat public sur les questions d’identité mais en aucun cas la fin du déni de la part des autorités politiques. Une des difficultés rencontrées par les associations est aussi liée à l’impossibilité, en France (contrairement aux États-Unis), d’avoir des données , des chiffres sur la base de l’anonymat concernant les minorités. Pour Rokhaya Diallo, pour lutter contre le racisme, il faut des statistiques : difficiles à obtenir dans un pays encore marqué par son histoire ; la dernière fois que l’on a compté des populations pour leur appartenance religieuse en France, c’était pour des visées négatives dont les cicatrices sont encore présentes dans la société française d’aujourd’hui.
Plusieurs thèmes sont apparus lors du débat, notamment la part des responsabilités des médias, le cinéma par exemple qui a son rôle à jouer également pour ne plus présenter des acteurs noirs, ou arabes seulement dans des rôles clichés mais qu’ils puissent tout simplement exister sur le devant de la scène sans avoir été choisi pour leurs origines.
Une vraie méconnaissance de la jeunesse française quant à l’histoire de la lutte contre les discriminations dans leur propre pays soulève la question suivante : faudrait-il mieux enseigner l’histoire des minorités en France, non pas seulement par le biais de la décolonisation, mais sous un angle plus sociologique, en mettant en avant les avancées et mouvements sociaux auxquels ont participé les minorités ?
Pour aller plus loin :
– Rokhaya Diallo a lancé sur twitter le hashtag #RacismeOrdinaire afin de sensibiliser les jeunes (et les moins jeunes) à la lutte contre les discriminations ; https://twitter.com/RokhayaDiallo
Le magazine Bloomberg a publié le 03 septembre 2013 sa liste des 50 personnes les plus influentes dans le monde. Qui sont ces 50 personnalités?
Le magazine les décrit comme suit :
Ils façonnent les économies, déplacent les marchés, mènent des transactions et changent le monde. Ils exercent leur influence en vertu de l’argent qu’ils gèrent, des sociétés qu’ils contrôlent, des politiques qu’ils adoptent et des idées qu’ils prônent. Les gens sur cette troisième liste annuelle des 50 les plus influents, qui sera publié dans le numéro d’Octobre de Bloomberg Markets Magazine, forcent l’attention comme les maîtres du système financier mondial.
Qu’en est-il de Bloomberg? C’est un groupe financier américain (Bloomberg LP) spécialisé dans les services aux professionnels des marchés financiers et dans l’information économique et financière. Elle diffuse via de nombreux médias : télévision, radio, presse, internet et livres. Ce groupe a été créé en 1981 par Michael Bloomberg, maire de New York. En 2008, le groupe employé plus de 10 000 employés répartis dans plus de 130 pays.
La liste est subdivisée en 5 catégories: les banquiers, les décideurs politiques, les gestionnaires de fonds, les « power brokers » corporatifs et les penseurs.
Comme à notre habitude sur ce blog, nous nous intéressons aux femmes. Pour chaque catégorie, nous allons donc présenter brièvement ces femmes puissantes.
• Les Banquières
Comme il fallait s’y attendre, cette catégorie est dominée par les américains (es), Bloomberg est aprés tout une compagnie américaine. Et de plus, les marchés financiers américains sont les plus sophistiqués et les plus importants au monde. N’oublions pas aussi que plusieurs banques américaines se retrouvent sur le classement des banques les plus importantes et critiques pour le systéme mondiale financier. On retrouve donc 3 femmes dans cette catégorie.
Ana Patricia Botin, CEO Santander U.K. Plc: Elle s’occupe des activités britanniques de la Banco Santander SA (SAN). A 52 ans, elle est considérée comme une leader potentielle future de toute la banque. Elle est la fille aînée du Chairman Santander Emilio Botin.
Isabelle Ealet co-chef des Securities chez Goldman Sachs Group Inc. : A 50, elle est la femme cadre de plus haut rang à Goldman. Elle partage sa responsabilité avec Pablo Salame des ventes et négociation. Son groupe génère la majorité du chiffre d’affaires de l’entreprise.
Ruth Porat Chef administrateur et financier chez Morgan Stanley:Sous la direction de Mme Porat, le stock de Morgan a surperformé le stock de Goldman Sacchs.
Une petite mention spéciale pour notre cher Canada, Le CEO de la RBC est la seule banque canadienne nommée dans ce classement (C’est un homme!)
Gordon Nixon, Premier et chef de la direction: RBC est la plus grande des entreprises canadiennes qui se classent régulièrement dans le haut de la liste des banques les plus solides du monde dans Bloomberg Markets. Nixon, 56 ans, a approuvé l’idée qu’un bouchon sur l’endettement est une bonne façon de garder les banques en toute sécurité.
• Les décideurs politiques
Bloomberg précise que cette catégorie exclut les chefs d’États. Elle se concentre plus sur les fonctionnaires, les gestionnaires de Banque centrale et les membres du cabinet ministriel, puisqu’en réalité c’est eux qui font le travail.
Mary Jo White, Chairman, Securities and Exchange Commission (S.EC) américaine
Ngozi Okonjo-Iweala, Ministre des Finances, Nigeria : Une mention spéciale pour l’Afrique. Dans le milieu de la finance, Mme Okonjo-Iweala est la femme la plus connue d’Afrique. De par son parcours scolaire extraordinnaire et aussi par son leadership a la tête d’un pays comme le Nigeria. Rappelons aussi, qu’en 2012, elle s’était présentée comme candidate à la présidence da la Banque Mondiale.
• Les gestionnaires de fonds
Helena Morrissey CEO Newton Investment Management: Elle supervise plus de 50 milliards de livres à la branche du UK de la Bank of New York Mellon Corp. A 47 ans, elle a construit une chaire tyrannique d’égalité des sexes. Son Club 30 percent vise les administrateurs de sociétés féminins.
Mary Erdoes chef de la direction de JPMorgan Asset Management : Elle gére $ 2,2 trillions chez JPMorgan. Elle a fait de la banque une force dans des fonds communs de placement et de retraite.
Dominique Senequier chef de la direction d’Axa Private Equity: Elle a construit un géant à l’intérieur assureur français Axa SA. Les actifs sous gestion étaient de 32 milliards.
• Les power brokers » corporatifs
Marissa Mayer, Présidente et chef de la direction, Yahoo
• Les penseurs
Esther Duflo, professeure en Économie du développement, Massachusetts Institute of Technology
Sheryl Sandberg, Chef des opérations, Facebook, A 44 ans, elle est devenue une leader sur l’égalité des sexe dans la suite exécutive.
Cette liste de 50 personnalités compte au total 13 femmes. Que pensez-vous de cette liste?
Consultez l’article au complet ici: http://www.bloomberg.com/news/2013-09-03/most-influential-50-s-new-names-show-shakeup-bloomberg-markets.html
What to expect in African literature during 2014? Here is a quick look at what is on the market right now and what to expect in the upcoming months.
Please note that this list has been limited to 10 items to make it easier for the reader
Foreign Gods Inc by Okey Ndibe
Okey Ndibe’s novel tells the story of Ike, a New York-based Nigerian cab driver who sets out to steal the statue of an ancient war deity from his home village and sell it to a New York gallery. Despite a degree in economics from a major American college, his strong accent has barred him from the corporate world. Forced to eke out a living as a cab driver, he is unable to manage the emotional and material needs of a temperamental African American bride and a widowed mother demanding financial support. When he turns to gambling, his mounting losses compound his woes.
Dust by Yvonne Adhiambo Owuor
Yvonne Adhiambo Owuor novel is about a splintered family in Kenya—a story of power and deceit, unrequited love, survival and sacrifice. Odidi Oganda, running for his life, is gunned down in the streets of Nairobi. His grief-stricken sister, Ajany, just returned from Brazil, and their father bring his body back to their crumbling home in the Kenyan drylands, seeking some comfort and peace. But the murder has stirred memories long left untouched and unleashed a series of unexpected events
Découvert il y a quelques mois déjà sur twitter, Happy Jesse Ndongo est l’homme derrière Smile Charity.
J’ai trouvé les activités de ce Camerounais d’à peine un peu plus de 20 ans assez remarquables. Il constitue une vraie source d’inspiration et généralement quand on le rencontre on se dit “C’est vraiment lui? Il est si jeune!”. Il a accepté de nous parler de sa fondation et de ses projets pour votre plaisir.
Bonjour Jesse, dis nous d’où t’es venue l’idée de créer le concept de Smile and Charity?
Bonjour Afrokanlife. Alors, j’organisais très souvent des repas et sorties avec des orphelins non loin de Midrand, la ville où j’ai étudié en Afrique du sud. Je me suis donc rendu compte que d’un coté il y a toutes ces personnes dans le besoin et d’un autre coté ces jeunes qui ont envie d’aider mais ne savent pas comment s’y prendre. C’est à partir de cet instant que j’ai décidé de fonder Carlton Smile Charity qui deviendra un pont entre les deux.
Qu’est ce au juste Carlton Smile Charity ? Un état d’esprit ? Une manière de vivre ? Une association ? Une ONG ?
Carlton Smile Charity est une fondation Panafricaine qui assiste les orphelins au niveau des besoins essentiels qui a pour mission d’amener tous les Africains à devenir des “Smile Donors”.
Des “smile donors”?
En fait un Smile donor est une personne qui se soucie de son prochain, une personne qui sait vivre en harmonie et comprend que nous nous devons de travailler ensemble pour un avenir meilleur. Nos actions caritatives visent en priorités les orphelins parce qu’ils n’ont pas de parents, mais nous voulons justement amener le continent à comprendre que nous sommes tous des pères, mères, frères et sœurs. Le problème en Afrique n’est pas le manque de moyen, mais simplement le manque d’amour. C’est seulement en apprenant à vivre ensemble que nous pourrions émerger ensemble.
Mais, n’est ce pas paradoxal de dire qu’il y a un manque d’amour en Afrique? Vu que les Africains sont connus pour être très chaleureux. D’ailleurs ne dit on pas qu’en Afrique l’enfant n’est pas seulement celui de ses géniteurs mais celui de tout le voisinage/village?
Ca se dit, MAIS au fil des années, au fur et à mesure que l’on essaie d’être de plus en plus “développé” en copiant les habitudes de l’occident, on perd nos valeurs à nous. Quand un africain fait quelque chose de remarquable, on dit très souvent qu’il fait “comme un blanc”. BUT WHY?! Regardez le printemps arabe, la République Centre Africaine ou encore le Soudan et dites moi si tout ça est amour ? J’ai très mal quand j’ imagine ce que ces Africains ont traversé parce que c’est ma mère, mon père, et mes sœurs qui ont souffert dans tous ces combats. Donc oui, si on veut construire et ne pas avoir peur qu’une guerre détruise tout demain, si on veut vivre ensemble, si on veut coopérer, l’amour doit être le mot d’ordre comme au bon vieux temps.
Parle nous de la “smile campaign” ?
La Smile Campaign était un peu la campagne de lancement de la fondation. Des bracelets vert citron en caoutchouc avec l’imprimé “Smile donor” ont été vendus à des jeunes par nos équipes dispersées a travers le monde. En ce moment précis il y a un peu plus de 700 personnes qui portent leur “Smile Band”. C’est une campagne à deux volets. D’abord la levée de fonds: l’argent obtenu à travers cette vaste opération sert à financer les activités de la fondation sur le continent. Ensuite la prise de conscience: elle s’articule autour du choix de couleur du bracelet et le label “Smile Donor” inscrit dessus. En effet le vert est une couleur qui nous fait directement penser à la nature. Il représente le naturel, la fraicheur, l’équilibre mais il peut également représenter l’optimisme, la jeunesse, le calme, le bonheur, l’énergie, l’harmonie, la réussite, la permission et la sérénité. Cette couleur cadre donc parfaitement avec la vision de CarltonSmile charity pour l’Afrique. Et pour ce qui est de l’inscription, elle invite la personne qui porte le bracelet à littéralement être un “donneur de sourire”. La vie nous mène dans tous les sens mais avec le sourire on traverse les ténèbres et inspire les autres aussi à toujours aller de l’avant.
