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Afro Inspiration : Fabrice Éboué un comédien de la Françafrique

fabrice eboue

Fabrice Éboué fait le buzz avec son nouveau film qui a pour thème l’Afrique.

Avec Le Crocodile du Botswanga », il signe une comédie décapante sur les autocrates africains et la Françafrique. Il raconte à Jeune Afrique la genèse de ce film : « Nous sommes tombés « sous le charme » des fameuses vidéos de Moussa Dadis Camara qui ont fait le tour de la planète. Ce capitaine avait la faculté d’être un grand guignol à un instant et très dangereux la seconde d’après. Nous nous en sommes clairement inspirés. Évidemment, il faut tout de même un certain recul parce que ce n’est pas toujours drôle : l’avenir d’un pays pauvre est en jeu… Et puis Dadis, malgré les aspects extrêmes de sa personnalité, a mené ses combats contre le trafic de drogue et la corruption avec du coeur et de réelles convictions. Il aimait réellement son pays. Le problème, c’est quand la mégalomanie aidant il a fini par se préférer à son pays. »


Le Crocodile du Botswanga par previewnet

« J’ai fait l’amalgame de tout ce que j’ai pu entendre ou lire sur les chefs d’État africains. C’est une comédie, et il faut que ce soit drôle, au final. »

Toujours dans la même interview il confie pourquoi ce sujet lui tient à coeur en 2014 : « Comment ne pas le faire avec ce qui se passe au Mali et en Centrafrique ! Mais au-delà, pourquoi ai-je traité ce sujet, en dehors du fait que je suis d’origine camerounaise par mon père et que je m’intéresse à l’époque qu’il a vécue ? Parce que les relations de la France avec l’Afrique perdurent sur le plan géopolitique, mais aussi dans tous les grands débats politiques. On se pose mille et une questions sur l’intégration, l’immigration, la repentance ou l’islam en France, mais on ne traite pas le sujet en profondeur. Alors que tout découle de ce passé que la France n’a jamais mis à plat. La question symbolique de l’hymne national et du football, que j’ai reprise dans le film, est très signifiante. Pourquoi reproche-t-on aux joueurs noirs de ne pas chanter l’hymne national ? Tant que la France n’aura pas fait son examen de conscience, on aura du mal à avancer ensemble. »

LYSD – Basketball Promotion Week 2014 au Togo

lysd

2ème édition de la semaine itinérante promotionnelle du basketball au Togo du 21 au 27 avril 2014!

A propos

1500€ qui serviront à boucler le budget (12 700 €) de la Basketball Promotion Week 2014 !

L’Afrique connait une période de croissance sans précédent. Malheureusement, l’équilibre du continent est toujours fragile. Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, Les conflits religieux ou ethniques existent toujours.

Nous sommes partis du constat qu’au Togo au 2005, suite à la mort de l’ancien président et à l’arrivée au pouvoir de son fils, que ce pays qui était jadis considéré comme la Suisse de l’Afrique aurait pu sombrer dans un chaos sans précédent. Les divergences et les inégalités entre les ethnies menaient le pays tout droit vers une crise sans précédent. Le pire a été évité mais dans un pays qui compte plus d’une dizaine de grandes ethnies, chacune possédant ses coutumes et ses valeurs, le savoir vivre ensemble devient dès lors une condition sine qua non pour assurer une certaine osmose.

Lorsque l’on sait que 60% de la population togolaise a moins de 25 ans, on prend conscience que deux des défis majeurs du Togo (et de l’Afrique) sont l’éducation et l’épanouissement de ses jeunes.

Le passé a prouvé que le sport peut être un outil exceptionnel pour insuffler une dynamique au sein d’une communauté ou d’un peuple. Le sport est plus qu’une simple activité, il est un outil, un outil qui peut se révéler porteur de messages. L’espoir, c’est ce que nous voulons, nous LYSD, partager au travers de nos activités avec ces jeunes.

LYSD (Leading Youth, Sport & Development) est une association de loi 1901 qui a pour but de lever les obstacles à la mise en place de projets sportifs encadrés à destination des jeunes. Aujourd’hui l’association compte près d’une vingtaine de membres œuvrant en France comme au Togo.

Notre premier événement, la Basket Promotion Week 2013, a eu lieu il y a un an (du 4 au 10 mars 2013) au Togo. Nous nous étions rendus dans 5 villes togolaises pour promouvoir le basketball. Cet évènement avait eu des retombées que nous n’espérions pas.


Match au lycée Saints Pierre et Paul d’Aného lors de la BWB 2013

Nous avons par la suite été invités par la suite par la National Basketball Association (NBA) à Accra (Ghana) en juillet pour la venue de Luol Deng – joueur NBA – et à Johannesburg (Afrique du Sud) en août lors de la Basketball Without Borders, événement réunissant les meilleurs jeunes basketteurs africains avec la participation de la star Kyrie Irving (MVP du All Star Game 2014 de la NBA) et sous le regard du nouveau patron de la ligue nord américaine Adam Silver.

A la BWB avec Kyrie Irving

Ces voyages nous ont permis de constituer un réseau et d’affiner notre projet.

Il y a un an et demi, nous partions à l’aventure. Conscient du manque d’informations à notre disposition, nous avons pris le temps d’apprendre. Au-delà du basketball, nous voulons accompagner ces acteurs de demain dans leur développement personnel.

Au cours de ces 12 derniers mois, nous avons mis en place un camp de basket durant le Festival d’Aného, à 1h de route de la capitale Lomé, puis nous avons lancé le programme « Milédou » (« On est ensemble » en éwé) au travers duquel nous nous rendons dans 5 villes togolaises afin d’accompagner des structures sportives existantes. Chaque mois, nos coachs se rendent une à deux fois dans un lycée par ville pour faire un entrainement de basket avec les jeunes locaux. Ces entrainements sont ouverts à tous (filles et garçons, très jeunes ou adolescents) et sont structurés par niveaux. Ces entrainements sont aussi l’occasion pour nous d’aborder avec les jeunes des thèmes comme l’égalité homme/femme, la nutrition, l’éducation, et de mieux connaitre leur vision du monde, leurs besoins, leurs attentes pour le futur. L’idée est d’avoir une continuité dans les entrainements tout au long de l’année en laissant le relai aux coachs locaux lors des semaines pendant lesquelles nous ne nous rendons pas sur place. Ainsi, nous avons dans chaque ville des relais au sein des structures locales. Nous partons du postulat que notre action ne peut être pérenne que si nous parvenons à impliquer la population locale.

 

Le groupe de jeunes d’Aného

Fin d’entrainement à Vogan

La mise en place de la branche LYSD-Togo en septembre 2013 nous a permis d’accélérer notre développement sur place.

Ainsi, Eli, joueur de basketball du championnat togolais et étudiant en 3e année de sociologie à l’Université de Lomé est responsable du projet « Milédou ». Ayité, ancien joueur de basketball du championnat togolais s’occupe des tout petits au sein du programme. Nous nous rendons une fois par mois dans chaque ville pour épauler les structures locales. Coco (Aného), Edem (Kpalimé) et Joseph (Vogan) abattent un travail remarquable deux fois par semaine au sein des structures locales.

Interview de coach Ayité

Rachel, 18 ans, étudiante en droit et grand espoir du basketball féminin togolais a été la dernière à rejoindre l’association. « Nous ne pouvons faire la promotion de notre discipline en mettant de coté la moitié de la population» disait Amadou Fall, Vice Président de la NBA Afrique. Plus que des mots, nous voulons que les jeunes filles prennent conscience qu’elles ont elles aussi leur place dans le développement de notre continent quelle que soit leur origine sociale. Rachel nous aide dans l’apprentissage des fondamentaux du basketball aux jeunes filles et contribue grandement à la promotion de la femme.

Interview de Rachelle

Outre le projet Milédou, nous épaulons l’association française Kintuadi dans la construction d’un terrain de basketball dans le village de Kouvé, à 2h30 de Lomé. Avec ses 25 000 habitants et sa trentaine d’établissements scolaires, Kouvé ne possède qu’un terrain de football comme aire de jeu. Arthur Sene, président de cette association, était à nos cotés en mars 2013 afin de rencontrer les responsables du village et lancer le projet de construction du playground. Au cours des 8 derniers mois, les membres de KINTUADI ont rassemblé les fonds nécessaires pour la construction de ce terrain. Etant le relais de KINTUADI, nous supervisons les avancées de ce projet dont la construction a commencé il y a une semaine. Fatao, joueur de la sélection togolaise de basketball, meilleur joueur du Togo en 2009 et 2010 et diplômé de génie civil s’occupe de la construction du terrain. L’inauguration aura lieu en Avril 2014 durant la 2e édition de la Basketball Promotion Week.

Arthur, Président de Kintuadi, lors de la BPW 2013

Ce projet nous tient à cœur car c’est un moyen d’offrir les mêmes chances à tous les jeunes du pays.

Découvrir des talents n’est pas notre priorité. Néanmoins pour avoir vu près de 1000 jeunes depuis le début de notre aventure, quelques uns se sont distingués. L’un de ces jeunes, Freddy Zotchi a bénéficié des conseils de Franck Traoré, entraineur au sein de la NBA Afrique, lors de la BPW 2013. (http://www.youtube.com/watch?v=vsTh_FrVvVg).

Les efforts de Freddy commencent à porter leurs fruits. Le jeune meneur de 16 ans s’est rendu du 11 au 18 janvier 2014 à Thiès, au Sénégal (1h de Dakar) pour découvrir la SEED Academy, une école de basketball fondée en 2002 par Amadou Gallo Fall, Vice Président de la NBA Afrique.

Au delà du basketball, la SEED permet à ses meilleurs académiciens de bénéficier de bourses pour aller étudier aux Etats-Unis, une chance unique pour des jeunes qui n’auraient autrement pas cette opportunité. Pour souligner la qualité de la SEED, lors de la Basketball Without Borders, camp annuel organisé par la NBA à Johannesbourg, 5 des 6 jeunes de la SEED étaient sélectionnés pour le All Star Game de la BWB. D’autre part la SEED a formé Gorgui Dieng, joueur NBA des Timberwolves de Minnesota passé également par l’université de Louiseville, championne NCAA en 2012.

Cette expérience à donc permis à Freddy de se confronter aux meilleurs jeunes du continent.

Itw de Freddy au Sénégal – La SEED Academy

Le voyage de Freddy au Sénégal, a suscité des vocations. Certains nous contactent pour savoir comment devenir basketteur. D’autres conscients que le basketball n’est pas un but en soit pour eux, nous sollicitent pour parler de leur avenir. La proximité sur un terrain de basket permet de briser la glace. Depuis 6 mois, nous sommes les relais au Togo de l’African Leadership Academy, une école basée à Johannesburg qui recrute chaque année les meilleurs lycéens africains désireux de faire évoluer leur continent. Nous sommes également partenaire du Programme Excellence Jeunes qui a pour but d’offrir des bourses à des jeunes étudiants brillants.

Au travers de la BPW 2014, nous allons tenter de combiner toutes nos actions. La 2e édition de notre semaine promotionnelle du basketball aura lieu du 21 au 27 avril 2014. Pendant cette semaine, nous nous rendrons dans 5 villes (Lomé, Vogan, Kouvé, Aného et Kpalimé) afin de passer une journée avec les jeunes autour d’ateliers de basket allant du travail des fondamentaux jusqu’à des mises en situation sur grand terrain. Ces ateliers auront non seulement un aspect sportif mais aussi éducatif puisqu’ils mêleront des jeunes de tous âges et des deux sexes tout en mettant en avant certaines valeurs intrinsèques à ce sport. Lors de la BPW 2013, nous avions touché 300 jeunes pendant la semaine. En 2014 nous pensons doubler ce chiffre.

