Auréolé de gloire lors du dernier festival de Sundance, le premier long du réalisateur R. Coogler avait tout ce qu’il fallait sur le papier. Tiré d’un fait divers sordide ayant eu lieu à San Francisco le jour de l’an 2009, le film narre ici les hypothétiques vingt-quatre dernières heures d’Oscar Grant, jeune noir de 22 ans, victime d’une bavure policière sur le quai de la station Fruitvale.
New Eve 2.0
En scène d’intro, le snuff du véritable Oscar Grant, filmé sur le téléphone portable par un voyageur. Gros silence dans la salle, le ton est donné, on s’attend à une grosse claque cinématographique… Hélas, bien loin de la chronique d’une mort annoncée, le film fait penser à un haltérophile s’acharnant sur des haltères vissés au sol.
Défilant sempiternellement comme un paysage dans le Paris-Dax de retour des férias : le film enchaine les tableaux calibrés exclusivement sur le « héros » : Oscar le dealer, Oscar l’infidèle, le bon samaritain, Oscar le papa gâteau, Oscar le sanguin, Oscar le glandu, etc… Malheureusement, le film ne décolle jamais, s’empêtre dans des digressions de l’ordre de la private joke, et de rares soubresauts (la visite en prison) feront un bref instant vibrer l’encéphalogramme inéluctablement plat d’une œuvre jusqu’ alors apathique. Débouchant sur à un final interminable, sorte de cerise aigre posée sur un milkshake too much.
Redemption song
Faute de marge de manœuvre (retranscription de la réalité oblige), le réalisateur mise tout sur la relation entre Oscar et le spectateur en établissant les bases d’une promiscuité narrative et filmique rendant le récit anxiogène (Le style The Westler, quoi !).
Le choix de Michael B. Jordan (devenu vachement cool depuis son rôle de camé dans Chronicles) comme protagoniste principal réussit à susciter l’attachement du public. Malheureusement, l’approche du réalisateur est trop complaisante pour être crédible et se ressent dans le portrait hagiographique du personnage. Pire encore, on tombe dans le piège d’une victimisation à outrance en érigeant Oscar Grant en symbole de la rédemption explosée en vol. Pour preuve : cette scène surréaliste où le héros balance dans la flotte 30 grammes de beuh pour faire comprendre au spectateur qu’il se range définitivement.
Voyeurisme
Certainement mû par de bonnes intentions Ryan Coogler s’est hélas emparé d’un sujet fatalement casse-gueule. L’histoire bouleverse, révolte, afflige, et la scène finale fait mouche par la montée crescendo de l’intensité dramatique qui attriste puis écœure le spectateur par un étirement larmoyant qu’on jugera dilatoire.
La véritable faiblesse de Fruitvale Station vient du fait que l’on ne voit pas où le réal veut nous emmener avec sa narration, n’offrant aucune piste à une quelconque réflexion intérieure, et distillant allègrement des hyperboles qui n’ont que pour seul effet de renvoyer l’intrigue à sa condition de simple fait divers. Œuvre nécessairement engagée : est-ce là un projet destiné au devoir de mémoire ou bien la glorification d’un martyr ?
Plus insoutenable encore, l’apogée du malaise est atteinte en épilogue avec l’utilisation de vraies images d’archives où l’on aperçoit la fille d’Oscar Grant lors de la commémoration du drame.
Clap de fin
Malgré une mise en scène plutôt efficace et une caméra pas dégueu, le film ne convainc ni dans le fond ni dans la forme. Aborder ce fait divers en faisant de la sacralisation de son héros le fil narratif de la péloche a clairement plombé le tout, le parti pris se révélant parfois caricatural dans les effets. En sortant de la salle, ce malaise voyeuriste persiste. Inutilement.
C’est dommage, l’approche documentariste aurait certainement reçu un traitement plus objectif et polémique.
Fruitvale Station (1h25min)
De Ryan Coogler
Sortie le 1er janvier 2014
Avec Michael B. Jordan, Melonie Diaz,
Octavia Spencer
Le Paris Cheap et crade de Tonton Jabar # 6 : Le Wanderlust (Club)
« Le Wanderlust ? Mais t’es malade, tu vas finir par en étranglement un ! » S’exclama judicieusement Jérémie L., l’ami des bons tuyaux. Il est vrai qu’après avoir déversé ma haine de cette douce engeance qu’on appelle hispter dans un brulot personnalisé (voir article), il me fallait tenter une petite virée dans l’arène. Petite plongée dans le coin devenu le plus mainstream de Paname.
Paris est magique
Le Wanderlust se veut un coin branché greffé à la cité de la mode, sorte de galette de mucus verdâtre posée sur une plate-forme de ciment austère et cubique. On y mange, on y danse, on y joue au baby et au ping, on y fait son yoga, et on s’y fait violer avec le sourire par des margoulins. Cela permet de se faire une idée de la population qui hante les lieux, et qui dès lors, se dresse sur la rambarde, pour s’enorgueillir de fierté (parisienne) devant la beauté qu’inspire l’enchanteresse Seine et le slumdog de clodos qui se meurent en silence sous le bâtiment. Voilà les qualités du lieu le plus détestable de la planète.
Impossible de virer cette odeur de poisson pourri, ce soir. Comment font tous ces gens pour s’éclater en se dandinant dans cet air vicié ? On croirait qu’un chalutier entier y est venu partouzer la veille. En plus, il fait un froid de merde, les quelques fumeurs tremblent de tous leurs membres, et regardent avec stupeur le groupe d’une quinzaine d’illuminés (encore des sales drogués) en train de se trémousser sur le parvis sur la musique d’un DJ démissionnaire.
Sodomie et épinards
A l’entrée, on nous a laissé rentrer : trois mecs, tous typés. Tout va bien. Je prends une bière. Mais finalement, non. On m’en demande 8 euros. On s’est mis au chaud, il y fait bon comme dans un vagin un peu familier. La grande pièce vide comme les appartements de Saddam abrite une quantité astronomique de lolitas maquillées en putes, et sapées ras-la-teuche. On croirait que toute la seconde 6 du lycée Gabriel Fauré s’est donnée rendez-vous pour fêter le blocus du bahut. Elles sont les seules à taxer les verres des inconnus.
La pénombre est un excellent acolyte dans cette pièce dérangeante comme un film de Winding Refn. Tous les chats y sont gris, et les gens ne sont que des ombres aux formes dérangeantes, un temps trahies par un flash stroboscopique. Le zoo qui se construit autour de nous prend vie, les meufs (pour la plupart, anorexiques) paissent en troupeaux de quinze, et ne se laissent pas approcher facilement, des électrons aux coupes de cheveux obscènes envisagent quelques pas de danse bien timides. C’est bien, connu, ces gens-là sont trop snob pour danser.
Il est enfin temps de leur apprendre à vivre.
La Croupe de feu
Ce soir, c’est soirée hip-hop underground en famille ! Il y a assez de place pour cramer le dance-floor et faire exploser les soutifs des chagasses, l’alcool n’est pas de la partie mais quelques larrons donnent l’exemple en s’accaparant le terrain de jeu dès l’arrivée de l’intérimaire (le DJ). Le volume sonore augmente d’un cran, et ce sont les fessiers qui gondolent au grand dam des strings trop serrés.
La sélection naturelle se fait hâtivement, les hispters aux slims vert clair s’agglutinent sur les murs devenus humides comme une groupie coréenne déchainée, et regardent d’un oeil critique ceux qui se lâchent totalement. Le démon s’empare de mes collaborateurs qui entament des poses suggestives en défiant du regard les gouinasses décomplexées qui passent. Et ça shake salement son booty, des vapeurs de sueur font fuir les chafouines qui regrettent d’être venues. Sur un son électro-ghetto, un cercle de vingt personnes se forme, et les maillons de la chaine se succèdent au centre pour tenter des solos lascifs super sales qui suscitent ma perpendiculaire. Et ça se colle, ça se frotte, ça claque sur les fesses, ça mime des levrettes, les regards décomplexés lancent des propositions indécentes. Des gosses de riches en louboutins et aux culs flasques ont envahi le groupe, et s’adonnent à leur activité préférée : le gonflement en série de la braguette par friction ostentatoire du bassin. Cette boite pue l’orgueil et le mépris, ça tombe bien, personne n’assume.
Conclusion : le Wanderlust être le lieu idéal pour chopper de la mineure (et de la drogue), pour danser gratos, pour rencontrer des êtres cabossés du bulbe, et pour se foutre à poil sur le dancefloor. Par contre impossible de se débarrasser de cette putain d’odeur de poisson.
Le crade : 4.5/5 On peut cracher par terre, et l’odeur rance qui ne quittera plus jamais tes fringues.
Le hype : 0/5 Pauvre ringard, c’est devenu mainstream la semaine dernière.
Wanderlust
32 Quai d’Austerlitz, 75013 Paris
Horaire club : Jeudi de 22:00 à 06:00
Vendredi et samedi : de 23:00 à 06:00
Prix de la bière : serre les fesses !
Ça y est c’est fait ! Après le tirage au sort de la Coupe du Monde, tout le monde attendait celui des 1/8 de finale de la prestigieuse Ligue des Champions. Cette année encore plus, tout le monde s’accorde à dire que la compétition est relativement serrée. On aura sans doute une pensée pour le club de Turin qui s’est fait sortir lors la phase de poule par Galatasaray après un match joué puis rejoué dans des conditions apocalyptiques. À part ce petit accident de la route, tous les favoris sont présents ce qui nous a donné quelques duels extraordinaires avec quelques millions d’euros de chaque côté des terrains et aussi des affiches moins glamour, mais avec autant d’intérêt. Petit tour d’horizon de ces 1/8eme de finale
Manchester City-Barcelone
Tout le monde en rêvait, l’UEFA l’a fait ! En effet, les deux équipes les plus prolifiques (avec le Réal Madrid) vont se rencontrer pour un duel qui restera à coups surs dans les mémoires. Cette année, Manchester City est capable de tout, perdre à Aston Villa 3-2 ou écraser Arsenal 6-3. Les citizens ont deux visages, l’un un peu timoré hors de leurs bases et l’autre carrément fou à domicile où ils plantent en moyenne 3 buts par match à leurs adversaires. Autant vous dire que le match aller est à ne manquer sous aucun prétexte. D’autant plus que le FC Barcelone pourra à nouveau compter sur un certain Lionel Messi qui en pleine possession de ses moyens peut changer la donne. Voilà autant d’arguments qui rendent ce match indécis sur l’issue finale. Cependant, je pense qu’il y a un petit avantage pour la Barça qui a l’habitude de ces joutes européennes.
Arsenal-Bayern Munich
Certains disent et si c’était l’année d’Arsenal pour enfin gagner un trophée majeur que ce soit la FA CUP, le championnat EPL ou la LIGUE DES CHAMPIONS ? A ces gens là je répondrai que la montagne qui se dresse devant eux est quasi insurmontable tant ce Bayern rejette une assurance et force collective impressionnante. Toujours invaincu dans ce championnat (14 victoires, 2 nuls) le Bayern risque bien d’accrocher un 5e trophée cette saison avec le Championnat du monde des clubs. Mais ce n’est pas tout le Bayern cette année possède également un banc d’une profondeur sans égal dans le monde. Ces joueurs sont interchangeables à tout moment et dans n’importe quelle circonstance. Cependant, le football reste le football et heureusement tout n’est pas joué d’avance, d’autant plus qu’Arsenal cette année peut se targuer d’avoir l’un des plus beaux jeux collectifs de la planète. Ce match va opposer deux équipes aux styles différents, mais tout aussi attrayants. Avantage Bayern, car le retour se jouera en Bavière.