Quels sont les projets de la fondation ?
Alors, l’équipe d’Afrique du sud organise une fête de pâques dans quelques semaines. Au Gabon et au Zimbabwe se tiendront des causeries éducatives d’ici le mois prochain aussi. On ne veut pas seulement nourrir le ventre mais surtout le cœur et le cerveau des Hommes. Au Cameroun, nous avons planifié une visite dans un hôpital de la ville de Douala avec des orphelins. Les enfants feront des dons aux malades histoire de leur faire comprendre que l’on reçoit mais c’est encore plus important de toujours donner. En début Mai, il y’aura le lancement d’une campagne au Cameroun appelée “Smile box”. Cette campagne a trois objectifs :
1 – Levée de fonds : Des petites caisses seront placées a la sortie de certains grands magasins dans la ville de Douala et Yaounde. Nous allons ensuite faire une communication media pour dire aux populations des deux villes de bien vouloir y mettre une ou deux pièces après leurs courses. Elle va durer trois mois et donc en début Septembre, nous allons acheter des fournitures scolaires qui seront offertes à des orphelinats à Douala, Yaounde, Buea et Bamenda.
2 – Coaching Scolaire : Pendant notre communication à travers les médias, nous allons inviter les Camerounais qui ne pourront pas faire le geste financier à localiser un orphelinat dans leur quartier et y aller tout au long de l’année scolaire pour assister les jeunes avec leurs devoirs ou n’importe quelle difficulté scolaire à laquelle ils feront éventuellement face.
3 – Collecte d’infos : Comme je le disais au début, il y a pas mal de gens qui veulent aider mais ne savent pas toujours comment s’y prendre. Le problème c’est tout simplement le manque d’informations. Nous allons donc nous arranger à récolter les informations de base tel que les nom, nombre d’enfants, emplacement et contact des orphelinats. Ces informations seront disponibles sur notre site internet. Donc si vous êtes en Allemagne et que vous voulez aider des enfants à Ebolowa, vous allez sur le site (qui est en construction), faites votre choix de pays, de la région et vous aurez une liste à partir de laquelle vous allez pouvoir faire votre choix et directement entrer en contact avec eux.
Qu’est ce qui différencie Carlton Smile Charity des autres associations qui œuvrent pour les orphelins ?
Tout d’abord, nous ne sommes plus une association mais une fondation. CarltonSmile Charity est une fondation qui a assisté près de 500 orphelins à travers le continent sans aucun sponsor. Nous ne focalisons pas sur le don matériel mais nous offrons une expérience à ces jeunes. Si vous avez 10. 000 Francs CFA et vous offrez à un enfant une balade en ville où il pourra faire quelques tours de manège et moi avec ce même montant j’offre un sac de riz, qui pensez vous que l’enfant oubliera plus facilement ? Quel geste aura plus d’effet sur sa personne ? Nous amenons ces enfants à sourire, et à rêver. Toutes nos activités sont financées de manière participative par des Smile Donors qui sont pour la plupart des étudiants de moins de 30 ans. Amener la jeunesse à comprendre que nous pouvons être la solution a nos propres problèmes. On n a pas toujours besoin de sponsor pour mieux vivre, l’on peut se serrer les coudes. On a tous quelque chose à offrir au monde, si ça ne vient pas de ta poche, ça peut très bien venir du cœur.
Quel bilan tu fais un an après le début de l’aventure?
Un bilan D’amour. Je suis fier d’avoir pu inspirer de jeunes Africains à travers le continent à croire en cette vision d’un continent en paix. Des jeunes qui comme moi ne sont pas forcement “riche” mais n’hésite pas une seconde à partager. Content d’avoir pu rédiger un livre aussi qui pourra inspirer encore plus de personne des quatre coins du continent pour que nous puissions tous travailler ensemble pour construire et ne plus jamais détruire.
Carlton Smile Charity existe déjà dans combien de pays africains ?
CarltonSmile Charity est actif au Cameroun, en Afrique du sud, au Gabon et au Zimbabwe. 🙂
Qu’est ce qui te motive ? Qu’est ce qui te pousse à ouvrer pour les orphelins ?
L’Afrique m’inspire, l’Afrique me passionne. Nos grand parents ont œuvré pour nous offrir un continent libre. C’est maintenant notre devoir de construire ce continent, ce beau continent. Nous ne pouvons pas construire sans amour, nous ne pouvons pas construire sans comprendre que nous avons tous un rôle à jouer. Comme je disais, les orphelins sont ceux que nous assistons principalement mais nos actions visent à inspirer les Africains, à changer sinon améliorer les mentalités. Arrêtons de penser que l’on a toujours besoin de dons des organismes internationaux pour pouvoir émerger. Je dis NON! Comme Sankara disait “L’aide doit aider l’aidé à se passer de l’aide” et pour l’instant ce n’est pas toujours le cas. Nous devons être la solution à nos propres problèmes. Nous avons tous un rôle à jouer dans cette construction, y compris ces orphelins.
Quelles sont les difficultés auxquelles tu fais face ?
J’ai toujours du mal à répondre cette question parce que je vois tout problème comme une opportunité. Dans mon dictionnaire, ces deux mots sont des synonymes. Le manque d’argent par exemple a été un frein mais c’est exactement ce qui m’a amené à comprendre que l’on n’a pas toujours besoin des sponsors, que les orphelins n’ont pas toujours besoin des biens matériels mais simplement de chaleur, d’affection. Quelqu’un qui vient passer la journée avec toi, avec qui tu rigoles, à qui tu racontes ta journée. Une autre difficulté serait les mentalités. Les gens sont méfiants, ils se disent que c’est trop beau pour être vrai et pourtant c’est ainsi que le bon Dieu a créé ce monde. Tout vrai et tout beau. Ramener les Africains à comprendre la simplicité de l’acte. Vous savez, on ne fait pas vraiment de dons, mais c’est surtout le sens du partage. J’ai 1.000 francs CFA pour manger à midi et au lieu de prendre un sandwich assez cher, je préfère changer mon menu pour pouvoir partager.
Parle nous du livre que tu écris en ce moment
Il s’intitule “The WHAT, WHY and HOW of Charity”. Le titre en dit beaucoup. C’est ramener les africains à comprendre la simplicité de la chose, comme je disais tout à l’heure. On n’a pas toujours besoin d’être “riche” pour partager, ou aimer son prochain. J’explique aussi dans ce livre l’importance de l’acte et finalement, le comment de la chose pour aider mes frères, sœurs et parents Africains à comprendre comment on peut aider son prochain de la manière la plus simple et la plus belle qui existe. Vous savez on pense que le mot “charité” veut dire “donner”, mais non. Charité veut dire AMOUR et donc le don se fait par amour. Le partage se fait par amour. La construction d’un continent se fait par amour et ainsi de suite. C’est par amour que l’on pourra construire un continent dont nos ancêtres et petits fils seront fiers.
Si je te dis Afro inspiration tu me réponds ?
Thomas Sankara et Nelson Mandela.
Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Je vais conclure sur ces mots de Pascal Obispo que vous verrez sur la photo avec des sourires de différents “smile donors” du continent et merci pour cette occasion qui m’a été donnée de m’exprimer sur votre plateforme.
Je pourrai dire sans me tromper que le mot que nous entendons le plus est « stress »
– Je suis stressé par la société et ses us et coutumes
– Ce boulot est stressant
– Je stresse pour mes examents
– Etc.
Lorsque nos ainés nous entendent dire à quel point la vie est stressante ils ne peuvent s’empêcher de rire « ma chère tu viens à peine de savoir parler et marcher, ne cherche pas ce qui va te dépasser et profite de ta jeunesse » . Une fois j’ai eu droit à “Ma chérie tu veux danser plus vite que le rythme de la musique”. Après vous me direz que c’est plus facile à dire qu’à faire, que les réalités ne sont pas les mêmes qu’à leur époque (je suis la première à le dire d’ailleurs). Mais en faisant le tour des conseils de vie que les ainés donnent souvent, il y en a pas mal qui reviennent. J’ai pensé à en faire une liste et à la partager avec vous Kan People.
1- A Dieu tu t’en remettras : Nous ne croyons certes pas tous en Dieu mais nous croyons tous en quelque chose, une force supérieure qui nous transcende et nous dépasse. Cette croyance nous permettrait de dépasser certains tourments de la vie
2- Ta propre personne tu aimeras : Aime-toi toi-même, les autres ne t’en aimeraient que plus, c’est bien connu
3- De tout tu riras : Trouve des raisons de rire même si tu estimes qu’elles sont bêtes (surtout si tu estimes qu’elles sont bêtes)
4- A la viande tu préféreras le poisson : Mange plus de poisson et moins de viande, il en va de ta santé
5- Sainement tu vivras : Procède à de grands changements dans ta vie, arrête la cigarette par exemple
6- De vieillir tu n’auras pas peur : C’est tout naturel. Dis-toi que plus tu prends de l’âge, plus tu gagnes en expérience
7- Ton lit tu honoreras : Dors suffisamment mais pas trop néanmoins. Entre 6 et 8 heures c’est l’idéal. Si c’est moins le corps va lâcher, si c’est plus le corps va paresser
8- Le sport tu pratiqueras : Pratique une activité sportive régulière. Tu te sentiras mieux dans ta tête et dans ton corps
9- De la marche tu affrioleras : Va faire tes courses à pieds (au moins pour acheter du pain). Ca fait du bien de marcher.
10- Les escaliers tu privilégieras aux ascenseurs: Déjà tu es sûr de ne pas être bloqué avec 8 personnes et pas assez d’air pour tout le monde
11- La télé tu éteindras : selon une étude de l’Université de Queensland en Australie, passé 25 ans, chaque heure de télé que nous nous accordons réduit notre espérance de vie de 22 minutes.
12- Les infos tu suivras : Même si les nouvelles sont très souvent déprimantes, aller à la quête d’informations est essentiel quelque soit le canal (télévision, radio, internet, journaux, etc)
13- De ta chute tu te relèveras : pour revendiquer une quelconque expérience après moults echecs, seul comptera le nombre de fois où tu t’es relevé. Et puis tes échecs ne sont pas vraiment des échecs mais des exemples concrets de ce que tu ne dois plus faire
14- De la nourriture tu n’abuseras point : « Qui mange trop dort trop » et c’est connu que quand « Tu dors, ta vie dort »
15- Ta santé tu surveilleras : Faire des bilans de santé complet régulièrement permet de vite détecter la plupart des maladies avant qu’il ne soit trop tard
16- Ton cerveau tu utiliseras : avec les nouvelles technologies nous stimulons de moins en moins nos cerveaux à tel point que de simples calculs basiques deviennent complexes
17- Des vacances tu prendras : les vacances ont leur importance. C’est un moyen de relâcher, de se reposer après de durs efforts pour mieux reprendre par la suite.
Cette liste étant non-exhaustive ne vous gênez pas d’y rajouter tout ce que vous voudrez
PS: La femme la plus vielle du monde partage ses secrets avec vous ici http://www.santemagazine.ma/femme-vieille-au-monde-livre-secret-longevite-incroyable/
Impact de Montreal vs Sporting Kansas City: Notes de Matchs. Reginald donne ses notes aux joueurs du Bleu, Blanc, Noir après la grosse défaite de l’impact contre Kansas City.
Un match à oublier pour le onze montréalais qui est désormais la pire équipe de la ligue; aucune victoire, avec 3 points en 7 matchs et un différentiel de – 8.
Troy Perkins 3/10: Un match à oublier pour Perkins, mauvais positionnement sur le premier but de Kansas City. Ce but m’a fait penser à celui de Lamar Neagle au Stade Olympique. En retard sur le 2 ième et complètement passif sur le dernier. Il n’a pas pu éviter le naufrage montréalais.
