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Le Battle Afro 2013 comme si vous y étiez ! Par Soraya Plum

battle afro
MAIN NOIR REMPORTE VS QUATERBACK

Le Battle Afro 2013 comme si vous y étiez ! Par Soraya Plum

1 Battle Afro présentation conf presse

 

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« En rentrant de Battle Afro…

… La 1re chose que je fis était de me mettre devant un film ayant pour thème :

La danse ! »

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C’est le dimanche 27 octobre 2013 qu’avait eu lieu le Battle Afro.

La Cigale accueille dans un florilège de danse aux influences africaines des passionnés venus pour remporter le prix du meilleur danseur solo et groupe duBattle Afro de l’année 2013.

battle afro

 

À l’entrée, la foule s’agglutine au fur et à mesure que le temps passe. Véritable échange musical, corporel et visuel venant de villes différentes, de milieux et secteurs différents. Dans cette salle mythique qu’est La Cigale, l’intérieur est riche en décors : fauteuils rouges, dorure au plafond orné de moulures, lumière tamisée. Les spots reflètent la couleur or et rouge donnant ainsi un aspect cuivré à la salle qui laissait une empreinte chaleureuse sur les participants finissant leurs dernières répétitions.

Je suis invitée à m’installer au balcon (1er étage) juste derrière les jurys.

On y retrouve :

  • Ferre Gola, chanteur-artiste
  • Fatou Tera, prof de danse
  • Maimounan, prof de danse
  • Lino Versace, chanteur-artiste
  • Mokobé, rappeur

photo battle jury

Plus qu’une Battle ordinaire, cet événement est un réel échange entre différentes cultures et a pour ambition de faire découvrir à certains, revisiter pour d’autres, les multiples facettes des danses Afro-Caribéennes.

Alors que l’événement se déroule, les groupes se présentent et passent devant le public et le jury. Parfois, la foule scande le nom d’un groupe qu’elle voudrait voir triompher et souvent elle retient son souffle. Certains groupes sont éliminés, d’autres reviennent sur scène pour la suite des épreuves.

Les danseurs solos s’appliquent à séduire le public, mais aussi les jurys. Le temps de se mettre à l’aise sur scène, ils jouent autant avec leur style de danse qu’avec le public en l’incitant à prendre parti. Ils se partagent la scène en y passant chacun leur tour afin de se rétorquer les prouesses physiques.

photo battle jury

En demi-finale, on retrouve en première partie les Baby’s vs My style crew, en seconde partie Main Noir d’Afrik vs Quaterback.

Pour la 5e édition, les gagnants remportent dans l’ordre la récompense du :

— meilleur groupe de danse caribéenne : My Style Crew

— meilleur groupe de danse africaine : Main Noir d’Afrik

— meilleur danseur individuel : Charlito

Les récompenses attribuées sont remises par un artiste de l’univers concerné ou le représentant de la marque d’honneur. Le trophée de verre personnalisé, la promotion du groupe par le Battle Afro et ses partenaires pendant 1 an (stage de danse, clip, égérie…), ainsi que des lots, le premier groupe de danse africaine remporte en plus la somme de 2000 €. Pour le meilleur danseur individuel s’ajoute une Médaille d’or Battle Afro.

Ainsi s’est achevée la 5e édition du Battle Afro 2013, qui nous réservera encore bien des surprises dans les années à venir.


Cet article a été rédigé par Soraya Plum
Bio de Soroya : Graphiste freelance basée à Paris.
Vous pouvez la suivre sur Twitter : @Nami_soso_swann

Brésil, Russie, États-Unis : Les 3 publicités Nike de la semaine !

La marque américaine s’est surpassée ces derniers jours en sortant 3 publicités Nike très créatives pour la Coupe du Monde 2014, les Jeux d’hiver de Sochi et Thanksgiving.

Nike Football: Dare to be Brasilian

Parce que personne ne joue comme le Brésil, Nike a sorti une nouvelle publicité mettant en valeur l’unique savoir-faire brésilien en matière de football. Avec en vedette Thiago Silva, Neymar,  Bernard et David Luiz. Et pour ceux qui veulent vivre la coupe du monde 2014 de plus près, lisez cet article sur le documentaire All Eyes on Brazil.

Nike представляет: Just Do It – PLAY RUSSIAN

Il est temps de montrer au monde ce que cela signifie d’être Russe. Les athlètes russes enchainent les prouesses dans un hiver glacial. Avec en vedette le hockeyeur Alexander Ovechin, la sauteuse Darya Klishina, le footballeur Alexander Koroki, le snowboarder Denis Leontyev, le skateboarder Egor Kaldinov et la skateuse Egor Kaldinov. Une publicité fait froid dans le dos  ! #playrussian

Calvin & Johnson: Thanksgiving Day

Calvin Johnson est tellement rapide qu’il est partout en même temps. Ou pas. Dans le rôle de Calvin, un P-Diddy très clownesque qui intrigue le père de Calvin. « Comment fait-il pour être à la fois à notre table en train de manger de la dinde et sur le terrain en train de jouer au football américain? » Le receveur superstar Calvin Johnson de la défense de Green Bay est mis en vedette pour la 5 ème fois dans cette campagne “Calvin and Johnson”.

Les explications :

Bonus vs Richard Sherman :

Des gens peints avec leurs drapeaux en mangeant leurs plats nationaux

plats nationaux

Des gens peints avec leurs drapeaux en mangeant leurs plats nationaux 

Le photographe basé à Paris Jonathon Icher a exploré le lien entre l’alimentation et l’identité culturelle dans sa série de photo Fat Flags. Nous sommes tous conscients que la nourriture est intimement liée avec la culture d’une nation (exemple, la poutine = Québec ou le Tiep bou dien = Sénégal). Cette série de photos présente des modèles dans les couleurs de leurs drapeaux nationaux pendant qu’ils mangent des aliments emblématiques de leur pays respectif. Et bien que la France ne réduit pas au croissant, ni le Japon aux sushis, l’idée vaut le détour. 

plats nationaux

plats nationaux

plats nationaux

plats nationaux

L’idée nous fait penser à l’initiative du Festival de la Gastronomie Internationale de Sydney. Une firme de publicité avait créée des drapeaux à partir des plats nationaux. Certaines combinaisons ont fait preuve d’une très grande créativité. On vous laisse le soin de deviner le plat et le pays.

 

Coupe du Monde 2014 : La FIFA lance ses applications iOS et Android

Credit Photo: FIFA.com

Avec le tirage au sort de la Coupe du Monde 2014 qui arrive à grands pas, la FIFA vient de lancer ses propres applications officielles sur iOS et Android.

Disponible sur votre appareil iOS (iPhone & iPad) et Android préféré, la nouvelle application FIFA va offrir nouvelles, classements, statistiques, photos et encore plus pour une quantité incroyable d’équipes et de ligues.  On parle d’information sur 197 ligues et les équipes qui y jouent donnant d’amples informations sur votre ligue/équipe préféré.

Coupe du Monde 2014

Ajoutez le facteur vidéo et l’application peut devenir un incontournable comme votre application mobile Foot préférée. Le contenu vidéo de FIFA TV Studio , ainsi que les Archives FIFA seraient aussi disponible sur l’application.

À l’aube de la Coupe du Monde 2014, la couverture du Mondial sera omni-présent sur l’application FIFA, incluant le classement mondial FIFA, présenté par Coca-Cola. Avec une semaine chaude par rapport au Mondial, FIFA avise que le tirage final du 6 Décembre 2013 sera diffusé en vidéo sur l’application.

iOS Android
Crédit : FIFA (iTunes)

PSG-LYON : les notes des Parisiens

parisiens

PSG-LYON  : Les Notes des Parisiens

C’était il y a 10 ans quasi jour pour jour que Lyon et le Paris Saint-Germain se livraient une guerre sans merci pour décrocher le titre de champion de France lors de la saison 2003-2004. À cette époque, Lyon était injouable, sûr de ses forces et de son jeu le rouleau compresseur lyonnais était en marche. Cependant, 10 ans plus tard l’équilibre des forces s’est inversé et c’est le PSG qui écrase tout sur son passage. Avec un jeu de plus en plus fluide et des joueurs hors normes tels que : Motta, Silva, Cavani et Zlatan… Le PSG a encore offert un récital devant son public. Malgré une organisation tactique ambitieuse et une bonne première demi-heure, l’Olympique Lyonnais a sombré dimanche soir au Parc des Princes. Pour ceux qui en doutaient encore le règne parisien est enclenché.

Sirigu : 7 

Pas trop inquiété dans ce match où les Lyonnais n’ont pas été très tranchants. Suppléer par sa barre sur la frappe de Lacazette qui aurait pu changer le match. La réussite des grands gardiens.

Van Der Wiel : 6

Un peu moins en vue offensivement qu’à son habitude et un peu gêné par le placement de Bedimo très offensif il a tout de même bien enrayé les attaques lyonnaises sur son côté

Alex : 6

Le pauvre Lacazette n’a pas pesé bien lourd face au géant brésilien. Son entente avec son compatriote dans l’axe central est parfaite.

Silva : 7.5

Sobriété défensive, élégance technique et sens du but, mais que demander de plus à ce joueur. Le capitaine parisien a retrouvé son niveau de bon augure avant les grandes échéances de 2014.

Maxwell : 6.5

Encore un match sans fioritures pour l’arrière latéral parisien. À su se montrer précis en phase défensive et très solide défensivement.

