Rien de pire que des murs pour bloquer les idées

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A l’heure de la mondialisation, certains pays font le choix d’un repli sur eux-mêmes qui se traduit parfois par la construction de murs de séparation censés les protéger de voisins jugés “dangereux”.

Cette volonté de cloisonnement est présente un peu partout dans le monde : le Pakistan construit une barrière le long de sa frontière avec l’Afghanistan, les Etats-Unis ont déjà construit 300 kilomètres de mur pour fortifier leur frontière avec le Mexique et, le 10 avril 2007, ils ont entrepris à Bagdad la construction d’un mur qui séparera les quartiers sunnites et chiites.

Dresser ce genre de mur n’est pas une idée nouvelle : en 2004, l’Inde a édifié un mur au Cachemire, la Chine en a fait de même pour se prémunir de l’immigration nord-coréenne, et, depuis 2002, Israël continue d’enclore les Territoires Palestiniens. Fin 2008, un mur de trois mètres de haut devrait séparer la Georgie de l’Abkhazie dont l’indépendance a été reconnue par Moscou.

Pourtant, ces murs sont à chaque fois un aveu de faiblesse de ceux qui les dressent, qui espèrent ainsi se créer un rempart de dernier recours, et ce malgré la chute du mur de Berlin en 1989 qui avait prouvé l’échec de ce genre de partition.

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