Milan-Atlético Madrid
Voici peut-être le match le plus intéressant de ces huitièmes de finale de la Ligue des Champions. En effet, nous avons ici deux clubs avec des courbes de forme complètement inversées. L’Atlético est devenu le dauphin du Barça en liga. C’est une équipe qui fait peur, son collectif est bien huilé, sa défense est rodée et son attaque est en feu. De l’autre côté, nous avons le Milan AC, qui n’est plus ce qu’il était. 10e au classement de la Série A, qui n’a plus aucune chance d’accéder à la Ligue des Champions en championnat, mais qui reste capable d’exploits retentissants. N’oubliez pas que l’année dernière le Milan AC avait réussi à battre le FC Barcelone 2-0 au match aller avant de s’écrouler au Camp Nou. Le Milan AC reste le Milan AC dans les grandes compétitions. Affaire à suivre…
Les rencontres (a priori) déséquilibrées
Les 1/8eme de finale nous offrent toujours deux grosses affiches et des mêmes matchs un peu moins glamour et surtout apparemment déséquilibrés. Ces matchs concernent les confrontations suivantes :
Man United-Olympiakos.
Ceci étant dit Manchester United connait peut-être sa pire saison depuis 20 ans et ils sont très friables cette année. Alors attention à ne pas sombrer dans l’enfer grec.
Zénith Saint Pétersbourg-Dortmund.
Là, pour le coup une surprise dans ce match serait vraiment incroyable tant le Zénith n’a rien montré depuis le début de la compétition allant même jusqu’à se faire corriger par l’Austria de Vienne 4-1 en phase de poule. On ne voir pas comment Dortmund pourrait se faire éliminer.
Shalke 04— Réal Madrid.
Il en est de même pour la machine Réal Madrid en Ligue des Champions. Une des rares équipes à être restée invaincue en phase de poule, ils ont montré une sérénité déconcertante surtout dans leur double confrontation face à la Juventus de Turin. Enfin ils ont un potentiel offensif qui ne fera qu’une bouchée de l’arrière garde allemande.
Bayer Leverkusen-PSG.
Si le PSG veut s’imposer comme un grand d’Europe, il va devoir bien négocier ce match contre le Bayer Leverkusen actuellement second de Bundesliga derrière l’intouchable Bayern. Peu d’informations sur ce Bayer là, hormis que c’est une équipe jeune avec un grand attaquant tant par la taille que le talent (Stephane Kieslling) et un entraineur (Samy Hippia) aux méthodes convaincantes et avec une expérience du haut niveau en tant que joueur non négligeable. Cependant, la force collective du PSG et leurs individualités extraordinaires devraient faire la différence et envoyer le PSG en ¼ de finale de la Ligue des Champions
Chelsea-Galatasaray :
ATTENTION DANGER ! En effet, il ne faudrait pas que Chelsea néglige cette équipe turque qui ne cesse d’impressionner ces dernières années en ligue des Champions. Avec un recrutement de feu, une attaque à faire pâlir n’importe quelle équipe d’Europe et un public qui n’a certainement pas d’égal dans le monde, le Galatasaray FC pourrait donner du fil à retordre au Blues de José Mourinho. En plus, Chelsea a cette année des résultats en dents de scie (ils viennent de se faire éliminer par West Ham en coupe d’Angleterre), alors gardons un œil sur ce match.
Impact de Montréal : Frank Klopas nommé entraîneur-chef
L’Impact de Montréal a annoncé mercredi la nomination de Frank Klopas à titre d’entraîneur-chef et directeur du personnel de la première équipe du club. Klopas a signé un contrat de trois ans avec l’organisation montréalaise, mais les détails de l’entente n’ont pas été dévoilés selon la politique du club et de la MLS. Marco Schällibaum ne sera donc pas de retour avec le club en 2014.
Klopas a une longue feuille de route à la fois comme joueur sur la scène internationale et dirigeant en MLS, notamment comme entraîneur.
Klopas, qui est originaire de Grèce, avait été nommé directeur technique du Chicago Fire en 1998, occupant aussi la fonction d’entraîneur-chef à compter du 30 mai 2011.
Alors que l’équipe avait un dossier de 1-4-6, il a mené le Fire en 2011 à une fiche de 9-9-14 et aussi à une participation à la finale de la Coupe des États-Unis. En 2012, il a guidé l’équipe en séries éliminatoires de la MLS avec un dossier de 17-11-6. Puis la saison dernière, le Fire a montré un dossier de 14-13-7, ne ratant les séries éliminatoires par un seul point. Klopas montre une fiche gagnante de 39-29-23 comme entraîneur-chef en MLS.
Comme joueur, Klopas a notamment porté les couleurs de l’équipe nationale américaine pendant plusieurs années, participant aux Jeux olympiques d’été en 1988, puis à la Coupe du monde de la FIFA en 1994. Il a inscrit 12 buts en seulement 39 matchs.
Il a aussi disputé neuf saisons en Grèce, principalement avec l’équipe de première division AEK Athens, avec laquelle il a remporté quatre championnats nationaux, une Super Coupe Grecque et une Coupe de la ligue.
Il a ensuite fait un retour aux États-Unis lorsque la MLS a été créée en 1996, marquant sept buts en 54 matchs en deux saisons avec les Kansas City Wizards, avant d’aider le Fire à décrocher la Coupe MLS et le titre de la Coupe des États-Unis en 1998. Il a pris sa retraite l’année suivante, après avoir inscrit huit buts en 50 matchs avec Chicago.
Mauro Biello (entraîneur-adjoint), Youssef Dahha (entraîneur des gardiens) et Paolo Pacione (préparateur physique) demeureront tous au sein du personnel d’entraîneurs.
De son côté, Philippe Eullaffroy se consacrera entièrement à son rôle de directeur de l’Académie, dont tout l’aspect du développement des jeunes joueurs du club et la toute nouvelle équipe U23 en PDL.
Le directeur des opérations soccer Matt Jordan a pour sa part été promu au rôle de directeur technique de l’Impact, lui qui aura désormais davantage de responsabilités au sein du club. Il se rapportera toujours au directeur sportif Nick De Santis, dont le rôle sera désormais entièrement consacré à l’équipe première en MLS.
La publicité UNICEF avec Jesus, Mère Teresa et Gandhi
UNICEF souhaite sensibiliser sur les Suédois sur la facilité de faire une bonne action à travers son site web. Pour cela, l’association a fait appel à l’agence Forsman & Bodenfors qui a imaginé cette campagne décalée avec Jesus, Mère Teresa et Gandhi…
Dans la première vidéo, Jesus découvre l’Internet ! Puisqu’un simple clic sur une bannière peut sauver une vie (sic), Jesus prend la souris pour tenter l’expérience. Il finit par convaincre Gandhi d’essayer l’une des millions de pages d’Internet.
Vous l’avez compris, le ton se veut humoristique du côté de l’organisation internationale. La campagne intitulée The Good Guys se poursuit avec un diner. Les 3 superstars du bien se font des éloges sur leurs actions respectives envers l’humanité et apparemment des clics sur les bannières UNICEF suffisent pour partager la table avec eux.
Enfin la dernière publicité UNICEF se déroule toujours dans la House of Goodness où cette fois notre anti-héros raconte son histoire. Petit clin d’oeil avec Jesus qui transforme l’eau en vin.
En somme une campagne plutôt réussie au contraire de ces campagnes de financement ou de levée de fonds pour l’Afrique utilisant souvent des stéréotypes éculés sur la pauvreté. (Lire : Comment réussir vos campagnes de financement pour l’Afrique ?) On rappelle que le Fonds des Nations unies pour l’enfance (abrégé en UNICEF ou Unicef pour United Nations International Children’s Emergency Fund en anglais, soit « Fonds international d’urgence des Nations unies pour l’enfance ») est une agence de l’ONU consacrée à l’amélioration et à la promotion de la condition des enfants.
Le designer Tad Orlowski a dévoile le projet Willie : le bus du futur équipé d’écrans LCD transparents, totalement interactifs.
En faisant usage des écrans, Orlowski a exploité les nouvelles tendances de la technologie pour transformer le paysage urbain. Les écrans transparents peuvent être utiliser pour afficher un large éventail d’informations et de stimuli visuels – à partir des informations d’itinéraire, la météo et les cartes touristiques de la publicité, la couverture de la télévision et des illustrations – et peuvent également intégrer des fonctions de contrôle tactile. Ce projet aux allures futuristes serait déjà réalisable selon Tad Orlowski.
“Dans les récentes années nous avons vu de nombreux changements dans la façon dont les informations été diffusées à l’auditeur ou au téléspectateur,” déclare Orlowski. “Je souhaitais illustrer comment les nouvelles technologies peuvent diversifier le fonctionnement de notre vie quotidienne. Le projet doit être considéré d’un point vue artistique mais aussi dans l’objectif de changer l’ordre existant.”
Conscient du fait que les images animées peuvent être source de distraction pour les autres automobilistes, Orlowski a également pensé à n’activer que certaines zones du bus, telles que le «côté trottoir» de l’autobus. Les écrans LCD transparents pourraient attirer l’attention du passant sur le trottoir tout en étant caché des automobilistes.
Deux villes européennes ont déjà manifesté leur intérêt pour le travail de Orlowski.
Il suffit de suivre le petit chemin ténébreux planqué derrière un portail en vieille tôle du quai de Jemmapes (Paris 11e) pour s’imprégner de l’étrangeté des lieux. Le comptoir Général est un endroit singulièrement mystérieux terré dans l’antichambre de la cité des Lumières. Et c’est l’émerveillement qui gagne le visiteur, une fois le pied posé sur le long corridor au tapis rougeâtre au cachet rétro digne de la maison hanté de Disney World. Photos de dictateurs africains sur les murs et réceptionniste d’hôtel sur son pupitre, éclairé à la seule lueur d’une petite veilleuse encore plus poussiéreuse que ton arrière-grand-père tirailleur.
Le superlatif ne suffit pas pour décrire le bâtiment tant il vaut carrément le détour : on se rend donc compte que la société Totem a voulu mettre le paquet (et les sous) pour impressionner l’auditoire en présence. Tout le gratin de la culture afro (non, j’exagère) a donc pu déambuler aisément dans une salle vaudou (oui, oui) en quête de partenaires potentiels à vampiriser. Une population cosmopolite à vrai dire. De majorité noire, mais aussi quelques représentants des autres minorités certainement dépêchés sur place par leurs ambassades respectives. Un charmant chassé-croisé entre la communauté afro et un groupuscule hispter, curieux visiteur habitué des lieux, s’opère. Le mélange ne prend pas, et les quelques Nipsters (Hispters noirs) font la moue tiraillée des enfants à qui l’on demande qui ils aiment le plus entre leur papa et leur maman. (Lire : Les hipsters : pourquoi les hait-on plus que la syphilis)
Niveau sape, c’est très décontracté, les meufs ne sont pas sur leur 31, mais le mélange est un brin sage, à la limite du snob. On sent que ça n’ose pas lâcher ses fletulences sur le dancefloor comme dirait l’autre, et c’est malheureux car les barmaids (C-A-N-O-N-S) dont l’activité principale est de repousser les assauts répétés de dragueurs insistants se retrouvent cantonnées à effectuer l’ingrate tâche de servir des verres et nettoyer le comptoir. On a connu des ambiances plus sauvages faut dire.
