Morocco Mall, le rêve de Salwa Idrissi Akhannouch
Salwa Akhannouch ne se contente pas d’être “la femme de”. Issue comme époux d’une lignée de riches commerçants, elle aussi tient les rênes d’un groupe prospère, Aksal, né onze ans après ses débuts dans le business.
En 1993, Salwa Idrissi Akhannouch créait une société de distribution de matériaux de revêtement et de parquet. Les affaires décollent lorsque la jeune femme multiplie les accords de franchise avec de grandes marques (Zara, Mango, Gucci.).
Sa diversification dans la mode, la distribution et l’immobilier s’accélère, jusqu’à faire s’agiter le landernau médiatique et économique lorsqu’elle dévoile son projet de “Morocco Mall”, mené avec le groupe Nesk Investment d’Emal Eldin Abdalla : un complexe de 250 000 m2 sur la corniche casablancaise pour quelque 2 milliards de dirhams (180 millions d’euros) d’investissements.
Objectif : le record du plus grand centre commercial d’Afrique – hors Afrique du Sud –, et détrôner ainsi le récent complexe algérien de Bab Ezzouar. Les Galaries Lafayette (“nous sommes leur première franchise au monde”, souligne Salwa Akhannouch) et la FNAC font partie des enseignes qui ont réservé leur place. Différée à plusieurs reprises, l’ouverture du centre, dont les travaux ont démarré en 2007, est promise pour l’automne 2011. Les promoteurs tablent sur un flux annuel de 15 millions de visiteurs et un chiffre d’affaires de 6 milliards de dirhams.