En 2013, nous avions associé des ONG spécialisées dans le tri et la gestion de déchets (STEJ, ADDEL&ETAN et ENPRO) à la 1ère édition de la BPW. Nous allons conserver l’aspect éco-responsable de notre événement en les invitant à continuer l’aventure avec nous.

David, de ADDEL&ETAN, s’adressant aux jeunes lors de la BPW 2013

Physiquement, certains jeunes n’étaient pas au point et les disparités entre les différentes villes étaient trop importantes. Avec l’aide d’un médecin togolais et les connaissances de quelques bénévoles de l’association, dont Arthur (président de Kintuadi), et Lucie (membre de l’Agence Française de Développement), nous allons mettre en place une petite campagne de sensibilisation sur la nutrition. Ce volet avait été initié lors du festival d’Aného. Grâce aux jeunes, nous savons quels types d’aliments ils consomment. Nous allons donc pouvoir adapter notre campagne à leur bourse et à leurs besoins.

La promotion de la femme, l’importance de l’éducation, la nutrition du sportif et la protection de l’environnement sont ainsi les thèmes qui nous accompagneront durant notre Basketball Promotion Week 2014.

Pour en savoir plus sur notre aventure, n’hésitez pas à consulter notre site!

Retrouvez-nous également sur Facebook et sur Twitter!

A quoi va servir le financement ?

Le budget du projet global est estimé à 12 700 €, répartis de la manière suivante :

  • 4000 € de matériel sportif (ballons, chasubles, t-shirts, maillots, filets pour les paniers, etc…). Le matériel utilisé lors de la semaine sera confié aux structures locales pour être réutilisé tout au long de l’année.
  • 4000 € de prise en charge des enfants (transport, nourriture, eau, assurance, couverture médicale) pour les 5 jours de camp.
  • 1 200 € de communication (flyers, affiches, teaser…) avant l’évènement ainsi que 1 000€ alloués à la couverture médiatique de la BPW 2014 (réalisation d’un documentaire sur l’évènement par Akwaba Productions, couverture photo).
  • 900 € pour couvrir en partie la venue d’un membre du bureau (Hugo, Secrétaire Général) ainsi que deux coachs français (Gino et Ange).
  • 800 € de logistique tout au long de la semaine et de sécurité autour de l’étape de Lomé
  • 800 € de dépenses diverses.

Des partenaires tels que le Comité Parisien de Basketball, l’ESSEC, des équipementiers sportifs et plusieurs clubs de basket-ball nous ont d’ores et déjà fourni du matériel. Grâce à ces dons en nature, nous avons en grande partie récolté le matériel sportif nécessaire pour cette semaine. Nous sommes également soutenus par des sponsors et des mécènes locaux, qui nous permettent de réduire nos coûts d’organisation en nous fournissant de l’eau, en prenant en charge l’assurance des enfants ainsi que leur transport, et également en mettant à notre disposition des panneaux d’affichage.

Ainsi, nous avons actuellement récolté 60% du budget total. Il nous reste donc 3048 € à récolter.

Notre objectif est de lever un minimum de 1500 € auprès de vous !

Tout financement au-delà de nos estimations nous permettra de développer l’association et de nous projeter sur nos missions futures./p>

LYSD s’engage à faire preuve d’une transparence totale en affichant la provenance et l’affectation exacte des fonds et des dotations collectés.

Nous tenons à remercier toutes les institutions qui ont pu contribuer de près ou de loin au projet depuis son lancement (NBA Afrique, Fiba Monde, Adidas, Kids Around the World, Kintuadi, l’ESSEC, le Comité Parisien de Basketball, le Quai 54…).

A propos du porteur de projet

LYSD est née d’une rencontre à Johannesburg en Afrique du Sud, entre Jean-Luc, actuel Président de l’association et les dirigeants de la NBA Afrique.

Sur les conseils de ceux-ci et avec l’aide d’acteurs œuvrant pour le développement du sport (ancien Ministre des Sports togolais, ONG française dédiée au sport…), Jean-Luc s’est décidé à formaliser un projet associatif en partenariat avec des étudiants de l’ESSEC, dans le but d’accompagner des porteurs de projets sportifs à finalité sociale.

LYSD est convaincue que le sport est un outil de développement incontournable. A court terme, l’association souhaite promouvoir des évènements sportifs à destination des jeunes. A moyen terme, elle prévoit de mettre en place des programmes sportifs au sein d’établissements scolaires togolais pour contribuer à l’éducation et à l’épanouissement de chaque jeune. Pour faire face au manque d’infrastructures sportives, LYSD a pour ambition à long terme de doter le Togo d’une académie sportive.

Aujourd’hui, l’équipe de LYSD est composée de jeunes à qui le sport a apporté et qui souhaitent que tous les jeunes puissent vivre leur passion dans les mêmes conditions.

Supportez le projet : http://fr.ulule.com/lysd-2014/

La loi gomme, que va-t-elle effacer ? Par Mas Aymard Kina

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La loi gomme, que va-t-elle effacer ?

Fin septembre 2013 (oui je sais ce n’est pas frais), le gouverneur de Californie Jerry Brown promulgue une loi dite « loi gomme » ou dans sa version originale « Eraser law ». Cette loi entrera en vigueur le premier janvier 2015 et permettra aux adolescents mineurs de supprimer les contenus qu’ils jugent nuisibles à leur image ne serait ce que quelques instants après leur publication.

Du côté des institutions privées, certains assureurs proposent une protection familiale intégrale dans laquelle on retrouve une protection face aux atteintes à notre e-reputation. Ils vous proposent aussi de vous accompagner dans les démarches à accomplir pour recouvrer votre e-reputation après la diffusion « non consentie » d’informations préjudiciables, plus aide au nettoyage des données malveillantes sur internet et autres.

Que ce soit du côté des États ou du côté des assureurs, on observe que les institutions commencent à prendre le problème de la mauvaise image numérique au sérieux. Néanmoins est-ce que ces mesures sont vraiment efficaces ?

Au début de la démocratisation d’internet dans les foyers, tout le monde se souvient des conseils donnés aux parents concernant l’utilisation d’internet, notamment pour les enfants. Mettre l’ordinateur (souvent le seul il y a encore dix ans) dans une pièce commune, sous les yeux de tous, installer un code parental pour que les enfants ne puissent pas se retrouver sur des sites dit « sensibles » et toujours jeter un coup d’oeil sur ce que les enfants font. Bref il était demandé aux parents de se comporter comme… des parents. Parents qui surveillent l’activité de leurs enfants pour prévenir contre certains risques car comme l’adage le dit « Mieux vaut prévenir que guérir ».

Aujourd’hui, on a l’impression que la prévention a disparu avec le temps, et qu’on se retrouve avec des parents qui ne comprennent rien face à toute cette nouvelle technologie mais se laissent quand même submerger en laissant en connaissance de cause entrer tous ces outils de communication dans leur domicile. Toutes ces lois et ces assurances ne reflètent que la perte de contrôle des parents face aux outils modernes.

C’est vrai qu’aujourd’hui nous sommes loin du schéma dans lequel ou le seul endroit de la maison ou on peut trouver internet c’est sur l’ordinateur au milieu du salon. D’ailleurs combien de familles utilisent encore ce poste fixe avec la démocratisation des ordinateurs portables, des smartphones, des tablettes ? Mais est-ce pour autant qu’on doit arrêter d’être derrière le dos de nos enfants comme tout bon parent pour voir ce qu’ils font même si ça agace ces derniers (en même temps les parents sont là pour ça) ? Après on peut dire qu’avec les réseaux sociaux, les enfants se créent un univers souvent difficile d’accès pour les parents, mais là nous parlons déjà du contenu, concentrons nous déjà sur l’utilisation de l’outil.

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Si les parents ne se sentent pas capable de surveiller l’activité numérique de leurs enfants, pourquoi offrir tous ces gadgets connectés? Parce qu’ils ont confiance ? Depuis quand les parents ont confiance en leurs ados? Parce qu’on doit vivre avec son temps ? Mais vivre avec son temps ne veut pas dire lâcher prise et se laisser dépasser par les évènements.

Le véritable problème est que ça arrange certains parents de voir leurs enfants noyés dans toute cette technologie, au moins pendant ce temps ils ont la paix et pas de crises d’adolescence à gérer. Mais les parents doivent comprendre qu’internet peut se révéler être impitoyable lorsqu’on commet une erreur, les lois gommes c’est bien, mais sachez que même si on supprime une information compromettante, on est jamais à l’abri d’une copie d’écran qu’un petit malin aura fait, voire enregistrer, et qui peut toujours ressurgir à tout moment.

Puis ce n’est pas parce qu’une information est effacée qu’on l’a oublié, ceux qui l’ont vu, ne manquerons pas de nous le rappeler car si on peut effacer une information on ne peut pas effacer une mémoire (la vie ce n’est pas un film de science-fiction), mémoire qui contribuera à faire notre réputation online pour terminer dans le offline (vie réelle).

Alors chers parents, restez les gardiens de vos enfants car comme on dit une fois de plus, mieux vaut prévenir que guérir.


Cet article a été rédigé par Mas Aymard Kina Mas Aymard Kina

Bio de Mas : Étudiant du Mba Esg stratégie et communication digitale, Passionné par les merveilles du web et Futur Expert en stratégie digitale. Slogan 2.0 : Mon réseau se veut comme le web, sans frontières

Suivez le sur twitter @MasAymard_k

Pourquoi les gens ne supportent pas les femmes cadres ?

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Cette question s’adresse aux femmes qui ont des supérieurs immédiats ou indirects femmes. C’est une question très importante et intéressante à se poser.

Avant que vous soyez tenté de répondre à la question par : « j’adore ma boss, je vois pas de quoi tu parles », laissez-moi vous guider vers une réflexion impartiale sur la question.

Je vous donne un exemple simple, dans un de mes emplois précédents, on était 3 femmes et une quinzaine d’hommes. Puisque la tendance actuelle est de normaliser le ratio Homme/Femme dans le milieu de la finance (les femmes sont sous-représentées dans le domaine), notre supérieur a décidé que la prochaine personne à être engagée serait une femme. Ce qui est très logique comme approche. Le problème, qui s’est posé, est le suivant : « Toutes les femmes se sont opposées au projet en invoquant le fait qu’il y avait déjà assez de femmes comme ça dans le groupe ».

Si je vous reposais ma question maintenant, je suis sur que vous hésiteriez à me redonner la même réponse que précédemment. Et donc je ne vais pas vous la reposer, mais je vais plutôt vous posez d’autres questions.

1) Si vous recevez un feedback négatif de votre manager femme, comment allez-vous le prendre?

2) Si votre manager femme ne vous donne pas le lead sur ce projet que vous connaissez très bien et qui vous appartient presque, comment allez-vous le prendre?

3) Si votre manager femme ne vous fait pas de compliments sur votre nouvelle coiffure, comment allez-vous le prendre?

Il y a de fortes chances que vous allez prendre très mal d’être refusée par une femme comparée à un homme. Il y a aussi de très fortes chances que vous allez « bitché » contre la « vipère » qui vous déteste parce qu’elle se sent menacer dans son royaume par une autre femme.Ok, un peu dramatique, mais pas très loin de la réalité.

La réalité est que vous avez peut-être raison, mais il y a de forte chances que vous ayez tort. Ces phénomènes ont été identifiés et étudiées en psychologie. On est tous sujets à ce genre de réaction. Attention, je ne parle ni de jalousie, de haine ou de méchanceté mais plutôt d’un sentiment légitime qui existe en nous à des degrés différents.