La conférence (parce qu’il nous arrive aussi parfois de bosser)
A 20 heures, Kahi Emery Lumumba petit fils de Patrice Emery Lumumba et manitou en chef de Totem (media en ligne) a fait un court discours pour présenter sa société et puis le produit. Il a été suivi par le défilé des partenaires ont présenté chacun son tour leur cœur de métier et leur implication dans le projet.
* Présentation de Totem et de la Totem Box par Kahi Lumumba.
* Présentation de Diantantu Editions par Serge Diantantu.
* Présentation de Moriba par Moriba Ouendeno.
* Présentation de Yeelenpix par Moussa Fofana.
* Présentation de Nash Prints it par Shadé Affogbolo.
* Présentation de Waxindeco par Zoé.
A moins d’être de la baraque, il fallait s’accrocher pour ne pas perdre le fil de la narration car les speechs ont pêché en dynamisme et en concision, heureusement le bar est resté ouvert tout le long des présentations, et pour que l’on se fasse une idée par nous-même, on nous a filé un exemplaire de la boite.
La bête.
L’objet, on s’est précipité pour désosser la bestiole et se repaitre de ses entrailles faméliques, et on y a trouvé des cartes postales, une taie d’oreiller, une BD sur l’Afrique, un sac de shopping aux jolis motifs, deux pots de confiture de 10 g. Nos stagiaires-meufs ont bruyamment réagi en voyant les articles en wax, les mecs ont repris du planteur. Comme je suis pas doué pour les publireportages, voilà un article à lire pour en apprendre plus : La Totem Box : la box culture et lifestyle afro-caribéenne
L’interview de Daniella Heyko (Totem) :
ASJ : Salut Daniela, alors présente-nous le produit de ce soir.
Daniela Heyko : Eh bien, c’est une boite qui permet à son usager de voyager et de découvrir la culture afro-caribéenne. Qui apporte un peu de soleil chez soi, ce qui n’est pas mal venu par ce temps. A l’intérieur, on y trouve quatre à cinq produits différents. Une sélection mode pour commencer : cette fois-ci c’est un styliste qui travaille le wax, vous trouverez par exemple une taie d’oreiller pour égayer vos nuits. Puis vous pourrez faire palpiter vos papilles avec différents produits culinaires comme de la confiture et des petites pistaches. Côté culture : vous trouverez une bédé illustrée sur les hommes et femmes d’Afrique, et de culture afro. L’avantageuse c’est que dans chaque boite c’est toujours une surprise !
ASJ : Oui, et j’imagine qu’en complément de vos activités web, vous proposez là votre propre vecteur de culture sensoriel.
DH : Oui, car voilà la lacune du média web : on ne peut pas « sentir » ce que l’on véhicule. La box permet de toucher tous les sens : la vue, par le design des objets, l’odorat avec les saveurs culinaires, le bruit au moment de déballer l’objet.
M. Yavell (perturbateur intempestif): Mais vous faites référence à la culture afro-caribéenne ??
DH : Oui à sa culture à part entière…
M.Y: Mais allez-vous donner une vision globale de tout le continent africain ?
DH : Oui, il n’y aura pas une partie spécifique, nous essayerons d’aborder toutes les régions du continent. Nous vous réservons à ce propos plein de surprises, certains produits auront attrait à l’influence africaine dans d’autres horizons, tels que les Amériques, etc… il y sera question de métissage.
ASJ : Vers quel public vous adressez-vous ?
DH : Vers tous les passionnés de cette culture. Et non, ce n’est pas quelque chose de communautaire, on peut être européen et être passionné par cette culture. De prime abord on peut penser que cette boite s’adresse avant tout à la communauté afro, mais la culture afro est si riche et diverse que se l’on dit que cela pourrait même marcher en dehors.
ASJ : moustache gracias !
Pour aller plus loin
Site Web : www.totem-world.com
Page officielle : www.facebook.com/Totemtv
Twitter : www.twitter.com/TOTEMTV
(Agence Ecofin) – Elles sont aujourd’hui plusieurs centaines, les solutions mobiles et Internet conçues par des Africains. Gratuites ou payantes, elles ont révolutionné les habitudes au grand bonheur des utilisateurs. Les développeurs ne se privent plus de laisser libre cours à leur imagination. Et avec raison, puisque le secteur africain des applications, déclaré très prometteur par plusieurs analystes dont ceux de l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA), ouvre une nouvelle ère pour les TIC sur le continent. Avec plus d’un milliard d’habitants et 915 millions d’utilisateurs de mobile escomptés en 2015 selon GSMA, les développeurs africains ont tout pour réussir. Et c’est l’Afrique de l’Est, véritable centre technologique en puissance, qui montre de plus en plus de quoi le lendemain des utilisateurs locaux d’Internet sera fait. Des pays comme le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie ou encore le Ghana se positionnent aujourd’hui comme principaux pôles de création. L’ingéniosité de leur jeunesse dans les applications mobiles est si riche que plusieurs entreprises technologiques comme Google, Ericsson ou Samsung multiplient les compétitions d’innovations pour la stimuler davantage. Voici donc 23 applications africaines pour changer la vie des populations :
1 – M-Pedigree : sus aux médicaments contrefaits
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les médicaments contrefaits sont la cause de quelque 100 000 décès par an en Afrique. Alors que l’accès aux médicaments est déjà difficile, le foisonnement de faux médicaments vient compliquer davantage la situation sanitaire sur le continent. Combattre le médicament contrefait en Afrique est devenu un véritable enjeu de santé publique.
Afin d’éviter aux populations de continuer à dépenser leur argent pour rien, le Ghanéen Bright Simons a mis sur pied l’application M-Pedigree en 2005. En 2007, il l’a officiellement lancée. C’est une solution mobile qui permet l’authentification des médicaments. Elle fédère les principaux opérateurs africains de téléphonie mobile, les industries pharmaceutiques et les instances gouvernementales de santé. Les populations n’ont qu’à envoyer gratuitement le code inscrit sur le médicament qu’elles veulent acheter par SMS. La requête est acheminée vers les serveurs de M-Pedigree, qui vérifient l’information auprès des industries pharmaceutiques, puis renvoie rapidement une réponse aux consommateurs. Le projet M-Pedigree a été testé pour la première fois au Ghana en janvier 2008. Lauréat du 4ème Forum NetExplorateur 2011, il est actuellement en cours de déploiement dans d’autres pays tels que le Niger, la Tanzanie, le Kenya, le Nigeria ou l’Ouganda. Pour plus d’informations, rendez-vous sur http://mpedigree.net
2- M-Farm : des infos utiles et de qualité pour les agriculteurs
Comparés aux agriculteurs européens et américains, à la pointe de la technologie agricole, les paysans kenyans font pâle figure. Leur activité, plusieurs la pratiquent encore à l’aveuglette. Conséquences, leurs récoltes ne sont pas toujours fameuses.
Consciente de l’impact qu’une mauvaise production peut avoir sur la sécurité financière de ces personnes, et même sur la sécurité alimentaire du pays, l’entreprise agricole M-Farm Ltd, fondée par les Kenyanes Jamila Abass, Susan Eve Oguya et Linda Kwamboka, a lancé une application mobile et web éponyme. Celle-ci donne la possibilité aux agriculteurs d’avoir accès, en temps réel, à un certain nombre d’informations relatives à la météo, au prix de vente en détail de leurs produits, aux potentiels acheteurs, aux lieux où acheter leurs semences, etc. sur les cinq marchés principaux du pays que sont Nairobi, Mombasa, Kisumu, Eldoret et Kitale. Ainsi, fini les semis en mauvaise période, les arnaques autour du prix, la galère pour trouver à qui vendre… Les agriculteurs doivent simplement envoyer un SMS à un numéro court pour obtenir l’information dont ils ont besoin. Le SMS coûte 10 shillings, soit 0,1174 dollars. L’application est opérationnelle 6 jours sur 7. Elle a été lancée en 2011, après avoir remporté la compétition IPO48 et le prix de 2,5 millions de shillings (10 000 euros). L’application M-Farm est disponible sur le site http://www.mfarm.co.ke
3 – Kasha.mobi : une banque de données pour vos infos de valeur
Si vous avez des informations très sensibles ou importantes à sauvegarder, Kasha.mobi semble être l’application Internet qu’il vous faut.
Créée par l’entreprise Kenyane Mobile Planet, fondée par David Karanja Macharia, la solution web et mobile donne la possibilité à ses utilisateurs de conserver à vie des informations jugées importantes comme des numéros de compte en banque, des numéros de bordereaux de transactions monétaires, via SMS. L’application Kasha.mobi tire son nom du mot « Kasha », qui veut dire « boîte de conservation » en swahili. Pour accéder au service, il faut au préalable se faire enregistrer au service par SMS au 2273, ou alors visiter le site web www.kasha.mobi à partir de son ordinateur portable. Lorsque quelqu’un veut conserver une information, il l’envoie par SMS à Kasha.mobi au prix de 5 shillings, soit 0,0587 dollars. Lorsqu’un abonné veut par contre prendre connaissance d’une des informations qu’il a conservées, il doit simplement aller sur le site web du service pour voir toutes les informations qu’il a fait enregistrer. Cette fois c’est gratuit.
4 – Feem : un réseau local WiFi pour transférer ses fichiers sans peine
Dans un contexte où l’on n’a pas toujours les accessoires de son téléphone pour transférer des fichiers vers son ordinateur, ou encore des téléphones dotés de Bluetooth, le Camerounais Fritz Ekwoge a développé Feem.
L’application mobile permet d’envoyer et de recevoir rapidement des fichiers entre appareils grâce à un réseau WiFi local. Originaire de la région du Sud-Ouest, Fritz Ekwoge, qui est le fondateur de l’entreprise Feeperfect, a eu l’idée de concevoir cette solution à cause du faible pouvoir d’achat qui empêche encore les détenteurs de téléphones portables de contracter une connexion Internet mobile. En d’autres termes, avec Feem, pas besoin de connexion Internet pour être connecté et discuter avec les autres utilisateurs de l’application ou avec les autres appareils à proximité. En téléchargement gratuit sur le site www.tryfeem.com, l’application Feem a néanmoins déjà fait l’objet d’une centaine de téléchargements payants depuis l’Appstore d’Apple.
5 – Njorku : le moteur de recherche consacré aux offres d’emploi
Pour ceux qui recherchent du travail en Afrique, Njorku est l’outil idéal. Ce moteur de recherche inventé en 2011 par un groupe de Camerounais, Churchil Mambe Nanje, Bertrand Kima, Segue Gontran et Ebot Blaise, est consacré uniquement aux annonces d’offres d’emploi.