Maxime Tissot 4/10: Un premier départ compliqué pour le jeune de l’académie. Il faut être indulgent étant donné qu’il revient de blessure mais a été beaucoup trop tendre dans ses interventions notamment sur le 3ième but.
Matteo Ferrari 4/10: Battu dans la plupart des duels, souvent pris à contre-pied, en retard sur ses interventions. Avant le match contre Kansas City, il était avec un des seuls à avoir jouer toute les minutes depuis le début de la saison, je m’interroge encore sur la raison de ce choix.
Karl W Ouimette 4/10: Tout comme le reste de la défense, il n’a pu éviter la tornade de Kansas City. Il a pu sortir du lot lors du match précédent mais l’opposition était trop forte. Les champions en titre n’ont laissés aucune chance à l’Impact.
Eric Miller 4/10: La recrue de l’Impact continue son apprentissage. Il n’a pas joué un mauvais match mais face à une puissance et avec Romero comme ailier droit, le latéral droit américain a eu beaucoup de travail à faire.
Calum Mallace 5/10: Mis à part le contre son camp en 1ière mi temps, l’Écossais a connu un match acceptable dans les circonstances. Il a récupéré 10 ballons et effectué 4 interceptions.
Patrice Bernier 4/10 En manque de rythme, le capitaine a connu un match difficile pour son premier départ de la saison. Beaucoup de revirements, et a semblé avoir de la difficulté dans l’exécution. Je l’attends encore au poste de milieu offensif.
Collen Warner 4/10: A connu un match difficile mais bon, lorsqu’on le place sur un côté, je me demande vraiment à quoi Frank Klopass’attend. Pour récupérer et défendre, pas de problèmes. Par contre quand vient le temps de créer, cela devient plus compliqué.
Justin Mapp 4/10: Un match plutôt moyen. En une mi-temps, il n’a pas eu l’influence qu’il voulait sur le match. Il est sorti à la mi temps remplacé par Andrès Romero. Si son absence se prolongeait, ça serait une lourde perte pour l’Impact.
Felipe Martins 5/10: A connu une bonne première mi temps, les actions que l’Impact a eu dans début de match ont été orchestrées par Felipe. Il a complètement disparu en seconde mi temps comme l’ensemble de l’équipe.
Marco Di Vaio 5/10: Disons qu’on l’a connu beaucoup plus tranchant dans le dernier geste. Il est sorti peu de temps après la mi temps souffrant de la cuisse. Il a remplacé par Jack McInerney.
Andrès Romero 4/10: Mis à part provoquer un revirement menant au but d’Aurélien Collin, l’argentin n’a pas fait grand chose en une mi temps. Fidèle à son habitude, il a été nonchalant et peu incisif.
Jack McInerney 4/10: Il a fait ce qu’il a pu mais face à Besler et Collin, il n’a rien pu faire.
Hassoun Camara: NN A remplacé Ferrari à la 78ième minute.
Cet article a été rédigé par Reginald Joseph du show Soccer Sans Frontières Bio de Regge : Arsenal Fan in Montreal. Thierry Henry Fan. Co-host @SoccerSansF. Once a Gooner Always a Gooner. Suivez-le sur Twitter : @henregge Ajoutez-le à votre cercle Google Plus : Reginald Joseph
La Diaspora du continent noir dans son ensemble a su franchir les frontières de régions reculées du monde poussée par l’établissement de relations commerciales ou simplement par la valorisation de sa force d’action dans la connaissance ou la main d’œuvre.
L’intégration de ce Peuple en exil a été facilitée par des valeurs d’abnégation, d’accommodation, de modération et de tolérance qui lui a permis rester en marge de la plupart des pièges du rejet par les terres d’accueil. D’aucun diraient « qu’il est comme la mauvaise herbe et qu’il pousse partout » mais je ne renchérirais pas là dessus car comme je dis « à force d’être négatif on développe des clichés ». Je continuerai plutôt à plaidoyer pour son « union dans la diversité » (fédération) qui est l’image pilote et outre-mer qui préfigure le panafricanisme tant souhaité. Doit-on pour autant voir dans cette grande Diaspora une réelle communauté? Dans l’apparence je dirais oui mais dans les faits je suis porté à croire qu’elle agit plutôt comme une ôtée de son esprit.
Il est fréquent de ne pas voir émerger de barrières majeures entre les membres de cette Diaspora lors d’évènements corporatifs qui vont jusqu’à rassembler les immigrants, toutes générations confondues, et des membres des nations issus des exodes forcés du passé. On a plus des raisons de croire que cette classe de citoyens reçus partage le même quotidien fait des stigmates de l’uniforme naturel noir, cette peau (d’origine unique) qui devient un critère discriminatoire dans les Cités industrialisés. En outre La plus grande proximité entre les membres en exil est aussi marquée par des écarts de revenus réduits. Il faut en effet un minimum de ressources tant financières que familiales pour pouvoir quitter le continent et vivre dans des Cités industrialisées où des aides sociales existent. Là où le bat blesse ce sont les individualités et le déni de son « Africanité » (Lifestyle) qui naissent de la réussite du parcours d’immigration.
Rien que le fait d’avoir un statut officiel sur la terre d’accueil est déjà une réussite en marge même de l’essor social. La mise en contact avec d’autres Diaspora issues d’autres cultures nous font voir de façon criante les efforts à fournir pour bâtir une communauté forte dont on tient compte dans les décisions sociopolitiques et économiques. Je ne cacherai pas ma vision et mon espoir de voir notre Diaspora se fédérer (et non s’unir) autour d’une identité ethnique et d’un développement économique basé sur la spiritualité (qui est notre socle commun) et l’entrepreneuriat informel ou ethnique (qui une force que nous devons revaloriser). Il me vient deux images en appui de cette vision que je partage avec vous.
Lors d’un stage dans un pays d’Afrique, il y a longtemps, je pouvais observer la secrétaire lire la bible en attendant que le chef de service lui donne une autre tâche à réaliser, voir le préposé à la garde des véhicules des employés venir dans un coin de l’établissement faire certaines de ces 5 prières quotidiennes et un des responsables revenir fatigué d’un week-end de danse traditionnelles le tout dans la plus grande harmonie : la spiritualité. Autre exemple, une mère de famille qui a un emploi de fonctionnaire mais développe un commerce (« un étalage » comme on dit) devant la maison familiale pour vendre toutes sortes de produits nécessaires à la vie des familles du quartier : l’entrepreneuriat informel.
La vie en Cité doit-elle nous affranchir de cette richesse intime au Peuple noir et aux autres de « sang noir »? Je ne pense pas et c’est ce qui me fait lever chaque matin avec la même foi. Ce n’est donc qu’une question de réconciliation avec un héritage et de réaffirmation d’une attitude simple.
Par où commencer alors? « On battit un communauté sur des actes simples dans le quotidien et non sur des pactes ambitieux avec l’avenir ». Il est souhaitable de sortir des « non » confortables aux occasions qui nous font sortir de notre voile d’immigrants qui cache qu’il peine dans son coin mais qui s’affiche à son avantage dans les grands rendez-vous. Qui n’est pas aux prises avec une dette, des choix angoissants pour couvrir les charges familiales, un sentiment de solitude ou de la sollicitude? La solidarité est une forme de proximité qui a besoin d’une simple honnêteté et de mutuelle compréhension (comprendre c’est déjà aimer dit-on). Au sein de la grande Diaspora certaines nationalités attachées à leurs traditions, cultures ou religions font montre d’une meilleure cohésion. Vivre la Diaspora est un mode de vie à part entière (un Peuple, une Terre, une Ère non circonscrits) à assumer. Je ne peux parler que de ce que j’observe et exhorter dans le sens du changement :
Oser accepter d’aider un ami à déménager même si personne n’est venu au sien; il faut bien briser la glace un jour. Ce n’est pas tout le monde qui a une famille soudée autour ni les moyens de se payer les services de déménageurs.
Ne pas avoir peur de partager son idée d’affaires avec des pairs; j’ai rarement vu un vol d’idée mais je sais qu’on sort le plus souvent enrichi d’un échange avec un autre entrepreneur qui voit les choses différemment.
Appuyer les candidatures de stages ou d’emploi d’un membre de la communauté qui a du talent sans avoir peur du qu’en dira-t-on. Les rêves brisés sont autant de destin qui ne feront pas l’histoire même de façon infime. La communauté a besoin d’émulation!!!
Consommer des produits d’artisans de la communauté. Vous pouvez commander avant de passer si le service est si lent. Troquer de temps à autre vos céréales matinales pour la bouillie de mais ou de tapioca; Vous ne représentez certainement qu’un faible pourcentage de la clientèle de la multinationale mais toute la raison d’être de l’artisan ethnique.
…
Quand commencer? Vous avez déjà commencé rassurez-vous et je vous remercie d’avoir lu cet article jusqu’au bout. La prochaine étape est de ne pas se laisser glisser dans le refus facile d’agir qui nous fige dans l’individualité et ce déni de « l’africanité » par lequel d’autres communautés nous identifient et que nous endossons trop souvent. La correction est possible : l’Afrique est une terre de paix et de richesse tant intérieure qu’extérieur minée par de nombreuses disparités entretenues ou non. Nous portons nos valeurs avec nous en tant qu’ambassadeurs de ce continent dans les grandes Cités industrialisées. Ainsi donc pensez-vous vivre la Diaspora comme une ôtée de son esprit ou avec un esprit de communauté?
A vous de choisir…
« N’ayons pas peur du changement; c’est la preuve que nous existons »
Arnaud Segla M. Sc., M. Sc. A., CAPM. Consultant en gestion de projets et ingénierie d’affaires spécialisé dans l’entrepreneuriat ethnique. J’organise et anime des activités professionnelles et accompagne plusieurs entrepreneurs dans l’atteinte des objectifs de leur projet d’affaires.
J’imagine un client dans une agence de communication face aux dirigeants de cette dernière à qui on poserait la question suivante « Alors vous voulez buzzer ? » sans cacher la ressemblance avec l’autre mot commençant par B****.
Caricaturons encore plus, disons que nous sommes dans une agence hyper branchée, tout le monde est beau et cool, on se tutoie parce que voilà c’est anglo-saxon, la nouvelle méthode américaine pour que le client puisse se lâcher . Ça donne donc un « Alors tu veux buzzer ? », forcément le client répond « oui », qui répondrait non ? Tu ne vas pas dans une maison close à Macao pour faire des claquettes.
Mais avant d’approfondir le sujet, qu’est ce que le buzz? Tout le monde en parle, mais si on demande à chacun de nous donner une définition, il est certain qu’on aurait des réponses différentes.
Néanmoins si on devait donner une définition rapide du buzz, on pourrait en parler comme du bouche à oreille provoqué par un évènement, une offre ou un produit. A l’échelle numérique, le buzz est créé par les internautes, les bloggeurs, les twittos (genre les influents) qui vont partager un sujet, en parler, parfois à outrance, d’où le mot « buzz », ce bruit provoqué par les abeilles et les guêpes qui a tendance à nous agacer, mais qui suscite quand même notre intérêt, parce que si personne n’aime être à proximité d’une abeille on aime toujours savoir où elle se trouve. Mais à force de trop s’approcher on finit par se faire piquer. Se faire piquer par la fièvre du buzz, de parler à notre tour du sujet qui fait le buzz, même si c’est pour dire qu’il faudrait arrêter de parler de ce sujet, contribue au buzz.
On remarquera donc que faire le buzz pour une marque c’est une belle aubaine. Un plus car faire le buzz c’est déjà s’assurer de toucher une cible, peut être pas celle visée au départ mais au moins on touche des personnes. C’est toujours mieux que rien.