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Voici quelques phénomènes à garder en tête lorsque vous interagissez avec vos supérieures et collègues femmes. Ils expliquent aussi en grandes parties pourquoi vous n’aimez pas votre supérieure femme :

1) « Le Queen Bee syndrome » ou le syndrome de la reine des abeilles en anglais : Vous l’aurez deviné c’est le syndrome selon lequel une femme arrivée au pouvoir n’aide pas ses collègues et subalternes féminines, et en plus, essaie de les écraser. Toutes les femmes au top ne sont pas des Queen Bee, avouons-nous le.

2) Le succès et l’amabilité sont négativement corrélés chez une femme : Qu’est-ce que ça veut dire concrètement? Le plus une femme est couronnée de succès, le moins on va la trouver sympathique. Il y a un débat intense qui entoure toute cette question. En effet, selon une étude réalisée par Jack Zenger et Joseph Folkman du Harvard Business review (New Research Shows Success Doesn’t Make Women Less Likable), la sympathie et le succès vont ensemble remarquablement bien pour les femmes. Par contre, dans le livre de Sheryl Sandberg « En Avant Toutes », il y a des recherches qui prouvent le contraire. Mon point de vue sur la question est simple, tout dépend du milieu dans lequel on se trouve. Le milieu des affaires et de la finance est très différent des milieux disons plus artistiques. Cependant, je tends plus vers le point de vue Mme Sandeberg. Il y beaucoup d’exemple pour le prouver, pour prendre un exemple très terre à terre, beaucoup de femmes aiment pas Béyoncé, Nicki Minaj ou Angela Merkel. Pourtant, ce sont des femmes qui ont réussi selon tous les critères.

Donc, si on revient à notre question du début, on comprend beaucoup plus nos supérieurs femmes. J’espère que j’ai réussi à vous convaincre que les femmes leaders sont jugés négativement pas parce qu’ils ont du succès mais plutôt à cause des comportements qui leur ont permis d’atteindre ce niveau. On sait que pour être un leader respecté, surtout dans le monde des affaires, il faut montrer un leadership décisif et énergique, agir avec assurance, être décisif et assertif (sans être) agressif. Cependant, ces comportements vont à l’envers de ce que l’on attend des femmes. Vous entendrez donc souvent les petits noms comme : « Lesbienne avec une connotation négative », « Ice Queen ou la reine de glace », La reine mère … Et encore, je reste très polie.

La prochaine fois que vous serez tenté de détester votre boss, repensez à cet article, soyez honnête avec vous-même et posez vous la question a savoir : « Est-ce que mon manager mérite vraiment ce que je pense d’elle? ».

Dolce 2014 – Une soirée glamour au plaisir gourmand!

C’est dans le somptueux cadre du Loft Hotel que s’est tenue la soirée Dolce 2014 organisée annuellement par le Cercle de la relève de la Fondation de l’Hôpital de Montréal pour enfants.

Cet événement permet de récolter des fonds pour soutenir l’excellence des soins prodigués aux jeunes patients de l’Hôpital, soutenir les activités de recherches et créer des programmes de soins de santé.

 

La soirée a débuté sous le signe de la beauté grâce aux professionnels de l’agence Au Premier qui offraient gracieusement des retouches coiffure et maquillage.

dolce 2014

 

Pour favoriser le réseautage, le Cercle de la relève a opté pour la formule open-bar et friandises à volonté sous fond de musique Dj.

dolce 2014

dolce 2014

Un encan silencieux était également disponible au cours de la soirée afin d’encourager la collecte de fonds.

dolce 2014

En somme, ce fut un beau succès pour le Cercle de la relève et nous vous invitons à en apprendre davantage sur leur mission en visitant le site officiel de l’événement au dolcemontreal.com.

Social media and mobile consumerism: The socioeconomic transformation of africa?

The Rise in Mobile Consumerism and Social Media in the Region

Over the past few years, the impact of social media and evolving communication technology has been eminent throughout the world. One of the major differences social media has created is the way it has changed the regional and racial stereotypes across the world.

Africa, as we know today, is no longer a remote piece of barren land waiting to be explored by the civilized world. The prevalence of social media and mobile technology in the region has drastically changed the global perception about Africa. It has lead to Africa’s emergence as one of the rapidly developing regions in the world.

The Growth of Mobile Consumerism in Africa

Despite the changing perception, it may still come as a surprise to many people that Africa is the second largest mobile phone market in the world. By 2016, number of mobile connection is expected to surpass 1 billion. In this aspect, telecom companies are playing a vital role by introducing value-added services custom tailored to meet the specific requirements of African consumers. One of the most prominent examples in this regard is the M-PESA service introduced by the Safaricom in Kenya which allows users to withdraw, deposit and transfer money easily and securely using a mobile device.

Other important factor that has sparked mobile consumerism in Africa is the way smartphones and social media have offered an easier access to the west through web. It enables businesses in Africa to expand their outreach on a global level. Most importantly, mobile web has offered the youth a cost effective way to stay connected and utilize the power of global communication channels.

The Political Influence of Communication Platforms

Demographically, a large majority (around 40%) of Africa comprises of young population aged between fifteen and twenty four. Mobile phone and social media usage has changed the way youth connects and interacts with the world, especially when it comes to exchange of ideas and beliefs.

The socioeconomic impact of this change was clearly seen during the Arab springs – a political revolution driven by youth empowered by social media. Egyptians, largely youth, used social media to organize and publicize protests during the uprising against their president in 2011. They used the social media to make their voices heard on the international platforms and gathered support. On the other hand, Uganda government authorities imposed a ban on social networks in order to suppress the ‘Walk-to-work’ protests. This did not, however, prevent the youth from sharing their opinion on other online platforms.

Another example of how social media and mobile phone usage has changed the political landscape of Africa was observed during Kenya’s presidential elections in 2013. Twitter proved to be the key platform in voicing the public opinion and ensure a fair election in the country.

A New Generation and the End of an Era

Despite several bans and anti social-media actions taken by several governments, the youth of Africa has found a new voice. Instant and effective two-way communication channels have provided them the freedom of expression they never had. They are not only sharing their opinions, they are also more open to ideas coming from different diasporas. It is bringing the rule of tyrants and autocrats to an end in numerous North African countries.

African youth is using social media and mobile phones as cost-effective communication tools rather than entertainment devices. The productive use of the technology suggests that social media will play an important role in ensuring a sustainable socioeconomic and democratic growth in the region.

 

By Jean-Gabriel Jemea Kuoh

Founder of DALEKH and DALEKH.COM/MAGAZINE

 

Concours A’S de la Perfection : 1 bijou Fulani à gagner !

Angélique et Stéphane les as de la perfection !

A’S de la Perfection se présente comme une entreprise de mode, de design et de photographie, créée en Avril 2012,  puisant ses idées dans toute forme d’art. Elle s’est donnée pour objectif de moderniser et d’africaniser la mode tout en la rendant accessible à tous.

Les initiales « A-S » font allusion à Angélique et Stéphane, sœur et frère précurseurs du concept mais il s’agit aussi des abréviations d’Art et de Style qui sont les deux thématiques choisies pour être développées par ces derniers et d’Afrique et de Sénégal pour une identité raciale.

Les collections A’S de la Perfection comprennent le prêt-à-porter féminin et masculin, la petite maroquinerie et les accessoires. Pour l’occasion la marque vous offre ces boucles d’oreilles ethniques (Fulani) faisant partie des secrets de beauté des femmes peulhes !

as perfection

Pour cela rien de plus simple.

1- Commentez cet article avec votre compte Facebook en écrivant “Je participe au concours” ou envoyez nous un mail.

2- Likez la page

1 gagnant(e) sera tiré au sort et remportera la paire de boucle d’oreille ! Vous avez jusqu’au 28 février pour participer alors faites-vite.

Concours réservé au Canada.

Email : contact@asdelaperfection.com
Site web : www.asdelaperfection.com

Le ballet national d’Ukraine présente la Bayadère

Le ballet national d’Ukraine a présenté pour la première fois à Montréal, la Bayadère, un drame épique, mêlant désir, trahison, meurtre et vengeance.

Nikiya, la bayadère, une danseuse du temple a juré amour et fidélité à Solor, un valeureux guerrier.

La scène I de l’acte I transporte le spectateur au coeur de la forêt sacrée, où le Grand Brahame, ébloui par la beauté de Nikiya, lui révèle son amour. Cette dernière rejette cette attention. Lorsque celui-ci découvre que Nikiya est en réalité amoureuse de Solor, il demande aux dieux de l’aide pour tuer Solor. La scène 2 se déroule dans une somptueuse salle du palais. En récompense de sa bravoure, Solor est promis à l’éblouissante Gamzetti. Malgré sa promesse d’amour éternel pour Nikiya, Solor est incapable de résister à Gamzatti. Lorsque le père de Gamzatti découvre l’histoire d’amour entre son futur gendre et Nikiya, il décide que Nikiya doit mourir. Au cours de la scène 3, dans les éblouissants jardins du palais, des festivités sont offertes en l’honneur des fiançailles de Gamzatti et Solor. Nikiya, accidentellement empoissonnée par un serpent, se laisse mourir en apercevant l’ampleur des sentiments de Solor pour Gamzetti.

Au cours de l’acte II, Solor, déprimé par la mort de Nikiya, fume de l’opium et rêve de retrouvailles avec Nikiya. Dans un décor étoilé se succèdent des chorégraphies aussi stupéfiantes les unes que les autres.

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Dans le dernier acte, au temple, Solor est hanté par la vision de Nikiya. Au moment de la prononciation des voeux, les dieux détruisent le temple. Les âmes de Solor et Nikiya sont enfin réunies pour un amour éternel.

Cette version de la Bayadiere est mise en scène par Natalia Makorova et est créée sur la musique du compositeur autrichien Léon Minkus.

Pourquoi vous devez créer un site web pour votre entreprise ?

Businesspeople Working on Laptop

Quelle fut pas ma surprise d’apprendre que plus de la moitié des entreprises canadiennes ne sont pas encore en ligne selon l’Enquête sur la technologie numérique et l’utilisation d’Internet 2012 de Statistique Canada.

Ce n’est pas tout, pour les entreprises de moins de 20 employés la proportion monte à 60 % ! Imaginez toutes les opportunités d’affaires perdues. En effet, les clients se tournent de plus en plus vers le Web pour trouver des entreprises qui vendent ce qu’ils recherchent.

Avoir un site peut sembler complexe. Il faut enregistrer un domaine, créer un site web, trouver un hébergeur,  et optimiser le site pour le référencement local. Sans compter les opérations de maintenance, la mise à jour du contenu, l’installation de plugins etc. Avez-vous le temps de faire tout cela ?

Misez sur le contenu numérique.

Faisons connaissance avec Moussa, qui exploite une petite épicerie, située à Montréal. Chez Moussa on trouve des produits africains, on a la possibilité de faire sa propre cuisine africaine, en tirant profit du vaste choix de produits alimentaires. Bien entendu, Moussa connaît Internet et comme la plupart des Canadiens l’utilise beaucoup au travail comme à la maison. Toutefois, comme bien d’autres propriétaires de petites entreprises au Canada, Moussa n’a pas de site Web pour son épicerie. Il trouve qu’il y a trop d’efforts à y mettre. Après tout, Moussa n’essaie pas d’attirer des clients qui sont hors de sa ville et puis avec le bouche-à-oreille, « tout le monde » connait Moussa !

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Le Web est le nouveau bottin

Moussa est conscient de son environnement, il voit que de nombreux de ses clients parcourent maintenant les magasins virtuels, de leur ville et d’ailleurs. En fait, Moussa ne va perdre ses clients au profit d’une épicerie d’une ville voisine, mais il est préoccupé par la possibilité que certains clients finissent par l’oublier si son épicerie n’est pas présente pas dans leur paysage numérique. De plus, chaque jour de nouvelles personnes s’installe à Montréal et cherchent comment trouver des produits africains à Montréal en ligne ! Moussa le sait très bien, tout comme il sait qu’il est plus que temps pour lui d’inscrire son commerce dans le nouveau répertoire d’entreprises électronique qu’est le Web.