Verrati : 7

Un génie petit par la taille, mais immense par le talent. Un seul bémol pour gagner à être encore plus fort si il garder moins le ballon par moment pour accélérer davantage le jeu parisien. Auteur d’une passe « Pirloesque » pour Zlatan en seconde mi-temps

Motta : 6

La plaque tournante du PSG. Monsieur n’a pas eu à forcer son talent dimanche soir au Parc des Princes. Il n’a joué qu’une mi-temps durant laquelle Monsieur Tiago Motta n’aura perdu aucun ballon. 100 % de passes réussies. (Remplacé par Matuidi : [6]. Bien en jambe il a été égal à lui-même)

Pastore : 5.5

Ce n’est pas encore ça ! Pourtant positionné dans l’axe il n’a pas su marquer ce match de son emprunte. On sent qu’il un peu en dessous du niveau affiché par l’effectif parisien en ce moment.

Lucas : 5.5 

On sent que ce jeune homme a du feu dans les jambes et qu’il a envie de bien faire, mais il a souvent manqué de justesse dans ses prises de balles ou dans ses passes pour devenir un titulaire indiscutable à ce poste qui fait défaut au PSG.

Ibrahimovic : 9

Zlatan est en grande forme. Auteur de deux buts sur pénalty, dont une « Panenka », Zlatan a faim de ballon et ça fait plaisir. Hier, il s’est montré disponible pour ses coéquipiers et a été très combattif. Avec ce Zlatan Paris fait peur.

Cavani : 9

Mais que dire de ce joueur aussi capable d’attaquer et défendre avec la même intensité ? Auteur d’un très joli but qui délivre les Parisiens, il est aussi celui qui provoquera le 1er pénalty en fin de 1re mi-temps qui va venir achever les Lyonnais.

Cet article a été rédigé par Julien de l’émission Soccer Sans Frontières. Nous l’en remercions.

Afro Inspiration : Karim Oumnia, l’Algérien qui a chaussé Beyoncé !

Karim Oumnia est le roi de la chaussure ! Ce natif d’Alger est devenu mondialement connu. Beyoncé, et Madonna adorent ses collections !

Karim Oumnia est le fils de fonctionnaire algérien, issu d’une fratrie de huit enfants. Son aventure démarre en 1990  en France, à Nancy.  Karim Oumnia débarque d’Alger avec un diplôme de l’École polytechnique. Il vient suivre un cursus en génie des systèmes industriels à l’École des mines de Nancy. « C’est la formation que j’ai toujours voulu faire, car elle est transversale. Je voulais toucher à tout pour ne pas m’enfermer dans une voie ».

Pour valider son année, il doit trouver un stage. « J’ai envoyé cinquante-deux lettres de candidature et je n’ai reçu qu’une seule réponse… négative »

Le directeur de l’école le pousse à ne pas se décourager et il lui présente l’un de ses amis, patron de Promotech, une entreprise spécialisée dans les transferts de technologies. « Je lui ai proposé de faire gagner à sa société dix fois plus que ce que mon stage lui coûtait. Six mois plus tard, j’ai été bien au-dessus de mes objectifs et j’ai été embauché. »

Karim Oumnia saisit sa chance, et il sait qu’il veut devenir son propre patron.  Il dépose le nom de sa première marque, Baliston. Les stars craquent.

« À l’époque, toutes les marques se copiaient entre elles, sans prendre le risque d’innover. J’ai donc décidé de me lancer seul, ce qui relevait de la folie pour mon entourage ».

En 1998, il présente la chaussure de football la plus légère au monde. L’équipe de Nancy les prend. Il sponsorise certains clubs français Troyes, Ajaccio et l’équipe nationale du Mali.

Après le sport, il s’attaque au marché féminin avec son modèle Diva.

En 2003, Jacques Chirac lui demande de l’accompagner pour son voyage officiel en Algérie. « Je n’en revenais pas. Au départ, je pensais que j’avais des problèmes de papiers »

Il a aussi l’idée de chaussures antitranspirantes dont il dépose le brevet en 2007, crée Glagla Shoes en 2009 et revend Baliston en 2011.

Aujourd’hui,  il est bien le roi de la chaussure avec sa marque star,  Glagla qui sont vendues sur internet et distribuées dans une cinquantaine de pays. Et ce n’est pas terminé ! « Je voyage pour conquérir de nouveaux marchés (…) En tant qu’ingénieur, j’aime le développement de produits. C’est beaucoup plus vivant que la gestion financière. »

Marié, il a deux garçons et une fille.

Féru de sport – il a joué dans l’équipe nationale algérienne de waterpolo – il l aime à dire : « Je ne me suis pas contenté d’un simple coup de chance. »

Africa Top Talent : Ils font l’Afrique 

Projecteur sur Mariama Signaté, championne du monde de Handball

handball

La handballeuse française d’origine sénégalaise est née à Dakar le 22 juillet 1985. Elle arrive en France à 4 ans. L’ancienne ailière gauche de Toulon St-Cyr, a rejoint équipe de France en 2004.

Mariama Signaté

Mariama Signaté  a remporté plusieurs  médailles aux championnats du monde. Elle n’a cependant jamais eu l’occasion de monter sur un podium olympique.

Carrière

Mariama Signaté   participe au Championnat 2004 en Hongrie, compétition au cours de laquelle la France termine à la 11e place. Ses blessures à répétition l’ont ensuite privée des compétitions avec l’équipe de France.

En automne 2007, bien que n’ayant pas participé à la préparation estivale de l’équipe, elle rejoint tardivement le groupe  en automne 2007 et participe aux derniers matchs de préparation pour le Championnat du monde 2007 qui se déroulent en France. Malgré ce retard, accentué par une opération par arthroscopie du genou gauche en septembre, elle parvient à obtenir sa place parmi la liste finale des joueuses choisies par le sélectionneur national, celui-ci misant sur un bras puissant et une présence physique impressionnante en défense.

Peu utilisée au début de la compétition, elle peine à s’imposer lors des matchs de préparation, très précieuse en défense, son efficacité en attaque reste un peu trop limitée.

A nouveau blessée, à la main cette fois en 2008 elle n’a pas pu participer au tournoi de qualification olympique et ne peut profiter de la qualification de la première équipe française de sport collectif pour Pékin. La qualité de son jeu et une volonté farouche la conduisent pourtant à être retenue dans la liste des 14 joueuses chargées de défendre les couleurs de la France à Pékin.

Elle rejoint ensuite le HBC Nîmes et, à l’issue d’une belle saison (2008-2009), renoue avec de très bons résultats en club qui lui valent un titre européen et une place sur le podium de la nouvelle ligue féminine.

Palmarès

Sélections de jeunes

7e au championnat du monde UNSS en 2001 en Grèce

4e à l’euro junior en 2004 en République tchèque

Championnat du monde

Médaille d’argent, Coupe du Monde médaillée d’argent au Championnat du monde en 2009

Médaille d’argent, Coupe du Monde médaillée d’argent au Championnat du monde en 2011

Tournoi olympique de handball

5e aux jeux olympiques en 2008

5e aux jeux olympiques en 2012

AFRICA TOP SPORTS, LE PORTAIL SPORTIF PANAFRICAIN :  www.africatopsports.com

Projecteur sur Comme Toi, un clip de Yann Nz

Dans l’univers du Rap depuis plus d’une dizaine d’années, Yann Nz est un rappeur Montréalais. Nous l’avons rencontré pour dresser son DiasPortrait ( Lire : Diasportrait Yann Nz, artiste rappeur d’origine camerounaise). Aujourd’hui nous vous présentons son clip Comme Toi.

yann nz

Fiche descriptive de l’artiste

Nom d’artiste ? Yann Nz

Ville de résidence ? Montreal – Canada

Genre musical ? Hip-hop 

Nom du projet ? EP Fond & Forme 

Sortie du projet ? 25 septembre 2013 (en téléchargement gratuit ici : https://thisisyannnz.bandcamp.com/album/fond-forme)

yann nz

Fiche descriptive du clip

3 mots pour décrire ton clip ? Simple mais profond et efficace

Lieu de tournage du clip ? Montreal 

Nom du producteur/réalisateur ? Pirlovitch du label Perestroika

Budget du clip ? Pas grand chose en terme de materiel,  on a dépensé en imagination

Un truc à nous partager avant qu’on appuie PLAY ? Comme toi-Titre profond et trés mélodieux ! Ce sera plus évident de le cerner en ouvrant bien grand ses yeux et ses oreilles.

Enfin si je te dit Afro Inspiration (notre slogan) tu réponds ? Noir et Fier


Pour aller plus loin :

Twitter :  https://twitter.com/thisisyannnz
Facebook : https://www.facebook.com/thisisyannnz
Bandcamp : http://thisisyannnz.bandcamp.com/

La recette des crêpes de banane plantain

CRÊPES DE BANANE PLANTAIN

CRÊPES DE BANANE PLANTAIN

Préparation : 10 minutes

Repos : 60 minutes

Cuisson : 30 minutes

Ingrédients (pour 4 personnes – 25 crêpes) :

Ingrédients :

  • 250 g de farine de banane plantain  (la farine de banane plantain ne contient pas de gluten)
  • 3 œufs
  • 400 mL de lait
  • 150  mL d’eau
  • Du beurre pour la cuisson des crêpes
  • 1 pot de confiture de pomme de cajou  (ou confiture de bissap, de baobab ou de mangue)

 Préparation

  1. Dans une terrine, mélangez la farine de banane plantain (la farine de banane plantain ne contient pas de gluten), les 3 œufs battus en omelette, 400 ml de lait et 150 ml d’eau jusqu’à obtenir un mélange fluide.
  2. Laissez reposer la pâte pendant une heure.
  3. Dans une poêle beurrée, faites dorer vos crêpes des deux côtés
  4. Enduisez les crêpes de confiture de pomme de cajou (ou confiture de bissap, de baobab ou de mangue). Ça y est, bon appétit !