Il scanne en continu les sites d’offres d’emploi afin d’offrir un large éventail aux utilisateurs qui en font la demande. Le site recense les annonces au Nigeria, au Cameroun, en Afrique du Sud, au Ghana, au Kenya, en Ouganda ainsi qu’en Égypte. Il est accessible gratuitement sur le web, et pas besoin d’enregistrement préalable. En 2012, Njorku a connu le grand honneur de figurer dans le classement des 20 start-up qui comptent en Afrique dans le magazine Forbes. Le nombre de visiteurs a atteint près de 15 000 par jour pour plus de 50 000 annonces d’emploi. Pour visiter le site web, il faut cliquer sur http://www.njorku.com.
6 – Djoss TV : la télé en communauté
Si vous en avez marre de regarder des programmes TV tout seul, de ne pas pouvoir partager vos émotions, faites un tour sur Djoss TV. C’est une plateforme web et mobile qui permet aux téléspectateurs qui regardent le même programme TV de discuter en temps réel via web ou SMS, d’interagir en temps réel avec les personnes sur le plateau des émissions tout en découvrant des informations complémentaires sur le programme que tous regardent. Fruit de l’imagination de quatre jeunes Camerounais, Patrick Ndjientcheu, Eloge Fokem, Aboubakar Sidiki Kouotou et Hervé Djia, l’application est née en 2011.
Son objectif : changer l’expérience de la télévision en Afrique, lui donner un côté communautaire propre à l’esprit africain. Lauréat du Cameroon Startup Challenge 2012, un événement technologique d’entrepreneuriat, l’application Djoss TV a tellement séduit des chaînes de télévision comme STV2 ou Equinoxe qu’elles ont décidé de l’essayer. Au fil du temps, de nombreux téléspectateurs adhèrent à la plateforme de télévision communautaire Djoss TV depuis l’adresse . Cependant, si les contributions aux programmes sont gratuites sur le web, l’envoi des SMS est payant.
L’équipe de France de Siraba Dembélé joue son 3ematch ce soir face aux Pays-Bas. Après deux premiers matchs remportés sans trop de difficultés (31-13 contre la RDC et 27-10 contre la République Dominicaine), les Bleues rentrent dans le vif du sujet.
Nous nous sommes entretenus avec Siraba, capitaine des Bleues, qui nous fait vivre le Mondial de l’intérieur. Nous avons parlé entre autres du Mondial, de sa coéquipière Nina Kanto, du handball africain et de ses rêves pour le continent de ses parents.
Jean-Luc A. : Bonjour Siraba, es-tu contente après ces deux premières journées ?
Siraba Dembélé : Oui ça va, on rentre en douceur.
JLA : Le prochain match c’est contre les Pays-Bas, une équipe que tu disais redouter en début de compétition. Pourquoi ?
SD : Il n’y a pas de vrai favori dans ce Mondial. Les Hollandaises ont une jeune génération avec des joueuses présentes dans les grands championnats européens. Elles sont bonnes dans tous les domaines, hyper agressives et surtout elles galopent. Cela ne sera pas un match facile.
JLA : L’équipe de France a des armes, des battantes pour répondre. La défense sera-t-elle la clé de la rencontre ?
SD : Effectivement, on a équipe pour aller au combat. Sur un match comme celui-la, Nina Kanto, joueuse la plus capée de l’équipe,apportera toute son expérience. On la surnomme « la lionne »car c’est une vraie guerrière. Elle vient du Cameroun, ce n’est sûrement pas un hasard.
JLA : Ta relation en dehors du terrain avec Nina ?
SD : Nous sommes de très bonnes amies. Je suis la marraine de son petit garçon de 3 ans. En plus, nous avons toutes les deux des origines africaines, ça crée des liens.
JLA : En parlant de l’Afrique, j’ai vu que vous aviez beaucoup été affectées par la disparition de Nelson Mandela, un père pour le continent. Tu dois savoir que Madiba a beaucoup utilisé le sport pour unir son peuple. As-tu des projets pour aider l’Afrique par le biais du sport ?
SD : Nous avons toutes été très touchées par la disparition de Mandela. Le monde entier l’a été. C’est une personne qui a marqué l’Histoire. Nous avons conscience que des personnes comme lui se sont battues pour que nous les personnes de couleurs puissent vivre libresaujourd’hui.
Sur le plan sportif, à travers la coupe du monde de rugby 1995, la coupe d’Afrique de football 1996 et surtout le Mondial de football 2010,il a réussi à unir le peuple sud-africain. Le sport a un pouvoir énorme. J’aimerais monter des projets sportifs en Afrique mais deux à trois semaines de vacances par an ça ne laisse pas vraiment de temps pour faire quoi que ce soit.
JLA : Pourtant les jeunes africaines adoreraient apprendre le handball avec des joueuses comme toi. Tu as joué la RDC il y a quelques jours. Que manque-t-il au handball africain ?
SD : Le problème du développement du handball et du sport en Afrique est lié aux infrastructures, à la formation et aux détections des talents.
JLA : Pour devenir une championne de handball comme toi, il faut mettre l’accent sur quoi ?
SD : Discipline, rigueur, qualité de passe, engagement physique, lecture de jeu et encadrement. Si les équipes africaines parvenaient à développer ces qualités, elles seraient parmi les meilleures mondiales.
JLA : Le football, l’athlétisme et le basketball attirent plus de pratiquants. Vit-on bien avec le handball ?
SD : On gagne bien sa vie à court terme mais il faut reprendre ses études ou suivre une formation pendant ou après sa carrière afin d’assurer un avenir.
JLA : Même quand on est capitaine de l’une des meilleures équipes du monde ?
SD : Malheureusement !
JLA : Les sponsors ne vous courent pas après ? Il y a des belles femmes au sein de votre sélection.
SD : On a nos sponsors mais les sommes dans le sport féminin ne sont pas encore du niveau de nos homologues masculin et en plus dans le handball.
JLA : En parlant de belles femmes. Flora Coquerel, Miss France 2014 à des origines béninoise. Comment la trouves-tu ?
SD : La miss France est juste magnifique. Elle représente bien la France cosmopolite.
JLA : Toi, Nina, Cumba et les autres filles qui avez des origines africaines, pensez vous que vous avez un rôle à jouer auprès des jeunes africains ?
SD : Je ne sais pas. On leur sert peut-être de modèle. Je suis née en France, même si je suis fière de mes racines africaines, je n’ai pas l’impression d’être perçue comme une africaine au même titre que l’africaine née en Afrique et qui s’est expatriée par la suite. Du moins c’est ce que je pense. J’espère me tromper car mon rêve serait d’aller œuvrer en Afrique à travers des stages sportifs pour les jeunes. Ce serait une superbe expérience, une façon d’apprendre de ces jeunes et de rendre la pareille.
JLA : Le basketball est une discipline phare en Afrique et pourtant les joueurs africains évoluant en NBA sont peu connus sur le continent. Luol Deng joue pour l’Angleterre et Serge Ibaka pour l’Espagne, pourtant ce sont les meilleurs ambassadeurs de cette discipline en Afrique. Avec la NBA Afrique, ils font des camps sur le continent chaque été. C’est un très bon moyen pour promouvoir son sport. Vous pourriez en faire de même pour le handball.
SD : Ce serait une bonne idée oui. On va essayer d’aller le plus loin possible dans ce Mondial. Si on parvient à faire comme les Bleus de Tony Parker lors du dernier euro ça nous aidera surement à mieux médiatiser le hand et pourquoi pas organiser des campagnes après en Afrique.
Fruitvale Station raconte les dernières 24 heures d’Oscar Grant, un jeune noir de 22 ans qui succomba à la balle qu’un agent de police du métro lui tira dans le dos un 1er janvier 2009, aux petites heures du matin.
Un film qui fait beaucoup parler de lui, en effet il est sorti aux États-Unis le même jour que le verdict qui déclara George Zimmerman innocent du meurtre de Trayvon Martin. Fruitvale Station a déjà emporté le prix du meilleur premier film aux New York Film Critics Circle, les Gotham Awards du BREAKTHROUGH DIRECTOR pour Ryan Coogler et du BREAKTHROUGH ACTOR pour Michael B. Jordan, les Prix de la Révélation et du Public au Festival de Deauville, ainsi que le Grand Prix du Jury et le Prix du Public au Festival de Sundance.
Mia Dreams est une nouvelle ligne de prêt-à-porter Afro-Chic pour des femmes amoureuses de leur culture. Nous avons rencontré Khady Sy Savane la créatrice de la marque.
Bonjour, d’où es-tu originaire?
Je suis née et grandie en France, mais je suis d’origine ivoirienne et sénégalaise.
Dis nous en un peu plus au sujet de Dakar, ta ville d’origine?
Dakar est la ville où je vis une bonne partie de l’année, et ce que j’en retire de mon expérience, c’est que c’est une ville où il est très facile de s’installer pour toutes les personnes désireuses de changement ou souhaitant relever des nouveaux challenges, car le partage, l’échange, l’apprentissage des connaissances qu’elles soient professionnelles, spirituelles ou religieuses sont omniprésente que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans des structures privées.
Décris-nous la touche Mia Dreams en une phrase.
Mia Dreams est un clin d’œil pour le wax, une inspiration glamour, une touche d’élégance et brin de haute couture.
Comment l’aventure Mia Dreams a-t-elle démarré?
Organisatrice évènementielle dans le cadre de l’association UFAPES (Union des Femmes africaines pour la Paix l’Émancipation et la Solidarité) que je préside depuis 5 ans et qui a pour but de soutenir des actions humanitaires, j’ai pu organiser l’élection Miss African Beauty dans les salles parisiennes les plus prestigieuses et présenter mes créations ce qui m’a permis d’avoir un aperçu sur mon projet et m’a encouragé à créer ma propre marque de prêt-à-porter ethnique. Autodidacte, ambitieuse, désireuse d’entreprendre et d’être autonome, j’ai décidé de me lancer à mon compte. Ma passion pour la mode et la culture africaine m’ont conduite également à me lancer dans cette activité le but étant par la suite d’ouvrir plusieurs boutiques.
Tu définis Mia Dreams comme une marque de prêt-à-porter Afro-Chic. Qui est la femme Mia Dreams, comment l’imagines-tu?
La femme Mia Dreams est une superwoman des temps modernes, intelligente, autonome, mère de famille, travailleuse, généreuse, fière et attachée à ses origines, elle porte les vêtements Mia Dreams pour révéler, sublimer, leur courbe et leur féminité avec classe, mais surtout pour leur apporter ce regain de confiance.
Le « rendez-vous des créateurs » va donc accompagner des jeunes créateurs de la confection à la commercialisation? Explique-nous comment tu vas t’y prendre.
« Mia Dreams et le Rendez-Vous des Créateurs » (MDRDVC) est un projet qui a une vision d’échange et de partage, mais aussi qui a pour but d’apporter de la visibilité aux jeunes talents, en leur permettant de tester leur créativité, de voir l’impact de leur création sur leur future clientèle, tout en ayant un revenu d’appoint.
Des tenues proposées par des jeunes créateurs issus des écoles de mode partenaire du projet MDRDVC seront préalablement sélectionnées par la marque Mia Dreams et ensuite soumises au vote des internautes via Facebook. Celui qui aura obtenu le plus de « j’aime » aura le privilège de voir sa création produite par la marque Mia Dreams en série limitée et pourra profiter ainsi d’un revenu d’appoint puisqu’il touchera un pourcentage sur chaque pièce vendue.