L’importance d’un site web pour mon entreprise ?

Les clients d’aujourd’hui s’attendent de plus en plus à ce que les renseignements qu’ils recherchent sur une entreprise soient à leur portée. Moussa ne peut pas rester à côté du téléphone jour et nuit pour répondre à des demandes d’information, comme à quelle heure l’épicerie sera ouverte, ou s’il vend plus des produits d’Afrique de l’Ouest ou des produits d’Afrique Centrale. Cependant, sa potentielle cliente peut obtenir immédiatement les réponses à ces questions, et à bien d’autres encore, quelle que soit l’heure de la journée, s’il a un site Web. Le Web n’est jamais fermé.

Conclusion

Un site Web pour son épicerie peut présenter bien d’autres avantages pour Moussa. Mais on rappelle que Moussa n’a pas le temps. C’est donc pour les Moussa de ce monde que nous avons créé CITY KAN. Un nouveau service pour communiquer sur votre entreprise. Pas le temps pour un site web ? Ce n’est pas grave, nous mettrons en ligne les renseignements sur votre entreprise, vos photos, vidéos, listes de produits et heures d’ouverture afin que vous puissiez transformer de plus en plus d’internautes et d’utilisateurs du mobile en acheteurs. Vous serez étonné de constater à quel point il est simple de démarrer. Alors si vous croyez que votre entreprise devrait optimiser sa présente en ligne contactez-nous.

Site web : www.city.afrokanlife.com

Afro Inspiration : Efathel Amanda, juriste, blogueuse et mannequin

Jeune Camerounaise de 25 ans, Efathel Amanda a plusieurs facettes.

Juriste d’entreprise, elle est mannequin professionnelle et fashion designer mais aussi blogueuse depuis peu et dirigeante d’une agence d’hôtesses à Yaoundé. Ce qui la rend spéciale c’est qu’elle s’est retrouvée dans le monde du mannequinat sans l’avoir envisagé à l’avance. Et elle connait un tel succès que c’en est inspirant. Elle pose aussi pour les plus célèbres photographes du continent, dont Alain Ngann ainsi que pour les enseignes les plus en vue comme la boutique de luxe, CARM STORE (Douala). Reconnue pour son professionnalisme et son naturel, elle est d’ailleurs reçue au Palais Présidentiel par la Première Dame du Cameroun, au mois de novembre 2013. Nous sommes allés à la rencontre de Efathel Amanda pour vous, chers lecteurs.

Amanda (1)

Bonjour Amanda, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour Afrokanlife. Alors je m’appelle Efathel Amanda, Camerounaise. Je suis juriste de formation, mannequin et blogueuse  et depuis peu  je tiens une agence d’hôtesses.

Peux-tu nous décrire brièvement ton parcours ?

J’ai eu  mon baccalauréat assez tôt (ndlr : Lettres), je suis entrée à l’université à 16 ans. Actuellement je prépare un diplôme en Contentieux et arbitrage des affaires.

Amanda (1)

Comment t’es-tu retrouvée dans le milieu de la mode ?

En fait mon aventure a véritablement débuté quand je suis arrivée à l’Université, par un concours de circonstances. J’ai été découverte par Dio Ali en 2010 lors d’une soirée de gala. Depuis, j’ai enchaîné les défilés et les séances photos pour les plus grands noms de la couture de l’Ivoirien  Gilles Touré au Nigérien Alphadi en passant par le Camerounais  Imane Ayissi ou encore la Sénégalaise, Oumou Sy.. Ce n’était pas prévu, mais finalement le hasard a bien fait les choses !

Qu’est ce qui t’a motivé dans ce milieu ?

J’ai toujours aimé la mode, le mannequinat par contre c’était pas trop ça, du moins à la base je ne me voyais pas dans ce domaine là. Cà ne correspondait pas vraiment à mon caractère, c’était pas évident quoi. Après pour moi c’était une sorte de tremplin pour le monde de la mode mais j’ai jamais pensé pouvoir faire carrière dedans.

Amanda (2)

Je crois savoir que tu as commencé par le dessin quand tu étais beaucoup plus jeune ?

Oui, je voulais faire du stylisme. Le design de mode, c’était ça ma passion à la base. Quand je suis arrivée à l’Université Catholique, avec des amis on a créé le Club Mode et ça a connu un grand succès. Je m’intéressais à la photographie pour magazines. Et puis je m’intéresse beaucoup plus à la direction artistique. Le mannequinat était donc un moyen pour moi de rentrer dans le milieu, de voir comment ça se passe et tout.

Et tu dessines toujours ?

Non, je ne dessine plus mais  Je m’occupe très souvent de Direction Artistique pour des clips, des photo shoots, des séances, etc. J’aimerais bien faire un stage en magasine ou quelque chose de ce genre.

Est-ce que tu as le sentiment que ta vie a changé depuis le FIMA ?

Je mange les mêmes choses, je vis au même endroit, je prends le taxi et la moto comme tout le monde, ma vie n’a pas pris de tournant comme on peut se l’imaginer (rires). Non mais plus sérieusement en fait depuis un an déjà de bonnes choses auxquelles je ne m’attendais pas me tombent dessus et ça fait plaisir c’est sur. J’ai rencontré pas mal de nouvelles personnes exceptionnelles comme la Première Dame, beaucoup de célébrités, beaucoup de personnes ressources dans la mode et je pense que ce n’est que le début.

Donc depuis un an tu te consacres uniquement à la mode ?

Oui, le blogging, les défilés, ca m’occupe terriblement. Mais à côté je suis aussi concentrée sur la rédaction de mon mémoire de fin d’études.

Amanda

Parlant de ton blog, il devient de plus en plus une référence en matière de Blog mode au Cameroun, comment tu le vois évoluer ?

Mon blog à la base c’est un blog mode et bons plans. C’est ma spécialité un peu. Je connais les bons plans dans la ville, où shopper quoi, où trouver quoi, qui peut faire quoi. Mes copines me demandent très souvent où est ce que j’achète x ou y article. Alors si je peux donner mes plans aux copines pourquoi ne pas laisser tout le monde en profiter ? Par contre, gérer le blog au quotidien n’est pas du tout évident, il n y a pas toujours quelqu’un pour me prendre en photo par exemple. Du coup quand tu passes devant un miroir tu es en mode selfie (Rires). Les paysages ne sont pas toujours adaptés à tes chaussures etc. Mais j’aimerais bien que mon blog devienne une référence en ce qui concerne les créateurs locaux, les nouvelles boutiques, les nouvelles marques, les évènements…

Qu’est ce que tu peux nous dire sur la mode au Cameroun et sur ce qu’il reste à faire ?

En fait la mode est très en mouvement, un peu comme tout le milieu artistique au Cameroun  d’ailleurs.Il y a beaucoup d’ebullition, c-à-d que c’est le moment de se trouver une place, une niche, de se faire un nom, bref c’est le moment de véritablement faire quelque chose. Et beaucoup de personnes se positionnent en tant que leader ou alors en tant que de futurs acteurs qui vont considérablement influencer la mode africaine en général et je pense que Douala pourrait très bien être le futur Lagos. Bon, ça prendra le temps que ça prendra mais je pense qu’on est sur la bonne voie.

Une anecdote à partager avec nos lecteurs ?

Ah oui ! Au FIMA, on était en backstage avec les autres mannequins et tout et on attendait les resultats de l’election du Top Model Africain. Déjà en backstage on entendait rien de ce qui se passait sur scène. Et pour ne rien changer, j’étais en train de bavarder (rires) et je tournais le dos à la scène et je racontais une histoire aux filles et on était en plein fou rire. Du coup quand on a appelé les lauréats, nous en entendait pas. Ils ont appelé les premières filles on a pas entendu comme je faisais le désordre et on riait aux éclats. On a appelé le Cameroun et j’entends quelqu’un crier « C’est qui le Cameroun ??? » et je réponds « C’est moi, pourquoi ? » on me dit « VA, va, va ! » et je réponds toute paniquée là « Où ?» on me dit sur scène. Donc j’y vais en courant avec une démarche bizarre du genre qu’est ce qu’il y a ? Si vous voyez les vidéos vous allez mourir de rire, c’est Paola qui filmait (À lire : La culture urbaine camerounaise prend une bonne direction selon paola audrey ndengue). Donc là, Alphadi me regarde, je le regarde, il me regarde bref on se regardait (rires) et il me dit « Tu as gagné ! » je lui dis « moi ? » il me dit « oui » et là j’ai commencé à crier. C’était devant tout le monde tu t’imagines ? Les premières dames, les grandes personnalités et tout et le pire dans tout ça c’est que ça passait en direct ! La honte.

Amanda (3)

À quoi ressemble la journée-type d’Amanda ?

Alors, ça dépend de si j’ai du boulot ou pas. Quand j’ai du travail, je dois me lever assez tôt pour les préparations physiques, épilation, coiffure, gommage, soin de visage, coiffure et maquillage surtout pour les shootings. Ensuite avec le photographe on va souvent prendre un verre et je rentre chez moi où je traine sur mon ordinateur. Mais faut dire que le boulot est tellement prenant qu’au final j’ai pas beaucoup de temps pour moi les les miens. Demandez à ma famille et mes amis vous verrez.

Quelques questions pour mieux te connaitre :

–          Ce que tu fais au réveil : Boire un demi litre d’eau . Enfin le premier réflexe c’est prendre mon téléphone et regarder mes notifications et ensuite boire mon demi-litre d’eau.

–          Ton astuce beauté : Mon demi litre d’eau (rires) sinon j’utilise le beurre de cacao comme produit magique pour ma peau, mes cheveux, mes petits bobos (brulures, cicatrices, etc)

–          Ce que tu fais quand tu es chez toi (ton « me-time ») : Alors quand je suis chez moi, je suis vraiment très réseaux sociaux, je check des blogs, je twitte, …

Amanda (4)

–          Le meilleur endroit pour un lancement de marque : Je dirai Lagos, obligé ! C’est la plaque tournante de tout ce qui se fait pas seulement en matière de mode mais de culture urbaine en Afrique. C’est un peu le carrefour, le NY africain.

–          Les pays d’Afrique que tu aimerais visiter : L’Afrique du Sud pour ses paysages qui sont parmi les plus beaux d’Afrique, le Kenya  pour la culture, les Massai etc et l’Egypte pour ses pyramides.

–          Ton péché mignon : Les chaussures !!! Sans hésitation.

 


 

Pour plus d’informations : 

Site : http://efathel.blogspot.com/

Twitter : https://twitter.com/efathel

Instagram : http://instagram.com/efathel

Afro Inspiration : Solange Droual co-fondactrice de Afrik1fluences

Solange Droual

Après notre rencontre avec Hakim Djelouat, commentateur lors du CHAN 2014, les équipes d’Africa Top Sports sont parties à la rencontre de Solange Droual, journaliste franco-togolaise, passionnée par l’Afrique. Nous avons entre autres évoqué les Jeux de Sotchi et les chances des nations africaines de briller lors de la prochaine Coupe du Monde.

Solange Droual Afrik1fluences

Présente-toi à nos lecteurs (nom, parcours, ville de résidence) ?