Recette alternative en vidéo 

Soccer Sans Frontieres Ep. 80 : Pitch Fest

Soccer Sans Frontières Ep. 80 : Pitch Fest

La team SSF se retrouve dans le studio de CHOQ.FM pour votre rendez-vous hebdomadaire foot, soccer, calcio et encore plus. Sydney Reginald Joseph , Sofiane Benzaza et Julien sont sur le terrain et avec nul autre que Mustapha Terki, un des co-fondateurs de Pitch Fest, le premier festival annuel sur le football et la Culture Foot.

PitchFest.ca
PitchFest.ca

C’est une émission remplie de #DebatSSF , comme d’habitude, sous le thème de la #CultureFoot avec Mustapha Terki qui partage avec nous sa passion du beau jeu, du ballon rond et des histoires incroyables autour.

Pitch Fest veut s’établir comme un rendez-vous immanquable pour tout passionné du ballon rond et y exposer le sport sous trois facettes: Films, Arts et Musique. Avec des partenaires de renom, avec une passion footballistique évidente, Pitch Fest est organisé par Evenko et se déroulera le 5,6 et 7 Décembre au Théâtre Corona Virgin Mobile.

On vous invite à vous procurer des billets pour les excellents documentaires comme Les Rebelles Du Foot et Ladies’ Turn. Au prix modique de 15$ , vous pouvez visionner 2 films présentés dans une même session.

Écoutez Mustapha parler du festival et de sa passion en écoutant l’émission du 27 Nov. 2013 avec les liens ci-dessous. Mais avant, pourquoi pas regarder un teaser du films , Les Rebelles Du Foot, qui fait sa première au Canada!!

 

Suivez @SoccerSansF || Suivez @AfrokanLife

Soccer Sans Frontières - CHOQ.FM, la radio Web de l'UQAM

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Aussi sur Feedburner

 

Et enfin sur Soundcloud

 

Post-Mortem 2013 Impact de Montreal

Projecteur sur Bangando Star, un clip de Zayox

Révélé par le volume 1 de la Mboa Tape, Zayox revient avec le clip « Bangando Star ». Le jeune rappeur camerounais est en collaboration avec deux autres artistes camerounais Edel & Venum.

zayox

Fiche descriptive de l’artiste

Nom d’artiste ? Zayox

Ville de résidence ? Yaoundé – Cameroun

Genre musical ? Hip-hop 

Nom du projet ? Bangando Star Music Video (Free single)  

Sortie du projet ? Un nouveau single “Saute et cale en l’air” prévu dans les jours à venir 

zayox

Fiche descriptive du clip

3 mots pour décrire ton clip ? Qualité, Originalité et 100% Camerounais 

Lieu de tournage du clip ? Yaoundé 

Nom du producteur/réalisateur ? February 16th Film

Budget du clip ? ($$$$$$) 

Un truc à nous partager avant qu’on appuie PLAY ? Soyez prêts http://www.youtube.com/watch?v=8q0d99b-8QQ

Enfin si je te dit Afro Inspiration tu réponds ? Africa is the New Hype


Pour aller plus loin :
Twitter :  https://twitter.com/zayokmusic/
Facebook : https://www.facebook.com/ZayoxMusic
Soundcloud : soundcloud.com/zayoxmusic

La marque de mode nigériane McMeka présente Work Hard Play Hard

Lors de la Lagos Fashion & Design Week, Rodney Emeka, le directeur créatif de la marque de mode nigériane McMeka a gagné le prix de la relève. L’occasion pour nous de présenter sa marque de mode masculine.

mcmeka 3

McMeka est un label de design né à Lagos (Nigeria) en 2011 et qui se concentre uniquement sur la confection sur mesure pour hommes. À la fin de l’été passé, la marque a présenté sa collection 2013/2014 “Work Hard Play Hard”. Des tenues et des couleurs vives qui créent une nouvelle esthétique de la mode nigériane pour l’homme africain moderne.

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La collection comprend des smokings avec une rangée de boutons, un pantalon à carreaux, manteaux détaillées et costumes élégants, et la palette de couleurs varie du classique au tons neutres. Les pièces de cette collection soulignent la ligne du corps, ont été faites pour s’adapter et définit l’essence de la masculinité. Il faut dire que Kelvin Godson, Lex A, Wale Bello, Michael Orji les mannequins du lookbook sont à la hauteur de la vision de cette marque de mode nigériane.

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Pour la petite histoire, Rodney Emeka a créé et nommé cette collection en s’inspiration de la vidéo de Wiz Khalifa – “Work Hard, Play Hard».

Cliquer pour agrandir.

Credit Photo : HorploadWorks ||www.horploadworks.com
Styliste: Rodney Emeka
Styliste Assistant : DivaHazeCreations||@DH_StyleFactory


Pour aller plus loin
Email:mcmekabespoke@gmail.com
Site Web : http://mcmekamenswear.tumblr.com/
To place Order call : 08151662996

Bonus 

City Models Africa, la nouvelle agence de la mannequin Ajuma Nasenyana

La top modèle du Kenya,Ajuma Nasenyana, a établi un partenariat City Models Paris pour la première agence internationale de mannequins au Kenya. Un lancement qui se déroulera au mois de décembre à l’ambassade française de Nairobi.

Le nouveau modèle d’agence sera officiellement lancée à la résidence de l’ambassadeur français à Nairobi cette semaine. City Models Paris est l’une des plus célèbres agences de mannequins d’Europe et grâce à City Models Africa, la top model Ajuma Nasenyana vise à établir des normes de classe internationale en Afrique de l’Est dans la gestion de talents. C’est aussi l’occasion de créer un pont vers Paris pour la nouvelle génération de mannequins africains.

Ajuma Nasenyana

Au sujet de la Paris Fashion Week, Adama Paris de la Black Fashion Week, déclarait dans le Huffington Post.

[quote_box_center]Je pense qu’il serait grand temps que ce qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique arrive en France : c’est à dire boycotter et pointer du doigt les créateurs qui ne donnent pas leur place aux mannequins issus des minorités.

La France n’est pas le reflet de ce que cette industrie de la mode nous montre et nous impose : je me sens portée par un grand mouvement fait de personnes de tous horizons qui s’enthousiasment de prendre leur juste place au pays des droits de l’homme et de la diversité.[/quote_box_center]

Né à Lodwar, le chef-lieu du district de Turkana, dans la province de la vallée du Rift au Kenya, Ajuma a fait ses débuts dans la piste dans le concours de Miss Tourisme Kenya en 2003 et a été couronnée Miss Nairobi. Sa carrière a décollé avec Ford Models et son entrée dans la compétition « Supermodel of the World ». Elle a notamment défilé sur les podiums aux côtés de Naomi Campbell et Alex Wek dans New York Fashion Week et a été l’égérie principale de la designer britannique Vivienne Westwood.

Ajuma Nasenyana est très engagée contre le blanchiment de peau pratiquée par certaines femmes noires afin de se conformer à des standards de beauté occidentaux. Elle déclarait au Daily Nation « Il semble que le monde conspire contre nous, qu’il y’a quelque chose de mauvais à être une Kenyane aux cheveux crépus et à la peau noire. Ces marques qui promeuvent le blanchiment de la peau et qui font des affaires au Kenya me choquent. Ce n’est pas correct pour une blanche de nous dire d’éclaircir notre peau. »

Ajuma Nasenyana

Cependant Ajuma a constaté aussi qu’au Kenya sa peau sombre est loin d’être considérée comme un idéal.  Je n’ai jamais essayé de changer de peau. Je suis naturelle. Les gens en Europe et en Amérique aiment ma peau sombre. Mais ici, au Kenya, dans mon pays d’origine, certains considèrent que ce n’est pas attirant » a-t-elle déploré. Elle est également très critique de l’influence des médias occidentaux sur les Kenyans et admet qu’ils sont constamment bombardés par les magazines et les publicités qui vantent la peau plus claire. « Quand vous feuilletez les magazines de mode comme Vogue et vous ne voyez que des modèles blancs seulement, alors vous avez le sentiment qu’il y a un problème avec le fait d’être noir. Ce n’est pas normal. » a-t-elle expliqué. Ajuma Nasenyana saisit toutes les occasions qu’elle a de parler contre éclaircissement de la peau et de la discrimination dans le monde du mannequinat.

City Models Africa représente une opportunité pour les femmes africaines d’être plus représentés sur les podiums internationaux. Mais Ajuma , qui a collaboré avec tout le monde de Victoria Secret à Carlos Mienes, a aussi l’ambition de lancer ligne de cosmétiques et produits de soins naturels pour les femmes noires. Son rêve ? Que ses produits peuvent inspirer ses pairs à aimer leur peau au lieu de la blanchir.

Crédit Photo : Ajuma Nasenyana

Le Selfie, le mot ou l’un des maux de l’année Par Mas Aymard Kina

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Le Selfie, le mot ou l’un des maux de l’année.

Le dictionnaire d’Oxford considère que le mot « selfie » est LE mot de l’année 2013.

Que veut dire selfie ? Pour ceux qui jusqu’ici vivaient en captivité et viennent de s’échapper de leur prison PAS dorée, le « selfie » représente le fait de se prendre en photo tout seul (comme un con) pour partager le tout sur les réseaux sociaux.

Le mot apparaît un peu du jour au lendemain, un peu comme beaucoup de mots pondus par les internets. La première fois que j’ai entendu « selfie », ce n’est pas la définition que je vous ai donnée plus haut que j’avais dans mon esprit. J’ai d’abord cru que le « selfie » correspondait à cette activité solitaire que les adolescents aiment pratiquer à l’abri des regards indiscrets pour découvrir leur anatomie et faire travailler leur imagination, avec un rouleau de sopalin à côté, après chacun sa technique et ses armes.