Tu fais partie de l’industrie de la mode. Qu’est-ce qu’on ressent quand on fait partie de cette industrie?
Bien que je sois novice et autodidacte dans ce métier, je constate qu’il ne s’agit pas juste de créer des modèles, mais que ça implique plusieurs savoir-faire en terme de marketing et de communication, d’organisation, il faut être toujours à l’affût des tendances, s’adapter à la gestion du personnel qui a son propre paradigme, concevoir et fabriquer des créations avec raffinement et diversité pour se démarquer.
Nous trouvons que tu as une bonne initiative concernant l’emploi pour les jeunes en Afrique. En quoi est-ce important pour toi de participer à l’essor du continent?
L’Afrique regorge de talent et de richesse ne demandant qu’à être dévoilée, le manque de valorisation de l’art et de la culture africaine, le potentiel et les qualités multiples du peuple et du continent africain m’ont conduit à vouloir investir en Afrique. Je veux faire partie des acteurs qui bâtissent l’Afrique et ne pas être une simple spectatrice. La gestion du continent africain et le sort des Africains ne sont plus seulement de la responsabilité de ceux qui nous gouvernent, mais de tous les Africains conscients qu’il faut préserver notre héritage ; et cela passe aussi par la promotion de la culture, car c’est l’une des seules choses que nous maitrisons encore. Cela nécessite plus de vitrines, un marché plus adapté avec de vraies galeries, c’est la raison pour laquelle j’ai voulu faire de mes créations du prêt-à-porter à prix accessible à tous, démocratiser le vêtement wax le rendre glamour, pour les femmes de ma génération, de manière à ce que les habitants eux-mêmes deviennent acteurs de cet essor…
Parle-nous de la web-séries que tu comptes produire.
Concernant la web-série sur le concept MDRDVC, beaucoup de choses restent encore à finaliser, mais le but visera à valoriser l’artisanat et les métiers de la mode et apporter des conseils sur tout ce qui est en rapport avec la beauté tel que la coiffure, le maquillage, les accessoires et toutes les dernières tendances.
Alors Khady, est-ce que tu te définis comme Designer ou Entrepreneur?
Je me considère comme une entrepreneuse avec l’âme d’une artiste, qui aime toucher à tous et ayant toujours le désir d’apprendre.
Qu’est-ce que tu aimes de ton métier?
J’aime le moment où il faut choisir les matières, créer ce mélange, cette association des différents tissus avec le wax, concevoir, finaliser la création et avoir la satisfaction d’un produit finit à la hauteur de mon espérance.
Quelles sont les difficultés que tu as pu rencontrer dans le projet Mia Dreams et comment les as-tu surmontés?
Les difficultés sont surtout dues au faite que j’étais novice dans ce métier et que j’ai dû m’adapter à un nouvel environnement, trouver le bon rythme et l’organisation adéquate. C’est ma foi et ma croyance en ce projet qui me permette de surmonter les difficultés et je rends grâce à Dieu sans qui rien ne serait possible.
Quelles ont été tes inspirations pour ta dernière collection?
Étant en période de fêtes, je me suis inspirée de cet esprit pour créer ma dernière collection, des vêtements chic à base de dentelles, de strass et de wax.
Par ton travail, tu influences de façon positive les lecteurs d’AfrokanLife, peux-tu partager des conseils à nos jeunes entrepreneurs?
Foi, constance, persévérance, organisation et bonne gestion.
Quelques questions courtes pour mieux te connaitre :
– 3 objets dont tu ne peux pas te passer? Les 3 objets dont je ne peux me passer sont mon portable, un stylo, et mon cahier de travail où je note mes idées, les débriefs de mes rendez-vous, mon programme de la journée et de la semaine…
– Ton plat préféré? Je n’ai pas de plat préféré mais je suis fan de cuisine africaine.
– Un pays africain que tu aimerais visiter ? J’ai déjà visité 6 pays d’Afrique et mon rêve est de visiter tous les pays de notre continent peut être que le Congo sera le prochain pays.
Que prévois-tu pour Mia Dreams ces prochains mois?
J’espère pouvoir organiser mon premier défilé et ouvrir une première boutique à Paris.
Cette entrevue tire à sa fin, un message pour nos lecteurs?
N’ayez pas peur de vivre votre rêve africain, quand on veut vraiment quelque chose, tous l’univers conspire à faire en sorte que vous l’obtenez (Paolo Coello « l’alchimiste »).
Dernière question, si je te dis Afro Inspiration tu réponds?
L’Afrique, notre terre mère inspire tout le monde, tout simplement parce qu’elle est la source, la crème, le berceau de l’humanité. Je vous remercie de m’avoir accordé cette interview et souhaite une longue vie à Afrokanlife !!!
Aïssa Maïga à l’honneur au 30e Festival international de cinéma Vues d’Afrique !
Le 30e Festival international du cinéma Vues d’Afrique remettra le prix Hommage du Conseil international des Radios et télévisions d’expression françaises (CIRTEF) à l’actrice Aïssa Maïga. C’est Maka Kotto, ministre de la culture du Québec qui lui remettra son prix remis par le festival. « Je suis particulièrement heureux que Maïssa ait accepté notre invitation à venir souligner ce 30e anniversaire de Vues d’Afrique. Aïssa est une comédienne qui s’impose en France non seulement dans des rôles « sur mesure », en tant qu’exotique de service, mais comme personnage en soi. » a déclaré Gérard Le Chêne, président directeur général international de Vues d’Afrique International.
Née au Sénégal d’un père Malien et d’une mère Sénégalo-gambienne, Aïssa Maïga passe les quatre premières années de sa vie à Dakar avant de s’installer à Paris. Après ses études de théâtre, elle obtient un premier rôle au cinéma en 1997 dans Saraka Bo de Denis Amar, aux côtés d’Yvan Attal. Puis Aïssa Maïga travaille avec des réalisateurs prestigieux comme Michael Haneke (Code Inconnu, Caché) ou Claude Berri (L’un reste, l’autre part). Le grand public la découvre grâce à son rôle dans Les Poupées russes de Cédric Klapisch, aux côtés de Romain Duris. En 2006, elle joue dans Bamako de Abderrahmane Sissako qui lui vaut une nomination aux César dans la catégorie meilleur espoir féminin.
Depuis, elle a tourné dans plusieurs films pour le cinéma, dont Prête-moi ta main d’Eric Lartigau, Bianco E Nero de Cristina Comencini, Ensemble c’est trop de Léa Fazer, L’Avocat de Cédric Anger, Sur la piste du Marsupilami d’Alain Chabat et pour la télévision dont récemment Toussaint Louverture de Philippe Niang, fiction qui reconstitue la vie de ce grand personnage au lieu…de cet esclave en Haïti, devenu général de l’armée française et gouverneur de Saint Domingue. Elle a aussi joué au théâtre, notamment dans la pièce Les Grandes Personnes de Marie NDiaye, mise en scène par Christophe Perton au Théâtre National de la Colline.
En 2013, elle était à l’affiche du film d’Alain Gomis, Aujourd’hui (Lauréat de l’Étalon d’Or de Yennenga du Fespaco). Ce qui lui vaut une nomination dans la catégorie second rôle féminin à la 1re Cérémonie des trophées francophones du cinéma tenue à Dakar le 29 juin 2013 et diffusée sur TV5 Monde. Elle est au générique de l’adaptation cinématographique de L’Écume des jours signée Michel Gondry et a prêté sa voix au personnage d’Aya de Yopougon, film d’animation réalisé par Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, d’après la bande dessinée éponyme. En janvier 2014 elle sera à l’affiche de la comédie romantique Prêt à tout de Nicolas Cuche, avec Max Boublil.
PRET A TOUT – Bande annonce officielle (2014)
http://www.youtube.com/watch?v=7dmRvUeAG78
Le 30e Festival international de cinéma Vues d’Afrique se tiendra du 25 avril au 4 mai 2014 à Montréal, Québec et Ottawa.
Semble suggérer le réalisateur. Prendre les jambes à son cou et puis décamper jusqu’à en perdre haleine. Fuir la misère, fuir les guerres intestines, fuir les forces de l’ordre, fuir les responsabilités, courir à n’en plus ressentir que l’acide coulant dans ses veines, et l’air glacé de la métropole cisaillant sa poitrine, à la recherche d’un refuge. Celui qui nous attend forcément quelque part…
La véritable performance du réalisateur est d’emmener sur un format flirtant avec le court (1h06) le public dans une intrigue protéiforme : le docu-fiction et la fable urbaine. Tantôt engagé (la thématique délicate de l’immigration clandestine), tantôt poétique, le film oscille entre deux états opposés comme les humeurs d’une maitresse lunatique.
I don’t belong here (what the hell I’m doing here?)
A l’image de la course effrénée de l’indolent Zola, migrant africain aveuglé par les lumières de la vieille Europe, nous irons vivre ailleurs est haletant et abrupt puis figé et contemplatif. La première moitié du film est dérangeante : ellipses tranchantes, bande sonore angoissante (ces cuivres et ces cordes interminables…), caméra excessivement pudique, mutisme du personnage, narration décousue, sonnant comme le petit deuil d’une existence fantomatique, celle d’un homme sans passé et sans attache. Un parallèle évident avec les cadavres anonymes repêchés sur les côtes européennes, qui autrement seraient tombés dans l’oubli général de la fosse commune de l’exil.
Nation – place des Antilles
Le thème du conte de fée qui s’écroule est joliment abordé dans la seconde moitié de la péloche. Le héros vogue de désillusions en désillusions, la difficulté de la vie clandestine résonne avec violence comme le fracas d’une bouteille de verre s’éclatant sur un crâne humain. Les lumières nocturnes de la mégapole se diffractent à l’infini sur les gouttelettes de sueur qui perlent du cou de l‘animal traqué, la photographie est jolie, elle inspire une poésie de bitume, de ces histoires d’amour qui sortent de nulle part mais auxquelles on croit car l’improbable est enfant de l’espoir. Encore une fois, la course-poursuite reprend comme un ballet interrompu par le désespoir, mais sublimée par l’étincelle de vie jaillissant du néant. Ces péripéties de métro emportent les corps gracieux que l’on n’imaginait pas possible dans du cinéma guérilla. Et on se surprend à frémir au regard d’un plan fixe, celui d’un simple escalator de RER tournant dans le vide, sempiternellement orphelin. Les amoureux de déambulations nocturnes dans la capitale apprécieront.
J’accuse (il fallait bien la faire celle-là !)
Ce film à double lecture (que je préfère considérer comme un conte moderne) n’est hélas pas exempt de défauts.
L’absence de subventions a manifestement handicapé le tournage dans plusieurs scènes, dont celle de la traversée en mer qui représente l’entreprise la plus périlleuse, et certainement l’essence du film. On regrettera aussi d’avoir rencontré les écueils de la facilité scénaristique (le mec ti-jean qui se fait coffrer aussi vite qu’il est apparu à l’écran, les flics dotés de pouvoirs télépathiques), et de s’être tapé cette caméra parkinsonienne, et ces putains de bruits parasites en extérieur qui empêchent d’entendre les dialogues. Espérons qu’un lissage sonore sera effectué en vue de la distribution finale car on a saigné des oreilles sur certains thèmes.