Mais si les internautes parlent des marques, ce n’est pas toujours de manière positive, ce qui a donné lieu à ce que l’on nomme désormais le bad buzz. Qu’est ce que le Bad Buzz ? On ne va pas intellectualiser le phénomène mais le bad buzz c’est tout simplement quand une marque ou une personne communique puis les internautes ne sont pas contents, parce qu’il trouve ça nul « Vous avez vu la dernière pub de X ? C’est de la bip, ils ont trop pas respecté les X » (le tweet du twitto pas content).
Dit comme ça, le bad buzz semble comme la chose à éviter pour toute marque, enfin en apparence.
Pourquoi en apparence ? Ce que je vais dire plus bas n’engage que moi mais bien évidemment je vais apporter les précisions nécessaires à mes dires.
Aujourd’hui on a l’impression que les marques ou plutôt les agences derrière les campagnes n’ont plus peur de faire du bad buzz. Pourquoi ? Tout simplement parce que le but dans la communication, c’est de créer une émotion. Certains communicants le disent, vaut mieux qu’on parle de moi en mal, plutôt qu’on ne parle pas de moi. On va me dire que je raconte n’importe quoi, puisqu’après un bad buzz il y a des dégâts, l’image de marque est touchée et il faut redorer le blason. Mais moi je répondrais, tout benef’ pour l’agence. Je veux dire tu t’occupes d’une campagne, celle-ci buzz, peut être négativement, mais au final il faut redorer le blason, du coup la marque fait appel à qui ? Probablement à la même agence une fois de plus pour réparer les dégâts, bah oui pas folle la guêpe (qui buzz).
Comment ça vous n’êtes toujours pas convaincu par ce que je raconte. Prenons donc quelques exemples. Vous allez me dire que les dernières campagnes d’affichage de DARTY, les mecs ne savaient pas qu’ils allaient avoir des retours négatifs ?
Bon autre exemple la campagne d’affichage Numéricable et ses phrases sexistes ? Non ?
Au bout d’un moment on devrait avoir compris que phrase sexiste sur internet = bad buzz. C’est quasiment automatique, donc toute personne qui utilise cette formule sait à quoi s’attendre.
Puis au final même si le bad buzz peut être dangereux en terme d’image pour une marque, ça n’a pas forcément le même effet sur les ventes. Vous savez les émotions des hommes sont souvent éphémères. Aujourd’hui on déteste, mais si demain ils ont un produit qui me plait, je suis prêt à fermer les yeux. La question c’est aussi, est ce que ceux qui propagent souvent les bad buzz sont souvent les consommateurs finaux ? Je suis certain que dans la plupart des cas non. On peut prendre les cas extrêmes comme Guerlain par exemple, eux par contre ils ont eu un bad buzz indépendamment de leur volonté qui a duré plusieurs semaines même IRL (In Real Life), pourtant est ce qu’ils ressemblent à une entreprise en perte de vitesse ?
Mis à part ce dernier exemple, pourquoi je suis tenté de croire que les communicants sont plus intéressés par un bad buzz que par un « good buzz » ? En tout cas en ce qui concerne le 2.0 ? Tout simplement à cause de la notion de trafic et de flux. Aujourd’hui avec les réseaux sociaux on n’est plus à la recherche de la quantité, que de la qualité. Qu’est ce qui va susciter le plus de like sur facebook, ou sinon le plus de commentaires, le plus de tweets ou le plus de hashtags ?
Autre problème avec internet, c’est que lorsqu’on tient un site et qu’on veut se faire de l’argent, l’un des moyens les plus sûr est d’avoir des annonceurs. Pour avoir une bonne rémunération de la part de nos annonceurs, il nous faut du trafic. Mais généralement les internautes ne sont pas attirés par la qualité avant tout, ce qu’ils aiment c’est de pouvoir juger, dire que ça c’est mauvais ou c’est moche. C’est aussi ça le gros problème de l’internaute qui n’est qu’un être humain comme un autre, alors quand c’est pour dire que c’est bien, il n’y a pas grand monde, mais alors quand c’est pour critiquer, là on pianote comme des petits fous. Voilà pourquoi de plus en plus basculent du côté obscur du buzz. Au final nous avons tous notre part de responsabilité ?
Mais jusqu’à quand est ce que cela va durer parce que vraiment moi qui aime avoir et voir des bonnes choses de qualité, je commence à avoir mal à mon internet.
Cet article a été rédigé par Mas Aymard Kina Mas Aymard Kina
Bio de Mas : Étudiant du Mba Esg stratégie et communication digitale, Passionné par les merveilles du web et Futur Expert en stratégie digitale. Slogan 2.0 : Mon réseau se veut comme le web, sans frontières
Du mercredi 16 au vendredi 18 avril, l’Institut d’études politiques de Paris met le continent africain à l’honneur.
Organisée depuis cinq ans par l’ASPA -Association de Sciences Po pour l’Afrique-, la Semaine Africaine s’articule cette année autour du thème « AFRICA 2.0 : L’Afrique passe à la vitesse supérieure. ». AfrokanLife vous donne un aperçu des différents événements de la semaine.
Mercredi à 18h, la Semaine Africaine est officiellement lancée, même si différents ateliers ont déjà eu lieu dans l’après-midi, telle qu’une conférence autour de la “Découverte du Woe Lab de Lomé : un laboratoire de l’innovation technologique écologique” avec la participation du fondateur de la communauté Woe Lab, Sénamé Koffi Agbodijou. La cérémonie d’ouverture se déroule en présence du Directeur de Sciences Po, Frédéric Mion ainsi que de Malick Diawara, responsable éditorial du site Le Point Afrique, média parrain de l’événement. Les deux hommes ont insisté sur leur volonté de promouvoir l’Afrique et ses talents : pour le premier en allant chercher plus d’étudiants africains et en développant de nouveaux programmes bilingues Europe-Afrique ; pour le second en développant un média « francophone » et non « français » qui s’adresse ainsi à un lectorat bien plus large. Après une freprésentation de la chorale EURAF inspirée des chants afro-américains, la présidente de l’ASPA, Grace Loubassou et la responsable de la Semaine Africaine Joanne Stacy Eyango ont brièvement présenté leur association avant de déclarer ouverte cette African Week.
A 19h15, rendez-vous dans l’amphithéâtre Leroy Beaulieu, pour une conférence dont le titre annonçait déjà le succès : « L’entreprise VMK : rendre les TIC à la portée de tous les Africains »… Salle comble, la discussion a été introduite par un chant gospel interprété par le groupe Gospel Singer Legend.
Vérone Mankou, unique intervenant du débat a su suscité l’intérêt du public. La presse a beaucoup parlé de cet homme ces derniers temps. Celle-ci l’a d’ailleurs souvent surnommé le « Steve Jobs congolais », un surnom qu’il refuse en expliquant lui-même qu’il veut que son nom reste également dans le temps.
Vérone Mankou, c’est d’abord une entreprise florissante de 150 employés, qui fait de lui l’un des « 30 meilleurs entrepreneurs africains » selon le magazine Forbes. Son mot d’ordre ? « Il ne suffit pas de vendre de bons produits, il faut que ces produits soient avant tout accessibles ».
L’accessibilité, voilà un terme sur lequel l’entrepreneur insiste beaucoup. Son succès est avant tout parti d’un constat : en 2006, Vérone Mankou, qui depuis 20 ans baigne dans le monde de la technologie, réalise que l’accès à internet et l’achat d’un ordinateur sont un luxe pour la plupart des Africains. Son idée de créer une tablette tactile pour et par les Africains se met alors progressivement en place.
En 2009, son projet est prêt, il se nommera VMK (Vou Mou Ka, soit « Réveillez-vous » en dialecte kikongo), mais il lui manque une donnée essentielle : le financement.
En 2011, et avec des fonds, Vérone Mankou permet la commercialisation de la première tablette tactile africaine, la « Way-C » (en rupture de stock au bout d’une semaine, victime de son succès), rapidement suivi en 2012 du premier smartphone conçu en Afrique et pour les Africains : Elikia (qui signifie « Espoir » en lingala…). Le ton est donné et on ne peut plus arrêter l’homme de 27 ans, qui rêve de rivaliser avec les plus grandes marques mondiales de technologie mobile. L’entreprise VMK compte s’exporter prochainement en Côte d’Ivoire, au Cameroun, en République Démocratique du Congo… Très justement, l’entrepreneur rappelle : « En Europe, il y a Nokia ; en Amérique, il y a Motorola et Apple ; en Asie, il y a Samsung : chaque continent a un géant et il n’y a pas encore eu de géant africain. » ; Vérone Mankou sait le marché de la téléphonie mobile en Afrique très prometteur et il y croit : son entreprise sera numéro 1 d’ici quelques années.
La fameuse première tablette tactile africaine de VMK.
A travers le récit de son parcours, Vérone Mankou a avant tout voulu toucher son auditoire ce soir-là, il a voulu rappeler aux étudiants de la diaspora africaine que le marché africain est « passionnant car il n’y a rien ». Selon lui, « une grande part de la diaspora voit l’Afrique uniquement comme un trésor » et n’ose pas se lancer. Cet afro-optimiste est certes conscient des problèmes de connectivité et d’accessibilité que rencontrent les Africains au quotidien, cependant si l’on arrive à matérialiser une solution pour chaque problème rencontré, les idées deviennent projets.
Pour conclure les trois conseils à retenir de ce successman hors-normes sont :
structurer son projet et l’organiser
savoir s’entourer d’un cercle de talents et constituer une équipe soudée
prévoir une protection juridique et savoir réagir vite
Merci à l’ASPA pour cette première conférence très instructive !
Impact de Montreal vs Chicago Fire: Notes de Matchs. Reginald donne ses notes aux joueurs du Bleu, Blanc, Noir après le match de l’impact contre Chicago.
Troy Perkins 6/10:
Il n’a pas grand chose à se reprocher. Perkins a fait un bon match dans l’ensemble. Ne pouvait rien sur le seul but des Fire
Matteo Ferrari 5/10:
Le défenseur italien n’est pas encore au niveau où les partisans de l’Impact l’attendent, mais il a commis moins d’erreur que les matchs précédents. Cela demeure moyen et très fragile.Karl W Ouimette 8/10:
Un match taille patron pour le jeune défenseur issu de l’académie. Serein et en confiance, il a montré beaucoup d’assurance tout au long du match.Heart Pearce 3/10:
Des mauvaises passes, mauvais positionnement, c’est un autre match difficile pour le latéral gauche de l’IMFC. Remplacé à la mi temps par Hassoun Camara.Eric Miller 5/10:
Un match moyen pour le jeune américain. Moins en confiance qu’au début de la saison, disons qu’il est en phase d’apprentissage.Coleen Warner 7/10:
Seul en sentinelle devant la défense, le natif du Colorado a fait un bon match dans les circonstances. Il a complété 28 des 33 passes tentées.Felipe Martins 5/10:
Un bon match, puis un match moyen. Felipe retombe dans les travers de l’irrégularité. Une belle frappe en première mi temps, sinon ce fut un match plutôt moyen pour Felipe. N’a pas pesé sur la défense comme il a pu le faire contre les Red Bulls.Andres Romero 3/10
Complètement absent pendant 45 minutes. Tout comme Pearce, il était souvent pris hors position et en retard. La majorité des attaques de Chicago venaient du côté gauche montréalais. Un match à oublier pour le flanc gauche montréalais.
Justin Mapp 6/10:
L’effet mappillon n’a pas vraiment été ressenti. Un match moyen pour ailier de l’Impact. Il a essayé de provoquer mais sans résultat.
Jack McInerney 6/10:
Il a marqué à ses débuts avec le onze montréalais sur sa seule frappe du match. En raison d’un repositionnement en deuxième mi temps, il a complètement disparu. En espérant qu’il se retrouve plus souvent en pointe que sur l’aile.