Bonjour, je suis Solange Droual, une journaliste franco-togolaise qui vit à Paris. Après des études de droit et de journalisme, j’ai commencé une carrière de journaliste sportive sur la chaine Eurosport et sur le site Afrik-Foot.com. Je travaille également pour la presse écrite pour des médias tels que Amina Magazine, La Dépêche du Midi ou L’Écho Républicain. En ce moment avec deux confrères journalistes, nous travaillons sur un nouveau web-média qui se nomme Afrik1fluences spécialisé dans la culture afro-caribéenne. Le site sera en ligne dans les jours à venir. À côté de cela, j’ai quelques projets dans l’audiovisuel. J’ai pour ambition de faire de l’antenne. L’animation et la présentation télé sont des domaines qui m’ont toujours attiré.

Dis-nous quelque chose sur ta ville d’origine que nos lecteurs ignorent surement?

Je suis née à Atakpamé au Togo, dans la région des plateaux. C’est une région montagneuse. Atakpamé est une très belle ville en forme de cuvette, entourée de forêts. De ce fait, elle a longtemps eu le rôle de cité refuge lors des différents conflits. Mais ce qui fait la notoriété de ma ville natale ce sont les danses tchébé sur échasses. C’est une des danses les plus célèbres du Togo et les plus impressionnantes d’Afrique. Les danseurs sont sur des échasses allant de 2 à 4 mètres de haut. J’en suis très fière.

D’où vient ta passion pour le sport ?

Ma passion pour le sport vient de mon père, qui est un ancien coureur cycliste. Je suis tombée dedans quand j’étais toute petite. J’ai commencé par le patin à roulette, puis la natation, la gymnastique où j’ai excellé pendant dix ans en participant à de nombreux championnats de France. Mais c’est surtout l’athlétisme que je pratiquais en parallèle qui a changé ma vie. Très tôt, je me suis démarquée dans diverses disciplines comme le sprint, les haies et le saut en longueur. L’athlétisme était devenu plus qu’une passion, c’était un art de vivre. J’ai donc fait dix ans de compétitions en collectionnant de nombreux titres départementaux, régionaux, nationaux FFA mais aussi des sélections en équipe de France UGSEL où j’ai remporté en 2003 les jeux de la FISEC au saut en longueur.

Actualité oblige, les Jeux d’hiver de Sotchi te passionnent ?

Pour être franche, je ne suis pas une passionnée des sports d’hiver mais Jeux Olympiques obligent je m’y suis intéressée et je ne regrette absolument pas. Peu importe les disciplines ce que je retiens c’est l’amour des athlètes pour le sport. Les frissons, les larmes, la déception, la joie tout y est et c’est ce qui est magique avec le sport. J’aime particulièrement le patinage artistique. Durant ces jeux, j’ai découvert Julia Lipnitskaia, une petite russe de 15 ans qui m’a impressionnée. Mais c’est surtout le Français Martin Fourcade qui m’a fait vibrer avec ses trois médailles au biathlon dont deux en or.

De par tes origines, tu as certainement suivi la participation de la togolaise Mathilde Amivi Petit Jean à ces jeux. Qu’en as-tu pensé ? Quel impact une telle participation a t elle pour un pays comme le Togo ?

Bien évidemment que j’ai suivi son parcours. Au premier abord j’ai été surprise car je ne la connaissais pas avant sa qualification aux Jeux, mais je trouve cela génial de voir des Africains participer à des Jeux Olympiques d’hiver. On est plus habitués à voir des Africains sur les pistes d’athlétisme lors des Jeux Olympiques d’été. C’est une bonne chose si ça peut faire évoluer les mentalités. D’autant plus qu’il n’y a rien de caricatural puisque Mathilde Amivi Petit Jean s’entraîne dans les Alpes Françaises. J’aurai trouvé cela bizarre si elle venait tout droit de la région des plateaux togolaise (le seul endroit où il y a des montagnes) (rire).

Plusieurs médias ont titré que c’était les Jeux de l’homophobie. Ces jeux en plus des coming-out du footballeur allemand Thomas Hitzlsperger et du footballeur US Michael Sam ont (re)lancé les débats sur l’homosexualité dans le sport. En Afrique, c’est un sujet très sensible. Penses-tu que les sportifs africains peuvent jouer un rôle dans l’évolution des mentalités concernant l’homosexualité sur notre continent?

L’Afrique n’est pas un exemple en matière de tolérance en ce qui concerne l’homosexualité. Ça reste encore et trop souvent un sujet tabou. Avant que les sportifs africains endossent un rôle sur l’évolution des mentalités, il faudrait d’abord que les dirigeants africains montrent l’exemple et arrête de considérer l’homosexualité comme une maladie. Je pense qu’on est encore loin du compte mais je garde espoir car l’Afrique c’est le continent du futur!

Pour en finir avec Sotchi, la skieuse libanaise Jackie Chamoun a fait l’actualité à cause d’une vidéo tournée il y a trois ans durant le making-of d’un shooting photo. Sur la vidéo diffusée à son insu, on la voit quasi nue. Cette affaire a divisé son pays. Les politiques s’en sont pris à la jeune femme. Nombre de libanais se sont levés pour soutenir leur compatriote.  Quelle portée cette affaire peut avoir sur l’image et la promotion de la femme dans des pays dits conservateurs comme le Liban?

J’ai vu ce making-of et en tant que femme africaine et occidentale cela ne m’a absolument pas choqué. C’était même plutôt agréable à regarder. Il n’y avait aucune perversité dans cette vidéo volée. Je peux cependant comprendre l’indignation de certains politiques Libanais concernant cette affaire car on le sait tous que malgré le côté libéral du Liban il en reste pour le moins un pays très conservateur. Ce que je dénonce en revanche c’est le lynchage médiatique qu’elle a subi. Ils en ont fait un bouc émissaire.

Solange Droual AfrikInfluences

Revenons à l’aspect sportif, dans un peu plus de 4 mois, les regards du monde entier seront tournés vers la Coupe du Monde. Qu’est ce que cette compétition représente pour toi ?

Le Coupe du monde est pour moi l’une des plus belles compétitions sportives tous sports confondus. J’aime l’énergie et l’engouement qu’elle provoque.

Quelles nations africaines (Algérie, Cameroun, Cote d’Ivoire, Ghana, Nigéria) peuvent porter haut les couleurs du continent ? Un pronostic sur l’équipe qui ira le plus loin ? Quel stade de la compétition ?

Si on se base sur la dernière Coupe du Monde et la dernière CAN, je vois bien le Ghana réitérer l’exploit des quarts de finale. C’est une équipe solide qui est en constante progression. Lors de la CAN 2013, on a vu des Black Stars en deçà de leur niveau. Ce qui s’est expliqué par l’absence des cadres de l’équipe. Je pense aux frères Ayew par exemple mais si l’équipe est au complet pour la Coupe du Monde au Brésil, elle risque de faire mal. Il y a aussi le Nigéria qui revient en force et qui prend sa revanche après de longues années sur le banc de touche. Quand à la Côte d’Ivoire j’ai des doutes. Malgré une équipe impressionnante sur le papier, ils ne répondent pas souvent présents lors des grands rendez-vous. Quand au Cameroun et à l’Algérie, je les sens encore fragile et en dessous du lot pour s’imposer au Brésil mas rien n’est joué !

Nos stars brillent à l’étranger mais nos championnats locaux peinent souvent à se développer. Que penses-tu de l’évolution du sport en Afrique ? Comment développer le sport sur notre continent ?

Ça c’est une question très difficile. L’équipe du Togo a une très belle équipe de foot, je dirai  même que c’est la plus performante qu’on ait jamais eu et pourtant les problèmes persistent au niveau de la fédération togolaise de foot. Des problèmes financiers et d’organisation ternissent notre image à l’étranger (l’attaque du Cabinda, la retraite de notre star Emmanuel Adebayor et j’en passe…). Le problème au Togo c’est que le football n’est pas professionnel. Pour qu’il se développe, il faut que la fédération mette les moyens qu’il faut. Nous avons des talents qui ne demandent qu’à être repéré. Il faut que l’Afrique en général prenne conscience de son potentiel. Mais je suis sûre qu’on est sur la bonne voie. Prenons l’exemple du Maghreb ou même du Cameroun qui ont des bons clubs professionnels.

Que prévois-tu pour les prochains mois ?

Boulot, boulot et boulot ! J’espère faire de belles rencontres qui pourront accélérer ma carrière de jeune journaliste.

Quels sont tes projets en dehors du journalisme ?

En dehors du journalisme, je suis très active. J’œuvre à mon niveau au rayonnement de l’Afrique en France en organisant régulièrement des évènements culturels par le biais de mon auto-entreprise Com’Ange (défilés de mode créateurs Africains, soirées, show case …). Et à côté de cela, je travaille en collaboration avec un chef cuisinier togolais, qui est au passage un ami d’enfance sur l’ouverture d’un restaurant gastronomique togolais à Paris. Nous sommes actuellement à la recherche d’investisseurs. J’en profite donc pour passer le message 😉

Quelques questions courtes pour mieux te connaitre :

3 objets dont tu ne peux pas te passer?

Mon téléphone portable, mon sac à main, mes cartes de visite.

Quels sont tes sportifs préférés ?

Marie José Pérec est l’athlète qui m’a donné envie de faire de l’athlétisme. Je l’admire pour son palmarès. En athlétisme toujours, j’aime aussi beaucoup la classe et la foulée d’Allyson Félix (100m et 200m), le mental de Christophe Lemaître (100m et 200m), la détermination de Renaud Lavillenie (recordman du monde de perche) et j’en passe. En football le sportif qui me fait rêver c’est Cavani (attaquant du PSG) et bien évidemment notre champion Emmanuel Adebayor qui fait une très belle deuxième partie de saison à Tottenham.

L’événement sportif qui t’as le plus marqué?

Les championnats du monde d’athlétisme en 2003 à Paris. J’étais dans les tribunes. J’ai assisté aux sacres d’Eunice Barber en longueur et du relais français du 4X100 mètres féminin. C’était magique. J’en ai encore des frissons.

Quel pays africain aimerais-tu visiter ?

L’Afrique centrale en général. Je ne connais pas du tout ce coin. Le Cameroun et le Gabon sont deux pays qui m’intriguent.

Le petit mot de la fin pour les lecteurs d’Africa Top Sports ?

Je souhaite bonne chance à la rédaction d’Africa Top Sports, dans l’espoir que le site se développe encore et encore…c’est ensemble que nous avancerons. Vive le sport et vive l’Afrique !

AFRICA TOP SPORTS, LE PORTAIL SPORTIF PANAFRICAIN : www.africatopsports.com

The Changing Face of African Poker

South-African-Poker-Market

Is there a future for poker in Africa?

In 2003, Chris Moneymaker opened the doors of poker to the public, allowing amateurs to compete with professionals in tournaments across the globe. The card game, which had, in the past, only been played in back rooms and casinos, has since become something of a global pastime, and reports show that the game is quickly gaining a following in African communities.

The Changing Face of African Poker

With Johannesburg regularly hosting a leg of the World Poker Tour, Africans are no stranger to the game. In fact, until recently, South Africa had its own poker network, which regularly sent players out to compete in global tournaments. Late last year, however, South African poker was put back on the map when Ronit Charmani, a South African female poker player, placed sixth in the WPT Emperors Palace Poker Classic. Charmani believes that “With the help of great names like WPT and WSOP having events in South Africa it’s hard to believe that the future of poker here will be anything but pure sunshine.”

It was also a big WSOP win that caused the poker industry in South Africa to experience a boom in 2007 when Raymond Rahme became the first South African to reach the WSOP Final Table. But while the game is seeing support and participation from Africans on their home turf, the same cannot be said for those who have moved to other parts of the globe.

Is the future of poker in African communities as bright as Ronit Charmani would have you believe? Poker has always had a strong connection to Africa, with tournaments such as Ante Up for Africa regularly being held to raise funds for African communities. The poker industry has, for a long time, supported charities that have been put in place to help ease the apartheid and poverty of many African communities, and it does seem as though the industry is seeing a bigger following in SA countries.