Avec « selfie », on se rapproche aussi du mot selfish. Qui signifie égoïste. Donc tout a une connotation avec un plaisir solitaire ou égoïste. Donc après la masturbation intellectuelle qu’on retrouve fréquemment sur les internets, voici donc venue l’heure d’officialiser la masturbation sur le culte de soi (oui cette phrase entre dans le cadre de la masturbation intellectuelle). Puis avec plus de 60 millions de « selfies » sur instagram (mot dièse #selfie et autres connotations), ils sont nombreux à utiliser leur main… pour prendre des photos en solo. Petit point de comparaison, il y a 66 millions de Français.

selfie

Avec les réseaux sociaux, les humains laissent apparaître au grand jour leur côté narcissique, et le « selfie » n’arrange pas les choses. En fait ce type de photo exprime une pathologie qui existe depuis des années, mais les docteurs des internets viennent à peine de lui donner un nom.

Pourquoi pathologie ? Parce que si le narcissisme est reconnu comme une pathologie, il en est de même pour le selfie. Oui, c’est est un délire narcissique, c’est un peu comme passer sa journée devant un miroir, capturer notre meilleur reflet (selon nous) puis le mettre sur les réseaux sociaux et attendre pour obtenir un maximum de j’aime qui viendront confirmer l’opinion qu’on a de nous même… ou pas. Et comme quand quelque chose est gratuit sur les internets, sans en prendre conscience, nous sommes les produits et certains n’hésitent pas à faire monter les enchères en se dénudant toujours un plus plus pour augmenter le nombre de « j’aime ».

Vous pouvez voir sur le tumblr, tous les prétextes sont bons (pour montrer son corps) les illustrations de quelques « selfies » qui dérapent pour se rapprocher de l’attention whorisme (on en reparlera peut être une autre fois) : http://touslespretextessontbons.tumblr.com/

En faisant un tour sur le site, j’ai sélectionné pour vous quelques « selfies » disons le « improbable » :

selfie 2

Là il semblerait que ce soit une longueur de cheveux incroyable qui soit mise en avant, si vous remarquez autre chose, vous êtes sans doute un pervers.

Autre exemple toujours aussi remarquable :

selfie 3

Pour ma part, l’incompréhension est totale. Avons-nous vraiment besoin d’expliquer ce qui se passe ici ? NON.

Après on va me dire que j’ai pris les cas les plus extrêmes, mais le problème avec les internets c’est que ce qui était extrême hier a souvent tendance à se normaliser rapidement.

Si on remplaçait les « j’aime » par de l’argent, on se rapprocherait un peu plus de la prostitution, mais bon dommage pour vous, les « j’aime » ne paient pas encore les factures ni le « swagg » pour lequel tu dépenses tes petites économies pour faire tes « selfies ». On dirait une boucle infernale, mais bon si ça vous fait plaisir.

Après je veux bien comprendre qu’il y a bien un moment ou pour une fois on se sent particulièrement « frais/fraiche » et on n’a pas forcément quelqu’un sous le coude pour nous aider à immortaliser ce moment (rare), alors on cède à la tentation et en plus comme ça on n’embête personne. Mais à ceux et celles qui étaient considérés comme des attention whore, sachez que le mot selfie ne vous servira pas de caution pour vos dérives, car attention whore vous étiez, attention whore vous resterez ou deviendrez vu que du selfie à attention whore, la pente est raide et glissante. Alors mieux vaut prévenir que guérir.


Cet article a été rédigé par Mas Aymard Kina Mas Aymard Kina

Bio de Mas : Étudiant du Mba Esg stratégie et communication digitale, Passionné par les merveilles du web et Futur Expert en stratégie digitale. Slogan 2.0 : Mon réseau se veut comme le web, sans frontières

Suivez le sur twitter @MasAymard_k

Projecteur sur HARAJAKU (prod. by Blastar) : un clip de JOKE

Le rappeur JOKE sortait vendredi 29 novembre son tout dernier clip qui s’intitule Harajaku. Le clip a été réalisé par Nathalie Canguilhem.

Joke nous a dévoilé le septième clip de son EP TOKYO !  Qui dit nouveau clip dit nouveau décor. Joke nous avait tout d’abord laissé en mai 2013 à la station château-rouge pour son clip Dango puis en juillet 2013 avec les décors de la demeure du roi soleil à travers son clip Louis XIV.

Nous sommes dorénavant au mois de novembre, JOKE et son équipe ont embarqué dans l’avion direction Tokyo pour son clip “Harajuku” tourné par la directrice artistique Nathalie Canguilhem. Encore une fois, l’artiste n’a pas choisi ce nom au hasard, en effet Harajaku est le quartier ” HYPE ”  de Tokyo. Vous l’aurez remarqué, Joke a un certain goût pour l’Asie et les traits culturels japonais. Il avait notamment tourné son clip Tokyo Narita au Japon.

De plus, Joke se démarque des autres rappeurs français par ses punchlines, sa qualité d’écriture et bien évidemment son flow. Longtemps, les amoureux du rap se souviendront de sa punchline dans la chanson Scorpion (Remix) “Pas le même génie / pas le même flow “. Une phrase simple mais qui explique en quelques mots le pourquoi de son succès. Dans Harajaku Joke nous rappelle qu’il ne rappe pas depuis hier, mais depuis plus de dix ans à travers la phrase ”Je taffe mes lignes depuis 2002 / sur la chatte à Prévert”. ”Qu’les rageux fassent le 17 / que les vieux prennent leurs retraites”, Joke avertit les puristes du rap qu’il faut laisser la place à cette ”nouvelle génération” de rappeurs dont il fait partie.

Des potes, Tokyo, des sushis

Joke semble apprécier tout ce qui touche aux codes culturels du pays du soleil levant, tel que l’honneur, la fratrie et la gastronomie. Le rappeur de Montpellier adepte du dirty rap nous fait découvrir la ville de Tokyo tout au long du clip à travers une ballade dans la ville. On peut le voir, en train de passer des bons moments avec ses amis, déguster des sushis, jouer au bowling, tout ce qu’il y a de plus “normal”. Enfin reste que déguster des sushis disposés sur le corps nue d’une femme allongée n’est pas banal… à interpréter comme bon nous semble.

 

 

 

 

Bonus

LouisXIV.

Django

#NewBeatsStudio x Gael Monfils x Rio Ferdinand x Kevin Garnett

#NewBeatsStudio

Quoi de mieux qu’un trio de sportif pour faire la promotion des fameux casques #NewBeatsStudio de la marque Beats by Dre.

Le tennisman français Gaël Monfils se laisse aller à quelques pas de danse avec un employé de la FNAC qui n’avait visiblement rien de mieux à faire. C’est le son de Lady Gaga & R Kelly qui est mis à l’honneur des deux côtés de la manche.

#NewBeatsStudio

Chez nos amis anglais, le footballeur Rio Ferdinand, prend aussi son pied sur le tube “Do What U Want” dans un HMV. Encore une fois un vendeur pas très inspiré esquisse ses meilleurs moves sous le regard incrédule du joueur de Manchester United.

#NewBeatsStudio

Sur le site de la marque, on peut lire que le tout nouveau Beats Studio est plus léger, sexy, puissant et confortable. De plus, à une sonorité de précision et une élimination adaptative du bruit, viennent s’ajouter une pile rechargeable avec autonomie de 20 heures ainsi qu’un dispositif Remote Talk™

Face au mimétisme européen, faisons remarquer l’excellente vidéo américaine avec le basketteur Kevin Garnett. Réalisée par Paul Hunter avec une bande sonore signée Aloe Blac, la vidéo “Hear What You Want” est un petit bijou. On suit le parcours de KG de chez lui, où il se fait critiquer par Skip Bayless, jusqu’à une aréna très hostile. Les couleurs bleus et oranges des fans prouvent que la vidéo surfent la rivalité new-yorkaise entre les Nets vs Knicks. Qu’à cela ne tienne, pour ne plus entendre les haters, KG porte ces Beats by Dre.

L’appli birthday pour les fans Facebook du Paris Saint-Germain

L’appli birthday pour les fans Facebook du Paris Saint-Germain

L’APPLI BIRTHDAY est un nouveau système de cagnotte qui permet aux 5,3 millions de fans Facebook du Club de rassembler une somme et de la transformer en bon cadeau, à utiliser sur la boutique en ligne officielle du Paris Saint-Germain.

psg facebook

Grâce à cette application simple d’utilisation, les 15 000 fans Facebook du Paris Saint-Germain qui fêtent chaque jour leur anniversaire, peuvent se faire offrir par leurs amis le cadeau de leurs rêves parmi  l’ensemble de la gamme de produits Paris Saint-Germain (hors billetterie).

Le Paris Saint-Germain est la première marque de sport à s’engager sur le terrain du social commerce et à lancer en exclusivité son application APPLI BIRTHDAY.

Ce module ergonomique disponible en français et en anglais offre au Paris Saint-Germain une nouvelle façon ludique d’interagir et de fidéliser les supporters depuis les réseaux sociaux.

Pour le lancement de cette nouvelle application, un dispositif spécial a été mis en place sur la page Facebook du Club : un teaser mettant en scène les joueurs du Paris Saint-Germain et une vidéo de lancement.

Lien de l’application >>> 

#TheOne Zlatan dans la publicité TV Xbox One

#TheOne Zlatan dans la publicité TV Xbox One

Ibrahimovic ne sera pas à la coupe du monde au Brésil. Mais il pourra se consoler sur sa Xbox One. En effet le géant suédois est l’unique ambassadeur de XBox One en France (d’où le hashtag #TheOne ). La console next-génération de Microsoft poursuit son offensive durant le temps des fêtes avec des ambassadeurs très en vue.

#TheOne

Dans cette publicité, Zlatan affronte un joueur sur FIFA 14 d’EA SPORTS (Lire : La ) dans son immense manoir. Du Zlatan dans le texte  « Zlatan ne perd jamais », « Tais-toi et joue ! Allez joue », « Il n’y a qu’un Zlatan ». 