Tu quoque mi fili
Nous irons vivre ailleurs respire la naïveté et l’ambition débordante d’un film de potes, et l’humilité des plus grands. Une surprise aussi agréable qu’inattendue. On se laisse embarquer avec plaisir.
Le visionnage de ce film a été effectué à partir d’une version non-définitive. Les problèmes de son devraient être corrigés pour la version commerciale.
BANDE ANNONCE :
Nous irons vivre ailleurs. En salle le 11 décembre 2013 De Nicolas KAROLSZYK – fiction Production déléguée et distribution En association avec Auberlywood et In The Mood
Un film que vous pouvez soutenir sur Kiss Kisss Bank Bank
Vous êtes peut-être au courant que Beyoncé a sorti un album surprise ce matin. Comme prévu Internet a explosé.
Son cinquième album studio est baptisé “Beyoncé, part 1”. L’album comprend 14 chansons et une vidéo pour chaque chanson + 3 inédites pour un totale de 17. L’album comporte Drake, Frank Ocean, Pharrell Williams, Timbaland, Michelle Williams et, bien sûr, un duo avec Jay Z. Blue Ivy est même crédité d’un featuring. Une annonce qu’elle a faite à minuit via son compte instagram.
We were all on our TGIF thing, now we're running around the internet collecting videos, writing reviews tchip.
— PAOLA AUDREY. (@PaolaAudrey) December 13, 2013
Liste complète des chansons de l’album de Beyonce
Notre track préférée est déjà #11 Flawless avec le sample de l’auteur du Nigéria, Chimamamda Ngozi Adichie. Americanah est considéré comme l’un des meilleurs livres africains (Lire : Top ten books on African Literature) tandis que Half of a Yellow Sun a été adapté avec brio au cinéma.
“We teach girls to shrink themselves, to make themselves smaller. We say to girls, you can have ambition, but not too much. You should aim to be successful, but not too successful. Otherwise, you would threaten the man. Because I am female, I am expected to aspire to marriage. I am expected to make my life choices always keeping in mind that marriage is the most important. Now marriage can be a source of joy and love and mutual support but why do we teach girls to aspire to marriage and we don’t teach boys the same? We raise girls to see each other as competitors not for jobs or accomplishments, which I think can be a good thing, but for the attention of men. We teach girls that they cannot be sexual beings in the way that boys are.”
La nuit du 8 décembre a été marquée par le retour de Kobe Bryant contre les Raptors de Toronto, mais juste avant un transfert incluant pas moins de 7 joueurs a eu lieu. Le très décevant Rudy Gay ainsi qu’Aaron Gray et Quincy Acy quittent le Canada en échange de Greivis Vasquez, Patrick Patterson, Chuck Hayes et John Salmons en provenance de Sacramento. La rédaction d’Africa Top Sport s’est posée la question suivante : pourquoi cet échange et quel virage a pris la franchise des Raptors avec Masai Ujiri ?
Un processus de reconstruction bien défini
Depuis son arrivée cet été, le GM nigérian Masai Ujiri n’a qu’une seule idée en tête, s’atteler à la reconstruction des Raptors. Pour reconstruire il faut détruire, dès son arrivée il se débarrasse de l’italien Andrea Bargnani. L’ancien numéro 1 de la draft n’a jamais eu les épaules pour porter une équipe, son transfert était une évidence. L’environnement autour de lui était difficile et son contrat permettait à la franchise de récupérer de la place pour recruter.
Dans son processus de reconstruction Masai se retrouvait dans la même situation qu’à Denver. Une équipe qui tourne autour d’un ailier qui marque beaucoup de points mais qui ne fait pas pour autant gagner son équipe. A Denver il avait choisi de trader Carmelo Anthony à New York pour récupérer plusieurs joueurs talentueux avec du potentiel. Meme cas de figure à Toronto avec Rudy Gay dans le rôle de l’ailier scoreur. À défaut d’être le meilleur joueur sur le terrain, il est celui qui a le plus de valeur sur le marché. Ujiri décide donc de s’en séparer pour récupérer en échange Grevis Vasquez, un meneur fort à la passe capable de gérer une équipe, un intérieur de devoir avec Chuck Hayes, un intérieur solide en la personne de Patrick Patterson et un ailier vétéran John Salmons, toujours capable d’apporter des points.
Sur le plan sportif, ils perdent un joueur avec de très faibles pourcentages de réussite, aussi talentueux soit-il, et laisse de la place à Demar Derozan qui ne cesse de progresser et qui doit devenir le véritable leader de l’équipe.
L’Association des Jeunes de la CEMAC a pris part au 8e Forum des Jeunes de l’UNESCO qui s’est tenu du 29 au 31 octobre 2013 à Paris au siège de l’Organisation, sous le thème : « Inclusion sociale et jeunesse : Engagement civique, dialogue et développement des compétences ».
Le Forum a connu la participation des jeunes de plus de 150 pays, ainsi que plusieurs personnalités de renom et jeunes aux parcours exemplaires.
Durant trois jours les participants au 8eme Forum des Jeunes de l’UNESCO ont débattu des défis auxquels sont confrontés les jeunes de tous les continents et passé en revue les programmes de l’Organisation à l’égard de la jeunesse, afin de vérifier leur pertinence et renforcer leur efficacité.
En outre, les participants ont formulé des recommandations qui ont été présentées aux 195 Etats membres de l’UNESCO lors de la 37e session de la Conférence Générale de l’Organisation tenue à Paris du 05 au 20 novembre 2013.
Les participants ont identifié 15 projets opérationnels (3 par région du monde) parmi les 45 projets présélectionnés par un jury international à la suite de l’appel lancé par l’UNESCO auprès des Organisations de jeunesse du monde, en juillet et aout 2013. C’est dans ce cadre que le Projet ‘‘Collective Action for the promotion of rights for the youths living with disabilities (CAPRiY)’’ de l’organisation AFCIG (Action Foundation Common Initiative Group) du Cameroun, pays membre de la CEMAC a été retenu et a reçu le label « 8e Forum des Jeunes de l’UNESCO ».
Nous vous avons déjà présenté la marque sud-africaine qui marient couleurs et tissus africains à des formes et coupes occidentales. Chaque création est unique, avec des coupes originales et une fabrication en édition limitée. La marque né à Johannesburg en 2009 s’attaque désormais au marché français. Voici quelques extraits :
Combien de produits pouvons-nous retrouver ?
Nous y retrouvons une grande partie des produits fabriqués en Afrique du Sud : des parapluies, des nœuds papillon, des casquettes, des housses de iPad et des housses d’ordinateurs. Nous allons aussi avoir prochainement des chapeaux pour femmes et des cravates pour femmes..
Que signifie l’inspiration Afro pour le créateur ?
Cela signifie pour nous que tous nos produits sont imaginés et fabriqués sur le continent. C’est vraiment important pour nous que du tissu à la production, chaque étape du travail se passe sur le continent africain. Nous essayons d’y veiller autant que possible. Ce n’est pas toujours facile, car beaucoup de tissus sont aujourd’hui fabriqués en Chine ou en Inde puis revendus sur les marchés africains. Mais notre objectif est à court terme d’avoir des accessoires 100 % imaginés et produits en Afrique du tissu au processus de fabrication finale.
Nuxe Men : Des cosmétiques uniques pour nos hommes chéris!
Nuxe Men offre des produits cosmétiques uniques fondés sur le végétal qui associent la puissance de 6 extraits d’arbres à 79% d’ingrédients d’origine naturelle et sans paraben. C’est une gamme de soins adaptée à la peau des hommes et au délicat parfum boisé et épicé (bergamote, patchouli, cèdre,…). La peau des hommes est différente de celle des femmes car elle est plus exposée aux agressions, plus grasse, plus épaisse et plus marquée par la fatigue. Cessez donc de partager vos produits cosmétiques avec eux et pensez à leur offrir la gamme Nuxe Men pour le temps fêtes!
Zoom sur nos coups de coeur…
Le Contour des yeux multi-fonctions (15ml, 25$)
À la fois anti-poches, anti-cernes et anti-âge, le soin contour des yeux multi-fonctions convient aussi aux porteurs de lentilles. Il contient de la caféine végétale qui agit sur les poches et les cernes. Le trio vitamine E + extrait d’Araucaria + acide hyaluronique lutte contre les signes du temps. Finalement, le bois de Santal, le Phellodendron et les extraits de Chêne et de Charme s’occupent d’apaiser cette zone sensible tout en douceur. Le gel s’applique en faible quantité sur une peau propre le matin et/ou le soir.
Le Gel multi-fonctions hydratant (50 ml, 29$)
Grâce à sa triple action hydratante + énergisante + matifiante, le gel multi-fonctions de Nuxe Men exécute un sans faute sur toute la ligne! Il réunit des ingrédients tels que les feuilles de Baobab, de la glycérine végétale et de l’acide hyaluronique pour une hydratation tout au long de la journée. L’extrait d’Araucaria défatigue et énergise la peau tandis que l’extrait d’Enanthia Chlorantha matifie en surface. Pour apaiser la peau, on souligne de nouveau la présence des extraits de Chêne et de Charme associés au bois de Santal et au Phellodendron. Sa texture légère et fraîche permet une application express même après le rasage le matin et/ou le soir.
Également disponible dans la gamme: Gel de rasage anti-irritations (150ml, 16$), Baume après-rasage multi-fonctions (50ml, 29$), Déodorant protection 24h (50ml, 14$), Gel douche multi-usages (200ml, 14$).
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To Graça Machel and the Mandela family; to President Zuma and members of the government; to heads of state and government, past and present; distinguished guests – it is a singular honour to be with you today, to celebrate a life unlike any other.
To the people of South Africa – people of every race and walk of life – the world thanks you for sharing Nelson Mandela with us. His struggle was your struggle. His triumph was your triumph. Your dignity and hope found expression in his life, and your freedom, your democracy is his cherished legacy.
It is hard to eulogise any man – to capture in words not just the facts and the dates that make a life, but the essential truth of a person – their private joys and sorrows; the quiet moments and unique qualities that illuminate someone’s soul. How much harder to do so for a giant of history, who moved a nation toward justice, and in the process moved billions around the world.
Born during world war one, far from the corridors of power, a boy raised herding cattle and tutored by elders of his Thembu tribe – Madiba would emerge as the last great liberator of the 20th century. Like Gandhi, he would lead a resistance movement – a movement that at its start held little prospect of success. Like King, he would give potent voice to the claims of the oppressed, and the moral necessity of racial justice. He would endure a brutal imprisonment that began in the time of Kennedy and Khrushchev, and reached the final days of the Cold War.
Emerging from prison, without force of arms, he would – like Lincoln – hold his country together when it threatened to break apart. Like America’s founding fathers, he would erect a constitutional order to preserve freedom for future generations – a commitment to democracy and rule of law ratified not only by his election, but by his willingness to step down from power.
Given the sweep of his life, and the adoration that he so rightly earned, it is tempting then to remember Nelson Mandela as an icon, smiling and serene, detached from the tawdry affairs of lesser men. But Madiba himself strongly resisted such a lifeless portrait. Instead, he insisted on sharing with us his doubts and fears; his miscalculations along with his victories. “I’m not a saint,” he said, “unless you think of a saint as a sinner who keeps on trying.”