Marco Di Vaio 6/10:
La passe décisive sur le but de McInerney était tout simplement superbe. Mais à part cet éclair de génie, le buteur italien n’a pas reçu des ballons exploitables. Lorsqu’il s’est retrouvé en position favorable, il n’a pas su en profiter.
Hassoun Camara 5/10:
On est loin du Hassoun dominant de la saison dernière. Il est rentré à la place de Pearce en seconde mi temps mais n’a absolument pas apporté sur l’aile droite comme il l’a fait très souvent l’an dernier.
Patrice Bernier 6/10:
Il est difficile de juger et d’apporter quelque chose en cours de match. Bernier est un ” starter” pas un joker de luxe. Il a essayé d’apporter son bagage technique dans un milieu de terrain amorphe mais sans réel résultat.
Calum Mallace : Non Noté.
Cet article a été rédigé par Reginald Joseph du show Soccer Sans Frontières Bio de Regge : Arsenal Fan in Montreal. Thierry Henry Fan. Co-host @SoccerSansF. Once a Gooner Always a Gooner. Suivez-le sur Twitter : @henregge Ajoutez-le à votre cercle Google Plus : Reginald Joseph
Projecteur sur Natural Girls United, les poupées Nappy
Quand j’étais enfant, comme la plupart des petites filles, je jouais avec des poupées. J’en ai eu des grandes, des grosses, des brunes, des blondes (surtout), des bleues (celles-là m’ont traumatisé) des princesses, des femmes d’affaires, mais je ne pense pas avoir eu encore moins vu de poupée noire.
Il y a quelques mois j’ai découvert sur les internets qu’il existe pourtant des poupées noires et elles ne datent pas d’hier. Mais bon, elles sont loin d’être vulgarisées. Ca me rappelle cette enquête avec des petites filles. Je suis sûre que vous voyez de quoi je parle. On leur présente deux poupées, une blanche et une noire. Elles choisissent toute la blanche. Et elles donnent diverses raisons pour justifier leur choix (la noire est moche, la noire leur fait peur, etc…)
Après la poupée noire, je découvre plus récemment la poupée aux cheveux naturels. Je suis sûre que si j’avais eu cette poupée-là dans mon enfance j’aurais chéri mes cheveux dès ce moment-là, je n’aurais pas voulu à tout prix les défriser (attention, je n’ai rien contre les cheveux défrisés, je préfère juste les miens en mode naturels). Aussi, c’est normal que ces poupées me touchent. C’est une initiative de Karen Byrd :
“As a young girl, I remember loving to play with my dolls… mainly with my Barbie dolls. I thought the dolls where beautiful, but always noticed that my African American dolls did not look like me. Their features did not look like mines. And their hair certainly did not look or feel like mine! This did affect my view of what beauty was”.
Elle customise les barbies qu’on connait toutes (et tous) et change leurs cheveux raides contre des cheveux naturels faits à la main.
Elle s’est appuyée sur les diverses coupes que l’on peut créer avec le cheveu afro et n’a omis aucun détail (make up, accessoires, couleur de cheveux, etc). On retrouve entre autres les twist outs, les curly locs, la coupe afro, et même le twa ! Les prix vont de 40$ à 140$. D’aucuns trouveront que c’est cher payé pour une « simple barbie » mais pour ma part ces poupées valent leur pesant d’or.
De quoi être fière d’avoir une poupée littéralement à son image. Ca fera gagner en estime de soi et confiance. La poupée noire ne sera plus automatiquement étiquetée de laide ou mauvaise. D’ailleurs, depuis 2011 Natural Girls United, l’entreprise de Karen qui propose ces « Natural Hair Dolls » ne cesse de grandir face à la demande croissante notamment hors USA. Elle compte s’étendre au Royaume-Uni, en Australie et en Afrique (Je ne dis pas que l’Afrique est un pays).
Toi aussi sent bon comme Booba avec le nouveau parfum Unkut
Le seigneur de hauts de Seine a profité, ce mardi 15 avril, de la sortie de son clip “Une Vie” pour nous présenter le tout nouveau parfum créé par ÜNKUT.
Une première dans le monde des marques « street » et lifestyle, le parfum ÜNKUT marque un tournant dans l’histoire de la marque. Au programme de cette petite bombe olfactive, « une fragrance intense et pure pour l’athlète des temps modernes, sûr de lui, séduisant et charismatique » à l’image du Duc de Boulogne. Comme une montée d’adrénaline dans cette jungle urbaine.La marque de vêtement effectue une opération de diversification de produits avec cette fragance.
Note de tête : Menthe, Armoise, Cardamome, Bergamote
Note de coeur : Lavande, Fleur d’oranger, Cannelle, Cumin
Note de fond : Santal, Vanille, Cèdre, Fève Tonka, Ambre
Ce parfum en forme de grenade peut être interprété comme un message fort envoyé aux rappeurs du ” rap game ” ou du moins ce qu’il en reste. En effet, rappelons qu’à la rentrée 2014 sors, ou devrais-je dire explose, le tout nouvel album de Booba.
Pour plus d’informations au sujet des sorties musicales à venirLikez la page afrokanlife
Booba nous dévoile son dernier clip issu de sa réédition Futur 2.0
Après avoir eu un tournage mouvementé, B2O fait monter la sauce auprès des fans en dévoilant quelques clichés du clip sur Instagram et facebook. C’est donc ce mardi 15 avril 2014, que le disciple de Maitre Yoda,Booba, a décidé de nous dévoiler le clip Une vie, extrait de la réédition de l’album Futur 2.0. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, on ne vous présente plus le réalisateur du clip qui n’est autre que Chris Macari.
Booba, acteur dans Avatar ?
Comme tout le monde a pu le remarquer, Booba s’est inspiré de l’univers graphique du film Avatar pour son tout dernier clip. Il y a de nombreux plans avec des paysages magnifiques et des endroits paradisiaque voire même féerique. Par contre Elie Yaffa a déçu une partie de ces fans les plus têtus! Oui Booba, toi qui clamait haut et fort que tu n’étais pas chevalier car il fallait poser genou à terre lors de ton featuring avec Akon dans Lunatic, tu as finalement changé d’avis à partir de 2min 50 ( voir clip ). C’est à se demander s’il ne tournait pas une scène pour Avatar 2. Mais comme dit le dicton, il n’y a que les imbéciles qui ne change pas d’avis.
Booba est accompagné d’une Na’vi ( une avatar ) qui se ballade d’arbre en arbre tout au long du clip, Booba et la Na’vi ont l’air de filer le parfait amour et jouer à une partie de ”Je t’aime..moi non plus” voire même à ” Suis moi je fuis, fuis moi je suis ”. Blague à part, vous imaginez vous, booba peint en bleu, ayant un rôle dans Avatar 2 ? Trêve de plaisanterie, regardez et commentez le tout dernier clip de B2O.
La vidéo a été vue plus de dix millions de fois sur YouTube. Elle montre ce que serait un entretien d’embauche si être mère était un métier.
« Cardstore », une société américaine spécialisée dans les cartes de vœux a réalisé cette caméra cachée pour préparer la fête des mères, le 11 mai prochain aux Etats-Unis. Les candidats pensent postuler par webcam pour un travail de « directeur d’opérations ». Le recruteur explique alors à chacun que le job nécessite une grande polyvalence, qu’il faudra « être debout, presque tout le temps » et que le poste ne leur permettra pas de prendre de pauses, ou de vacances.
« C’est inhumain »
« Est-ce que c’est légal ? », s’interroge l’une des candidates, perplexe. « C’est un peu intense », « C’est fou ! C’est inhumain ! », se scandalisent d’autres postulants. « Vous ne serez absolument pas payé », assène le recruteur, comme un coup de massue. « Personne ne ferait ça gratuitement ! », intervient une jeune femme. « Il y a des millions de gens qui le font pourtant », rétorque son hypothétique employeur. « Des mamans ! », finit-il par lâcher, créant la surprise chez les candidats, qui tous s’empressent de remercier leurs mères pour leur dévouement.
I recently read a bunch of biographies/memoirs by Africans , five of them were higly inspirational and deserved to be read by everyone:
1- This child will be great: Memoir of a Remarkable Life by Africa’s First Woman President
Country: Sierra Leone
In this stirring memoir, Sirleaf shares the inside story of her rise to power, including her early childhood; her experiences with abuse, imprisonment, and exile; and her fight for democracy and social justice. This compelling tale of survival reveals Sirleaf’s determination to succeed in multiple worlds: from her studies in the United States to her work as an international bank executive to her election campaigning in some of Liberia’s most desperate and war-torn villages and neighborhoods. It is also the story of an outspoken political and social reformer who, despite danger, fought the oppression of dictators and championed change. By sharing her story, Sirleaf encourages women everywhere to pursue leadership roles at the highest levels of power, and gives us all hope that, with perseverance, we can change the world.
2- Keeping hope Alive: 90,000 Lives changed by Dr Hawa Abdi
Country: Somalia
Dr. Hawa Abdi, “the Mother Teresa of Somalia” and Nobel Peace Prize nominee, is the founder of a massive camp for internally displaced people located a few miles from war-torn Mogadishu, Somalia. Since 1991, when the Somali government collapsed, famine struck, and aid groups fled, she has dedicated herself to providing help for people whose lives have been shattered by violence and poverty. She turned her 1300 acres of farmland into a camp that has numbered up to 90,000 displaced people, ignoring the clan lines that have often served to divide the country. She inspired her daughters, Deqo and Amina, to become doctors. Together, they have saved tens of thousands of lives in her hospital, while providing an education to hundreds of displaced children.
3- However long the night: Molly Melching’s Journey to Help Millions of African Women and Girls Triumph
Country: Senegal
Inspirational and beautifully written, However Long the Night: Molly Melching’s Journey to Help Millions of African Women and Girls Triumph is a passionate entreaty for all global citizens. This book is published in partnership with the Skoll Foundation, dedicated to accelerating innovations from organizations like Tostan that address the world’s most pressing problems
4-There was a country:A personal History of Biafra by Chinua Achebe
Country : Nigeria – Igboland
Marrying history and memoir, poetry and prose, There Was a Country is a distillation of vivid firsthand observation and forty years of research and reflection. Wise, humane, and authoritative, it will stand as definitive and reinforce Achebe’s place as one of the most vital literary and moral voices of our age
5- Tears of the Desert: A memoir of Survival in Darfur by Halima Bashir
Country: Sudan – Darfur Region
Raw and riveting, Tears of the Desert is the first memoir ever written by a woman caught up in the war in Darfur. It is a survivor’s tale of a conflicted country, a resilient people, and an uncompromising spirit
Le Miel de Karité : Un pot du miel le plus précieux au monde pour rendre leur indépendance aux femmes africaines. Un projet à soutenir sur Ulule ici : http://fr.ulule.com/miel-karite/
Hormis le fait qu’il soit rare et délicieux, nous avons identifié le miel de fleur de karité comme étant une solution permettant :
De limiter la dépendance de productrices vis à vis des négociants et grands groupes industriels en leur apportant une alternative à l’exportation d’amandes de karité.
D’améliorer considérablement le revenu des productrices de karité en développant des débouchés locaux car le miel naturel de qualité est un produit très prisé au Bénin et dans toute l’Afrique.
De préserver l’arbre de karité et son rôle dans la sauvegarde des sols et de la biodiversité africaine,
Enfin et c’est le point le plus important: De rendre les ressources de l’arbre de karité aux femmes africaines.
Si le fruit et l’amande de karité n’ont bénéficié d’aucune protection par les pouvoirs publics, ce qui a entraîné leur surexploitation par les industriels au détriment des productrices de karité, il n’en sera pas de même pour le miel de fleur de karité. Ce produit que vous contribuerez à développer restera la propriété des femmes d’Afrique.
Notre projet consiste à vous faire découvrir le miel le plus précieux au monde, le miel de fleur de karité. Rare, au goût unique, il a la capacité de rendre leur autonomie à 16.000.000 de femmes vivant des ressources de l’arbre de karité. Mais attention, vous ne pourrez obtenir qu’un pot collector de miel de karité en édition limitée par personne!