Celui qui déclare ne pas avoir besoin de ballon d’or pour être le meilleur joueur du monde fait preuve d’une mauvaise foi peu surprenante. Mais on vous laisse le soin d’en juger la performance #TheOne.

Cette opération de communication sera-t-elle suffisante pour apaiser la colère grandissante des gamers ? En effet, selon gameblog.fr la firme de Redmond a beaucoup de mal à contenter la demande et invite d’ailleurs les joueurs à aller “réserver” leurs consoles auprès des revendeurs. Et oui, depuis sa sortie le 22 novembre, il est très difficile de se procurer la boite noire. Le constructeur assure que des machines arriveront chaque semaine en point de vente. Et vous avez-vous trouvé votre console ?

Noirs dans les camps nazis un documentaire de Serge Bilé

“Noirs dans les camps nazis” un documentaire signé Serge Bilé

Serge Bilé est le présentateur vedette du journal  télévisé du soir sur RFO-Martinique. Âge de 53 ans, l’Ivoirien  tente, depuis quelques années, de ” réconcilier ” les peuples des caraïbes et ceux d’Afrique subsaharienne. Cette passion découle du fait que son père ait été journaliste. En effet, Serge Bilé n’a jamais caché son désir et son intérêt concernant cette profession.

A propos du documentaire:

” On ne connaissait pas tout de la Seconde Guerre mondiale. Ce livre le prouve en dévoilant un aspect totalement méconnu de ce drame que n’ont jamais évoqué ni les historiens ni même ceux qui l’ont vécu : la déportation des Noirs dans les camps de concentration et les camps d’extermination de l’Allemagne hitlérienne. Africains, Antillais, Américains, eux aussi ont été pris dans la tourmente, arrêtés et déportés en raison le plus souvent de leur participation aux combats ou à des mouvements de résistance.

Mis au rang de bête, parce qu’ils étaient noirs, ces hommes et ces femmes furent, dans ces camps, sujets à toutes les humiliations, comme ce ressortissant équato-guinéen, Carlos Greykey, qu’on affubla à Mauthausen d’un costume de la garde royale yougoslave pour servir de boy. Des témoignages hallucinants, collectés en Allemagne, en France (le célèbre chanteur John William), en Espagne, en Belgique, en Norvège, en Martinique, en Côte-d’Ivoire, au Surinam, au Sénégal et aux Etats-Unis, auprès des survivants ou de leurs compagnons d’infortune !

Des révélations également ! Savait-on que les fameuses lois de Nuremberg, réprimant les ” non-aryens ” dès 1935, ne visaient pas que les Juifs mais concernaient aussi les Noirs installés à l’époque en Allemagne ? Ces Afro-Allemands, stérilisés de force, faisaient d’ailleurs partie des premiers contingents de déportés envoyés par Hitler dans les camps de concentration bien avant guerre.

Ce livre nous apprend aussi que ces camps de concentration allemands n’étaient pas l’œuvre des nazis. Les premiers ayant été construits dès 1904 en Namibie pour éliminer le peuple herero opposé à la colonisation et aux armées du chancelier Bismarck. Autant de pages d’histoire inédites où l’on découvre, au fil des chapitres, les faits d’armes, au cours de la guerre, de ceux qui deviendront, par la suite, les grands leaders de la cause noire : Nelson Mandela, Martin Luther King, Léopold Sédar Senghor ou encore Aimé Césaire. “

Regardez le documentaire “Noirs dans les camps nazis”

http://www.youtube.com/watch?v=YG2KPdu6TCw

Afro Inspiration : Jean-Luc Agboyibo, co-fondateur de LYSD Project

Jean-Luc Kossigan AGBOYIBO est un passionné de l’Afrique. Il travaille depuis un an sur un projet visant à aider les jeunes de son pays, le Togo, par le biais du basketball. Nous l’avons rencontré pour en savoir plus.

Présentez-vous à nos lecteurs ?

Je m’appelle Jean-Luc Kossigan AGBOYIBO, j’ai 27 ans, je suis togolais. J’ai fait mes études à Paris en France. Après une licence en Mathématiques appliquées aux Sciences sociales à la Sorbonne et une maitrise en Management des Organisations des Entreprises à l’IAE de Paris, je me suis spécialisé dans le Sport Business en faisant un Master à l’Académie de Management des Organisations sportives – AMOS.

Je travaille au sein de la société FEDINTER (Financière Eric Duval Internationale) en tant que responsable du management du projet « Africa Top Sports ». Je m’occupe également d’un projet associatif, LYSD, que j’ai cofondé il y a un an et qui a pour but de contribuer à l’éducation des jeunes par le biais du sport.

Je vis depuis 5 mois à Lomé. Après 14 années à Paris, je suis un peu comme vos lecteurs, j’ignore beaucoup de choses de ma ville, mais si vous vous y rendez un jour, il ne faut pas passer à côté du « Pure Beach » qui est en train de devenir un petit coin de paradis. Je profite de la question pour donner quelques infos sur mon pays qui est souvent méconnu. Le Togo est un pays d’Afrique de l’Ouest d’une superficie de 56 600 km◊, on y compte environ 6 millions d’habitants, dont 2 millions, à Lomé. Les pays limitrophes sont le Ghana, le Bénin et le Burkina Faso. Ancienne colonie allemande avant de passer sous la tutelle de la France, on y parle le français. La langue ethnique la plus parlée est l’éwé.

Jean-Luc 2

Que veut dire LYSD ?

Leading Youth, Sport and Development !

Quel est votre slogan ?

« SHAKE THINGS UP » !

Parlez nous de comment l’association a démarré. À quel besoin répond-elle ?

LYSD est née d’une rencontre à Johannesburg en mars 2012 avec Amadou Gallo Fall, le Vice-Président de la NBA Afrique.

Nous nous sommes connus quelques mois auparavant grâce à mon mémoire de fin d’études qui portait sur le développement de la NBA en Afrique. Je n’avais pas d’arrière-pensées quand j’ai fait mon étude. Je trouvais juste dommage que la NBA aille un peu partout dans le monde et néglige autant l’Afrique. Le business du basketball sur notre continent n’est pas encore intéressant pour eux, mais j’étais persuadé qu’en investissant dans les pays clés (Nigéria, Afrique du Sud, Ghana, Angola…), la NBA et ses partenaires (Adidas, Sprite…) pouvaient apporter quelque chose de nouveau en Afrique. Amadou avait apprécié mon travail et m’avait dit que ce serait bien de se voir un jour.

Après mes stages en France dans le cadre de mon master, la situation à l’égard des étudiants étrangers (circulaire Guéant) ne présageait rien de bon. J’ai donc sauté sur l’occasion offerte par Amadou pour me rendre en Afrique du Sud. Nous avons tout de suite accroché avec lui et tout le staff de la NBA Afrique.

Les activités de la NBA en Afrique avaient alors débuté depuis un peu plus d’un an, l’équipe était essentiellement composée d’entraineurs et de séniors. Mon profil plutôt axé marketing/analyste a été proposé au bureau de Londres qui gère le business de la NBA en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Pour des raisons administratives, je n’ai pas pu rejoindre leur programme pour jeunes diplômés.

Je n’oublierai jamais cette phrase d’Amadou « Stay positive, ultimately you will get the right break », en effet malgré les obstacles, il ne fallait pas baisser les bras. Je me suis inspiré de son projet SEEDS Academy à travers lequel il aide les jeunes sénégalais par le biais du basketball et j’ai réfléchi à un projet pour contribuer à l’éducation et à l’épanouissement des jeunes togolais.

Vivant à Paris, mon idée initiale était de servir d’intermédiaire entre les institutions internationales sportives et les personnes qui ont des projets sportifs intéressants, mais qui peinent à leur donner vie.

Contrairement à Amadou, je n’ai pas été sportif professionnel, je ne pensais donc pas avoir cette légitimité pour dire aux gens ce qu’ils doivent faire en termes de jeu, par contre je sais ce que le sport m’a apporté en tant qu’homme et je voulais partager cela. C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à insister sur l’aspect social au sein de LYSD.

J’ai eu la chance d’avoir le soutien des étudiants de la Chaire Entrepreneuriat Social de l’une des meilleures écoles de commerce française : l’ESSEC. Pendant 3 mois, Hugo, Marianne et Helena m’ont aidé à formaliser le projet. Deux d’entre eux m’ont d’ailleurs rejoint pour la création de l’association. Aujourd’hui, Hugo et moi assurons le pilotage de LYSD.

Initialement l’idée était l’organisation d’événements autour du basket-ball pour les jeunes de Lomé. Le projet s’appelait alors Lomé Youth Basket-ball Development (LYBD). Cette idée était un peu trop restrictive, et n’offrait que peu d’options de développement. Nous avons rapidement élargi notre vision, afin de ne pas nous positionner dans l’événementiel, mais davantage comme une structure de soutien et de conseil aux porteurs de projets sportifs à finalité sociale (et pas uniquement liés au basket-ball, car après tout, tous les sports sont vecteurs de cohésion sociale !).

Le projet est finalement devenu Leading Youth Sport Development afin de ne pas se mettre de limite. Globalement, nous avons ainsi énormément élargi nos possibilités d’action, et l’avenir semble nous donner raison !

Jean-Luc 3

Quelles sont vos principales activités ?

Nous sommes au début du projet. Nous allons dans différentes villes afin d’organiser des événements et de mener des études auprès des populations pour mieux les connaitre et identifier leurs besoins.

