Kévin Gameiro le descendant tout trouvé de JPP, intrigue depuis peu les supporters du Paris Saint-Germain.
Finition hors norme, ascension fulgurante, vista grand angle ; Le petit bonhomme de Senlis est un alliage « nouvelle génération » de l’attaquant moderne, mais depuis quelques semaines il s’est enlisé dans une série de matchs stériles.
La faute à qui ?
A ce jour personne ne peut lui reprocher son manque d’envie, en effet, la recrue lorientaise ne cesse de multiplier les appels, contre-appels, décrochage. Son début de saison très prolifique, laissait entrevoir un titre accessible de meilleur buteur pour la fin de l’exercice 2011-2012. Cependant les performances actuelles de l’attaquant de Paris confirment que la machine est grippée. Le club de la capitale est victime de son trop plein d’egos.Le système mis en place qui est censé produire un milieu de terrain à la fois, dense et technique, s’avère être devenue un pâle et pathétique concours de dribles ; conservations de balle à rallonge, passes hasardeuses, actions improductives. Ce qui faisait, il y a quelques mois, le régal des spectateurs du parc, commence aujourd’hui, à écœurer même ceux dotés des estomacs les plus solides. J’ai le regret de vous annoncer que l’animation offensive bien léchée du PSG, …repose en paix [RIP]. victime collatérale de cette mort lente, Kévin Gameiro ! La concurrence malsaine gangrenant l’effectif d’Antoine Kambouaré euh, d’Carlo Ancelotti (prochain épisode de notre saga) a emmené inéluctablement les joueurs à vocation offensive à se tirer dans les pattes, détruisant progressivement la cohésion précaire qui permettait l’efficacité de ce groupe hétérogène.
Le pestiféré, Gameiro, fait les frais des tentatives individuelles souvent avortés de ses partenaires, qui semble l’éviter tel un intouchable de Bombay. Est-ce un manque de charisme ostentatoire ou une allure de premier de la classe qui pourrait faire défaut au jeune attaquant ? Entouré de footballeurs un tantinet mégalos et présomptueux, Gameiro semble être déjà lassé de porter cette tunique bleue marine qu’il rêvait d’endosser étant gamin. Son attitude ‘chouinarde’ que l’on a pu constater lors de ses derniers remplacements, exprime le mal-être de ce petit avant-centre incompris.
Mon ‘Kevinou’, redresse la tête, bombe le torse et démontre à ses messieurs Nêne, Pastore et Menez que tu as ce plus ; le réalisme du buteur, atout rarissime, qu’eux ne détiennent pas. Ils seront obligés de te reconnaitre à ta juste valeur et te délivrerons des caviars d’esturgeon comme ils peuvent et se doivent de faire, cela aura pour dessein d’annihiler ces visions lancinantes de zigzags infructueux et de frappes insipides qui hantent le parc depuis plusieurs journées.
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le retour d’Hoareau dans l’effectif est certainement le rayon de soleil qu’espérait Gameiro car ses 1m92 verticaux et son jeu de remises 4 étoiles serviraient de point d’encrage et plaque tournante à l’attaque parisienne. L’association des deux joueurs permettrait à ‘Gams’ d’avoir beaucoup plus d’espace et donc, d’opportunités réelles de but.
Malheureusement l’éclaircie envisagée peut, toutefois, être voilée par cumulonimbus orageux car le mercato approche, et nos amis quataris ayant démontrés une patience un brin inexistante, on peut aisément s’imaginer qu’il va il y avoir du transfert dans l’air… Le cheik prônant le rendement immédiat et le clinquant à tout prix, le groupe au complet à du souci à se faire ! La signature de David Beckam et les rumeurs sur l’arrivée de Carlos Tévez ou Gutierrez ne sont pas pour rassurer un Gameiro en manque de confiance et de résultats.Ceci étant dit, le PSG finit cette première partie de la compétition, champion d’automne, dans l’indifférence générale, atmosphère révélatrice de la partialité médiatique. Faisons abstraction de cette fronde anti-parisienne, et savourons pleinement ce rare moment d’allégresse pour le club de la capitale. La place de leader est enviable et confortable mais la partie n’est pas gagnée pour autant. Le séisme qui vient de s’abattre sur Paris, avec l’éviction ahurissante du ‘KANAK’, rend les déboires de Gameiro bien fluettes. La fragilité paradoxale du club a été générée par un désir de grandeur démesuré, arrosé d’un soupçon de masochisme. Face à l’ambition de plus en plus ravageuse et disproportionnée de ses dirigeants, le vilain petit canard de Saint-Germain a intérêt à vite se transformer en beau cygne !
Cet article a été rédigé par Lolo Laflèche
Bio de Lolo Laflèche : Diplomé en Sciences du travail, Fondateur du site www.sportlien.fr et Co-Fondateur de la page Youtube http://www.youtube.com/user/Hiphopeskual