Vous venez de découvrir le premier épisode de l’histoire de la productrice, l’abeille et le négociant, écrite comme un conte africain par Karethic mais inspirée de faits et personnages réels. Semaine après semaine, nous vous dévoilerons comment une productrice de karité réussit à sauver son arbre de karité face à un négociant trop gourmand.
Voici le 2 ème épisode du conte de la productrice, l’abeille et le négociant: Une alliée inattendue!
Dans l’attente du prochain et dernier épisode, bienvenue dans l’univers de Karethic!
Le karité :
Le karité si vous ne le connaissez pas, est un arbre sacré de 12 à 15 m qui ne pousse que dans 17 pays africains, porte ses premiers fruits à 25 ans et ce pendant trois siècles. En Afrique, les usages des ressources de cet arbre sont multiples,
Alimentaire: huile de cuisson qui prévient le mauvais cholestérol, fruit du karité riche en vitamine A, miel de fleur de karité riche en vitamine B…
Cosmétique: beurre végétal, extrait de l’amande de karité, régénérant, cicatrisant, désinfectant, anti-inflammatoire, nourrissant, hydratant, pour réparer et protéger le cheveu et la peau, miel de fleur de karité antioxydant,antiseptique, antibiotique, antibactérien, anti-inflammatoire, poudre de coque de karité exfoliante…
Ecologique: L’arbre de karité offre un habitat et des nutriments aux espèces animales utiles disséminatrices et pollinisatrices. Son système racinaire en fait un arbre résistant à la sécheresse. Il prévient l’érosion des sols, favorise l’association avec d’autres cultures vivrières telles que l’igname, le mil ou le Sorgho.
Bref un arbre précieux pour les africains et surtout pour les femmes d’Afrique car dans la tradition africaine, les ressources de l’arbre de karité leur sont exclusivement réservées…En théorie!
Le problème c’est qu’en pratique…90% des ressources de l’arbre de karité notamment les amandes sont exportées vers les industries de raffinage industriel privant ainsi les femmes des zones rurales d’Afrique et leurs familles d’une précieuse source de revenus apportée par la transfromation locale des amandes en beurre de karité,de nutriments et d’autonomie.
Cela représente 16.000.000 de femmes dans 17 pays africains.
En tant qu’africaines mais surtout en tant que femmes, il nous fallait réagir. Nous nous sommes donc fixé 2 objectifs :
Apporter une alternative à l’offre de karité raffiné en faisant connaître le véritable beurre de karité des femmes africaines transformé localement sans traitement physique ou chimique et ses atouts face au karité industriel raffiné.
Parvenir à préserver les ressources de l’arbre de karité au bénéfice des productrices de karité d’Afrique.
Depuis 2011, nous avons réalisé notre premier objectif, créer un marché directement accessible aux productrices de karité d’Afrique, sans intermédiaire négociants ou raffineurs, en faisant connaître le karité d’origine, le Grand cru de karité non traité (non raffiné) de qualité supérieure dont seules les femmes africaines détiennent le secret de fabrication. Vous le retrouverez dans certains magasins spécialisés en France et dans le monde .
La seconde étape consiste à générer plus d’activité, de revenus et d’autonomie pour les productrices de karité en vous faisant découvrir les utilisations traditionnelles du karité à travers d’autres produits nobles provenant de cet arbre: les produits de la ruche issus de l’apiculture durable et en particulier le miel de fleur de karité, le miel le plus précieux au monde!
Sommes-nous d’irréductibles béninoises?
Peut-être…Le fait est que peu de personnes croyaient en notre capacité à faire connaître le véritable beurre de karité des femmes africaines et l’introduire dans les circuits de distribution les plus exigeants en matière de qualité, d’inocuité et d’équité…Mais nous l’avons fait avec l’aide de nos clients et partenaires dans 12 pays dans le monde et créons de l’activité pour 500 femmes qui maîtrisent les standards de qualité du beurre de karité.Rdv sur la page facebook Karethic ou le site internet Karethic pour en savoir plus!
Le projet du miel de karité comporte de nombreuses difficultés car il faut le construire de A à Z Mais nous les surmonterons également parce que pour la première fois, vous en tant que contributeurs/créateurs et nous, femmes africaines, avons la posibilité de définir les conditions dans lesquelles ce produit se développera avant que l’industrie agroalimentaire ou cosmétique ne s’en empare.
Ne nous soutenez donc pas par charité mais parce que vous êtes convaincus que l’équilibre des relations Nord/Sud passe par la relocalisation des moyens de production, la préservation des savoirs-faire locaux et la capacité des populations du Sud à définir un modèle de développement alternatif à l’exportation sans limite de leur ressources naturelles.
A quoi va servir le financement ?
Une ruche fournit en moyenne 10 kg de miel par an
En installant 200 ruches sur 500 ha de parcs de karité d’ores et déjà certifiés biologiques, nous pourrons produire 2 tonnes de miel de fleur de karité par an.
Le miel qui vous sera destiné en contrepartie de votre soutien sera conditionné en pot de 100 gr à Lyon (France) par une structure d’insertion professionnelle.
1000 kg seulement de miel de fleur de karité grand cru conditionnés en pots collector de 100 gr pourront être proposés en exclusivité mondiale. Vous serez donc les premiers (et peut-être les seuls en dehors des africains) à découvrir le miel le plus précieux au monde!
Avec 5000 euros de contribution nous pourrons :
Former les productrices de karité à l’apiculture durable
Fabriquer et installer 10 ruches pour 1 coopérative
Produire 100 kg de miel avec l’aide d’un apiculteur béninois (50 kg pour vous, et 50 kg pour les productrices)
Dès 10.000 euros de contribution, nous pourrons:
Former les productrices de karité à l’apiculture durable
Fabriquer et installer 30 ruches pour 3 coopératives
Produire 300 kg de miel (150 kg pour vous, et 150 kg pour les productrices)
Construire une miellerie pour extraire le miel dans de bonnes conditions.
Dès 30.000 euros de contribution nous pourrons:
Former les productrices de karité à l’apiculture durable
Fabriquer et installer 100 ruches pour 10 coopératives
Produire 1000 kg de miel (500 kg pour vous, et 500 kg pour les productrices)
Construire une miellerie pour extraire le miel dans de bonnes conditions.
Equiper la miellerie d’une presse à miel, d’un maturateur et d’un cerificateur solaire
Acheter le petit équipement et coudre les vêtements localement pour la collecte et l’extraction du miel
Dès 50.000 euros de contribution, nous pourrons:
Former les productrices de karité à l’apiculture durable
Fabriquer et installer 150 ruches pour 15 coopératives
Produire 1500 kg de miel (750 kg pour vous, et 750 kg pour les productrices)
Construire une miellerie pour extraire le miel dans de bonnes conditions.
Equiper la miellerie d’une presse à miel, d’un maturateur en Inox et d’un cerificateur solaire
Acheter le petit équipement et coudre les vêtements localement pour la collecte et l’extraction du miel
Entamer les démarches d’enregistrement et de reconnaissance de l’AOC ou IGP pour les produits du karité d’origine.
En effet, le beurre de karité ne bénéficie actuellement d’aucune protection légale contre toute usurpation de nom ou d’origine. Cela fait le bonheur de nombreuses marques et favorise la surexploitation industrielle de l’arbre de karité. Nous souhaitons éviter ce destin au miel de fleur de karité. L’AOC ou l’IGP “Véritable Karité d’Afrique” protègera l’arbre de karité, l’intérêt des productrices de karité…et vous, des tromperies de certaines marques ou quelques illuminés qui tenteront en vain de copier le miel le plus précieux au monde
Si votre soutien nous porte jusqu’à 100.000 euros et au-delà, nous pourrons:
Former les productrices de karité à l’apiculture durable
Installer 200 ruches pour 20 coopératives
Produire 2000 kg de miel (1000 kg pour vous et 1000 kg pour les productrices)
Construire une miellerie pour extraire le miel dans de bonnes conditions.
Equiper la miellerie d’un extracteur de miel, d’un maturateur et d’un cerificateur solaire
Acheter le petit équipement et coudre les vêtements localement pour la collecte et l’extraction du miel
Entamer les démarches d’enregistrement et de reconnaissance de l’AOC ou IGP pour les produits du karité d’origine.
Analyser les principes actifs spécifiques du miel de karité et protéger les résultats contre tout dépôt de brevet privé par un grand laboratoire cosmétique qui convoite ce miel depuis 3 ans et dont nous tairons le nom.
Réaliser un livret de recettes culinaires et thérapeutiques à base de beurre et miel de karité. Ce livret permettra de réhabiliter les usages traditionnels du karité. Les recettes de ses ventes permettront de poursuivre l’essaimage et la réplication du projet du miel de fleur de karité sur le continent africain.
Régler les frais de certification bio et équitable…Ou pas! Car nous comptons sur les organismes de certification pour soutenir ce projet!
Qu’avons-nous à vous proposer en contrepartie de votre soutien?
En plus des contreparties proposées ci-contre, pour tous, et parce que vous construisez l’avenir du miel de karité avec nous, votre nom sera inscrit sur les supports de communication sur le miel de karité.
Nous aimerions également célébrer chaque niveau de contribution atteint avec vous en diffusant sur notre pageFacebook dédiée au miel de karité, une photo de vous avec notre mascotte ou votre prope tenue d’abeille, votre pot de miel ou produit de l’apiculture préféré, un apiculteur de votre région, une tenue au motif bogolan votre pot de véritable karité d’Afrique, ou tout autre symbole de ce projet!
Quant à moi, je m’engage à en faire de même notamment en emmenant partout avec moi la nouvelle mascotte de Karethic, lors d’évènements ou dans des situations qui ne s’y prêtent pas du tout quitte à vivre quelques moments de solitude… Ex : un Salon ou une réunion professionnelle, un rdv client, un voyage en train, un rdv avec une autorité publique, le tout immortalisé en photo ou en vidéo…peu importe l’essentiel étant de :
Poursuive le travail d’information et plaidoyer sur le cas des femmes dans l’industrie du karité Nous avons déjà des rdv à ce sujet dans 2 ministères ...Avec ou sans la mascotte Karethic? RDV le 12 mars pour connaître l’issue de notre rdv au Ministère des Affaires Etrangères.
Rappeler l’importance de ce petit insecte dans nos vies
Mettre en avant tous les apiculteurs et apicultrices du monde qui préservent la biodiversité
“Dérider” l’univers de la cosmétique par une bonne dose d’humour car rire est sans doute le meilleur soin anti-âge!
A ce jour quelques clients et partenaires professionnels qui nous soutiennent ont goûté le miel de fleur de karité en avant première (Histoire d’être sûres que nous n’étions pas seules à être fascinées pas le miel de karité!). Ils nous ont livré leur impressions sur le goût du miel: “Doux, puissant, épicé, unique, incroyable, fleuri, riche…” et certains ont relevé le défi de la pose avec notre mascotte lors du salon Vivaness 2014 en Allemagne…Voici quelques photos!
A propos du porteur de projet
Nous sommes Carole et Glwadys, les fondatrices de Karethic, deux sœurs nées au Bénin, âgées de 31 et 34 ans, l’une vivant en France et l’autre au Bénin. Notre passion? Le karité, l’arbre de la femme dans la tradition africaine. Une passion portée par toute notre famille:
Madeleine Dumas notre mère, premier soutien, toujours à nos côtés et source d’inspiration pour Karethic car toutes petites nous l’observions mettre une bonne cuillère de karité non traité dans toutes ses crèmes de grandes marques…”Au cas ou celles-ci ne seraient pas efficaces!” , Franck Tawema, le petit frère designer londonnien surdoué qui porte un regard strict sur toutes les créations Karethic, Karine Tawema (avec une bougie de massage Karethic dans les mains), étudiante à la Sorbonne, littéraire passionnée d’histoire, trilingue et précieuse traductrice des textes Karethic, enfin notre père Daniel Tawema qui nous a transmis les valeurs d’humilité, rigueur intellectuelle et simplicité.