La Basketball Promotion Week a été notre premier événement au Togo. Comme son nom l’indique, c’était une semaine promotionnelle du basketball au Togo. Le succès de l’événement nous a permis d’être invités par la National Basketball Association (NBA) à Accra (Ghana) en juillet dernier pour la venue de Luol Deng – joueur de basketball des Chicago Bulls – et à Johannesburg (Afrique du Sud) en aout lors du camp Basketball Without Borders, événement réunissant les meilleurs jeunes basketteurs africains. Ces voyages nous ont permis de constituer un réseau et d’affiner notre projet.

Nous avons enchainé en septembre avec le festival d’Aného auquel nous avons été conviés par les représentants de la ville et la fondation Aquereburu & Partners. Durant 3 jours, nous avons organisé des séances de basketball avec des jeunes âgés de 10 à 18 ans. Des joueurs de la sélection nationale et du championnat togolais nous ont aidés à organiser ces séances. Dans la foulée du festival, d’autres jeunes ont rejoint le projet afin de nous aider à voir plus loin. Notre action ne sera pérenne que si nous impliquons la population locale.

Depuis le mois d’octobre, nous travaillons dans les villes d’Aného, Vogan et Kpalimé. Nous y organisons des séances une fois par mois pour venir en appui aux structures déjà en place. Ce volet nous permet de mieux connaitre les jeunes et leur environnement. Au-delà du basketball, nous voulons contribuer à l’éducation de ces acteurs de demain. En plus des équipements fournis par nos partenaires, nous avons des représentants (député, avocat, homme d’affaires) de ces villes qui se sont engagées à nous aider financièrement.

En quoi la pratique du sport peut contribuer au développement de l’Afrique ?

Avec 60 % de jeunes de moins de 25 ans, l’Afrique a avant tout besoin d’éduquer ses jeunes. Je n’invente rien, je m’inspire de la SEEDS Academy dont j’ai parlé précédemment et de Diambars, association de Jimmy Adjovi-Boco, Bernard Lama et Patrick Vieira, qui aide les jeunes sénégalais par le biais foot.

La particularité de ces deux institutions est qu’elles permettent aux jeunes d’avoir plusieurs alternatives. Les jeunes de la SEEDS qui ne sont pas professionnels, mais qui ont eu la chance de partir étudier aux États-Unis grâce à des bourses rentrent aux pays avec des diplômes et un anglais parfait. Ceux de Diambars apprennent un métier à côté du football. Le sport est dans ces deux institutions un outil. On peut en faire de même avec le cinéma, le théâtre, la musique, la danse…

Amadou et Jimmy prennent toujours le temps de me donner des conseils. Quand je vois ce qu’ils ont fait en 10 ans, je me dis que des jeunes doivent trouver le temps pour leur prêter main-forte et répliquer ces bonnes pratiques dans les autres pays.

D’ailleurs, la NBA, la WNBA et Africare ont lancé un projet à Abuja au Nigéria il y a quelques jours associant le basketball aux études, nous souhaiterions nous inscrire dans cette lignée. La route est encore longue.

Parle-nous de la BPW 2013, comment cela s’est déroulé ?

La BPW 2013 a été le premier évènement porté par notre association au Togo lors du mois de mars 2013. LYSD s’est rendu dans 5 villes togolaises pour organiser des ateliers et tournois de basketball, tout en sensibilisant les jeunes participants à la gestion des déchets grâce à l’intervention de trois ONG locales : STEJ Togo, ENPRO et ADDEL&ETAN.

Nous nous sommes rendus à :

  • Aného, où plus de 120 jeunes se sont réunis au Collège Saints Pierre et Paul pour un tournoi interécole
  • Kpalimé, où nous avons organisé des ateliers de différents niveaux au Collège Protestant. 80 enfants et adolescents nous ont rejoints pour cette après-midi de jeux et de défis sportifs.
  • Atakpamé, où nous avons proposé des ateliers et des matchs à des adolescents provenant de quatre établissements différents.
  • Kouvé, dans le cadre du projet de construction du playground mené par l’association KINTUADI.
  • Lomé, pour la 3e édition d’un tournoi de basket dont nous avons assuré le développement.

Cette semaine de promotion du basket au Togo a été le moyen pour nous d’échanger avec les jeunes et les moins jeunes, les autorités locales, les professeurs de sport, afin de partager notre passion pour le basket et donner aux jeunes l’envie de poursuivre leur découverte de ce sport. Elle nous a aussi permis de structurer nos priorités pour nos prochaines actions et d’imaginer une multitude de projets à engager à destination des jeunes !

Quelles sont les difficultés que vous avez dû surmonter pour organiser l’évènement ?

Un de nos porteurs de projet, la Ligue de Basket-ball de Lomé, s’est finalement retiré de notre premier événement, à savoir l’organisation d’un camp de basket-ball. Ce contretemps est survenu 3 semaines avant le lancement du projet. Nous avons dû réagir très rapidement pour pallier à cette défection. Avec l’aide du ministère des Sports, du Comité National Olympique Togolais et du ministère des Enseignements primaires et secondaires, nous avons réussi à organiser des sessions d’une journée dans plusieurs villes.

Au lieu rassembler les jeunes à Lomé, nous nous sommes retrouvés à Aného, Kpalimé, Atakpamé et Kouvé pour faire la promotion du basketball. Certes les jeunes étaient moins talentueux, mais humainement nous sommes sortis gagnants de cette déconvenue. Ce n’est pas pour rien que nous avons décidé de nous concentrer désormais que sur les villes et villages qui ont besoin de nous.

Nous n’avions pas tenu compte de ce type de revirement, mais la pratique nous apprend beaucoup !

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Avez-vous fait votre changement de pneu ?

C’est le temps des pneus d’hiver ! En fait c’est un tweet de CAA Québec qui rappelle qu’il est temps de procéder au changement annuel. Comme il faut aussi s’assurer du bon fonctionnement, je suis parti voir mon spécialiste pour en savoir plus.

 

Qu’est-ce qu’il est important de regarder lorsqu’on achète un pneu d’hiver ?

La première chose est de déterminer l’utilisation que l’on va en faire. À Montréal, dans le centre-ville notamment, il est plus intéressant d’opter pour un pneu à glace que pour un pneu à neige, car la chaussée est certes dégagée, mais glissante. Ailleurs, où ce n’est pas bien déblayé il vaut mieux opter pour un pneu à neige.

Donc si je roule souvent sur l’autoroute ou sur des routes de campagnes je devrais choisir un autre type de pneu ?

Exactement, la route de campagne requiert des pneus à neige.

Il y en a qui ont des pneus à clous. Tu peux m’expliquer ?

Les pneus à clous c’est un vaste débat. En centre-ville, même sur une surface qui n’est pas glacée, les pneus à clous auront tendance à faire glisser ta voiture. Donc c’est un couteau à double tranchant. Je te recommande ça dans des milieux reculés.

Par exemple si j’ai un chalet ?

C’est ça. Tu remarqueras qu’en pneu à glace tu ne glisses pas beaucoup. Ils sont optimisés pour ces situations-là. Sur les pneus à neige, il est possible de mettre des clous dessus pour améliorer l’adhérence sur la glace. Mais tu as aussi des pneus abordables, exemple le Nokian WR A3, que tu peux trouver sur les sites spécialisés ou chez un concessionnaire. Il est complet et réagis bien aux différentes conditions climatiques. 

Selon le type de véhicule que j’ai, est-ce que je dois privilégier tel ou tel type de pneu ?

Oui, il y a des pneus qui répondent à différentes normes et différentes qualités. Que ce soit pour les charges de poids pour les camions. Tu ne mets pas les mêmes types de pneus que sur un petit véhicule. Mais aussi d’une berline à une Avéo, il y a des différences.

Ton avis sur les pneus 4 saisons ?

Ils sont illégaux au Québec à partir du 15 décembre jusqu’au 15 mars. Et puis dans notre pays nordique, ce n’est pas vraiment envisageable. Je te dirais même que c’est quelque chose de dangereux.

Si j’ai des mags sur mon automobile. Me conseilles-tu de les enlever ?

Oui avec tout le calcium qu’on met sur les routes cela va les endommager. Comme cela endommage les automobiles.

Donc c’est plus pour les préserver que je devrais les enlever ?

Il y a un côté pratique aussi. Si tu as des mags pour des pneus d’épaisseur 40/45 sache que la neige peut venir recouvrir l’intérieur et débarrasser le pneu lorsque tu roules.

On parle d’épaisseur. Est-ce que les pneus d’hiver sont plus épais que ceux d’été ?

Encore une fois cela dépend de ton véhicule. Sur certains véhicules, tu peux diminuer la grandeur de tes roues ce qui te permet d’économiser de l’argent lorsque tu les achètes. L’été tu es sur du 235/45 R17 (NDLR : taille de pneu) et l’hiver sur du 205/60 R16.

Ça veut dire quoi ces chiffres ?

Ça signifie que tu viens d’agrandir ton épaisseur de pneu de 45 à 60 en diamètre.

On dit que les pneus d’hiver sont plus mous que les pneus d’été est-ce vrai ?

La gomme est plus molle, car elle doit répondre de bonne façon à une température négative de -20*. C’est plus mou, mais l’usure n’est pas nécessairement plus élevée que sur les pneus d’été. Sur les pneus d’hiver, il y a plus d’espace entre les crampons ce qui fait qu’il y a moins d’adhérence sur la portion alsphate — pneu, donc c’est pour cela qu’ils s’usent plus rapidement. Et non à cause de la gomme.

Je remercie Jimmy pour son temps et sa patience à mes questions de novices. Alors, avez-vous fait votre changement de pneu ? 

I AM A MISS : La campagne de sensibilisation de Miss Afrique Montreal

I AM A MISS: La campagne de sensibilisation de Miss Afrique Montreal. Ce que les gens disent de moi ne définit pas ce que je suis.

