Pour une restauration du modèle spirituel Noir. Par ASSOUKA
Imaginez que je distingue quatre familles spirituelle sur terre: l’une maîtrisant la conscience et qui mène à l’éveil, une autre maîtrisant la connaissance et qui mène à la sainteté, encore une autre maîtrisant la parole et qui mène à la prophétie et enfin une (primordiale) qui maîtrise l’énergie et qui mène à la déification. Toutes exceptée cette dernière ont pris le soin de propager et de garder par écrit une partie de leur gnose en mettant à la disposition du profane la partie exotérique des enseignements de chaque vicaire élus et en réservant l’ésotérisme des formes de connaissance à des initiés ou « adulte en spiritualité ». Cette famille spirituelle de l’énergie, donc, semble encore rechigner à mettre sous écrit son héritage spirituel bien qu’elle soit à l’origine de ce mode de transmission. Cela pour la raison que la transmission perdrait en flexibilité et n’honorerait plus le rang vicarial de ses membres. Ainsi, l’accent est mis sur la tradition orale qui s’étiole à mesure que les groupes sociaux s’exportent et que les membres des communautés sont disséminés à travers le monde pour servir au combat après l’avènement de l’économie comme médium d’accomplissement spirituel. Force est de constater que l’énergie ne peut se transmettre sans le véhicule adapté de la hiérarchie physique et invisible. Ancêtres, disciples et impétrants en garantisse l’ossature. Dans le tumulte de l’adaptation aux réalités contemporaines et du métissage culturel, l’écart se creuse à mesure que persiste ce refus de partage d’un savoir dont l’essence a déjà été prélevée par certaines écoles de mystère pour éclairer la voie d’une minorité. Le sens profane de cette connaissance est en voie de disparition par le truchement des condamnations ignorante et de l’endoctrinement à annoncer le message d’autres modes de culte sans les enraciner et les adapter au terreau authentique et patrimonial. Il est sûr que l’éradication des transgressions serait plus efficace et consacrée lorsqu’elle fait l’objet de la mission des élus issus eux-mêmes du dit Peuple dans l’air du temps d’une révélation. Que dire de cette parabole de notre ère qui raconte ceci :
Les Cell. de la Terre
D’yeux, un dirigeant d’entreprise donna à ces quatre types d’employés de couleur un moyen de communication privilégié avec lui. Au commercial Jaune il autorisa le téléphone pour l’entendre, au financier Rouge le service postal pour le lire, à l’entrepreneur Noir l’Internet pour qu’il soit connecté et au consultant Blanc la rencontre en personne pour lui parler. Au début chacun usa de son mode de communication de façon indépendante jusqu’au jour où vint une crise financière et que l’avenir économique de l’entreprise imposa de redoubler d’effort pour éviter la fermeture. Aux abois, chacun tenta d’imposer son mode de communication à l’autre pensant que l’information circulerait mieux pour la bonne marche de l’entreprise. Personne ne pensa à adapter les messages à son médium; un message vocale enregistré, une minute de réunion rédigé, un fil rss… mais restait sur l’idée d’une suprématie de son mode de communication. Dans le tumulte des différentes actions de lobbying, le consultant Blanc se fit plus présent et proche de Dyeux, le commercial Jaune s’inventa un téléphone sans fil, le financier Rouge le télécopieur et enfin l’entrepreneur Noir s’adaptant à tous créa la VoIP, le courriel, les communautés virtuelles et la visio-conférence. D’yeux considéra l’entrepreneur Noir et lui dit « tu perds de ton authenticité à sacrifier, longanime, ton médium aux autres. Je perds la saveur de nos connections de réseau privilégié d’antan. J’entends, te lis, te vois alors que je voulais simplement voir les mises à jours des sites connectés. Ne peux-tu donc pas t’adapter au temps et non aux autres? ». L’entrepreneur Noir s’arrêta et réfléchît. Il était trop tard pour détruire ses innovations. Il décida de les garder mais de développer désormais, selon sa force et son moteur naturel, le commerce électronique sans support de paiement physique car c’était là, LA GRANDE VICTOIRE.
Avec la perte des vestiges du passé de la civilisation Noire par pillage après convoitise ou destruction après condamnation. Un réveil est plus que nécessaire pour utiliser à bon escient les outils technologiques pour mettre à la disposition des générations éloignées dans l’espace, le temps ou l’accomplissement spirituel, le contenu des connaissances traditionnelles de l’Afrique. Cela peut passer notamment par des sites internet au contenu public pour les profanes et à accès via enregistrement pour les adultes spirituel. Plusieurs membres de la diaspora ont le bagage technique et sans nul doute le volontarisme nécessaire à ce sauvetage de notre mémoire collective. La fracture Internet locale n’est plus un argument suffisant contre la facture que devra payer nos générations dans le cas d’une édulcoration massive de notre civilisation. C’est là, les deux menaces mâles de ce Temps : la perte de la fierté des peuples Noirs et du contrôle des richesses naturelles d’Afrique. (Mt 5, 13-16)
Cet article a été rédigé par ASSOUKA du blog Le Cri de la Calebasse.
Bio de ASSOUKA : le Mystère du double de l’Auteur. Il est le personnage d’une série de textes qui permettent de suivre et de comprendre une formidable aventure spirituelle dont l’accomplissement permettra à un Peuple de faire résonner Le Cri de la Calebasse.
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