Depuis 2005, suite à un mémoire de fin d’étude sur les stratégies de développement du commerce international du karité pour l’Afrique réalisé au Kedge Business School (ex Euromed Marseille) nous nous engageons auprès des productrices de karité du Bénin pour les libérer du diktat des industriels et négociants.
Notre méthode: mettre en avant dans chaque produit Karethic le savoir-faire unique des productrices, les atouts et spécificités du véritable karité d’Afrique ainsi que les traditions et valeurs culturelles africaines qui entourent cet arbre sacré.
Notre objectif :Réhabiliter les usages traditionnels du karité, mettre en lumière le métier et le rôle indispensable des femmes dans l’industrie du karité (au delà des discours marketing paternalistes abusant de leur image), accroître le pouvoir de négociation des femmes africaines face aux négociants et industriels du raffinage et mener ces derniers à prendre conscience de la valeur sociale écologique et culturelle de cet arbre sacré pour en faire un usage responsable avec l’aide des femmes productrices de karité.
Vous l’avez compris Karethic c’est un peu plus qu’une marque de soins au karité:
Vous exigez une offre plus transparente des industriels
Vous êtes sensibles à la préservation des ressources naturelles, des savoir-faire traditionnels ?
Vous défendez les solutions alternatives favorables à l’autonomie des pays et populations les moins armés face à la libéralisation des marchés ?
Vous défendez les droits des femmes d’ici et d’ailleurs ?
Nous ne pouvons pas revenir sur des siècles d’exploitation des productrices et de gaspillage des ressources de l’arbre de karité. Il semble même que le combat pour relocaliser la production de beurre de karité et le protéger des usurpations soit perdu d’avance face aux lobbies industriels…Mais nous n’avons pas dit notre dernier mot!
Le miel de karité est un nouveau produit sur lequel ces lobbies industriels n’ont pas la mainmise.Grâce à ce projet, vous pouvez nous aider à écrire une nouvelle page de l’histoire de l’industrie du karité plus optimiste juste et transparente pour les femmes gardiennes de l’arbre de karité.
Karethic est une utopie devenue réelle prouvant qu’une entreprise née sur le continent africain est capable de se développer sans brader ses ressources naturelles ou faire des concessions sur ses valeurs.
C’est tout d’abord permettre à 500 femmes partenaires de Karethic, 28000 au Bénin et potentiellement 16.000.000 de femmes sur tout le continent africain, de vivre des ressources du karité dans la dignité sans dépendre de négociants d’amandes de karité à la solde d’industriels peu soucieux de l’impact social et écologique de leur activité.
Si nous réussissons au Bénin (et nous réussirons!), le projet pourra être décliné dans 16 autres pays africains et permettra de faire naître autant de beurre et miel de karité d’origines et de terroirs diverses produits par les femmes, préserver les sols et ressources naturelles de ces pays, défendre les intérêts des populations les plus démunies face à la libéralisation des marchés, les femmes, enfin, favoriser le développement d’économies et de débouchés locaux…
Enfin, nous n’aurions jamais pensé qu’un jour, la défense des droits et du rôle des femmes dans l’industrie du karité nous mènerait à défendre les abeilles mais c’est aussi l’un des impacts positifs de ce projet!
Tout commes les productrices de karité, les abeilles du monde entier sont aussi délaissées par les pouvoirs publics et souffrent des pratiques de certains industriels irresponsables. Contrairement aux abeilles européennes qui en meurent, les abeilles africaines sont encore préservées de la pollution et des pesticides. Mais un autre danger les menace; celui d’un mode de récolte assez « spécial » principalement pratiqué par les hommes, qui consiste à brûler les abeilles pour récolter plus facilement le miel.
Les abeilles africaines ont la réputation d’être “sauvages” mais on peut comprendre pourquoi! Nous préférons dire qu’elles ont “l’instinct de survie”. En installant des ruches et en formant les productrices de karité mais aussi les hommes qui le souhaitent à l’apiculture durable, nous pourrons sauver quelques abeilles et en faire les premières alliées des productrices de karité.
En contrepartie de votre soutien, vous aurez l’opportunité d’être les premiers dégustateurs et bénéficiaires des propriétés thérapeutiques du précieux miel de fleur de karité.
Vous pourrez également, si vous le souhaitez, imaginer et créer avec nous les futurs produits au miel de karité 100% naturels dont vous serez les témoins et garants de la qualité, des conditions de production et commercialisation réellement équitables…Car vous participerez à chaque étape de leur création.
D’autres façons de nous soutenir:
Vous ne pouvez pas nous soutenir financièrement ? Parler de Karethic autour de vous, partager le projet via les réseaux sociaux est déjà une belle contribution.
Vous pourrez aussi lire et diffuser cet article sur les problématiques du raffinage industriel du karité.
Merci d’avance pour votre appui ainsi qu’à tous ceux qui nous ont conseillé et encouragé sur ce projet, en particulier:
Toute l’équipe du Comptoir Etic à Lyon qui m’a accueillie dans sa ruche et sans qui je n’aurais jamais croisé l’équipe de la Marmite Urbaine , le Collectif Mouche (Julia, Max et Donatien) et Jessica de Lymae
M. Sarki Yantannou, apiculteur béninois (Un homme qui ne brûle pas les abeilles!) qui m’a fourni les informations sur l’état de la filière apicole au Bénin.
Tous nos clients qui nous font confiance et nous permettent de poursuivre l’aventure Karethic.
Nos génies de la nature et amis qui nous ont donné la force d’aller jusqu’au bout de nos convictions.
Les organisations qui ont permis à Karethic de se développer et se structurer:
AWEP: Programme américain d’appui à l’entrepreneuriat féminin
Biopartenaire: Association des entreprises et marques bio, équitables et solidaires(approche du commerce équitable à l’échelle locale et internationale)
Organic Cluster: Organisme d’appui aux entreprises bio de la région Rhônes-Alpes
Pour toute précision sur le projet:
La FAQ mise à jour régulièrement au fil de vos questions
J’oubliais! l’instant “grosse tête et chevilles enflées” avec Nos prix et récompenses:
2008: Karethic lauréat du prix Entrepreneur Africian de Demain – Jeune Chambre Internationale (JCI Afrique à Paris)
2010: Sélection de Karethic par le West African Trade Hub (programme Américain d’appui aux entreprises africaines)
2012: Sélection de Glwadys par le réseau African Women Entrepreneurship Program (AWEP) pour le leadership et le renforcement des capacités des femmes au Bénin.
2013: Prix des femmes Marjolaine pour Karethic -Catégorie Solidarité Internationale
2013: Karethic, semi-finaliste du prix Entrepreneure responsable organisé par le réseau EPWN
2013-2014: Prix du meilleur produit bio pour le savon traditionnel Karethic (Bioalaune)
2014: Recommandation de 4 produits Karethic par l’Observatoire des Cosmétiques : le Baume à lèvres, le velouté de karité, l’absolu de karité et le baume corporel raffermissant. De quoi mettre fin à la conviction des laboratoires cosmétiques qu’il est impossible de réaliser des soins de qualité avec le karité des femmes africaines!
Vues d’Afrique dévoile la programmation du 30e festival.
L’événement célèbre cette année un anniversaire tout à fait spécial qui, non seulement rappelle la longévité et la crédibilité du festival, mais aussi manifeste de façon éclatante son jumelage avec le Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (FESPACO).
Le Festival de cinéma international Vues d’Afrique est le plus important hors-Afrique. Il est parrainé cette année par Dorothy Rhau, humoriste de talent et Philippe Fehmiu, animateur bien connu.
Une centaine de films feront découvrir aux gens d’ici (Montréal, Québec, Ottawa) de formidables cinéastes en provenance de plus d’une trentaine de pays, majoritairement d’Afrique et des pays créoles, en plus de l’Europe et du Canada.
Ces films sont répartis dans six catégories compétitives : les sélections internationales Fiction (longs et court-métrages), Documentaire (longs et courts-métrages), Afrique connexion (séries, longs et courts-métrages), ainsi que la sélection Regards d’ici (longs et courts-métrages). Deux Prix s’ajoutent : le Prix des droits de la personne ainsi que le Prix du Développement durable. Le 30e Festival international de cinéma Vues d’Afrique présente plus d’une centaine de films, une dizaine de colloques autour des principaux thèmes de la programmation, une vingtaine de «coups de cœur» de personnalités d’ici (cinéastes, journalistes, responsables d’associations …).
PALMARÈS ET REMISE DE PRIX
Le dimanche 4 mai à 11 h aura lieu la remise des Prix. Les œuvres auront été vues et jugées par des membres émérites de jurys qui décerneront leurs prix par section respective.
FICTIONS – Un monde d’images pour raconter de belles histoires
Cette section compétitive comprend 8 longs-métrages, 11 courts et moyens-métrages. Il y a aussi la rediffusion spéciale du film Virgin Margarida du Mozambicain Licinio Azevedo (meilleur film de fiction et meilleure actrice pour le 29e Festival international de cinéma Vues d’Afrique). Le jury, composé du réalisateur Denis Chouinard, de Jean R. Guion, président international de l’Alliance francophone et de Sheila Petty, directrice intérimaire de l’Institut français, décernera les prix de la communication interculturelle pour le long et le court-métrage ainsi que les prix «Notre Afrik» de la meilleure actrice et du meilleur acteur.
DOCUMENTAIRES – Le cinéma du réel à travers des films d’auteurs
Vues d’Afrique a sélectionné 6 longs-métrages et 11 courts et moyens-métrages. Le jury composé de la productrice Carmen Garcia, de l’écrivain Michel Leclerc et de Nahed Nourredine, professeur de New York désignera pour cette section deux lauréats pour les prix de la communication interculturelle à un long et un court ou moyen-métrage. À travers les images parlantes de films d’auteur, la section documentaire fait le point sur l’état du monde africain et créole.
AFRIQUE CONNEXION – Vues d’Afrique reflète la variété et le dynamisme des productions
La section Afrique connexion présente des œuvres réalisées et produites strictement par des pays africains ou en Haïti, preuve d’un cinéma national indépendant, original et en pleine croissance.
REGARDS D’ICI – Les cinéastes d’ici mettent le cap sur l’Afrique
Vues d’Afrique propose également des films réalisés par des cinéastes d’ici qui mettent le cap sur l’Afrique et les pays créoles, abordant tout autant les réalités de là-bas que les enjeux liés à l’immigration au Québec. Ces réalisateurs sont en lice pour deux prix, soit celui de la Relève / Via le Monde et celui de la Meilleure production indépendante / ACIC – ONF.
LE PRIX DES DROITS DE LA PERSONNE – Un prix nécessaire pour l’établissement de la justice
Au sein de l’ensemble de la programmation, les films qui traitent et dénouent les atteintes et violations aux droits humains sont soumis aux membres du jury (Karine Villeneuve, enseignante, Nadia Zouaoui, cinéaste et Zakaria Lingane, formateur en droits de la personne) qui désigneront ceux qui leur semble particulièrement remarquables. Cette sélection est un hommage aux cinéastes et acteurs du 7e art qui combattent l’ignorance, les préjugés, l’indifférence et surtout l’oubli.
LE PRIX DU DÉVELOPPEMENT DURABLE – Le premier Prix en son genre
L’Organisation internationale de la Francophonie à travers l’Institut de la Francophonie pour le développement durable, va remette ce prix destiné à inciter les cinéastes à tenir compte de ces enjeux fondamentaux dans leurs œuvres. Plusieurs spécialistes sont impliqués pour concevoir des propositions originales.