In other areas of the world, however, the game is largely ignored by Africans. This could be due to generations of being told that poker is a form of gambling, and therefore illegal. However, despite the French court’s ruling in 2011 that poker is not a game of chance, African poker players have been almost unheard of. Last year, PartyPoker reported that a staggering 1,010 players from France joined the WSOP, yet the African community remained underrepresented in the said tournament.

“If someone from South Africa were to win a bracelet it would be massive,” says Jarred Solomon, a South African poker player who’s seen the rise and fall of the poker industry in SA. Seeing more South Africans playing and placing in tournaments could potentially spark a greater interest in the game. “Whenever South Africans cash in an event it’s quite a big deal. There are only three or four of us. It’s not a huge contingent that comes out here. We try our best.

Soccer Sans Frontières Ep. 95 : Pre-Saison Impact de Montréal

crédit: Impact de Montréal

Soccer Sans Frontières Ep. 95: Pre-Saison Impact de Montréal

Pre-Saison Impact de Montréal Crédit Photo : Impact de Montréal
crédit: Impact de Montréal

La team SSF se retrouve dans le studio de CHOQ pour votre rendez-vous bihebdomadaire foot, soccer, calcio et encore plus.

Ludovick Martin ( @CapitaineSoccer ) et Arcadio Marcuzzi ( @LeFooteur ) se joignent à nous pour parler du métier de bloggeur et de la pre-saison de l’Impact de Montréal.

Suivez @SoccerSansF || Suivez @AfrokanLife

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Post-Mortem 2013 Impact de Montreal

Montreal Impact : A team you will want to make yours

MLS: FC Dallas at Montreal Impact

Montreal Impact : A team you will want to make yours

I will tell you from the get-go: I was for a long time part of “the other team”. Imagine for a second, the most typical little rural town you can think of in Québec. I was born there. By the age of three or four, I really enjoyed astonishing my uncles, my father’s customers and other grown-ups by being able to answer them correctly when they asked me who wore the number 16 for the Blues, the 10 for the Canucks or the 2 for the Rangers.

The point is that I was a die-hard fan until the most recent lock-out. Simply put, I was fed up with such stupidity in the management of the circus that now was the best league of my childhood sport (after all, only seven years had passed since the previous lock-out!). I decided to quit and never look back. No more hard feelings now, just indifference. If they win, great, if not…

When I was a kid, soccer was the number 1 sport… during recess. I loved to play, but I didn’t know a single thing about the pros. Nobody I knew did either. Well! There was that time when, watching Sports 30 on RDS, I heard about a new soccer team in Montreal called the Impact, and it seemed that they were pretty good.

However, being 700 km away from the big city, I didn’t have access to anything but short clips at a time when you were the absolute lord and master of your neighbourhood for having a Pentium I 100 MHz at home. Forget about streaming, right! Not to mention that the league the team played in at this time didn’t have much visibility.

The spark that ignited my interest in pro soccer: 1998, France. I was 11. Some friends and I watched some special programs about the event in the days preceding it, and we told ourselves we couldn’t miss that. To hear some reporters say it was “bigger than the Stanley Cup finals” was the perfect argument to convince us.

My friends, influenced by the predictions of the experts, were all rooting for Brazil. For my part, I fell for the play of the French-speaking guy that seemed to do whatever he wanted with the ball and to have no fear but that of going bald. What a flawless World Cup he had! At the end of the final 90 minutes, I was the only one cheering in the living room of the one of us who had the biggest tv.

My interest for the Great Game was born right then and it was there to stay, but it never got to the next level because I didn’t have a strong commitment to any team in particular. In early 2012, it is with great interest that I followed the pre-season of the first campaign in Major League Soccer, the tv/media coverage now being extensive enough that I could feel like I was a part of it despite the distance separating me from Montreal.

I watched the friendlies, the first games of the season. About two years later, I still haven’t missed a single match of the club. Because what I found in there is beautiful. Strong. A part of each of us. This is:

– Modern Québec, through its metropolis, holding out its hand to the rest of the world and getting in tune with it.

– A bunch of charming, passionate guys who are a hundred times more down-to-earth than some athletes in other major sports.

– Some world-class players nobody could have imagined bringing in Montreal only two or three years ago, and some home-grown young talents that join the ranks of the pro team in greater and greater numbers.

– The incarnation of unity at its best, twenty-or-so guys from nearly everywhere in the world who are proud to wear blue and white, the fleur de lys, to choose Québec as their home and work together. To leave everything they have on the field, to entertain us, for the love of the game, the thing that unites us all, fans just as heterogeneous as the roster at first sight, but in the end, perfectly homogeneous.

– A hot-blooded owner whose club is the apple of his eye, who is close to the fans and ready to provide money and facilities to build a winning team. A guy we can identify with.

-A multimedia staff that makes a wonderful job capturing for us the intensity of the action and make us live it.

-An awesome fan base who loves their club and is very engaged, but who manages more often than not to keep the debates respectful and enriching. I couldn’t omit how the UM02 Ultras group makes me proud of our colors, no matter the stadium they visit.

-Competent, professional reporters whose numbers are ever-growing and who know how to present the product to make it as attractive as possible – I think of Gounelle, Leduc, Brett, Lord, Milano and Val Halst on the francophone side.

-A part of the league that is experiencing the greatest expansion in North America, a league that is gaining more credibility day in and day out.

-The Québec/Ontario rivalry reaching an intensity which doesn’t exist anymore in other sports (the last time the Maple Leafs won the Cup, I was ‘’minus 19 years old” and the NHL was a six-team entity…!).

In my humble opinion, in 2014, this is the best way to reconnect with the true spirit of professional sport: passion, intensity, thirst for victory. No red carpets, no cheerleaders or players going on strike to earn 12 million dollars instead of 10. Just sport.

I told you in the beginning that I was on ‘’the other team” for a long time. This was just a colourful way of saying that there’s no need to be an absolute soccer fan since childhood to become a fan of the Impact.

Of course, it is completely possible to love and follow the activities of both the Impact and the Habs or any other team. It’s only that, as far as I’m concerned, what I always loved in sport, now, I only find it with the Impact.

Sure, there will always be stubborn people that can’t see – or deliberately choose not to see – beyond the classic ‘’they’re all fakers and there are no goals”. At some point in my life, I even shared that thought somewhat. However, with eyes and mind open, one can come to the conclusion that to reduce the game of soccer to this one statement would be as untrue and ridiculous as to say that hockey is a barbaric game because of the body checks and the fact that there are rockets flying at 160 km/h around players who don’t always wear a visor.

Maybe some of them decided to watch one game one time and it wasn’t worth it, so they gave up. Others may think the MLS is still a real bad calibre league. For my part, I would only answer them: just try. Try to find all those things I’ve listed above, I’m pretty sure you will too.

Now that everything is said, see you on the web forums or at SS this summer?

That you are white, black, blue, purple, yellow with polka dots, I don’t give a damn. All I want to know is if you are on our side. If you are, you’re my brother.

Pierre Falardeau

Go Montreal!

We are Happy version Dakar car le bonheur est aussi au Sénégal

“We are Happy from DAKAR” nous présente la capitale du Sénégal sous un jour happy, comme dirait Pharell Williams.

Un homme, une femme, ou tout simplement vous, avançant dans la rue avec votre bonne humeur, le sourire aux lèvres tout en dansant passionnément au son d’une musique entraînante. Vous savez, c’est ce genre de musique qui vous rentre dans la tête de sorte à ce qu’elle ne puisse plus en sortir. Voilà en quelques mots le concept de “Happy”.  C’est ce que Pharrell Williams vous propose sur 24 heures, en autant de vidéos d’une heure, mais si vous n’en avez pas encore eu assez, des amateurs ont adapté le concept.

We are Happy version Dakar car le bonheur se trouve aussi au Sénégal

Le chanteur américain a donc réussi un coup de poker qui a littéralement fait des heureux sur Internet. Tous les lieux publics y passent, tous les styles de danse aussi. Sa chanson “Happy”, présentée sous la forme d’un long clip vidéo de 24 heures fin 2013, ne cesse d’inspirer les plus audacieux d’entre nous. Après plusieurs villes tel que Cotonou, Tunis, Lyon ou Dunkerque le bonheur passe le relais à la ville de Dakar.

La marionnette de Stromae aux Guignols dans Détresse Party

guignol stromae

Stromae est partout. Ce n’était qu’une question de temps avant que les Guignols de l’info inaugure sa marionnette sur Canal+.

guignol stromae

Ce samedi soir, la marionnette de Stromae est donc apparue pour la première fois dans un faux spot publicitaire surfant sur les thèmes mélancoliques de l’artiste belge.

Stromae dépeint en chanteur triste, dansant sur l’abandon familial, la dépression ou la précarité, offrira ses services dans des cadres privées. En effet, le chanteur belge qui “serait capable de faire danser à un enterrement” selon PPD va égayer une lapidation (“Alors on lance”), une chimiothérapie (“Cheveux où t’es?”) ou encore un licenciement économique (“Fort virable”) avec ses chansons. Le guignol Stromae apparaît donc dans une vidéo intitulée “Détresse PArty”.

Après le succès de Emploioutai, dans lequel François Hollande et Jean-Marc Ayrault reprenaient le tube Papaoutai en version Pôle-Emploi, “Détresse Party” est donc la première exposition de Stromae auprès des 2 millions de téléspectateurs de l’émission de Canal+.

Flirtant avec le million et demi d’exemplaires vendus, le grand gagnant des 15e NRJ Music Awards et des dernières Victoires de la Musique, continue de dominer les charts français avec son album Racine Carrée.

Le grand Belge fêtera son triomphe avec une imposante tournée qui débutera le 7 mars 2014 à Orléans, fera un passage aux Francofolies de Montréal en juin et se terminera en beauté à Bercy, le 29 novembre.

Comment savoir si vous êtes noir ?

comment savoir si vous êtes noir

Comment savoir si vous êtes noir ? Avouez-le, vous ne vous êtes jamais posé la question…

Heureusement, grâce à ce livre, à travers des observations de la vie quotidienne et de nombreux exemples, vous pourrez enfin combler cette lacune !

Si cette question peut sembler insolite, c’est bien sûr parce que les auteurs, Félicité Kindoki et Espérance Miezi, deux sœurs d’origine angolaise et congolaise, ont décidé d’y répondre avec humour et second degré, en s’appuyant sur des faits qu’elles ont vécus, parfois drôles, parfois non, pour parler d’une communauté dite minoritaire et pourtant si visible : les Noirs !

L’objectif de ce livre : décrisper les zygomatiques tout en nous faisant réfléchir. Et si, finalement, nous n’étions pas si différents les uns des autres ?

Chapitre bled
– ‘‘L’aéroport en France : tu crains les excédents de bagages alors que les Européens, eux, ne savent même ce que c’est !”
– ”Les remarques aberrantes à ton retour : “oh te revoilà, je me suis demandé si on allait pas te marier de force !” ?!?!!?? Tu t’es cru dans Fatou la Malienne… ?!”

Chapitre soirée
– ”Si tu dis que tu n’aimes pas danser, alors on te dit “Quoi ? T’es noir et tu sais pas danser ! Non mais allô quoi !!!”

Chapitre télévision
– ”T’es énervé(e) parce que le Noir sort toujours avec la Noire dans le film américain (comme s’ils ne pouvaient pas se mélanger.”
– ”Quand ta mère t’as sorti ça, t’as compris que c’était plus la peine de regarder des films avec elle : “L’acteur là il est très fort, il ne meurt jamais.””