Le comité Miss Afrique Montréal est fier de présenter sa campagne de sensibilisation contre les préjugés et l’intimidation intitulée «I am a Miss : Ce que les gens disent de moi ne définit pas ce que je suis.»

À cet effet, un spot vidéo de moins de trois minutes, pensé et conçu par l’équipe, a été mis sur pied afin de sensibiliser le public, africain ou pas, quant au danger des étiquettes sociales et de l’intimidation.  À tour de rôle, candidates et anciennes aspirantes ont affirmé pourquoi elles estiment être des «Miss».  Cette initiative vise à rappeler qu’une Miss ne se définit pas que par sa beauté physique, le message de Miss Afrique Montréal étant de démontrer que la beauté est un tout et que les qualités humaines surpassent les atouts physiques.  Chaque membre du comité d’organisation a, pour sa part, pris la parole en relatant un préjugé duquel il a été qualifié, démontrant ainsi l’importance de ne pas se baser sur un préjugé pour définir un individu.

En parallèle, l’initiative vise à lutter contre l’intimidation de toutes formes.  «Leaders dans les jugements hâtifs, les clicks hyperactifs et les paroles frivoles, soyons plutôt leaders dans la tolérance, la réflexion, le sens critique et l’ouverture,» nous mentionne un des membres. « La liberté d’expression est un droit ; utilisons-le donc à bon escient, à juste titre, avec discernement.» Naive, grosse, prétentieuse, capricieuse, hautain, bizarre, déracinée, maigre, atypique, de peau claire ou noire…les préjugés ne me définissent pas.

Plus d’informations sur Miss Afrique Montreal : www.missafriquemontreal.com

Concours TWENTY FEET FROM STARDOM : 10 billets à gagner

Twenty Feet from Stardom

Concours TWENTY FEET FROM STARDOM : 10 billets à gagner

Plus tôt cette semaine nous vous parlions du film TWENTY FEET FROM STARDOM qui raconte l’histoire secrète des choristes qui se cachent derrière les plus grands hits de la musique populaire. (Lire l’article complet : 20 Feet From Stardom : Hommage aux choristes des plus grands artistes )
Twenty Feet from Stardom
Le film qui sortira le 4 décembre suit une demi-douzaine de ces chanteurs de talent à travers l’histoire de la musique. Chacun a sa propre expérience à partager, en marge de la gloire et des stars mondiales.
Un casting exceptionnel avec Darlene LoveMerry Clayton, Lisa Fischer, Judith Hill, Bruce Springsteen, Bette Midler, Sheryl Crow, Mick Jagger, Sting, Stevie Wonder.
Trailer officiel :
http://www.youtube.com/watch?v=geqMfyNrqEw

Pour fêter l’occasion, TWENTY FEET FROM STARDOM a décidé de vous gâter ! Courez la chance de gagnez les 5 paires de billets offerts (il y’aura 2 billets offerts pour chacun des 5 gagnants).

Pour participer au concours, rendez-vous sur notre page Facebook : CONCOURS AFROKANLIFE x TWENTY FEET FROM STARDOM. Faites vite le concours se termine le 2 décembre.

Lupita Nyong’o : 10 things you need to know about her

Lupita Nyong’o has been the new Hollywood sensation for 2013, which makes her the african actress you need to know about NOW.

She has literaly been into everyone lips ever since her first movie was released. She came from nowhere – at least for those of us outside of the movie industry – to be  considered a frontrunner for the Academy award while earning in the process a confirmed fashion Icon status.

Talking about Lupita, expressions like “breakout star”, “fashion idol”, “a goddess walking among us”, “her skin is flawless blanket of flawless”, “ she has the laughter of a thousand smiling suns “ are commonly used.

If you haven’t been following her lately, here are ten things you need to know about her:

She is Kenyan born in Mexico, yahoo movies called her a Mexi-Kenyan (whatever that means). I guess if she won an Oscar, Mexico and Kenyan will both claim her as their citizens. Her first name Lupita is Mexican. 

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Afro Inspiration : Wadji Boukari, Fondatrice de Now Playing Magazine

Nous sommes allés à la rencontre de Wadji Boukari, une travailleuse passionnée qui nous ouvre les portes de son univers.  Découvrez le Diasportrait de Wadji la fondatrice de Now Playing Magazine.

Bonjour Wadji, peux-tu te présenter pour nos lecteurs ?

Bonjour,  je m’appelle Wadji, plus tout jeune mais pas encore trentenaire. J’ai fondé le webzine Now Playing Magazine. Je suis née à Lomé et j’ai majoritairement grandi à Abidjan. J’ai un master en Médias et communication et un en langues étrangères appliquées.

Tu es la fondatrice de Now Playing Mag, qu’est-ce que c’est au juste ?

Now Playing Mag est un webzine et un magazine numérique autour de la musique. On y retrouve des interviews, des chroniques mais surtout des découvertes et coups de cœur aussi bien rap, que rock ou encore Jazz et musiques du monde.

Now Playing Mag

Comment en as-tu eu l’idée ?

J’aime la musique, plus précisément presque toutes les musiques. Avant, j’avais un blog uniquement orienté Soul et je me suis rendue compte que d’une part, dans la vie ou sur les réseaux sociaux, je ne parlais pas que de Soul mais aussi que de manière générale dans le paysage médias en ligne en France, il m’était difficile de trouver un média qui réunissent tous les genres qui m’intéressent ou du moins une très grande partie de ces genres. J’ai donc décidé de réunir quelques personnes avec des affinités musicales variées pour créer une plateforme qui servirait de carrefour entre toutes les musiques.

Qu’est ce qui fait la spécifité de NPM ?

La spécificité de Now Playing est la diversité des genres et artistes qu’on y retrouve. De Sidi Touré à Alice Russell, Gilles Peterson, Corneille, Emeli Sandé, Dom Kennedy,  Foster The People,  Bachar Mar Khalife, Miguel ou Disclosure, nous les avons tous rencontré. NPM se veut comme une plateforme où tout amateur de musique avec un grand M se retrouve. Je ne crois pas ou du moins n’espère pas qu’une personne ne puisse écouter qu’un seul genre de musique sans s’intéresser à ce qui se passe juste à côté. Si c’est le cas, c’est dommage. Tout ne plait pas à tout le monde mais il y a assez de diversité pour pouvoir s’intéresser et apprécier d’autres genres.

Décris-nous basiquement une journée dans la peau de Wadji.

Je dirais que les jours se suivent, ne se ressemblent pas et semblent plus courts à chaque fois. En dehors de NPM, j’ai un « vrai » travail en tant que Community manager et RP. Mais je tiens aussi un blog et j’ai d’autres activités. Du coup, ça demande des journées un peu particulières. Généralement, c’est un réveil entre 7h et 7h30. Ensuite je passe en revue toutes mes différentes adresses mails au cas où une urgence se serait présentée. Je vérifie qu’il n’y a aucun souci technique sur le site de NPM. Je vérifie les différents réseaux  sociaux dont je m’occupe. Puis direction le boulot où de 9h à 19 h en moyenne, je jongle entre activités professionnelles, NPM et toutes mes autres activités. Ça peut être suivi ou entrecoupés d’interviews, de concerts, de rendez-vous pros, de conférences de presse. En résumé, je crois qu’une vraie journée « active » chez Wadji commence à 7 heures et se termine entre 2 et 3 heures du matin. Cela demande de l’organisation, de la patience, une vie sociale un peu plus réduite et du Guronsan.

 Wadji Photo

Comment se porte le magazine aujourd’hui ? Et surtout comment vois-tu son évolution dans les prochaines années (3-5 ans) ?

Je dirais que le magazine se porte bien. Certains projets sont en cours, de beaux partenariats se profilent. J’avais besoin de développer certains pôles, certains genres et c’est en train de prendre forme. J’ai beaucoup d’affection, de respect mais aussi de reconnaissance pour l’équipe de passionnés qui m’accompagne et sans qui beaucoup de choses n’auraient pas été possibles. L’ambition première que j’ai pour le magazine est qu’il devienne une plateforme incontournable, un réflexe pour les curieux en quête de découvertes sonores de presque tous les bords. Aussi, on me pose souvent la question d’une évolution vers le format papier. Le sujet a été abordé et est toujours en réflexion. On verra ce que l’avenir nous réserve.

Est-ce que tu as eu à faire face à des difficultés dans le cadre de tes activités ? Si oui lesquelles ?

Plusieurs difficultés se sont posées et se posent toujours. Tout d’abord, il y a le fait de mener de front plusieurs activités. Les journées ne font malheureusement pas encore 36 heures et il faut très souvent se résoudre à abandonner une idée ou un projet par manque de temps ou de disponibilité. Ensuite, par rapport à NPM, j’ai souvent dû faire face à des personnes pour qui un media web n’a pas d’importance. Même si cela change heureusement, jusqu’à il n’y a pas longtemps, lorsque l’on répondait « non, nous ne sommes pas un magazine papier mais numérique », on pouvait s’attendre à ne plus avoir de réponses de notre interlocuteur ou du moins une réponse négative. J’ai plein d’anecdotes plus ou moins sympathiques autour de cela d’ailleurs. La difficulté est d’arriver à se faire voir comme un média sérieux avec une équipe d’une vingtaine de personnes sérieuses et passionnées. L’inconvénient du web est que les acteurs se multiplient, il faut apporter quelque chose de différent. Qualitativement. Une plus-value. C’est un travail constant. Et c’est le jeu. On accepte de jouer, on revoit son mode de fonctionnement, on s’adapte. Après la mise en ligne de notre dernier numéro, nous avons fait une pause, recentrer la ligne éditoriale, repenser le modèle et retravailler quelques points pour le retour très prochain d’une nouvelle formule toujours numérique et toujours gratuite. C’est aussi cela l’avantage des difficultés, ça permet d’évoluer.