It was precisely because he could admit to imperfection – because he could be so full of good humour, even mischief, despite the heavy burdens he carried – that we loved him so. He was not a bust made of marble; he was a man of flesh and blood – a son and husband, a father and a friend. That is why we learned so much from him; that is why we can learn from him still. For nothing he achieved was inevitable. In the arc of his life, we see a man who earned his place in history through struggle and shrewdness; persistence and faith. He tells us what’s possible not just in the pages of dusty history books, but in our own lives as well.
Mandela showed us the power of action; of taking risks on behalf of our ideals. Perhaps Madiba was right that he inherited, “a proud rebelliousness, a stubborn sense of fairness” from his father. Certainly he shared with millions of black and coloured South Africans the anger born of, “a thousand slights, a thousand indignities, a thousand unremembered moments … a desire to fight the system that imprisoned my people”.
But like other early giants of the ANC – the Sisulus and Tambos – Madiba disciplined his anger; and channelled his desire to fight into organisation, and platforms, and strategies for action, so men and women could stand-up for their dignity. Moreover, he accepted the consequences of his actions, knowing that standing up to powerful interests and injustice carries a price. “I have fought against white domination and I have fought against black domination,” he said at his 1964 trial. “I’ve cherished the ideal of a democratic and free society in which all persons live together in harmony and with equal opportunities. It is an ideal which I hope to live for and to achieve. But if needs be, it is an ideal for which I am prepared to die.”
Mandela taught us the power of action, but also ideas; the importance of reason and arguments; the need to study not only those you agree with, but those who you don’t. He understood that ideas cannot be contained by prison walls, or extinguished by a sniper’s bullet. He turned his trial into an indictment of apartheid because of his eloquence and passion, but also his training as an advocate. He used decades in prison to sharpen his arguments, but also to spread his thirst for knowledge to others in the movement. And he learned the language and customs of his oppressor so that one day he might better convey to them how their own freedom depended upon his.
Mandela demonstrated that action and ideas are not enough; no matter how right, they must be chiselled into laws and institutions. He was practical, testing his beliefs against the hard surface of circumstance and history. On core principles he was unyielding, which is why he could rebuff offers of conditional release, reminding the Apartheid regime that, “prisoners cannot enter into contracts”. But as he showed in painstaking negotiations to transfer power and draft new laws, he was not afraid to compromise for the sake of a larger goal. And because he was not only a leader of a movement, but a skilful politician, the Constitution that emerged was worthy of this multiracial democracy; true to his vision of laws that protect minority as well as majority rights, and the precious freedoms of every South African.
Finally, Mandela understood the ties that bind the human spirit. There is a word in South Africa – Ubuntu – that describes his greatest gift: his recognition that we are all bound together in ways that can be invisible to the eye; that there is a oneness to humanity; that we achieve ourselves by sharing ourselves with others, and caring for those around us. We can never know how much of this was innate in him, or how much of was shaped and burnished in a dark, solitary cell. But we remember the gestures, large and small – introducing his jailors as honoured guests at his inauguration; taking the pitch in a Springbok uniform; turning his family’s heartbreak into a call to confront HIV/AIDS – that revealed the depth of his empathy and understanding. He not only embodied Ubuntu; he taught millions to find that truth within themselves. It took a man like Madiba to free not just the prisoner, but the jailor as well; to show that you must trust others so that they may trust you; to teach that reconciliation is not a matter of ignoring a cruel past, but a means of confronting it with inclusion, generosity and truth. He changed laws, but also hearts.
For the people of South Africa, for those he inspired around the globe – Madiba’s passing is rightly a time of mourning, and a time to celebrate his heroic life. But I believe it should also prompt in each of us a time for self-reflection. With honesty, regardless of our station or circumstance, we must ask: how well have I applied his lessons in my own life?
It is a question I ask myself – as a man and as a president. We know that like South Africa, the United States had to overcome centuries of racial subjugation. As was true here, it took the sacrifice of countless people – known and unknown – to see the dawn of a new day. Michelle and I are the beneficiaries of that struggle. But in America and South Africa, and countries around the globe, we cannot allow our progress to cloud the fact that our work is not done. The struggles that follow the victory of formal equality and universal franchise may not be as filled with drama and moral clarity as those that came before, but they are no less important. For around the world today, we still see children suffering from hunger, and disease; run-down schools, and few prospects for the future. Around the world today, men and women are still imprisoned for their political beliefs; and are still persecuted for what they look like, or how they worship, or who they love.
We, too, must act on behalf of justice. We, too, must act on behalf of peace. There are too many of us who happily embrace Madiba’s legacy of racial reconciliation, but passionately resist even modest reforms that would challenge chronic poverty and growing inequality. There are too many leaders who claim solidarity with Madiba’s struggle for freedom, but do not tolerate dissent from their own people. And there are too many of us who stand on the sidelines, comfortable in complacency or cynicism when our voices must be heard.
The questions we face today – how to promote equality and justice; to uphold freedom and human rights; to end conflict and sectarian war – do not have easy answers. But there were no easy answers in front of that child in Qunu. Nelson Mandela reminds us that it always seems impossible until it is done. South Africa shows us that is true. South Africa shows us we can change. We can choose to live in a world defined not by our differences, but by our common hopes. We can choose a world defined not by conflict, but by peace and justice and opportunity.
We will never see the likes of Nelson Mandela again. But let me say to the young people of Africa, and young people around the world – you can make his life’s work your own. Over thirty years ago, while still a student, I learned of Mandela and the struggles in this land. It stirred something in me. It woke me up to my responsibilities – to others, and to myself – and set me on an improbable journey that finds me here today. And while I will always fall short of Madiba’s example, he makes me want to be better. He speaks to what is best inside us. After this great liberator is laid to rest; when we have returned to our cities and villages, and rejoined our daily routines, let us search then for his strength – for his largeness of spirit – somewhere inside ourselves. And when the night grows dark, when injustice weighs heavy on our hearts, or our best laid plans seem beyond our reach – think of Madiba, and the words that brought him comfort within the four walls of a cell:
It matters not how strait the gate, How charged with punishments the scroll, I am the master of my fate: I am the captain of my soul.
What a great soul it was. We will miss him deeply. May God bless the memory of Nelson Mandela. May God bless the people of South Africa.
Quelles sont les 50 villes les moins racistes de France ?
Villeurbanne, Montreuil et Paris en bons élèves. Marseille, Aix-en-Provence et Versailles en lanternes rouges. Un baromètre publié ce mercredi, à quatre mois des élections municipales, dresse un bilan de l’action des grandes villes pour lutter contre le racisme.
Combien d’adjoints sont issus de la diversité? La mairie finance-t-elle des associations antiracistes? Prend-elle en compte le bilan des entreprises en la matière quand elle attribue des marchés publics?
Le think tankRépublique et diversité et le Conseil représentatif des associations noires (Cran), tous deux présidés par Louis-Georges Tin, ont adressé aux 50 plus grandes villes de France un questionnaire pour évaluer leurs actions concrètes en matière de lutte contre le racisme.
En recoupant leurs réponses avec des visites de terrain, des recherches et des échanges avec les associations, un jury – composé de membres des deux organisations mais aussi du sociologue Eric Fassin et de l’historien François Durpaire – a attribué une note à chaque ville, sur une échelle de un à zéro puis un A, B, C… sur le modèle des agences de notation.
“Rien de concret” fait à Marseille
Résultat: les notes vont de 10 ou G (Marseille) à 79 ou A (Villeurbanne) avec une moyenne de 42,26. Dans cette ville de la banlieue lyonnaise, “ils sont bons partout parce qu’ils ont une approche extrêmement transversale avec des actions dans le domaine de la culture, du sport, de l’économie, de l’action sociale, etc.”, relève Louis-Georges Tin. “A l’inverse, Marseille est une ville multiculturelle et la mairie communique là-dessus mais ne fait rien de concret”, déplore-t-il.
Pour Adrien Rogissart, directeur de République et diversité, c’est d’ailleurs le problème de la lutte antiraciste: “on reste très souvent dans la posture morale, dans l’invocation des valeurs républicaines, mais concrètement, il n’y a pas grand-chose de fait en matière de politique publique”.
D’où l’importance de cet “audit” selon ses concepteurs, qui notent des progrès, dans de nombreuses municipalités, en matière de recrutement et de dispositifs antidiscrimination. “A l’inverse, les parents pauvres de la lutte contre le racisme sont l’éducation et la sécurité”, avec par exemple, peu de formation des agents de la police municipale à ces enjeux, selon eux.
Les villes de gauche tirent mieux leur épingle du jeu
Le baromètre a aussi une dimension politique, puisqu’il place en haut du palmarès dix villes dirigées par un maire de gauche (PS, EELV, PC) tandis que neuf sur les dix dernières sont à droite.
“Nous sommes suffisamment combatifs contre le gouvernement, qui ne fait rien de concret contre le racisme, pour qu’on ne remette pas en cause notre indépendance”, déclare M. Tin pour balayer toute accusation d’instrumentalisation.
Cette étude vise notamment à fournir des outils aux élus. A cet effet, un guide des bonnes pratiques devrait être présenté le 8 janvier lors d’un colloque à Paris.
D’ors et déjà, le Cran et République et diversité soulignent que, pour réussir en la matière, il faut un “plan d’action” porté par le maire lui-même, la nomination d’un adjoint en charge de la lutte contre les discriminations et un dialogue constructif avec les associations de terrain.
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Le Brésil, pays organisateur, 5 fois championne du monde a été place en toute logique dans le groupe A. Qualifié d’office, la Seleçao n’avait que des matchs amicaux a ce mettre sous la dent. Les premiers matchs amicaux étaient face à des équipes très modestes telles que la Chine, l’Afrique du Sud et l’Irak. Le Brésil a cependant fait très bonne figure à la coupe des Confédérations en s’imposant à domicile avec la manière, un score sans appel de 3-0 en finale face à la puissante équipe d’Espagne.
Par contre les matchs amicaux contre des équipes plus relevées ont été un peu plus compliqués : défaite contre l’Argentine, l’Angleterre et match nul contre l’Italie, la Russie, le Chili et l’Angleterre. Il y aura beaucoup de pression sur le Brésil, qui est condamné à gagner à domicile.
Les 3 autres équipes du groupe font partie des mauvais élèves. Ils se sont tous qualifiés via les barrages. La Croatie constitue une équipe solide avec des individualités de très haut niveau, tels Modric et Mandzukic. Elle a fini 2e de son groupe de qualifications derrière la Belgique.
Le Mexique a connu des qualifications très compliquées ayant besoin des barrages pour se qualifier. De plus, elle n’a pas fait belle figure à la coupe des Confédérations, terminant 3e du groupe avec 3 maigres points. Plutôt décevant sachant que le Mexique avait gagné l’or au Jeu olympique de Londres en battant le Brésil de Neymar & co en finale.
Le Cameroun essayera de jouer les troubles fêtes dans ce groupe où la seconde place semble plutôt ouverte. Les Lions indomptables ne représentent plus une puissance africaine qu’elle a été dans les années 90. Avec des absences à la coupe du Monde et à la CAN, le Cameroun arrive dans cette coupe du monde sur la pointe des pieds et pourrait bénéfier de ce statut de non-favori du groupe pour y faire sa place. Il s’agira probablement de la dernière compétition sérieuse de l’attaquant emblématique Samuel Eto’o.
