Après avoir fait découvrir son talent avec son hit “Leggo”, le tube “Let’s kick it” en featuring avec Wonda Wendy, et “Sabado” avec J-rio, Vicky a concentré ses efforts sur la réalisation de son premier projet solo All Over The World AOTW.
Salut Vicky! Présentez-vous à nos lecteurs ?
Salut à tous, je suis Victoria Rousselot une jeune lycéenne de 18 ans et d’origine gabonaise vivant à Lille dans le nord de La France.
Dites-nous un truc sur Lille que nos lecteurs ignorent sûrement ?
Lille est une ville bourrée de talents, que ce soit dans le textile, la musique, les arts urbains en général, je pense que dans les années à venir vous allez beaucoup en entendre parler.
Pourquoi avoir choisi “Vicky” ?
Vicky c’est une abréviation de Victoria, c’est le petit nom qu’on m’a donné à la maison, du coup je l’ai gardé.
Comment qualifies-tu ton style musical ?
Mon style musical est assez centré sur le rap, même si je pose sur des prods dansantes assez souvent, je suis une rappeuse avant tout.
As-tu des inspirations dans le milieu musical ?
Beatmakeuse de base, je vous citerais des noms comme ceux de « “Timbaland »”, “‘Dr Dre »’, etc.. Mais niveau rap oui j’en ai beaucoup comme Eve, Nicky Minaj, la nouvelle génération du rap Us et un peu de l’ancienne.
Que souhaites -tu exprimer à votre public par cette mixtape AOTW ?
AOTW, c’est l’objectif dont j’ai envie pour ce projet que tout le monde puisse s’y intéresser et pourquoi pas s’y retrouver. La mixtape compte 8 titres, j’espère que dans ces titres, que tu sois en Afrique, en Europe, aux États Unis, etc. tu peux en apprécier un ou la totalité pourquoi pas.
Un mot sur ton équipe de prod ?
Le label dans lequel j’évolue s’appelle Hit Me Up Music, très récemment associé avec le Studio We UpGrade. C’est un label qui a beaucoup d’avenir et beaucoup de potentiel et de bonnes idées pour faire avancer la musique gabonaise et africaine. Mon producteur Owoninho est un grand bosseur et est très pointilleux sur le travail, on travail dans la bonne humeur et surtout par et pour l’amour de ce que nous faisons.
Que penses-tu de l’évolution de la musique urbaine au Gabon ? Peux-tu nous parler de ton expérience à Urban Fest 2 ?
Au Gabon la musique urbaine évolue énormément, mais malheureusement tous les gens qui pratiquent cet art ne sont pas mis en avant par faute de moyens par exemple, et c’est vraiment dommage, car je pense que tout le monde devrait avoir la chance de montrer ce qu’il vaut. Depuis deux ans il y’a de nouveaux visages dans l’industrie et ça fait plaisir. Moi, je parle en matière de génération, la nouvelle génération, les nouveaux visages qui apparaissent dans le ‘game’ gabonais sont très motivés pour apporter de la ‘fraicheur’, et c’est vraiment bien. Urban Fest 2 c’est ma première grosse scène, je tiens à remercier l’équipe d’Urban Fm de m’avoir permis de partager cette scène avec de nombreux grands artistes gabonais et Zaho. c’était une très belle expérience, voir une des meilleures scènes que j’ai eues à faire depuis que j’en fais, c’est vraiment un plaisir de voir toutes les personnes qui ont fait le déplacement reprendre les paroles de nos chansons, si c’était à re faire, je le re ferais sans réfléchir.
On fait le vol vers la Côte d’Ivoire pourquoi le remix de ton ‘T’es Dans Le Pain’ tu t’es fait plaisir ?
Tu es dans pain est un titre que j’ai énormément apprécié ! et ça jusqu’à présent. Le concept du son est vraiment bien, le clip est génial, les gars de Kiff No beat et leur équipe ont fait un gros travail et en remixant leur titre c’était une manière pour moi de leur dire, eh oui j’ai vraiment pris du plaisir en faisant ce remix.
Est-ce que tu trouves de l’inspiration dans tes origines, un son comme ‘Oh no’ comporte de nombreuses références culturelles gabonaises par exemple ?
Oui bien sûr, je m’inspire beaucoup de ce qui se fait au Gabon, le titre ‘‘Oh No’ comporte beaucoup d’expressions gabonaises comme *Djouz = danser, Mabé* = fort, impressionnant. Le son parle d’une danse ‘‘La Tcham” que j’ai pu découvrir lors de mon dernier voyage à Libreville, j’espère et je pense que les Gabonais en particulier s’y retrouveront.
De quoi es-tu la plus fière depuis que tu as commencé à faire de la musique ?
Depuis que j’ai commencé la musique, je suis fière de mon évolution en général, du travail accompli et surtout des messages que je peux recevoir, des gens qui m’encouragent qui aiment ce que je fais, des messages de grands noms de la musique gabonaise qui pour moi n’ont plus rien à prouver . Le fait qu’ils écoutent ma musique, m’envoient des messages de soutien, me donnent l’envie de persister dans ce que je fais et de travailler encore plus.
Que prévoies-tu pour les prochains mois ?
Pour les mois à venir, il y’a des sorties de clips prévus, des tournages, un maxi single et un album également.
Quelques questions courtes pour mieux te connaître…
_ 3 objets dont vous ne pouvez pas vous passer ? Mon téléphone, Mon Ordi, Mon synthé
_Votre plat préféré ? La Sauce Gombo
_Un pays africain que vous aimeriez visiter ? Le Ghana
Cette entrevue tire à sa fin, un message pour nos lecteurs ?
Merci à tous ceux qui me liront, merci à vous pour cette entrevue , et pour ceux qui me découvrent, le meilleur est à venir !
Enfin si je te dis Afro Inspiration vous me répondez ?
Je dis Futur tout simplement. C’est le futur de l’Afrique avec la puissance de sa culture qui nous donne la motivation de continuer sur les pas des grands artistes qui ont été les pionniers.