Chapitre école
– ”Le best of de ton prof c’est quand, au lendemain de la diffusion de Fatou la Malienne, il te demande devant toute la classe : “Ça se passe comme ça chez toi aussi ? Explique-nous…”

Chapitre boulot
– ”A la suite de la victoire d’Obama, tu as tellement pris confiance en toi que tu es allé(e) sur monster.com pour trouver un poste à plus hautes responsabilités.”
– ”Tes collègues ne peuvent s’empêcher de te comparer à Michelle Obama pour son élégance.”

Chapitre beauté 
– ”Tu ne comprends toujours pas pourquoi il n’y a pas de (vrais) Noirs (foncé sou plus typés) dans les publicités Mixa, Nivea ou Klorane, alors que ce sont clairement les premiers consommateurs de ces produits !”
– ”Malgré les défrisages, tu as beau déboîter ton cou tant que tu veux, tes cheveux s’en foutent : ils restent figés !”

”Comment savoir si vous êtes noir”, de Félicité Kinkoki et Espérance Miezi

  • Nombre de pages de l’édition imprimée : 160 pages
  • Editeur : J’ai Lu (12 février 2014)
  • Langue : Français
  • Prix conseillé : 6 euros

The tonight show: Will Smith and Jimmy Fallon dancing hip-hop

Is Jimmy Fallon the new king of entertainment ?

On February 17th on NBC, Will Smith was present among these representatives of the pop American culture. The prince of Bel Air had a tremendous time beside the king of entertainement, Jimmy Fallon , by chaining some steps of classic hip-hop dressed as at the time of the Prince of Bel Air. As the viewer saw Will Smith still has the  ryhtm in his mind.

http://www.youtube.com/watch?v=ZTpn30Pms8I

 

 

 

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The Tonight Show Starring Jimmy Fallon features hilarious highlights from the show including: comedy sketches, music parodies, celebrity interviews, ridiculous games, and, of course, Jimmy’s Thank You Notes and hashtags! You’ll also find behind the scenes videos and other great web exclusives.

“Evolution of Hip-Hop Dancing” (w/ Jimmy Fallon & Will Smith)
http://www.youtube.com/fallontonight

Quand Amina s’inspire un peu trop de la concurrence Par Mas Aymard Kina

amina fashizblack

Quand Amina s’inspire un peu trop de la concurrence Par Mas Aymard Kina


amina fashizblack

Ayant quelques membres de la rédaction de Fashizblack parmi mes contacts sur les réseaux sociaux, j’ai vu ceux-ci se plaindre du fait qu’on copiait un peu trop souvent leur travail et que ce n’était pas toujours l’oeuvre de nouveaux arrivants sur le marché mais de magazine déjà bien implantées.

Vous ne connaissez pas Fashizblack Magazine? Alors pour faire simple, Fashizblack magazine est d’abord un projet monté par plusieurs jeunes de ladite « diaspora » qui ne se sentant pas représentés en tant que jeunes femmes et hommes noirs dans les magazines de mode, ont choisi de prendre leur destin en main. L’aventure commence d’abord sous forme de skyblog, puis passe à un format blog classique, évolue en webzine pour finalement devenir un magazine papier. À travers leurs différentes métamorphoses, ils ont donc su fédérer toute une communauté autour d’eux avec plus de 78.000 fans Facebook au moment ou j’écris cet article et presque 8000 followers sur Twitter. Soucieux malgré un passage en kiosque de préserver le contact avec les lecteurs 2.0 et dans le souci de toujours garder une image dynamique, ils nous ont livré un nouveau site il y a quelques mois : http://www.fashizblack.com/

Comme je le disais plus haut, il y a quelques jours certains membres de la rédaction de Fashizblack accusaient un média, sans citer de nom, de les copier et ça de manière outrageuse.

Néanmoins, en parcourant ma TL ce matin, je vois qu’un de mes followings parle du nouveau site du magazine Amina. Le seul souvenir que j’ai du magazine, c’est que parfois quand j’étais vraiment plus jeune, il arrivait que ma mère revienne avec le magazine dans les mains ou c’était ce magazine que l’on trouvait chez sa coiffeuse et pas toujours les derniers exemplaires. En bref, le magazine Amina c’est plus de 40 ans d’existence, le leader sur le secteur du magazine féminin pour femme noire et qu’on le lise ou que l’on ne le lise pas, je pense que tout le monde (originaire d’un pays d’Afrique Francophone) connait le magazine Amina notamment à travers sa mère ou une tante.

Donc quand Amina met à jour son site, on se dit forcément que c’est une bonne chose pour ses lectrices et autres personnes intéressées par l’actualité de la femme « Afrciaine », enfin je crois. Une bonne nouvelle aussi pour le magazine qui montre sa volonté d’exister sur les plates-formes numériques et d’être connecté pour ainsi peut être touché les enfants de leurs lectrices traditionnelles.

Mais en allant sur le site de Amina Magazine : http://www.amina-mag.com/ je constate qu’il me fait penser au site de Fashizblack Magazine et de là je fais un lien avec les reproches des membres de la rédaction et je comprends que le média dont-ils parlaient était en effet Amina Magazine.

Après ce n’est qu’un avis personnel mais j’ai vu là une volonté du magazine AMINA de faire un site assez similaire à celui du magazine Fashizblack. Certains diront qu’il n’y a aucune ressemblance entre les deux sites, mais moi quand je vois le même style et même couleur pour l’en-tête, ainsi que pour le bas de page, le même fond blanc, pratiquement le même classement pour les rubriques, ainsi qu’un alignement des articles assez similaire voir un contenu qui vise à se rajeunir du côté du magazine AMINA, nier cette tentative de copie conforme c’est un peu comme dire qu’un monsieur qui achète la même voiture que son voisin, ne montre pas une volonté de copier son voisin parce que sa voiture n’a pas les options intérieur cuir, une boîte automatique et un lecteur CD, comme celle de son voisin.

Afro Inspiration : Kahitouo HIEN fondateur de Faso Pro

FasoPro est une entreprise alimentaire à base de produits à base de chenilles de karité. L’entrepreneur Jean-Luc AGBOYIBO est parti à la rencontre de Kahitouo HIEN pour en savoir plus.

Faso Pro 2

Présentez-vous à nos lecteurs. Dites-nous un truc sur votre ville de résidence que nos lecteurs ignorent surement ?

Je m’appelle Kahitouo HIEN, j’ai 28 ans, et je suis Burkinabè. Je suis né à Pana, dans l’ouest du Burkina. Après avoir eu la chance d’aller à l’école (je faisais même partie de la toute première promotion d’élèves de l’école du village !), j’ai quitté mon village pour faire mes études à l’Université de Ouagadougou, en biochimie. C’est là que j’ai découvert que les chenilles, que j’avais toujours consommé par gourmandise, avaient un véritable potentiel nutritionnel : elles sont en effet l’aliment le plus protéiné du pays mais ça … peu de gens le savent ! L’idée d’exploiter ce potentiel a germé dans mon esprit.

J’ai ensuite poursuivi mes études à 2iE (Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement), où j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur et où j’ai suivi de nombreuses formations en entrepreneuriat, qui m’ont permis de murir mon projet. Après avoir vécu des aventures incroyables pendant mes 2 années à 2iE, j’ai intégré l’incubateur de l’école et je travaille aujourd’hui à temps plein sur FasoPro !

Que veut dire FasoPro ?

“Faso” comme Burkina Faso ; et “Pro” comme protéines ! Nous produisons des aliments hyper protéinés à base de chenilles de karité récoltées au Burkina, afin d’intégrer dans l’alimentation quotidienne des populations un moyen simple de prévenir la malnutrition.

Racontez-nous l’histoire de FasoPro !

Comme je le disais, FasoPro est né de mon envie d’entreprendre pour mon pays et de la découverte des qualités de la chenille de karité. J’ai trouvé là un superbe moyen de valoriser le travail de toutes ces femmes que je voyais autour de moi, pour fabriquer une nouvelle arme contre la malnutrition ! 

Le pari était un peu fou mais … J’y ai cru et j’ai été largement soutenu pour avancer.  

En 2012, sur le conseil de mes encadrants de 2iE, je participe à la Global Social Venture Competition, l’unique compétition internationale de création d’entreprises sociales dédiée aux étudiants et jeunes diplômés. J’ai découvert l’exigence d’une compétition internationale ! Demi-finale à Paris en France, puis finale à Berkeley aux Etats-Unis … J’ai finalement remporté le prix du meilleur impact social en grande finale. Mon projet avait donc convaincu des jurys internationaux, je n’avais plus le droit d’arrêter !

De retour au Burkina, j’ai validé mon diplôme d’ingénieur et j’ai intégré l’incubateur de 2iE pour passer aux choses sérieuses.

L’incubateur ? Qu’est-ce que c’est ?

2iE s’est donné pour mission de former les ingénieurs-entrepreneurs dont l’Afrique a besoin pour relever les défis qui sont les siens aujourd’hui.  En plus des formations techniques, de nombreuses formations aux sciences managériales sont proposées aux étudiants, et des activités complémentaires sont mises en place pour accompagner ceux qui veulent travailler sur un projet de création d’entreprise pendant leurs études. 

Une fois diplômés, ceux qui veulent réellement créer leur entreprise peuvent demander à intégrer l’incubateur pour se concentrer exclusivement sur leur projet. Si le projet est accepté (ce qui a été mon cas), l’entrepreneur est accompagné par 2iE de 6 à 24 mois pour développer ses prototypes, structurer un business plan solide, et créer officiellement son entreprise.  Tous les moyens sont mis à la disposition des porteurs de projet pour concrétiser leur idée ! Pour ma part, l’accompagnement m’a permis de créer Toumou’Délice, le premier produit FasoPro, et de penser mon projet en grand, d’être encore plus ambitieux que ce que je pensais au départ. J’ai pu travailler avec des experts de nombreux domaines, être accompagné par des stagiaires recrutés spécifiquement pour travailler sur FasoPro, entrer en contact avec de nombreux laboratoires en France pour valider mes produits, et mobiliser les premiers fonds nécessaires au lancement de mon entreprise.

Présentation de METISSAGE un clip du groupe METISSAGE

METISSAGE est un groupe franco-camerounais de musique rap, né en 2009. C’est « un mélange de couleurs » comme ils disent, un mélange d’expériences et de cultures ayant à leur actif 1 streetape et 2 albums ! Nous vous présentons leur dernier clip éponyme.

On est un metissage2

Fiche artiste

— Nom d’artiste ? METISSAGE
— Ville de résidence ? Douala (Cameroun) et Pontchartain (France, Yvelines)
— Genre musical ? Rap.
— Nom de l’album (ou du projet) ? “On est un Metissage et…frères de lettres”.
— Sortie de l’album (ou du projet) ? Le 23 septembre 2013.

On est un metissage2 PRINT

Fiche de clip

— 3 mots pour décrire votre clip ? Tour du monde
— Lieu de tournage du clip ? Douala (Cameroun)
— Nom du producteur/réalisateur (ou studio) ? Napster
— Budget du clip ? 250 euros.
— Un truc à nous partager avant qu’on appuie PLAY ? On est métis et fiers de l’être…la musique n’a pas de frontière !

— Enfin si je te dit Afro Inspiration tu réponds ? METISSAGE

Pour aller plus loin :

Site officiel : www.metisse-age.com
Page Facebook: Lazizi Skalr
Twitter: @MetissageLS
Instagram : metissagels

FRED ADJIWANOU : « Le salaire ne justifie pas la qualité du sportif »

Fred Adjiwanou

FRED ADJIWANOU : « Le salaire ne justifie pas la qualité du sportif »

Frédéric Adjiwanou aurait pu être le fer de lance du Togo lors de l’Afrobasket 2011. Malheureusement, le joueur n’a pas répondu favorablement à l’appel de la Fédération Togolaise de Basketball.

