Après les quarts de final aller, tous les experts étaient d’accord pour dire que le PSG avait passé un cap et était devenu un grand d’Europe.
Pour autant, mardi soir sur la pelouse de Stanford Bridge, les parisiens ont failli et ont laissé envoler leur rêve de Ligue des Champions. Finalement n’avons-nous pas été lésés par le 3ème but de Pastore en fin de rencontre au match aller ? Le PSG avait-il été si performant que ça sur le plan technique et tactique au match aller ? Enfin avons-nous vu, ce mardi, les limites de Laurent Blanc dans le coaching ? Petit élément de réponse.
OUI ! Le but de Javier Pastore nous a brouillé l’esprit et nous a rendu moins objectif sur la réelle performance du PSG au match aller. En effet, sur ce match aller, les parisiens n’auront joué que les 30 dernières minutes et auront surtout aidé par les blues qui leur ont offert les deux premiers buts de la partie.
OUI ! Les partenaires de Zlatan n’ont pas su gérer cet avantage de 2 buts qui au final s’est avéré piégeux pour eux. Peut-être qu’avec seulement un but d’avance les parisiens auraient vraiment joué pour marquer un but et non pas pour défendre.
OUI ! Dans ce match on a pu voir la différence entre un entraîneur de classe internationale (José Mourinho) et un entraineur de classe nationale (Laurent Blanc). Je n’ai pas l’habitude de mettre la faute sur les entraineurs car ce sont les joueurs qui sont sur le terrain, mais hier Laurent Blanc n’a pas aidé son équipe. Laurent Blanc a tout simplement perdu la bataille psychologique que lui livrait Mourinho. En effet, tout au long du match Mourinho apparaissait affaibli comme si il était déjà battu. Même quand il lance ses 3 attaquants, il n’y croit pas. Et à ce moment-là, Blanc à trouvé la bonne idée de changer son équipe qui tournait plutôt bien et qui surtout allait poser des problèmes en contre avec les deux flèches que sont Lavezzi et Lucas dans les derniers instants. Il sort coup sur coup Lavezzi et Lucas au profit de Pastore et Marquinhos chose absurde qui va en sorte que le PSG va encore plus reculer et surtout ne plus peser sur la défense adverse.
En conférence de presse Laurent Blanc a nommé la chose qui avait fait la différence dans ce match: L’ INEXPERIENCE. On peut dire que Blanc apprend vite.