ÉVÉNEMENTS SPÉCIAUX – Des temps forts du Festival
Les soirées présentées par les Festivals partenaires : de Suisse et du Burkina Faso le 26 avril, de Tunisie le 27, de Wallonie le 29, du Sénégal le 30 avril et du Maroc le 1er mai.
La journée du développement durable le 30 avril. Projections-débats et remise du Prix IFDD (au Baobar)
Le vendredi 2 mai, Forum à l’UQAM avec la FTQ et l’AQOCI
L’état des lieux Québec/Afrique
Solidarité Québec/Afrique/Haïti
Soirée Haïti
Samedi 3 mai, soirée Québec/RD Congo
Le 30e Festival international de cinéma Vues d’Afrique se tiendra du 25 avril au 4 mai 2014 à Montréal, au Cinéma Excentris, à la Cinémathèque québécoise et à l’Ancien Cinéma ONF et à Ottawa et Québec. La programmation complète sera mise en ligne sur le site Internet : www.vuesdafrique.org.
Après les quarts de final aller, tous les experts étaient d’accord pour dire que le PSG avait passé un cap et était devenu un grand d’Europe.
Pour autant, mardi soir sur la pelouse de Stanford Bridge, les parisiens ont failli et ont laissé envoler leur rêve de Ligue des Champions. Finalement n’avons-nous pas été lésés par le 3ème but de Pastore en fin de rencontre au match aller ? Le PSG avait-il été si performant que ça sur le plan technique et tactique au match aller ? Enfin avons-nous vu, ce mardi, les limites de Laurent Blanc dans le coaching ? Petit élément de réponse.
OUI ! Le but de Javier Pastore nous a brouillé l’esprit et nous a rendu moins objectif sur la réelle performance du PSG au match aller. En effet, sur ce match aller, les parisiens n’auront joué que les 30 dernières minutes et auront surtout aidé par les blues qui leur ont offert les deux premiers buts de la partie.
OUI ! Les partenaires de Zlatan n’ont pas su gérer cet avantage de 2 buts qui au final s’est avéré piégeux pour eux. Peut-être qu’avec seulement un but d’avance les parisiens auraient vraiment joué pour marquer un but et non pas pour défendre.
OUI ! Dans ce match on a pu voir la différence entre un entraîneur de classe internationale (José Mourinho) et un entraineur de classe nationale (Laurent Blanc). Je n’ai pas l’habitude de mettre la faute sur les entraineurs car ce sont les joueurs qui sont sur le terrain, mais hier Laurent Blanc n’a pas aidé son équipe. Laurent Blanc a tout simplement perdu la bataille psychologique que lui livrait Mourinho. En effet, tout au long du match Mourinho apparaissait affaibli comme si il était déjà battu. Même quand il lance ses 3 attaquants, il n’y croit pas. Et à ce moment-là, Blanc à trouvé la bonne idée de changer son équipe qui tournait plutôt bien et qui surtout allait poser des problèmes en contre avec les deux flèches que sont Lavezzi et Lucas dans les derniers instants. Il sort coup sur coup Lavezzi et Lucas au profit de Pastore et Marquinhos chose absurde qui va en sorte que le PSG va encore plus reculer et surtout ne plus peser sur la défense adverse.
En conférence de presse Laurent Blanc a nommé la chose qui avait fait la différence dans ce match: L’ INEXPERIENCE. On peut dire que Blanc apprend vite.
Soccer Sans Frontières Ep. 109: Jack McInerney avec l’Impact de Montreal
Jack McInerney est avec l’Impact de Montreal
#DebatSSF , #SaputoDor et #TropdePoutine sont sur le menu pour votre alternative foot. On parle Impact de Montréal, Jack McInerney et plus.
Au micro d’Impact Media, Jack McInerney ajoute
C’est un peu décevant que Philadelphie me laisse aller, mais cela fait en sorte que je veux me prouver encore plus. Ce sera un nouveau départ pour moi avec de nouveaux coéquipiers et un nouveau groupe d’entraîneurs. Je ne veux pas seulement me prouver à ma nouvelle équipe, mais à toute la ligue
Elles n’ont pas cherché loin les matières premières pour leur industrie. Les sœurs Carole et Glwadys Tawema font du beurre de karité, une activité économique en pleine expansion.
Les deux sœurs béninoises ont créé en 2005, la société Karethic spécialisée dans la Production, le conditionnement, la commercialisation du beurre de karité et ses produits dérivés. Elles dispensent également des formations dans ce domaine. Les produits cosmétiques bios sont n’ont pas de secrets pour ces jeunes dames africaines.
Les deux filles de l’ancien ministre et conseiller de Mathieu Kerekou ont souhaité donner une touche sociale à leur activité. Karethic emploie en moyenne 500 productrices réunies au sein de 12 groupements. La société signe également des contrats équitables avec des collectrices.
Carole et Glwadys ont décidé d’investir totalement dans les produits bios après avoir rencontré Didier Pérréol, patron du groupe Ekibio. Les deux sœurs ne sont pas trompées. Leur savon Kharetic a reçu en 2013, le prix du meilleur produit bio. Selon Jeune Afrique, quatre autres produits de la société viennent d’être récompensés cette année par l’Observatoire des Cosmétiques.
Les produits de la société sont vendus en Afrique, en Europe, aux USA et en Asie. Karethic a réalisé en 2013 un chiffre d’affaire de 150 000 euros. La société ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle annonce s’aventurer dans le domaine alimentaire avec la commercialisation des produits à base du miel bio. « Le miel que nous allons proposer très prochainement a ce caractère précieux parce qu’il a un impact sur l’activité dans l’industrie du karité et tout simplement parce que c’est un miel très rare qui a un gout très particulier », a indiqué Carole, directrice fondatrice de Karethic.
Impact de Montreal vs New York Red Bulls: Notes de Matchs. Reginald donne ses notes aux joueurs du Bleu, Blanc, Noir après le match nul 2-2- contre les New York Red Bulls au Stade Olympique.
Impact a encore une fois montré ses lacunes défensives malgré de très belles choses offensivement. Le club local a du se contenter d’un match nul 2-2 au Stade Olympique contre les New York Red Bulls, sans Thierry Henry, Tim Cahill et Jamison Olave.
N’a pas grand chose à se reprocher sur les deux buts des Red Bulls, complètement esseulé par une défense désorganisée.
Eric Miller: 4/10
Match difficile pour la recrue de l’Impact. Il a semblé crispé très tôt dans le match. Beaucoup de pertes de balles, mauvaise prise de décision et erreur de marquage sur le premier but des New-yorkais. Un match a oublier pour le jeune latéral.
Le chemin de croix se poursuit pour le vétéran italien qui a eu un match très compliqué. Très souvent pris hors position, il a été beaucoup trop lent et a causé un penalty stupide que Luyindula a raté par la suite.
Camara n’affiche pas la forme et la rigueur dont on été habitué de voir l’an dernier. La charnière centrale de l’Impact est tout sauf solide en ce début de saison. Un retour sur l’aile droite pourrait probablement l’aider à revenir dans une meilleure forme.
Heath Pearce: 4/10
Les retrouvailles avec son ancienne équipe ne sont pas passés comme prévu pour le latéral américain. Beaucoup trop laxiste sur le 1er but des Red Bulls, il a laissé trop d’espace à Lloyd Sam qui a pu tranquillement centrer pour Jonny Steele.
Mauvais positionnement sur le but de Luyindula. Un peu comme toute la défense en fait.
A bien essayé de faire le lien entre la défense et l’attaque mais a été bien trop souvent esseulé au centre du terrain. Sur 56 passes tentées, 45 ont été réussies. Généreux dans l’effort comme d’habitude, il a du laisser sa place à Patrice Bernier à la 72ième minute. Le capitaine n’a pas apporté grand chose lors de sa rentrée et sera probablement titulaire au prochain match avec les blessures de Bernardello et Felipe. À surveiller.
Il a fait un bon match dans l’ensemble, peu de ballons perdus. On aurait aimé le voir un peu plus près de Bernardello qui a semblé dépenser beaucoup d’énergie. Warner n’a raté que 4 des 47 passes tentées. De plus, il a récupéré 8 ballons.
Encore une fois, Mapp a disputé un match solide et a été une des menaces à l’attaque du côté de l’Impact. Il est l’auteur du somptueux centre pour la tête de Felipe.
Certes Romero a mis un joli but très tôt dans le match. Il aurait pu être crédité d’un deuxième n’eut été du sauvetage d’Ibrahim Sekagya sur la ligne de but. Il a quand même été nonchalant dans la zone offensive et a pris de mauvaises décisions. Il s’est complètement éteint en 2ième mi temps. Sorti à la 85ième minute remplacé par Blake Smith.
A connu de loin son meilleur match de la saison. Mis à part sa passe décisive sur l’ouverture du score de Romero et son égalisation d’une tête rageuse, on a senti Felipe beaucoup plus concerné dans ce match. Plus en mouvements et bien sur plus décisif.
En espérant pour l’Impact que ça dure. Il est sorti sur blessure à la 90ième remplacé par Santiago Gonzalez
L’artilleur italien nous a habitué à plus d’efficacité devant le but. Quelques fois pendant le match, il a tiré alors qu’une passe aurait été la meilleure option. Il a d’ailleurs pris le blâme pour le match nul de l’équipe, pensant qu’il aurait du marquer un but pour aider l’Impact a obtenir les 3 points en raison des nombreuses occasions franches qu’il a obtenu.
Cet article a été rédigé par Reginald Joseph du show Soccer Sans Frontières Bio de Regge : Arsenal Fan in Montreal. Thierry Henry Fan. Co-host @SoccerSansF. Once a Gooner Always a Gooner. Suivez-le sur Twitter : @henregge Ajoutez-le à votre cercle Google Plus : Reginald Joseph
Dans un match largement dominé par l’équipe locale, l’Impact de Montréal est revenu de l’arrière pour faire match nul 2-2 contre les New York Red Bulls, samedi après-midi, devant 24 071 spectateurs au Stade olympique.
POSTGAME VIDEO SOCCER SANS FRONTIERES
Pour la première fois de la saison, l’Impact a ouvert la marque en premier, dès la 5e minute de jeu. Le milieu de terrain Felipe a remis derrière la défense des Red Bulls pour Andrés Romero, alors en pleine course vers la surface. Le milieu de terrain argentin a pris une touche avant de marquer d’un tir au sol, qui a touché le poteau avant de battre le gardien des Red Bulls Luis Robles.
New York a créé l’égalité à la 30e minute sur un centre du milieu de terrain Lloyd Sam pour Jonny Steele, qui a redirigé le ballon derrière la ligne des buts.
Les Red Bulls ont pris les devants à la 34e minute lorsque Steele a intercepté une passe avant de remettre au capitaine Peguy Luyindula. Le Français n’a pas raté sa chance, battant le gardien Troy Perkins à sa droite.
L’Impact a créé l’égalité à la 60e minute grâce au premier but de la saison de Felipe, qui a accepté un centre du flanc gauche de Justin Mapp, avant de marquer de la tête du point de penalty. Il s’agissait du 100e but dans l’histoire de l’Impact en MLS.
Alignements
MTL – G-Troy Perkins; D-Heath Pearce, Hassoun Camara, Matteo Ferrari, Eric Miller; M-Hernan Bernardello (Patrice Bernier 72′), Collen Warner, Justin Mapp, Felipe (Santiago Gonzalez 90′), Andrés Romero (Blake Smith 85′); A-Marco Di Vaio
Substituts non utilisés: G-Evan Bush; D-Jeb Brovsky, Karl W. Ouimette; M-Calum Mallace
NY- G-Luis Robles; D-Kosuke Kimura, Ibrahim Sekagya, Armando (Matt Miazga 84′), Roy Miller (Dax McCarty 46′); M-Lloyd Sam, Eric Alexander, Peguy Luyindula (Connor Lade 90+5′), Bobby Convey; A-Bradley Wright-Phillips, Jonny Steele