Prédictions:
Brésil
Croatie
Ils ont dit :
Brésil- Luiz Felipe Scolari (sélectionneur)
La Croatie jouera sa sixième Coupe du monde et a une très bonne équipe. Cela sera la cinquième pour le Cameroun, qui a déjà réalisé quelques performances. Et le Mexique est un adversaire très solide. Il n’y a pas de groupe facile
Croatie – Paulo Bento (sélectionneur)
I consider Germany as favourites. The USA and Ghana are well-organised sides who have players with lots of experience in the European leagues.
Mexique – Miguel Herrera (sélectionneur)
Le Mexique donne toujours une indigestion au Brésil, c’est une sélection qui met la pression et fait de bons matchs contre le Brésil. Le Mexique sera un pays compliqué pour eux. Les autres équipes ne sont pas tellement différentes de ce que nous sommes nous-mêmes. Il est vital de gagner le premier match
Cameroun – Volker Finke (sélectionneur)
Je pense que la Croatie, Mexique et le Cameroun sont de niveau égal. Être dans le groupe du Brésil sera en fin de compte une grande expérience. Il y aura beaucoup d’attention autour de nous.
Tout le monde s’accordait pour dire que le groupe de la mort était celui composé de L’Italie, L’Uruguay, L’Angleterre et Le Costa Rica, or moi je pense que le groupe de la mort est celui composé de L’Allemagne, Le Ghana, Le Portugal et Les États-Unis.
En effet, même si la Manshaft semble être intouchable dans ce groupe, tellement elle a survolé sa phase de qualification et tellement elle est sure de sa force avec un collectif rodé depuis quelques années emmenées par des joueurs de classe internationale tels que : Schweinteisger, Lahm, Muller, Klose pour ne citer qu’eux.
Cependant, L’Allemagne devra rentrer très vite dans la compétition, car chaque point perdu en route vaudra cher. Après l’ogre allemand viennent 3 équipes qui sont très homogènes même si les États-Unis semblent un peu en dessous. Nous avons le Portugal de Mr Cristiano Ronaldo voudra continuer sur sa lancée de l’Euro 2012 réussi même si leur parcours qualificatif fut difficile. De plus, il possède un joueur hors du commun capable qualifier son pays à lui tout seul.
Ensuite, nous avons le Ghana l’une des plus solides équipes africaines en ce moment avec une organisation défensive bien en place et une attaque prolifique avec notamment le marseillais André Ayew et le capitaine Sulley Ali Muntari. En match de barrage de la zone Afrique, le Ghana n’a fait qu’une bouchée de l’Égypte et se pose en possible outsider dans ce groupe G très relevé.
La 4e équipe qui compose ce groupe est l’équipe américaine toujours difficile à jouer même si son parcours qualificatif ne fut pas de tout repos. C’est une équipe capable de coups d’éclat comme en 2010 où ils sont arrivés en tête de leur groupe devant l’Angleterre, mais dont on ne connaît pas la valeur actuellement. Ce groupe peut donc réserver certaines surprises c’est pour cela que pour ma part le classement de ce groupe sera le suivant : Allemagne, Ghana, Portugal et États-Unis.
Prediction
Allemagne
Ghana
Ils ont dit :
Allemagne — Joachim Loew (sélectionneur)
J’accepte le verdict. On peut passer à la prochaine étape de préparation du Mondial. Il faudra nous acclimater à l’humidité et aux températures élevées
Portugal — Paulo Bento (sélectionneur)
C’est un groupe équilibré, avec une équipe que l’on peut considérer comme favorite qui est l’Allemagne, en raison de son potentiel et de son histoire. Les États-Unis comme le Ghana sont deux équipes bien organisées, qui disposent aussi de valeurs individuelles.
Ghana – Kwesi Appiah (sélectionneur)
C’est agréable de rencontrer l’Allemagne, et aussi États-Unis qui nous battent dans la série de 16 en 2010. Nous sommes une meilleure équipe qu’en 2010 et je suis sûr qu’il y aura beaucoup de surprises dans ce groupe.
États-Unis — Jurgen Klinsmann (sélectionneur)
C’est une de ces histoires folles qui font l’histoire du football (NDLR il va retrouver son ancien adjoint Joachim Löw). C’est un groupe dur, ça n’aurait guère pu être plus difficile.
C’est la première fois depuis 1986 que la Belgique, l’Algérie, la Russie (sous l’U.R.S.S) et la Corée du Sud se retrouvent (en même temps) au Mondial. C’était au Mexique et l’U.R.S.S ainsi que la Belgique se sont rencontrées en huitièmes de finales. La logique du plus fort donne comme favori les Diables rouges et le Sbornaïa pour sortir du groupe.
Le groupe H semble assez facilement analysable et les prévisions semblent toutes converger vers une qualification des Européens. Mais il reste quand même le facteur X coréen ainsi que les Fennecs qui eux auront soif de résultats après une Coupe du Monde 2010 vierge en buts.
On ne peut pas ignorer le talent offensif des Diables rouges et ils sont clairement les favoris du groupe. Dirigé par Marc Wilmots, la Belgique se présente avec une Génération dorée qui va sentir la pression de confirmer ce statut, afin d’éviter de commencer le processus vers une Génération de Plomb. Avec Eden Hazard et Vincent Kompany, la Belgique semble avoir le bon équilibre et la profondeur de sortir du groupe et confirmer son statut d’Outsider.
La Russie cherche enfin à sortir de son marasme de « l’équipe à gros potentiel » qui semble ne jamais confirmer. Avec Fabio Capello, les Russes ont clairement un avantage avec le technicien italien qui ramène de l’expérience. Capello connait très bien les Fennecs, une sélection qui lui donné du tort en 2010 lorsqu’il était le sélectionneur de l’Angleterre (0-0 en phase de groupe en 2010).
La Corée du Sud est une habituée du Mondial, mais s’est qualifiée pour le Brésil avec grande difficulté. C’est la 8e fois consécutive que les Coréens se qualifient pour la Coupe du Monde et arrivent avec une expérience plus qu’intéressante. Avec la jeune vedette Son Heung-Min (Bayer Leverkusen), la Corée du Sud a du potentiel offensif, mais a du mal à limiter les buts adverses dans un groupe H, qui semble très propice aux buts et au jeu offensif.
Reste l’Algérie, une nation passionnée du Ballon rond et de son équipe nationale. Revoilà les Fennecs après une participation honorable en 2010, mais décevante au niveau du jeu. Vu comme l’équipe la plus faible du groupe, il ne sera pas choquant que l’Algérie ne passe pas la phase des groupes, mais reste un brin imprévisible.
À l’inverse de l’équipe de 2010, connue pour un jeu défensif efficace, la version 2014 est beaucoup plus offensive avec Sofiane Feghouli, Slimani et Soudani. Avec Vahid Halilodzic, tacticien dur, mais équitable, les Fennecs sont en bonne-main pour pouvoir exprimer leurs talents ; en espérant que Coach Vahid libère ses jeunes joueurs.
On aurait pu tomber plus mal. Ce sont trois finales à jouer. La Belgique et la Russie sont peut-être les deux favoris. L’objectif est de sortir de ce 1er tour
Algerie – Vahid Halilodzic (sélectionneur)
Il n’y a pas de grandes ou de petites équipes dans une phase finale de coupe du monde. Pour moi, la Belgique, tête de série, est le favori du groupe.
Coree Du Sud -Hong Myung-Bo (sélectionneur)
Les fans sud-coréens peut-être ne sont pas très familier avec la Belgique, mais je pense qu’ils seront une équipe encore meilleure l’année prochaine… La Russie est une équipe de joueurs physiques et qualifiés et l’Algérie est aussi une équipe solide.
Russie – Fabio Capello (sélectionneur)
C’est un bon groupe et un tirage qui n’est pas si mauvais. Une autre chose importante, c’est que nous allons jouer dans le centre du Brésil, pas dans le nord où il fait vraiment chaud et humide. Je suis content, nous avons également des adversaires intéressants
L’Argentine ne va pas refuser un groupe qui est bel et bien à sa portée et devient donc favori de finir premier de ce groupe. Ceci peut donner une chance aux Argentins de se préparer en tranquillité et ainsi monter de niveau en crescendo avant les 16es de finales. Avec un Lionel Messi en convalescence en ce moment, l’AlbiCeleste n’a aucune raison de paniquer par rapport à sa préparation pour les 2 prochains mois ; même si les Argentins ouvrent le bal du groupe F contre la Bosnie, le 15 juin.
Lionel Messi et ses amis auraient été favoris de quasiment n’importe quel groupe, mais la pige semble bonne en 2014. Ni la Bosnie ni l’Iran ne devraient trop déranger l’Argentine, quoique Edin Dzeko aurait son mot à dire. Le Nigéria a tellement était inconstant depuis 2002 que même Stephen Keshi aura du mal à contrecarrer l’armada offensive de l’Argentine.
Les Bosniaques sont enfin récompensés en se qualifiant à leur premier tournoi majeur, après avoir raté la coche pour la Coupe du Monde 2010 et l’Euro 2012. Dzeko est clairement la star de l’équipe, mais le jeune Pjanic grandit bien avec l’AS Roma et devrait continuer de même au Brésil.
Si on assume que l’Argentine finira première du groupe, la Bosnie va devoir se battre contre le Nigéria pour la deuxième place. D’où l’avantage pour le Nigéria qui jouera son premier match de groupe contre l’Iran, un rendez-vous à ne pas rater.
Mais les hommes de Stephen Keshi vont devoir montrer sur le terrain tout le potentiel qu’on leur donne. Champion d’Afrique en 2013, le Nigeria aura entre autres Victor Moses, Brown Ideye et Emmanuel Emenike donc ce n’est pas le talent qui manque. Avec le mur Enyeama, la défense pourrait avoir un répit, mais tout ne peut pas dépendre du gardien de but lillois.
Malheureusement pour l’Iran, malgré une organisation d’équipe intéressante, leur chance de passer le groupe est mince. À moins de grappiller des points contre le Nigéria et la Bosnie, l’aventure iranienne sera courte, à moins que Carlos Queiroz prépare un tour de magie ou deux.
Prediction
Argentine
Nigeria
Ils ont dit :
Argentine- Alejandro Sabella (sélectionneur)
Nous avons échappé à ces célèbres groupes de la mort, il y en a toujours. Géographiquement aussi, le tirage au sort a été positif car nous n’aurons pas à faire de longs voyages.
Iran – Carlos Queiroz (sélectionneur)
C’est un privilège de jouer contre ces équipes, parmi les meilleures du monde. Nous sommes très contents et nous avons de l’ambition
Bosnie – Safet Sušić (sélectionneur)
Je pense qu’on a eu un bon groupe et avec un peu de chance, on peut s’extirper. On aurait pu avoir mieux, mais ce qui est fait est fait. On a joué contre l’Argentine récemment, et on n’a pas été surclassé
Nigéria – Stephen Keshi (sélectionneur)
C’est la préparation qui importe. Je me souviens comment, en 1994, nous avons battu la Bulgarie 3-0 dans notre premier match à la Coupe du Monde, et ils sont allés de l’avant pour atteindre les demi-finales alors que nous avons perdu en 16iemes de final.