On peut dire que tu as fait de ta passion un métier alors ? Ou devrais-je dire de tes passions des métiers ?

On peut dire ça en effet. Même si je fais très attention à ce que cela reste des passions avant tout. Ma plus grande crainte à ce sujet est que le côté « métier » prenne le pas sur la passion. Que cela devienne mécanique ou pour l’appât du gain, de la reconnaissance ou des clics. Ma première passion, c’est la musique. J’aime la partager, j’aime en parler. Que ce soit de Kool A, un chanteur Franco Rwandais qui vit à Bordeaux ou du dernier clip de Drake. Du coup, je ne le vois pas vraiment comme un métier, plus comme une passion ou plutôt comme un bébé que je chéris. J’ai aussi la chance de travailler dans un milieu qui me passionne : la gastronomie. En fait, je crois que j’ai besoin de passion pour me lancer dans un projet.

Wadji-Menu Now PLaying Mag

Tu es connue pour être quelqu’un d’engagée et émotionnelle. Est-ce ce qui t’a poussé à faire du bénévolat ?

Moi, émotionnelle ? Non, c’est un euphémisme. En effet, je pense qu’il y a peu de personnes qui pleurent autant que moi. Plus sérieusement, c’est drôle, peu de gens savent pour l’aspect bénévolat. Je fais du bénévolat à la Croix Rouge Française. J’aide sur la communication, les réseaux sociaux mais je participe aussi à la quête et aux maraudes. Une maraude, c’est le passage de la Croix-Rouge dans les endroits, les rues où vivent les personnes défavorisées majoritairement les sans-abris pour leur porter assistance ou du moins du réconfort.  Je ne sais pas trop comment répondre à cette question en fait. Je pense que oui. Je ne sais pas. En fait, je n’y ai pas vraiment réfléchi avant de le faire. Je ne pense pas faire quelque chose d’exceptionnel mais je sais que rien ne fait autant de bien qu’une main tendue à une personne désespérée ou dans le besoin. C’est ce que j’essaie de faire à mon niveau.

Et si nous te disions que tu inspires beaucoup de jeunes de par ta disponibilité, ta culture et la passion et l’engagement que tu as pour ton travail ?

D’abord, je rougirais. Non, je suis noire, je deviendrais violette. Ensuite. Et bien ensuite, je ne sais pas quoi dire, je ne le savais pas, ça me touche beaucoup. Vraiment beaucoup. On en revient au côté émotionnelle haha. J’ai un peu de mal à me voir comme quelqu’un qui inspire, je ne fais juste que ce je sais faire. Si c’est le cas, je m’en réjouis.

Supposons qu’un jeune te sollicite pour des conseils en management, que lui répondrais-tu ?

Je ne pourrais me fonder que sur ma propre expérience. Je dirais en tout premier, être passionné. Car quand les obstacles s’accumuleront, la seule chose qui te fera te lever de ton lit et repartir au front, c’est la passion. Il faut aussi savoir bien s’entourer. Rien ne vaut une vraie équipe soudée et comme dit le dicton « Seul on avance plus vite, ensemble nous avançons plus loin ». Ensuite, savoir se remettre en question. Enfin, je dirais, un rêve est un rêve, une projection parfaite et utopique de ce que l’on souhaite obtenir. La réalité est tout autre. Il ne faut pas avoir peur de modifier ce rêve et de l’adapter à la réalité.

Parlons du courrier des lecteurs, ils peuvent nous faire sourire, pleurer,  et nous énerver souvent. Alors, te souviens-tu d’un message qui t’aurait fait :

  •  Rire à n’en plus finir : Hum, ce n’est pas vraiment un courrier des lecteurs, c’était la candidature d’un rédacteur qui fait désormais partie de l’équipe, Kévin. Rien qu’en y repensant, j’en rigole encore. Un vrai showman.
  • Verser une larme : Il y’avait cette jeune fille, Laure, qui a gagné via Now Playing un concours pour suivre son chanteur préféré Gaël Faure aux Francofolies pendant 2 jours. A son retour des Francos, elle m’a envoyé un mail de remerciement. Je crois que c’est le mail le plus touchant, sincère et empli de bonheur que j’ai reçu. Cela fait 4 mois mais jusqu’à présent, quand je suis à ça de la remise en question, je le relis.
  • Halluciner quant à l’objet du message : Là, comme ça je ne vois pas. Mais dès qu’il y’en a un, je vous avertis.
  • Sortir de tes gongs : Les mails des fans hardcore plein d’insultes parce que la critique parue sur le dernier album de leur idole ne leur a pas plu.

Si tu devais mourir demain et laisser un mot pour la jeunesse, quel en serait la teneur ?

Ne pas réussir ne veut pas dire avoir échoué. Cesser d’essayer, oui !

Maintenant 

  • Le truc qui ne te quitte jamais : mon téléphone
  • Le livre qui t’a le plus marqué : Veronika décide de mourir de Paulo Coelho.
  • Le caractère que tu ne supportes pas chez une personne : l’hypocrisie
  • Le pays africain que tu souhaiterais visiter : Ouh la, j’ai déjà bien roulé ma bosse en Afrique. Je ne connais pas du tout l’Afrique de l’est, je ferais bien au tour au Kenya ou en Tanzanie.
  • L’artiste africain que tu aimerais voir en concert : Je vais en donner plusieurs. D’Banj ou Davido. Sinon pour les rendez-vous manqués et pour lesquels je m’en veux tellement Angélique Kidjo ou Seun Kuti.

Pour finir, si je te dis Afro inspiration tu me réponds… ?

Je ne sais vraiment pas donner une réponse simple. Je dirais mon père. Oui, il n’est pas connu mais je lui dois tout. Ouvert d’esprit, jamais à court d’inspirations, toujours passionné et plein de projets. Mais j’ai aussi envie de dire Paola, Laura (Lire l’article Laura Eboa Songue et Paola Audrey Ndengue invitées de Alain Foka ) et Patrick, les fondateurs de Fashizblack. Pour avoir travaillé avec eux, ils sont une vraie source d’inspiration.

 


Pour aller plus loin :

Site web : http://www.nowplaying-mag.com/

Twitter : https://twitter.com/Wadjilicious

About : http://about.me/wadji

Prenez une île… par Therese Son

prenez une île

Prenez une île. N’importe laquelle. Peuplez la tout en veillant à équilibrer le nombre d’idiots avec le nombre d’individus lambda et le nombre d’individus doués d’une intelligence supérieure. Mélangez bien le tout. Offrez des richesses naturelles à cette île. Vous pouvez y rajouter un peu de richesse culturelle selon votre convenance. Laissez reposer durant deux à trois décennies. Là, vous obtiendrez une petite société dotée d’une culture, de traditions, d’une histoire, d’une économie, de perspectives de développement etc. Plusieurs corps de métiers se distingueront et chacun sera accessible à qui le voudra. Certains se tourneront vers l’agriculture, d’autres vers les arts et d’autres encore vers le monde des affaires. Certains seront leaders, d’autres suiveurs. Les plus jeunes respecteront les plus âgés car plus sages. Chacun aura la possibilité de s’épanouir aussi bien que la terre qui l’a accueilli lui et ses ancêtres. Pour faire bref, votre île connaîtra son âge d’or. Tout dépend néanmoins de la manière dont vous avez précédemment dosé les premiers ingrédients.

Il est donc très important que vous suiviez ces instructions à la lettre, sinon quoi, votre création périclitera ! Son agonie sera telle qu’une grande part de ses habitants la fuiront, certains restants la pourriront de l’intérieur, d’autres venus de l’extérieur se l’approprieront en se gorgeant de ses richesses. Les habitants de votre île se tueront au travail. Non plus pour nourrir leur famille mais pour enrichir indéfiniment un groupe réduit d’illégitimes dirigeants. Ces dirigeants useront de la manipulation afin de persuader les habitants qu’ils sont essentiels à la survie de ces derniers et de leur île. Paradoxalement, vos habitants auront du mal à atteindre leurs objectifs sociétaux. Ils auront du mal à trouver du travail car leurs places auront été offertes aux frères de leurs dirigeants. Désenchantés et sans espoirs, les plus âgés n’auront même plus la force de se faire respecter par les plus jeunes. L’éducation, prônant le respect des anciens, et de la femme, héritage de leurs aïeuls s’appuyant sur leur religion s’écrasera sous le poids du désabusement. Situation antithétique, les enfants enfanteront. Face à ce désarroi les plus jeunes quitteront leur terre ou bien se tourneront vers les petits boulots, la prostitution et les trafics en tout genre. Le trafic sera rendu très fluide grâce aux individus extérieurs qui généreusement ramèneront avec eux drogues et armes. Lorsque les habitants verront qu’ils se sont fait avoir et qu’ils tournent sur eux-mêmes, comme le serpent ils finiront par se mordre la queue. Ainsi lorsqu’ils n’en pourront plus de se tuer dans un travail dont ils ne voient pas les fruits, ils choisiront différents modes de protestation innovants. Ils se dénigreront, se jalouseront, se marcheront les uns sur les autres, s’empêcheront d’avancer et se tueront entre eux ! Non, non, ils n’essaieront pas de comprendre ce qui freine l’avancement de leur terre nourricière ! Comme des lâches ils préfèreront prôner une culture du crime, de la violence, du matérialisme et du m’as-tu-vu ! C’est bien plus simple, bien plus rapide et puis on y gaspille moins d’énergie. Si l’on survit…


Cet article a été rédigé par Thérèsa SON du site asetreh
Bio de Thérèsa : 20 ans, martiniquaise, étudiante en communication des organisations à l’université Vincennes Saint-Denis (Paris 8).
Follow on Twitter : @MadaSonSon