Après plusieurs saisons au sein dans l’élite française (Orléans, le Mans…), cet ailier fort de 2m04 âgé de 33 ans est un basketteur épanoui à Aix-Maurienne (Pro B). Tout en ayant connu 7 clubs en 9 ans, l’homme s’est construit sur des valeurs et des principes.

Nos partenaires de « Confessions Sportifs » sont allés à sa rencontre afin d’en savoir plus sur ses motivations de carrière et la gestion des périodes d’intersaison.

 

Quels sont les critères que tu privilégies pour faire des choix à l’intersaison ?

Le 1er critère pour moi est la situation géographique, ensuite l’histoire de l’équipe, ce qu’elle a fait la saison précédente et les objectifs pour celle à venir, puis l’entraineur, surtout à mon âge parce que je pense que quand on est vétéran, on recherche un bon équilibre avec le coach, une personne avec qui on va pouvoir communiquer. Et enfin, il y a l’aspect financier, qui doit être en corrélation avec le projet sportif proposé. Je suis marié et j’ai des enfants et c’est important pour mes enfants et leur éducation de pouvoir se projeter un peu dans le futur. Si je devais tout mettre en ordre croissant, je dirais le lieu, le projet sportif, l’aspect financier et enfin le coach.

Aujourd’hui, tu dis que l’aspect financier arrive en 3ème position, est ce que ça a toujours été le cas ?

Quand je suis arrivé à Reims, je sortais de la fac donc j’ai privilégié le temps de jeu à l’aspect financier et même à la situation géographique.

Ensuite, je suis allé au Mans. Là, ma priorité était l’aspect sportif, ils venaient d’être champions de France et j’allais jouer l’Euroleague donc automatiquement, l’aspect financier a suivi. Quand tu joues dans les plus grosses écuries françaises, c’est un peu normal que le salaire suive.

A Orléans, je souhaitais me relancer donc l’aspect sportif, coach et projet, était encore une fois prépondérant mais l’aspect financier a suivi.

Après, j’ai connu des périodes de blessures assez longues et, à partir de ce moment, c’est l’aspect sportif – jouer, avoir des responsabilités, se faire plaisir sur le terrain, être dans une bonne structure – qui a pris le dessus sur le reste y compris l’aspect financier.

Aujourd’hui, je suis à Aix-Maurienne et l’aspect géographique, compte tenu de mon âge, de ma situation familiale, du fait que je voulais revenir à mes origines, dans une ville proche de mon lieu de naissance et faire découvrir à ma famille la région Rhône-Alpes, a été le plus important.

Après, est ce que l’aspect financier était prépondérant ? Je dirai honnêtement non, parce que j’ai un retour humain aujourd’hui qui n’a pas de prix.

Quand on est jeune et qu’on débute dans le basket professionnel, c’est vrai qu’on veut tous du strass et des paillettes, toucher ce fameux salaire à 6 chiffres, jouer dans une grosse équipe de Pro A, faire une coupe d’Europe, etc. Après, il faut savoir que quand tu y as gouté, c’est là que tu réalises que c’est quand même dur pour y arriver mais que c’est encore plus compliqué d’y rester parce que ça demande beaucoup de travail et des sacrifices. Tout le monde pense à l’aspect financier mais faut pas se leurrer : c’est bien beau de gagner beaucoup d’argent mais ce qu’il y a de plus dur derrière, c’est de pouvoir faire quelque chose de cet argent. Si c’est pour se dire que je vais jouer dans telle équipe pour gagner 100 ou 500 euros de plus par mois et que derrière, il n’y a pas d’épanouissement sportif, ça sert à rien. C’est bien beau d’avoir un beau contrat mais si tu es au bout du banc et que tu n’as pas de temps de jeu, tout ce que tu vas gagner, c’est de la frustration. N’est-ce pas mieux de trouver une structure qui va t’apporter ce que tu souhaites sportivement, te permettre de t’épanouir en gagnant peut-être un peu moins, faire que quand tu te lèves le matin, tu vas à l’entrainement en sachant que tu vas prendre du plaisir et de la reconnaissance ? Ou alors gagner 10 000 euros par mois, être en bout de banc et dégouté parce que tu ne joues pas ?

A mes yeux, le salaire ne justifie pas la qualité du sportif.

Le salaire à 6 chiffres, tu l’as eu ?

Oui (rires). C’était bien financièrement évidemment, ça m’a permis de faire pas mal de choses et c’est arrivé au moment où je suis devenu papa.

Mais sportivement, malheureusement, enfin non pas malheureusement, parce que la situation sportive a fait que c’était plus une déception pour les résultats de l’équipe, qui a fait que je n’ai pas pu m’épanouir sur le terrain.

C’était au Mans (2006-2007) et si on avait fait une meilleure saison, je serai resté là-bas et j’aurais pu concilier tous les aspects importants à mes yeux.

Mais au jour d’aujourd’hui, je suis à Aix-Maurienne et j’ai privilégié l’aspect géographique, l’épanouissement sportif et familial par rapport à l’argent alors que j’aurais pu signer pour beaucoup plus.

Mais comme disent les américains « Not all money is good money » !

 

Un baroud d’honneur en 2015 avec la sélection togolaise pour le grand Fred ? Les éperviers en aurait bien besoin. Voici un de ses contres en haute altitude :


Le contre du match de Frédéric Adjiwanou #AMSB par AMSBasket

 

Retrouvez tous les mercredis, les chroniques de Seb Raoul sur « Confessions de Sportifs »

Bande annonce Un Week-end à Paris, un film de Roger Michell

un weekend a paris

Découvrez Un Week-end à Paris, un film de Roger Michell (le réalisateur de Coup de Foudre à Notting Hill entre autres…) avec Jim Broadbent, Lindsay Duncan et Jeff Goldblum, qui sortira au cinéma le 5 mars 2014.

Eastern All-Stars gets by Durant, Griffin to win NBA All-Star game

all star game 2014

East gets by Durant, Griffin to win All-Star game.

Carmelo Anthony made an All-Star record eight 3-pointers and scored 30 points, and the Eastern Conference overcame Kevin Durant, Blake Griffin and the Western Conference for a 163-155 victory Sunday night.

Durant and Griffin each finished with 38 points, four shy of the NBA All-Star game record. But the East scored the final 10 points to pull out a game they trailed by 18.

Kyrie Irving had 31 points and 14 assists and was voted the game’s MVP for the East, which snapped a three-game losing streak. LeBron James had 22 points, seven rebounds and seven assists.

Griffin shot 19 of 23, while Durant finished with 10 rebounds and six assists.

all star game 2014
NEW ORLEANS, LA – FEBRUARY 16: Kyrie Irving #2 of the Eastern Conference All-Stars drives against Stephen Curry #30 of the Western Conference All-Stars during the 2014 NBA All-Star Game as part of the 2014 All-Star Weekend at Smoothie King Center on February 15, 2014 in New Orleans, Louisiana. (Photo by Nathaniel S. Butler/NBAE via Getty Images)

JO SOTCHI: Teddy Riner prend son envol

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Teddy Riner s’est lancé un nouveau challenge : il participera à l’épreuve du saut à ski sur Grand Tremplin aux Jeux Olympiques d’hiver de Sochi !

Teddy Riner, le champion olympique  qu’on ne présente plus, du haut de ses 2m04 et 138kilos  pour 30 kilos de médailles d’or et de titres olympiques, s’est prêté au jeu proposé par son sponsor Powerade. Cette fois-ci, Teddy change de discipline, fini les kimonos, le tatami et les ippons, le plus titrés des judokas au monde s’est essayé dans une tout autre discipline, le saut  à ski !

Un défi de taille que notre judoka français s’est dit prêt à relever ! Découvrez sa première sortie médiatique, très attendu par les médias du monde entier.

«Je vais revenir avec une médaille d’or». Teddy Riner a annoncé à la presse ce mercredi son intention de «monter à Sotchi» pour participer au concours de saut à skis des Jeux olympiques. Il ajoute notamment que: «Ma famille et mes coaches sont derrière moi, a lancé le judoka français dans une vidéo. Avec mon gabarit, mon envergure, je plane tout naturellement».

 

 

 

Effectivement, le recordman du nombre de titres planétaires chez les hommes (6 titres) est un homme de parole, il a tenu sa promesse. Il s’est donc pris au  jeu et s’est essayé à l’épreuve de saut à ski, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.

La 3ème édition des Women4Africa Awards

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La cérémonie des Women4Africa Awards se déroulera cette année pour la troisième édition à Londres au Royaume-Uni. L’organisation Women4Africa récompense les femmes africaines pour leur action, leur influence et leur détermination dans toutes sortes de domaines.

À propos de Women4Africa ?

Cette organisation britannique reconnue a pour volonté de mettre en valeur l’Afrique et les femmes africaines en honorant leur rôle et leurs actions dans leurs communautés et à leur échelle. Women4Africa organise ainsi régulièrement des conférences, soutient des organisations caritatives, des associations, des politiques, des communautés engagées et les Africains eux-mêmes.
L’accès à l’éducation, à la formation, l’accès à la propriété (dont la terre), aux biens de production, aux nouvelles technologies, pour les femmes et les filles africaines, mais aussi lutter contre les violences sexuelles faites aux femmes et contre le travail des petites filles à travers le continent africain : telles sont les priorités de l’organisation.

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Comment sont nés les Women4Africa Awards ?

Avant tout, ces Awards sont le résultat de 20 ans de désir de voir des femmes africaines honorées et célébrées pour leurs ambitions. Au cours de l’Histoire, selon l’organisation, les Africaines ont souvent été présentées comme des victimes : victimes de la pauvreté, des conflits, de la violence et victimes des hommes. Women4Africa défend et s’engage pour lutter contre ces points négatifs mais veut surtout aller plus loin en mettant en lumière ces femmes qui sont également des acteurs du changement au sein de leurs communautés.

Récompenser leur passion, leur ambition, leur détermination, leur volonté, leur talent et leur débrouillardise : autant de qualités souvent oubliées par l’Histoire qu’entend bien récompenser et promouvoir Women4Africa. Il s’agit donc lors de cette cérémonie de soutenir et d’encourager les femmes africaines à exceller dans leur domaine.

Comment s’organise la cérémonie ?

Les femmes du monde entier, quelque soit leur parcours sont de plus en plus amenées à faire face à de nombreux challenges tant sur le plan personnel que professionnel.

L’Afrique c’est 53 pays et une très large palette de femmes uniques et différentes : Women4Africa récompense les femmes dont la créativité, la passion et le travail ont été les gages d’une réussite locale et parfois mondiale. Ces femmes contribuent au rayonnement de leurs communautés et au développement des ressources de leur pays d’origine.

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Les Awards sont donc l’occasion de faire connaître de nombreuses femmes aux projets multiples et variés, aux parcours très différents, plus ou moins connues et médiatisées. Il y a quelques jours, l’organisation a rapporté sur sa page facebook que les finalistes étaient désormais toutes nommées. Celles-ci sont réparties en pas moins de 14 catégories allant de la « Fashion Designer of the Year » à la « International Business Woman » sans oublier la « Mother of the Year »…

On félicite d’ailleurs Sarah Diouf, rédactrice en chef de Ghubar Magazine, dont nous vous parlions ici : https://www.afrokanlife.com/style/afro-inspiration-sarah-diouf-editrice-en-chef-du-magazine-ghubar/ et qui est nommée dans la catégorie « International Media Woman » !

Pour retrouver la liste complète des nominées : http://www.women4africa.com/finalists-2014/

Cette troisième édition se tiendra le samedi 10 mai à Londres, toutes les informations sur le lieu et les réservations sont ici : http://www.women4africa.com/2014-awards-event/

Pour suivre toute l’actualité de Women4Africa :

Twitter : https://twitter.com/Women4Africa

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